Paloohttps://paloo.fr/2023-09-26T00:00:00+02:00Journal d'un quarantenaire, DevSecOps, expert SIG, scientifique, joueur, gourmand, voyageur, otaku, et plein d’autres choses encore...TOGAF, Phase D : Architecture Technologique2023-09-26T00:00:00+02:002023-09-26T00:00:00+02:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2023-09-26:/architecture-togaf-tech.html<p>La Phase D (Architecture Technologique) se concentre sur la planification des infrastructures technologiques au sein de l'entreprise. L'objectif principal de cette phase est de proposer des technologique qui vont répondre aux besoins d'évolution de l'architecture définis dans les phases précédentes (B, C1, C2). C'est la première phase où l'on va vraiment essayer de proposer des solutions concrètes, des alternatives technologiques (matériel, infrastructure, logiciels, etc...).</p><p>La Phase D (Architecture Technologique) se concentre sur la planification des infrastructures technologiques au sein de l'entreprise. L'objectif principal de cette phase est de proposer des technologique qui vont répondre aux besoins d'évolution de l'architecture définis dans les phases précédentes (B, C1, C2). C'est la première phase où l'on va vraiment essayer de proposer des solutions concrètes, des alternatives technologiques (matériel, infrastructure, logiciels, etc...).</p>
<p><img alt="Phase D : Architecture Technologique" src="images/togaf/tech.png"></p>
<p><em>Note: Les points décrits ci-dessous sont volontairement simplifiés par rapport à la documentation officielle pour gagner en lisibilité et en compréhension.</em></p>
<h2>Objectif</h2>
<p>Définir et décrire les technologies matérielles, logicielles et de communication qui rendent possible la mise en place des building blocks architecturaux identifiés durant l'analyse de l'architecture SI.</p>
<h2>Étapes clés</h2>
<ul>
<li>Sélectionner les points de vue, les vues et les artefacts qui seront utilisés pour décrire l'architecture.</li>
<li>Développer une description de l’architecture Technologique initiale.</li>
<li>Développer une description de l’architecture Technologique cible.</li>
<li>Effectuer une analyse des écarts (initiale / cible).</li>
<li>Faire des proposition de "building-blocks de solution" (SBB) répondant aux "building-blocks architecturaux" (ABB) identifiés précédemment.</li>
<li>Analyser les impacts de la transformation sur tout le paysage architectural.</li>
<li>Identifier et mitiger les risques associés à la transformation (y compris les risques de sécurité).</li>
<li>Vérifier formellement que l’architecture cible reflète les préoccupations des acteurs concernés.</li>
</ul>
<h2>Entrées</h2>
<ul>
<li>La définition du chantier d’architecture (approuvé)</li>
<li>L'architecture Business initiale (détaillée)</li>
<li>L'architecture Business cible (détaillée)</li>
<li>L'architecture Data initiale (détaillée)</li>
<li>L'architecture Data cible (détaillée)</li>
<li>L'architecture Applicative initiale (détaillée)</li>
<li>L'architecture Applicative cible (détaillée)</li>
<li>L'architecture Technologique initiale (draft)</li>
<li>L'architecture Technologique cible (draft)</li>
</ul>
<h2>Sorties</h2>
<ul>
<li>L'architecture Technologique initiale (détaillée)</li>
<li>L'architecture Technologique cible (détaillée)</li>
</ul>
<h2>Artefacts utiles</h2>
<ul>
<li>Business Processes Models</li>
<li>Catalogue des Standards techniques</li>
<li>Matrice Applications / Technologies</li>
<li>Diagramme d’environnement et de localisation</li>
<li>Diagramme de décomposition d’une plateforme</li>
<li>Diagramme des communications</li>
<li>Diagrammes de séquence</li>
<li>Diagramme composants applicatifs / infrastructure réseau</li>
<li>Diagramme de déploiement</li>
</ul>
<h2>Notes personnelles</h2>
<p>Pendant les phases B et C, on a définit des "building-blocks architecturaux" (ABB). Ce sont des éléments architecturaux de haut-niveau qui se concentrent sur l'impact significatif sur l'ensemble de l'architecture d'entreprise. Ils sont généralement associés à des décisions architecturales importantes et ont une portée étendue. Les ABB sont principalement utilisés pour définir des normes, des principes et des directives qui orientent la création de solutions dans toute l'entreprise.</p>
<p>Dans la phase D, on se concentre sur la définition des "building-blocks de solution" (SBB) qui vont répondre aux contraintes et besoins définis par les ABB. Par exemple, si le ABB défini que le site de l'entreprise doit maintenant supporter la double-authentification, il pourra y avoir plusieurs SBB qui répondront à ce besoin:</p>
<ul>
<li>demander une extension du système de gestion des accès existant</li>
<li>remplacer le système existant par Keycloak</li>
<li>remplacer le système existant par Microsoft Azure</li>
<li>déporter les mécanismes d'authentification à une partenaire externe</li>
<li>... et je ne sais quoi d'autre</li>
</ul>
<p>Toutes ces alternatives, sont des "buildings-blocks de solution" (SBB) qui répondre à un besoin exprimé par le "building-block architectural" (ABB). Dans la phase D, on ne fait que des propositions de solutions. La décision finale sera prise lors de la phase suivante.</p>TOGAF, Phase C2 : Architecture Applicative2023-09-23T00:00:00+02:002023-09-23T00:00:00+02:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2023-09-23:/architecture-togaf-applications.html<p>La phase C (Architecture des Systèmes d’Information) se découpe en sous sous-phases: l’architecture data (C1) et l'architecture applicative (C2). Cet article se penche sur l'architecture applicative, qui consiste à modéliser la manière dont seront conçues et développées les applications au sein de l'entreprise. L'architecture applicative vise à créer des applications cohérentes et interopérables, afin de conserver une architecture la plus homogène possible et de rester en alignement avec la stratégie et les besoins de l'entreprise.</p><p>La phase C (Architecture des Systèmes d’Information) se découpe en sous sous-phases: l’architecture data (C1) et l'architecture applicative (C2). Cet article se penche sur l'architecture applicative, qui consiste à modéliser la manière dont seront conçues et développées les applications au sein de l'entreprise. L'architecture applicative vise à créer des applications cohérentes et interopérables, afin de conserver une architecture la plus homogène possible et de rester en alignement avec la stratégie et les besoins de l'entreprise.</p>
<p><img alt="Phase C2: Architecture Applicative" src="images/togaf/si.png"></p>
<p><em>Note: Les points décrits ci-dessous sont volontairement simplifiés par rapport à la documentation officielle pour gagner en lisibilité et en compréhension.</em></p>
<h2>Objectif</h2>
<p>Définir et décrire comment l’entreprise doit adapter ses applications pour atteindre ses objectifs et répondre à l’ensemble des moteurs stratégiques mis en évidence dans l'analyse de l'architecture business, de manière à satisfaire les préoccupations des acteurs concernés.</p>
<h2>Étapes clés</h2>
<ul>
<li>Sélectionner les points de vue, les vues et les artefacts qui seront utilisés pour décrire l'architecture.</li>
<li>Développer une description de l’architecture Applicative initiale.</li>
<li>Développer une description de l’architecture Applicative cible.</li>
<li>Effectuer une analyse des écarts (initiale / cible).</li>
<li>Identifier les potentiels "building-blocks architecturaux" (ABB) de la roadmap.</li>
<li>Analyser les impacts de la transformation sur tout le paysage architectural.</li>
<li>Identifier et mitiger les risques associés à la transformation (y compris les risques de sécurité).</li>
<li>Vérifier formellement que l’architecture cible reflète les préoccupations des acteurs concernés.</li>
</ul>
<h2>Entrées</h2>
<ul>
<li>La définition du chantier d’architecture (approuvé)</li>
<li>L'architecture Business initiale (détaillée)</li>
<li>L'architecture Business cible (détaillée)</li>
<li>L'architecture Applicative initiale (draft)</li>
<li>L'architecture Applicative cible (draft)</li>
</ul>
<h2>Sorties</h2>
<ul>
<li>L'architecture Applicative initiale (détaillée)</li>
<li>L'architecture Applicative cible (détaillée)</li>
</ul>
<h2>Artefacts utiles</h2>
<ul>
<li>Business Processes Models</li>
<li>Diagramme des Interfaces/Schnittstelle</li>
<li>Matrice Applications / Fonctions</li>
<li>Matrice des interactions entre applications</li>
<li>Diagramme des communications</li>
<li>Use-Cases</li>
<li>Diagrammes de séquence</li>
<li>Plan de migration applicative</li>
<li>Diagrammes de flux</li>
<li>Diagramme de sécurité des applications</li>
</ul>
<h2>Notes personnelles</h2>
<p>Les Phases C1 (Architecture Data) et C2 (Architecture applicative) peuvent être réalisées en parallèle. Il est par contre important de bien séparer l'analyse des données de celle des applications, et d'essayer de garder une séparation claire entre les deux mondes. En effet, les données sont souvent le cœur de l'entreprise, alors que les applications sont amenées à être remplacées avec le temps. </p>
<p>Parfois, on choisit une application juste parce qu'elle est cool et à la mode:</p>
<blockquote>
<p>Je viens de tester chatGPT 4.0 ! If faut absolument qu'on intègre ca chez nous !</p>
</blockquote>
<p>Ou parce qu'il s'agit d'un quasi-standard:</p>
<blockquote>
<p>Il nous faut FME. Avec ce choix on ne peut pas se tromper.</p>
</blockquote>
<p>Ou parce qu'on l'a toujours utilisée dans notre ancienne boite, et qu'on la connaît bien:</p>
<blockquote>
<p>Chez nous on faisait utilisait Visual-Cron pour gérer nos jobs. Ca fonctionnait vraiment bien !</p>
</blockquote>
<p>Parfois encore, elle est imposée par un décideur quelconque:</p>
<blockquote>
<p>On fera du SAP, point final. Faites-en sorte de l'intégrer.</p>
</blockquote>
<p>Et puis souvent, on a de vieilles applications legacy qu'il faut continuer à maintenir et à garder interopérables car elles sont centrales dans l'organisation:</p>
<blockquote>
<p>Je sais, ça fait 5 ans qu'on dit qu'il faut remplacer cette application Access, mais on a d'autres priorités.</p>
</blockquote>
<p>Bref, un SI va inévitablement grandir, s'étoffer, se complexifier. Si on y fait pas attention, on va vite se retrouver avec une usine à gaz, et les evolutions d'architecture deviendront de plus en plus complexes, jusqu'à à point où il faudra tout remplacer en même temps et le coût sera alors pharaonique. </p>
<p>La phase C2 est là pour nous aider à voir plus clair dans l'architecture applicative, à mieux comprendre les interactions entre les applications, et les possibles points d'accroche. Cela permet de mieux prévoir les impacts d'une évolution applicative, et d'avoir toutes les cartes en main pour définir les contraintes lors de la définition d'un cahier des charges ou lors de la rédaction d'un appel d'offre par exemple.</p>TOGAF, Phase C1 : Architecture Data2023-09-22T00:00:00+02:002023-09-22T00:00:00+02:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2023-09-22:/architecture-togaf-data.html<p>La phase C (Architecture des Systèmes d’Information) se découpe en sous sous-phases: l’architecture data (C1) et l'architecture applicative (C2). Cet article se concentre sur l'architecture Data, qui consiste à modéliser la manière dont seront gérées les données au sein de l'entreprise pour assurer leur alignement avec la stratégie et les besoins de l'entreprise, tout au long de leur cycle de vie. Elle vise à créer des modèles de données cohérents et à définir des normes pour garantir une utilisation efficace et cohérente des données dans toute l'organisation.</p><p>La phase C (Architecture des Systèmes d’Information) se découpe en sous sous-phases: l’architecture data (C1) et l'architecture applicative (C2). Cet article se concentre sur l'architecture Data, qui consiste à modéliser la manière dont seront gérées les données au sein de l'entreprise pour assurer leur alignement avec la stratégie et les besoins de l'entreprise, tout au long de leur cycle de vie. Elle vise à créer des modèles de données cohérents et à définir des normes pour garantir une utilisation efficace et cohérente des données dans toute l'organisation.</p>
<p><img alt="Phase C1: Architecture Data" src="images/togaf/si.png"></p>
<p><em>Note: Les points décrits ci-dessous sont volontairement simplifiés par rapport à la documentation officielle pour gagner en lisibilité et en compréhension.</em></p>
<h2>Objectif</h2>
<p>Définir et décrire comment l’entreprise doit gérer ses données pour atteindre ses objectifs et répondre à l’ensemble des moteurs stratégiques mis en évidence dans l'analyse de l'architecture business, de manière à satisfaire les préoccupations des acteurs concernés.</p>
<h2>Étapes clés</h2>
<ul>
<li>Sélectionner les points de vue, les vues et les artefacts qui seront utilisés pour décrire l'architecture.</li>
<li>Développer une description de l’architecture Data initiale.</li>
<li>Développer une description de l’architecture Data cible.</li>
<li>Effectuer une analyse des écarts (initiale / cible).</li>
<li>Identifier les potentiels "building-blocks architecturaux" (ABB) de la roadmap.</li>
<li>Analyser les impacts de la transformation sur tout le paysage architectural.</li>
<li>Définir le niveau d'accessibilité des données (public/privées).</li>
<li>Identifier et mitiger les risques associés à la transformation (y compris les risques de sécurité).</li>
<li>Vérifier formellement que l’architecture cible reflète les préoccupations des acteurs concernés.</li>
</ul>
<h2>Entrées</h2>
<ul>
<li>La définition du chantier d’architecture (approuvé)</li>
<li>L'architecture Business initiale (détaillée)</li>
<li>L'architecture Business cible (détaillée)</li>
<li>L'architecture Data initiale (draft)</li>
<li>L'architecture Data cible (draft)</li>
</ul>
<h2>Sorties</h2>
<ul>
<li>L'architecture Data initiale (détaillée)</li>
<li>L'architecture Data cible (détaillée)</li>
</ul>
<h2>Artefacts utiles</h2>
<ul>
<li>Business Processes Models</li>
<li>Diagramme des Interfaces/Schnittstelle</li>
<li>Diagramme des communications</li>
<li>Use-Cases</li>
<li>Diagrammes de séquence</li>
<li>Modèles de données</li>
<li>Diagrammes de flux</li>
<li>Diagramme de sécurité de la donnée</li>
<li>Diagramme de migration des données</li>
<li>Diagramme de Cycle de vie de la donnée</li>
</ul>
<h2>Notes personnelles</h2>
<p>De nos jours, nous disposons de tellement de données, parfois sous différents formats totalement hétérogènes. Ces données sont stockées dans des data lakes ou des basse de données relationnelles, peuvent être dans différents languages avec différents encodings, et sont stockées dans le cloud ou sur un serveur quelque-part dans l'entreprise. Elles peuvent être historisées, parfois dupliquées à plusieurs endroits pour gagner en performance, et elles sont sauvegardées régulièrement. Certaines d'entre elles sont sensibles et doivent être sécurisées, d'autres sont publiques et totalement accessibles. Tout cela peu vite devenir un gros bordel, et la phase C1 est essentielle pour garantir que les données sont gérées de manière efficace et cohérente.</p>
<p>Les Phases C1 (Architecture Data) et C2 (Architecture applicative) peuvent être réalisées en parallèle. Il est par contre important de bien séparer l'analyse des données de celle des applications, et d'essayer de garder une séparation claire entre les deux mondes. En effet, les données sont souvent le cœur de l'entreprise, alors que les applications sont amenées à être remplacées avec le temps. </p>
<p>Certes, il ne sera pas toujours possible d'avoir une séparation claire dans la solution finale, mais on voit trop souvent dans les entreprises des données stockées dans un format propre à la solution applicative choisie, et cela freine considérablement les évolutions d'architecture, car on est alors bloqué par une application qui est beaucoup trop contraignante à remplacer. Il faudra alors s'assurer que l'export des données de 'entreprise est possible.</p>TOGAF, Phase B : Architecture Business2023-09-21T00:00:00+02:002023-09-21T00:00:00+02:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2023-09-21:/architecture-togaf-business.html<p>La Phase B (Architecture Business) se concentre sur le développement de l'architecture d'entreprise du point de vue des activités et des processus métier. Cette phase permet d définir comment l'entreprise fonctionne et utilise les ressources pour atteindre ses objectifs stratégiques. Elle sert de base pour les phases suivantes du cycle ADM.</p><p>La Phase B (Architecture Business) se concentre sur le développement de l'architecture d'entreprise du point de vue des activités et des processus métier. Cette phase permet d définir comment l'entreprise fonctionne et utilise les ressources pour atteindre ses objectifs stratégiques. Elle sert de base pour les phases suivantes du cycle ADM.</p>
<p><img alt="Phase B: Architecture Business" src="images/togaf/business.png"></p>
<p><em>Note: Les points décrits ci-dessous sont volontairement simplifiés par rapport à la documentation officielle pour gagner en lisibilité et en compréhension.</em></p>
<h2>Objectif</h2>
<p>Définir et décrire comment l’entreprise doit fonctionner pour atteindre ses objectifs business, et répondre à l’ensemble des moteurs stratégiques mis en évidence dans la vision d’architecture, de manière à satisfaire les préoccupations des acteurs concernés.</p>
<h2>Étapes clés</h2>
<ul>
<li>Sélectionner les points de vue, les vues et les artefacts qui seront utilisés pour décrire l'architecture.</li>
<li>Développer une description de l’architecture business initiale.</li>
<li>Développer une description de l’architecture business cible.</li>
<li>Effectuer une analyse des écarts (initiale / cible).</li>
<li>Identifier les potentiels "building-blocks architecturaux" (ABB) de la roadmap.</li>
<li>Analyser les impacts de la transformation sur le business.</li>
<li>Identifier et mitiger les risques business associés à la transformation.</li>
<li>Vérifier formellement que l’architecture cible reflète les préoccupations des acteurs concernés.</li>
</ul>
<h2>Entrées</h2>
<ul>
<li>La définition du chantier d’architecture (approuvé)</li>
<li>L'architecture Business initiale (draft)</li>
<li>L'architecture Business cible (draft)</li>
</ul>
<h2>Sorties</h2>
<ul>
<li>L'architecture Business initiale (détaillée)</li>
<li>L'architecture Business cible (détaillée)</li>
</ul>
<h2>Artefacts utiles</h2>
<ul>
<li>Diagramme Driver/Goal/Objective</li>
<li>Diagramme Business Footprint</li>
<li>Heat Map</li>
<li>Value Streams</li>
<li>Business Processes Models</li>
<li>Use-Cases</li>
<li>Process Flow</li>
</ul>
<h2>Notes personnelles</h2>
<p>Pour parler simplement, cette phase permet de définir la stratégie, la gouvernance et l'organisation. C'est ici qu'on créera de jolis diagrammes qui représentent les processus de l'entreprise, les organigrammes, et qu'on décrira avec plus de précision les concepts métier concernés par le projet d'architecture. Il est important à ce stade de définir clairement la valeur ajoutée attendue du projet. </p>
<p>Personnellement, je dirais que ce sont les documents axés business créés à cette étape qui serviront à communiquer avec le management et les sponsors du projet.</p>TOGAF, Phase A : Vision de l'Architecture2023-09-20T00:00:00+02:002023-09-20T00:00:00+02:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2023-09-20:/architecture-togaf-vision.html<p>La Phase A (Vision de l'Architecture) a pour objectif de définir la vision du projet d'architecture, marquant ainsi le début d'une nouvelle itération du processus ADM. Cette phase implique la définition claire du cadre, des limites et des attentes spécifiques du projet.</p><p>La Phase A (Vision de l'Architecture) a pour objectif de définir la vision du projet d'architecture, marquant ainsi le début d'une nouvelle itération du processus ADM. Cette phase implique la définition claire du cadre, des limites et des attentes spécifiques du projet.</p>
<p><img alt="Phase A: Vision de l'Architecture" src="images/togaf/vision.png"></p>
<p><em>Note: Les points décrits ci-dessous sont volontairement simplifiés par rapport à la documentation officielle pour gagner en lisibilité et en compréhension.</em></p>
<h2>Objectif</h2>
<p>Développer une vision de haut niveau de l’architecture d’entreprise cible.</p>
<h2>Étapes clés</h2>
<ul>
<li>Définir le projet d'architecture (périmètre, contraintes, buts, moteurs, attentes, ...)</li>
<li>Identifier les acteurs concernés et leurs préoccupations.</li>
<li>Estimer l’état de maturité à la transformation des différents acteurs.</li>
<li>Définir un plan de communication avec les acteurs du projet.</li>
<li>Définir les KPIs de l’architecture cible (ils doivent être SMART).</li>
<li>Identifier et mitiger les risques de haut niveau liés à la transformation.</li>
</ul>
<h2>Entrées</h2>
<ul>
<li>La demande de mise en chantier d’architecture (approuvée)</li>
</ul>
<h2>Sorties</h2>
<ul>
<li>La définition du chantier d’architecture (approuvé)</li>
<li>Le plan de communication (approuvé)</li>
<li>L'architecture Business initiale (draft)</li>
<li>L'architecture Business cible (draft)</li>
<li>L'architecture Data initiale (draft)</li>
<li>L'architecture Data cible (draft)</li>
<li>L'architecture Applicative initiale (draft)</li>
<li>L'architecture Applicative cible (draft)</li>
<li>L'architecture Technologique initiale (draft)</li>
<li>L'architecture Technologique cible (draft)</li>
</ul>
<h2>Artefacts utiles</h2>
<ul>
<li>Stakeholder Map</li>
<li>Value Chain</li>
<li>Value Streams</li>
<li>Diagramme conceptuel de solution</li>
</ul>
<h2>Notes personnelles</h2>
<p>La vision globale définie à cette étape servira de guide pour toutes les étapes suivants du cycle. On a ainsi un objectif clair, qui permettra de prendre les bonnes décisions. Tous les documents nécessaires sont initiés pendant cette phase, ils seront ensuite complétés et validés lors des phases suivantes. Les KPIs seront également définis afin de vérifier tout au long du cycle qu'on ne s'éloigne pas de l'objectif fixé.</p>
<p>Le Stakeholder Map est un élément clé de cette étape, car elle permettra de définir :</p>
<ul>
<li>leur rôle dans le projet</li>
<li>leur intérêt et le pouvoir qu'ils ont sur le projet</li>
<li>la manière de communiquer avec eux tout au long du projet (Keep happy, Keep informed, ...)</li>
<li>leur état de maturité: sont-ils prêt à accepter ce changement ? Seront-ils prêts pour la réalisation ?</li>
</ul>TOGAF : Phase Préliminaire2023-09-19T00:00:00+02:002023-09-19T00:00:00+02:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2023-09-19:/architecture-togaf-phase-preliminaire.html<p>La phase préliminaire de TOGAF (The Open Group Architecture Framework) est la première phase du cycle de vie de l'architecture d'entreprise selon TOGAF. Cette phase est essentielle pour préparer le terrain avant de lancer un projet d'architecture d'entreprise.</p><p>La phase préliminaire de TOGAF (The Open Group Architecture Framework) est la première phase du cycle de vie de l'architecture d'entreprise selon TOGAF. Cette phase est essentielle pour préparer le terrain avant de lancer un projet d'architecture d'entreprise.</p>
<p><img alt="Phase Préliminaire" src="images/togaf/prelim.png"></p>
<p><em>Note: Les points décrits ci-dessous sont volontairement simplifiés par rapport à la documentation officielle pour gagner en lisibilité et en compréhension.</em></p>
<h2>Objectif</h2>
<p>Choisir si un nouveau cycle d'architecture doit être démarré, et préparer l’organisation pour la réussite du projet d'architecture.</p>
<h2>Étapes clés</h2>
<ul>
<li>Définir les membres du comité d'architecture</li>
<li>Identifier et délimiter les parties de l’organisation concernées.</li>
<li>Adapter le cadre TOGAF et d’autres cadres d’architecture, si besoin.</li>
<li>Choisir et mettre en place les outils qui seront utilisés pendant le cycle ADM.</li>
<li>Identifier quels principes d’architecture sont concernés.</li>
</ul>
<h2>Entrées</h2>
<ul>
<li>La bibliothèque TOGAF, ainsi que les autres cadres méthodologiques</li>
<li>Les différentes contraintes et stratégies de l'entreprise (business, IT, juridique, partenariats, ...)</li>
<li>Le cadre d'architecture existant (principes d'architecture, méthodologie, repository, standards, ...)</li>
</ul>
<h2>Sorties</h2>
<ul>
<li>La demande de mise en chantier d’architecture (approuvée)</li>
</ul>
<h2>Notes personnelles</h2>
<p>C'est pendant cette étape qu'on choisi ou non si le projet d'architecture vaut la peine d'être démarré. Le résultat de cette phase préliminaire pourra simplement être <em>"non, ben finalement on ne le fait pas"</em>, et l'histoire est réglée. Si par contre on décide de continuer le projet, alors la demande de mise en chantier définit la première ligne directrice du projet en indiquant clairement quoi, pourquoi, où, comment, pour et avec qui ce projet d'architecture doit être réalisé.</p>L'architecture d'entreprise avec TOGAF et l'ADM2023-09-18T00:00:00+02:002023-09-18T00:00:00+02:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2023-09-18:/architecture-togaf-adm.html<p>La semaine dernière, j'ai été suivre une formation <a href="https://www.opengroup.org/togaf">TOGAF</a> de 5 jours à Genève. Charmante ville Genève, d'ailleurs. J'ai pour la première fois de ma vie mangé chez Five Guys, et c'était par mal du tout je dois dire. Enfin bref, je m'éloigne du sujet... Derrière l'acronyme TOGAF se cache...</p><p>La semaine dernière, j'ai été suivre une formation <a href="https://www.opengroup.org/togaf">TOGAF</a> de 5 jours à Genève. Charmante ville Genève, d'ailleurs. J'ai pour la première fois de ma vie mangé chez Five Guys, et c'était par mal du tout je dois dire. Enfin bref, je m'éloigne du sujet... Derrière l'acronyme TOGAF se cache une méthode éprouvée de gestion d'architecture d'entreprise, sujet qui devient de plus en plus important pour moi dans mon poste actuel. Je vais essayer de mettre ici par écrit ce que j'en ai retenu.</p>
<h2>Qu'est-ce que TOGAF ?</h2>
<p><a href="https://www.opengroup.org/togaf">TOGAF</a>, ou The Open Group Architecture Framework, est un ensemble de bonnes pratiques et de directives pour la création, la mise en œuvre et la gestion de l'architecture d'entreprise. TOGAF founit un cadre de travail et une méthodologie qui permettent de gérer des architectures d'entreprise de manière efficace et structurée.</p>
<p>TOGAF a été développé et est continuellement mis à jour par <a href="https://www.opengroup.org/">The Open Group</a>, un consortium mondial composé de professionnels de l'informatique, de grandes entreprises et d'experts en architecture d'entreprise.</p>
<p><img alt="The Open Group" src="images/togaf/logo.png"></p>
<p>Le vocabulaire employé pendant la formation étant parfois assez abstrait et obscur, je vais essayer de résumer ici tout ce que j'en ai retenu en utilisant mes mots à moi.</p>
<h2>Pourquoi l'Architecture d'Entreprise est-elle Importante ?</h2>
<p>Avant d'entrer dans les détails de TOGAF, il est important de comprendre pourquoi l'architecture d'entreprise est importante, et dans quels cas il faut l'utiliser. L'architecture d'entreprise consiste à concevoir et à organiser la structure globale d'une entreprise, y compris ses processus, ses systèmes informatiques, ses ressources humaines et sa stratégie, de manière à atteindre les objectifs commerciaux de manière efficace. Elle permet une vision globale de l'entreprise, facilite la prise de décision stratégique et assure la cohérence et l'alignement entre tous les domaines de l'entreprise.</p>
<p>L'architecture d'entreprise permet de gérer des architectures complexes, et elle s'adresse donc avant tout aux sociétés ayant des infrastructures informatiques complexes. Cela peut être le cas par exemple d'une société faisant l'acquisition d'une autre société et ayant besoin d'intégrer un Système d'Information dans un autre. Cela peut également être le cas d'une grosse multinationale utilisant beaucoup de logiciels différents, ou gérant des données très hétérogènes. Ou encore, comme dans mon cas, cela peut être le cas d'une administration cantonale qui doit uniformiser, simplifier et optimiser son Système d'Information.</p>
<p><img alt="Enterprise Architecture" src="images/togaf/ea.jpg"></p>
<h2>Qu'est-ce que l'ADM ?</h2>
<p>La méthode centrale proposée par TOGAF, c'est l'ADM, ou Architecture Development Method. L'ADM est la méthodologie centrale de TOGAF, et elle représente la manière dont on va aborder l'architecture d'entreprise, afin de répondre au mieux à ses besoins d'évolution.</p>
<p>L'ADM est composée de différentes phases, chacune ayant un rôle spécifique. Ces phases vont de la définition des besoins et des objectifs à la création de l'architecture, en passant par la planification, la mise en œuvre et la gestion continue. Toutes ces phases forment le cycle de vie de l'architecture d'entreprise. Elles sont représentées sur le diagramme ci-dessous :</p>
<p><img alt="Le cycle ADM" src="images/togaf/adm.png"></p>
<p>Concrètement, un projet d'architecture commence à la phase A, puis, dans le sens des aiguilles d'une montre, progresse de manière séquentielle vers les phases suivantes jusqu'à atteindre la Phase H. Puis, si nécessaire, on recommence la boucle. Il convient tout de même de noter que dans la réalité, le déroulement n'est pas toujours aussi linéaire, et l'ADM propose la flexibilité nécessaire pour revenir vers des phases antérieures et les ajuster au besoin, mais on aura compris l'idée générale.</p>
<h2>Notes personnelles</h2>
<h3>Du bon sens, rien que du bon sens</h3>
<p>TOGAF donne certes un cadre de travail, mais tout cela reste assez abstrait au final. C'est à chacun d'adapter TOGAF à son entreprise, de choisir les bons outils qui correspondront à son environnement. Et quand on y réfléchit, on se rend compte qu'au final tout ce qui est proposé par TOGAF n'est que <em>du bon sens mis en boite</em> : tenir compte des besoins métiers avant tout, faire un état des lieux de l'existant avant de se lancer dans une migration complexe, découper les tâches trop importantes en plus petits blocs de travail, etc... Je pense qu'au moins 80% de ce qui est préconisé pas TOGAF est en général déjà fait d'une manière ou d'un autre dans les entreprises. </p>
<p>En fait, TOGAF essaie simplement de formaliser tout ça autour d'un vocabulaire commun pour que tout le monde se comprenne, et de regrouper toutes les bonnes pratiques d'architecture autour d'une modèle commun applicable à peu près dans tous les environnements.</p>
<h3>Un discours parfois alambiqué</h3>
<p>Quand TOGAF dit :</p>
<blockquote>
<p>Développer l’Architecture des Données cible qui rend possible l’Architecture du Business et la Vision d’architecture, de manière à satisfaire la Définition du Chantier d’Architecture et les préoccupations des acteurs concernés.</p>
</blockquote>
<p>Ce qu'il faut comprendre c'est simplement :</p>
<blockquote>
<p>Réfléchir à comment seront stockées les données ainsi qu'à leur cycle de vie afin de répondre aux attentes du client et aux contraintes de l'entreprise.</p>
</blockquote>
<p>Autre exemple, quand TOGAF dit :</p>
<blockquote>
<p>Construire une version initiale de la feuille de route de l'architecture basée sur la consolidation des analyses d'écarts et les transitions définies dans les phases précédentes, puis décider si une approche incrémentale est nécessaire et identifier les architectures de transition.</p>
</blockquote>
<p>Il faut comprendre :</p>
<blockquote>
<p>Décider et documenter quels sont les changements à apporter à l'architecture existante pour répondre aux nouveaux besoins, puis découper le travail à faire en étapes successives.</p>
</blockquote>
<p>Sérieusement, c'est quoi ces tournures de phrases ? On dirait qu'elles ont juste été inventées pour qu'on ne puisse pas comprendre TOGAF sans suivre une formation 1'000 € la journée. Tout cette formulation volontairement grandiloquente me fait quand même beaucoup penser au <a href="http://www.lepipotron.com">Pipotron</a> :-)</p>
<h3>TOGAF et l'agilité</h3>
<p>Tout le modèle TOGAF a été avant tout réfléchi sur une organisation <em>Waterfall</em> des entreprises. La notion d'agilité dans l'entreprise ne fait son apparition que dans la version 10 de TOGAF qui, à l'heure à j'écris ces lignes (septembre 2023), vient tout juste de sortir. </p>
<p>Honnêtement, cela fait au moins 15 ans qu'on parle d'agilité, partout, dans toutes les entreprises, et de plus en plus. Je trouve vraiment dommage que TOGAF ait mis si longtemps à en tenir compte. Et je dois avouer que j'ai encore du mal à voir comment TOGAF et l'agilité peuvent interagir de manière correcte, mais ça, ça viendra avec la pratique !</p>
<h3>Et aussi...</h3>
<p>Voici enfin quelques points certainement moins importants, mais qui m'ont un peu interpelé:</p>
<ul>
<li>Même si The Open Group parle du <em>"standard TOGAF"</em>, il ne s'agit <em>pas</em> d'un standard. Le vrai standard d'architecture s'appelle <a href="https://www.iso.org/standard/50508.html">ISO-42010</a>, et n'est pas 100% compatible avec TOGAF.</li>
<li>Malheureusement, The Open Group n'a de vraiment <em>"open"</em> que son nom, car ils gardent la main mise sur tout ce qui concerne TOGAF. D'ailleurs je proposerais bien de renommer The Open Group en The Not So Open Group, mais TNSOGAF c'est un peu pénible à prononcer.</li>
<li>Toute reproduction ou publication de texte ou de matériel de formation est strictement interdit. Même les questions d’entraînement à l'examen ont été fixées par The Open Group et il est interdit d'en utiliser d'autres. Ca c'est vraiment pas génial.</li>
<li>Honnêtement, la traduction en français laisse parfois à désirer, et ils auraient clairement pu faire un effort sur la qualité des documents utilisés lors de la formation.</li>
</ul>
<h2>En résumé</h2>
<p>TOGAF et l'ADM sont des outils d'aide à la gestion de l'architecture d'entreprise. Ils offrent un cadre pour développer et gérer les architectures informatiques complexes, afin d'y apporter de la standardisation, de la flexibilité, de l'évolutivité, et surtout de répondre au mieux aux besoins du business, car après tout, c'est ça la vraie finalité d'un projet IT, non ?</p>
<p>Plus de détails concernant chaque phase :</p>
<ul>
<li><a href="https://paloo.fr/architecture-togaf-phase-preliminaire.html">Phase préliminaire</a></li>
<li><a href="https://paloo.fr/architecture-togaf-vision.html">Phase A : Vision d'Architecture</a></li>
<li><a href="https://paloo.fr/architecture-togaf-business.html">Phase B : Architecture Business</a></li>
<li><a href="https://paloo.fr/architecture-togaf-data.html">Phase C1 : Architecture Data</a></li>
<li><a href="https://paloo.fr/architecture-togaf-applications.html">Phase C2 : Architecture Applicative</a></li>
<li><a href="{filename}136-architecture-togaf-tech.md">Phase D : Architecture Technologique</a></li>
<li><em>à suivre bientôt...</em></li>
</ul>Sprint Retrospective : Le Sapin de Noël2023-01-30T00:00:00+01:002023-01-30T00:00:00+01:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2023-01-30:/sprint-retrospective-sapin-de-noel.html<p>Dans la série des <a href="sprint-retrospectives.html">Sprint Retrospective</a> faciles à préparer, voici la rétrospective "Sapin de Noël". A faire de préférence au mois de décembre, sinon je dois dire qu'elle perd un peu de son sens... Après, si vous préférez parler de Noël au mois de juillet, libre à vous !</p><p>Dans la série des <a href="sprint-retrospectives.html">Sprint Retrospective</a> faciles à préparer, voici la rétrospective "Sapin de Noël". A faire de préférence au mois de décembre, sinon je dois dire qu'elle perd un peu de son sens... Après, si vous préférez parler de Noël au mois de juillet, libre à vous !</p>
<h2>Principe</h2>
<p>C'est la période de Noël. Et à Noël, qu'est-ce que tout le monde attend (et pas seulement les enfants) ? Les cadeaux, bien sûr ! Et pour ceux qui n'ont pas été sages, c'est un gros morceau de charbon qu'ils trouveront sous le sapin cette année... Le principe de cette rétrospective est d'évaluer le sprint écoulé en distribuant soit des cadeaux (pour les événements positifs), soit des morceaux de charbon (pour les événements qui ne se sont pas déroulés tout à fait comme prévu).</p>
<h2>Préparation</h2>
<p>Pour la rétrospective Sapin de Noël, il nous faut:</p>
<ul>
<li>Un paperboard, sur lequel on dessinera un joli sapin de Noël</li>
<li>Les <a href="documents/scrum/retro-noel/retro-noel-postits.pdf">posts-its</a>, à imprimer et à découper.</li>
<li>Du ruban adhésif, pour accrocher les post-its sur le paperboard.</li>
</ul>
<p>Voilà, c'est prêt !</p>
<h2>Déroulement</h2>
<p>Il s'agit d'une retrospective tout à fait classique, mais sur le thème de Noël. Rien de bien complexe ici, et tout se déroule comme une retrospective on ne peut plus normale. Le posts-its vierges sont placés au centre de la table, et une timebox de quelques minutes est fixée, pendant laquelle chacun réfléchi de manière indépendante au sprint qui vient de s'écouler, et essaie de noter les événements importants du sprint. Les événements positifs sont notés sur les postits <em>cadeau</em>, et les événements qui ont posé quelques problèmes lors du sprint sont notés sur les postits <em>charbon</em>.</p>
<p>Une fois la timebox écoulée, nous nous regroupons autour du paperboard, et déposons ensemble, au pied du sapin, les posts-its rédigés par chacun des membres de l'équipe. C'est alors l'occasion de discuter de tous les événements qui ont été remontés, et de trouver ensemble des solutions pour que le charbon soit moins présent la prochaine fois.</p>
<p>Les différents TODOs, décisions prises ou solutions proposées pourrons êtres accrochés en décoration du sapin (post-its classique jaunes sur la photo ci-dessous). Et voilà, c'est tout ! </p>
<p><img alt="Retrospective Amazon" src="images/retro-noel/retro-noel.png"></p>
<h2>Lessons Learned</h2>
<p>Notes pour la prochaine fois :</p>
<ul>
<li>Il se trouve que recevoir du charbon à Noël si l'on a pas été un enfant sage n'est pas international... La prochaine fois, il faudra que je me renseigne avant pour savoir ce que reçoivent les enfants à Noël dans les autres pays s'ils ont fait trop de bêtises !</li>
<li>J'aurais pu plus différencier les cadeaux en mettant par exemple des petits et des gros, afin de pouvoir plus valoriser un événement qu'un autre.</li>
</ul>Sprint Retrospective : Amazon2022-05-19T00:00:00+02:002022-05-19T00:00:00+02:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2022-05-19:/sprint-retrospective-amazon-comments.html<p>De nos jours, sur internet, tout peut recevoir une note et un commentaire. Que ce soit les produits, les restaurants, les personnes proposant des services, etc... Bien qu'il y aurait beaucoup à dire, je ne vais pas disserter ici sur les bons et les mauvais côtés de ce système de notes omniprésent, mais je vais plutôt présenter la façon dont j'ai utilisé ce système pour réaliser une <a href="sprint-retrospectives.html">Sprint Retrospective</a> assez sympa.</p><p>De nos jours, sur internet, tout peut recevoir une note et un commentaire. Que ce soit les produits, les restaurants, les personnes proposant des services, etc... Bien qu'il y aurait beaucoup à dire, je ne vais pas disserter ici sur les bons et les mauvais côtés de ce système de notes omniprésent, mais je vais plutôt présenter la façon dont j'ai utilisé ce système pour réaliser une <a href="sprint-retrospectives.html">Sprint Retrospective</a> assez sympa.</p>
<h2>Principe</h2>
<p>Dans ce format de retrospective, on va évaluer le sprint qui vient de s'écouler à l'aide de notes et de commentaires, à la manière de ce qu'on trouve sur le site Amazon (ou autre). Chacun pourra donc écrire un événement du sprint sur une petite etiquette, attribuer le bon nombre d'étoiles et écrire un commentaire pour résumer sa pensée.</p>
<h2>Préparation</h2>
<p>Pour la rétrospective Amazon, il nous faut:</p>
<ul>
<li>Les <a href="documents/scrum/amazon-retro-post-its.pdf">posts-its</a>, à imprimer et à découper.</li>
<li>Un paperboard, sur lequel on préparera la <em>fiche produit</em> du sprint (qui équivaut à une <em>fiche produit</em> sur Amazon). Cette fiche pourra contenir les inforamtions de base du sprint, mais sera pour le moment vide de tout commentaire.</li>
<li>Du ruban adhésif, pour accrocher les post-its sur le paperboard.</li>
</ul>
<p><img alt="Retrospective Amazon" src="images/retro-amazon/retro-amazon-fiche-produit.jpg"></p>
<p>Voilà, c'est prêt !</p>
<h2>Déroulement</h2>
<p>Rien de bien complexe ici. Le posts-its vierges sont placés au centre de la table, et, comme souvent dans les retrospectives, nous lançons la phase d'<em>introspection</em> (j'aime bien appeler cette étape comme ceci). Une timebox de quelques minutes est fixée, et chacun réfléchi de manière indépendante au sprint qui vient de s'écouler, et essaie de noter les événements importants du sprint.</p>
<p>Rappelons ici que le but d'une retrospective de sprint n'est pas de revenir sur le travail effectué, mais sur la manière dont il a été effectué. Est-ce que l'équipe a été suffisamment efficace ? Est-ce qu'il y a eu un problème d'organisation ? Un blocage ? Quelque-chose qui a fait perdre du temps ? Bref, le but est de passer en revue les processus mis en oeuvre pendant le sprint, et non pas l'incrément de fin de sprint.</p>
<p>Si un événement s'est, d'après un membre de l'équipe, bien passé (l'équipe été efficace, il n'y a pas eu de blocage, ...), il pourra choisir de lui attribuer une bonne note et une bonne remarque. Si, au contraire, un événement laisse une impression plus négative (par exemple si un travail avait été mal évalué, ou si quelque-chose a bloqué l'avancement des tâches à faire), alors cet événement recevra une moins bonne note et une remarque expliquant cette note.</p>
<p>Une fois la timebox écoulée, nous nous regroupons autour du paperboard, et nous accrochons ensemble, un par un, les posts-its rédigés par chacun des membres de l'équipe.</p>
<p>C'est alors l'occasion de discuter de tous les événements qui ont été remontés, qu'ils soient positifs (beaucoup d'étoiles) ou plus négatifs (moins d'étoiles), et de trouver ensemble des solutions pour améliorer les notes basses.</p>
<p>Voilà, c'est ainsi que se termine cette rétrospective de sprint au format Amazon :) Pour terminer, voici notre <em>fiche produit</em> à la fin de la rétrospective :</p>
<p><img alt="Retrospective Amazon" src="images/retro-amazon/retro-amazon-fiche-produit-complete.jpg"></p>
<h2>Lessons Learned</h2>
<p>Le format de cette rétrospective n'a rien de révolutionnaire : on écrit des posts-its, on les accroche sur un paperboard, et on en discute. C'est totalement et parfaitement classique. Mais parfois, un tout petit truc peut apporter un peu de créativité, et c'est ce qui s'est passé ici.</p>
<p>Le fait de simplement écrire nos commentaires d'une autre manière, à la façon "j'écris un commentaire Amazon", a apporté un peu de fraîcheur à cette rétrospective.</p>
<p>Notes pour la prochaine fois :</p>
<ul>
<li>Pour un peu plus de fun, il faudrait inciter les gens à écrire leurs remarques vraiment à la façon d'un commentaire Amazon. Par exemple <em>"Travail avec l'IT très efficace, je recommande"</em>, ou <em>"La fonctionnalité avait l'air super, mais malheureusement je ne suis pas du tout satisfait de la livraison en 24h"</em>, plutôt que juste un mot clé.</li>
<li>Peut-être terminer en attribuant une note moyenne au sprint ? Cela permettrait de le comparer aux sprints précédents et/ou suivants, si on utilise cette rétrospective plusieurs fois de suite.</li>
<li>Prévoir des gommettes qui permettraient aux autres participants d'indiquer s'ils ont trouvé un commentaire utilise ou important, de la même manière qu'on peut, sur le site d'Amazon, signaler un commentaire qu'on a trouvé utile.</li>
</ul>Sprint Retrospective : Imagine2022-03-08T00:00:00+01:002022-03-08T00:00:00+01:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2022-03-08:/sprint-retrospective-imagine.html<p>Voici une idée originale pour faire une <a href="sprint-retrospectives.html">Sprint Retrospective</a> qui change de d'habitude : la rétro Imagine ! Je suis un grand amateur de jeux de sociétés, et de temps en temps, j'essaie d'adapter l'un de mes nombreux jeux pour l'utiliser lors d'une rétrospective. Cette fois, j'ai utilisé le jeu <a href="https://www.myludo.fr/#!/game/imagine-630">Imagine</a>, et cela a eu pas mal de succès !</p><p>Voici une idée originale pour faire une <a href="sprint-retrospectives.html">Sprint Retrospective</a> qui change de d'habitude : <strong>la rétro Imagine</strong> ! Je suis un grand amateur de jeux de sociétés, et de temps en temps, j'essaie d'adapter l'un de mes nombreux jeux pour l'utiliser lors d'une rétrospective. Cette fois, j'ai utilisé le jeu <a href="https://www.myludo.fr/#!/game/imagine-630">Imagine</a>, et cela a eu pas mal de succès !</p>
<p><img alt="Retrospective Imagine" src="images/retro-imagine/imagine.png"></p>
<h2>Principe</h2>
<p>Le but du jeu <a href="https://www.myludo.fr/#!/game/imagine-630">Imagine</a> est d'essayer de faire deviner "quelque-chose" aux autres joueurs (un personnage, un lieu, ...) en combinant des cartes transparentes pour représenter ce "quelque-chose".
C'est un jeu suffisamment original et réussi pour avoir été <a href="https://www.lemonde.fr/blog/unmondedejeux/2017/01/26/la-selection-des-as-dor-2017/">sélectionné pour l'As d'Or 2017</a>, et pour y avoir joué quelques fois, je dois dire que c'est un bon party-game.</p>
<p><img alt="Retrospective Imagine" src="images/retro-imagine/imagine_ex.png"></p>
<p>L'idée d'utiliser <em>Imagine</em> dans le cadre d'une rétrospective de sprint est assez simple : Les membres de l'équipe vont utiliser les cartes transparentes afin de faire diviner aux autres un événement du sprint qui vient de s'écouler. Cela permet de donner un point de départ créatif et original aux discussions.</p>
<p>Cette rétrospective ne nécessite quasiment aucune préparation, mais il faudra par contre disposer d'une boite du jeu. En effet, le matériel étant très spécifique (cartes transparentes), il sera difficile de la mettre en place sans le jeu original.</p>
<h2>Déroulement</h2>
<p>Après un petit <a href="ice-breakers-ma-liste-de-questions.html">ice-breaker</a> de 5 minutes, j'étale les cartes du jeu sur la table. Je demande alors à chacun de réfléchir à un événement (un problème, une réussite, un objectif, une situation particulière) du sprint écoulé, et d'essayer de le représenter avec une combinaison de cartes transparentes. Tout le monde participe en même temps, et lorsque quelqu'un a terminé sa combinaison de cartes, les autres essaient de deviner ce qui a été représenté.</p>
<p>Par exemple, un membre de l'équipe réalise le dessin ci-dessous :</p>
<p><img alt="Retrospective Imagine" src="images/retro-imagine/1.png"></p>
<p>Les autres membres de l'équipe essaient alors de deviner ce que cela représente, en expliquant ce qu'ils voient et ce qu'ils comprennent :</p>
<div class="chat">
<div class="bubble me">
Je crois bien que tu as dû lire beaucoup de documentation pendant ce sprint ? Ah oui, tu as travaillé sur Kubernetes, c'était nouveau pour toi !
</div>
<div class="bubble you">
Non, pas du tout !
</div>
<div class="bubble me">
Ah oui, tu as dû écrire de la doc pendant ce sprint, il fallait mettre à jour le Wiki et ça a pris un temps fou !
</div>
<div class="bubble you">
Oui, c'est exactement ça ! D'ailleurs il faudrait qu'on parle du Wiki, la version est vraiment vieille, il faudrait vraiment penser à faire une mise à jour.
</div>
</div>
<p>Une fois le dessin reconnu, on peut entrer alors dans une phase de discussion, afin de revenir sur le sujet plus en détails si nécessaire. Chaque point identifié sera écrit sur un post-it afin de garder une trace des thèmes abordés. Le jeu et les échanges continuent ainsi jusqu'à ce que tous les participants aient fait deviner 2 ou 3 dessins. </p>
<p>Pour terminer cette retrospective, nous passons en revue tous les post-its, et nous voyons ensemble quelques actions sont envisageables rapidement, lesquelles sont moins urgentes, et lesquelles n'apporteraient finalement pas grand-chose.</p>
<p>Voici quelques réalisations de notre rétro <em>Imagine</em> (désolé pour la mauvaise qualité des photos, les cartes transparentes ont fait beaucoup de reflets...) :</p>
<p><img alt="Retrospective Imagine" src="images/retro-imagine/2.png">
<img alt="Retrospective Imagine" src="images/retro-imagine/3.png">
<img alt="Retrospective Imagine" src="images/retro-imagine/4.png">
<img alt="Retrospective Imagine" src="images/retro-imagine/5.png">
<img alt="Retrospective Imagine" src="images/retro-imagine/6.png">
<img alt="Retrospective Imagine" src="images/retro-imagine/7.png"></p>
<h2>Lessons Learned</h2>
<p>Cette rétrospective est très ludique et a été bien appréciée. Il convient cependant de faire attention au déséquilibre qui peut se créer entre les personnes plutôt inspirées par ce format, et qui vont sans problème créer de nombreux dessins, et les autres qui vont avoir un peu plus de mal à entrer dans le jeu. </p>
<p>Peut-être qu'il faudrait prévoir un format un peu moins "libre", en organisant la rétro en 2 parties : </p>
<ul>
<li>Dans un premier temps, définir une timebox et demander à chacun de créer un dessin avec les cartes disponibles. Chacun pourra ainsi terminer sa composition sans être interrompu.</li>
<li>Dans un second temps, passer à la phase où l'on essaie de trouver ce que représente les dessins, et où l'on échange autour des sujets identifiés.</li>
</ul>Sprint Retrospective : Mario Kart2022-02-24T00:00:00+01:002022-02-24T00:00:00+01:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2022-02-24:/sprint-retrospective-mario-kart.html<p>Voici une <a href="sprint-retrospectives.html">Sprint Retrospective</a> qui a eu énormément de succès : la rétro Mario Kart ! Cette idée est tout simplement géniale, mais autant le préciser tout de suite, elle n'est pas de moi, même si j'aurais vraiment aimé y penser ! Elle vient de <em>Adrien Guéret</em>, et le billet de blog original qui la présente est <a href="https://medium.com/openclassrooms-produit-design-et-ing%C3%A9nierie/r%C3%A9trospective-agile-sur-le-th%C3%A8me-mario-kart-3a4d1d3c6066">disponible sur Medium</a>.</p><p>Voici une <a href="sprint-retrospectives.html">Sprint Retrospective</a> qui a eu énormément de succès : <strong>la rétro Mario Kart</strong> ! Cette idée est tout simplement géniale, mais autant le préciser tout de suite, elle n'est pas de moi, même si j'aurais vraiment aimé y penser ! Elle vient de <em>Adrien Guéret</em>, et le billet de blog original qui la présente est <a href="https://medium.com/openclassrooms-produit-design-et-ing%C3%A9nierie/r%C3%A9trospective-agile-sur-le-th%C3%A8me-mario-kart-3a4d1d3c6066">disponible sur Medium</a>.</p>
<p>J'ai apporté quelques adaptations à ce qui est présenté dans le billet de blog original, afin que cela corresponde plus à ma façon de voir les choses, mais l'idée générale reste la même.</p>
<h2>Principe</h2>
<p>Comme son nom l'indique, cette rétrospective est basée sur Mario-Kart. Il y a tout d'abord un circuit qui représente le sprint écoulé. Les événements du sprint pourront être symbolisés soit par des symboles positifs (champignons, étoiles), soit par des symboles négatifs (bananes, bombes) en fonction de leur impact sur le déroulement du sprint. L'équipe sera quand à elle symbolisée par le kart de Mario, et pourra avancer ou reculer sur le circuit en fonction des symboles placés.</p>
<p>Cette rétrospective demande un petit peu de préparation, car il y a notamment du matériel à imprimer, mais elle est vraiment facile à mettre en place et son côté ludique ravira à coup sûr la Scrum-Team :-)</p>
<p><img alt="Retrospective Mario-Kart" src="images/retro-mario/retro-mario.png"></p>
<h2>Préparation</h2>
<p>Pour la retrospective Mario-Kart, il nous faut:</p>
<ul>
<li>Le <a href="documents/scrum/circuit_mario.pdf">circuit</a>, à imprimer en A3.</li>
<li>Le <a href="documents/scrum/kart_mario.pdf">kart</a>, à imprimer également. On pourra aussi le personnaliser avec un nom ou un logo pour plus de fun.</li>
<li>Les <a href="documents/scrum/symboles_mario.pdf">symboles</a>, à imprimer et à découper.</li>
</ul>
<p>Toutes les ressources à imprimer sont également disponibles sur le <a href="https://medium.com/openclassrooms-produit-design-et-ing%C3%A9nierie/r%C3%A9trospective-agile-sur-le-th%C3%A8me-mario-kart-3a4d1d3c6066">site original</a>. J'ai cependant fait quelques modifications et j'ai mis le tout en PDF pour une impression plus facile et à la bonne taille.</p>
<p>Afin de pouvoir réutiliser le tout, j'ai également plastifié tous les éléments.</p>
<p><img alt="Retrospective Mario-Kart Bonus" src="images/retro-mario/bonus.png"></p>
<h2>Déroulement</h2>
<p>Après un petit <a href="ice-breakers-ma-liste-de-questions.html">ice-breaker</a> de 5 minutes, je demande à chaque personne d'inscrire sur post-its les thèmes ou événements qui pour lui étaient les plus marquants lors du dernier sprint. Comme d'habitude, on inscrit une idée par post-it, et cela peut être positif ou négatif. Nous avons défini une timebox de 7 minutes pour faire cela. C'est une durée suffisamment longue pour permettre à chacun de se remémorer le sprint écoulé, et de choisir les événements les plus importants. </p>
<p>Une fois ce temps écoulé, nous nous sommes regroupés autour d'une table plus petite sur laquelle j'avais préparé le matériel. Chacun a placé ses post-its devant lui et nous avons placé le kart sur la ligne de départ. Chacun notre tour, nous avons alors choisi l'un de nos post-its, et nous y avons associé l'un des symboles suivants :</p>
<ul>
<li>une étoile (+2) pour un événement qui a eu un impact très positif sur le sprint</li>
<li>un champignon (+1) pour un événement qui a eu un impact plutôt positif sur le sprint</li>
<li>une banane (-1) pour un événement qui a eu un impact plutôt négatif sur le sprint</li>
<li>une bombe (-2) pour un événement qui a eu un impact très négatif sur le sprint</li>
</ul>
<p>Les symboles sont placés sur le plateau, et le kart de Mario est avancé ou reculé sur le circuit en fonction de la valeur du symbole. Les post-its positifs sont placés à gauche du plateau, les les négatifs à droite.</p>
<p>Le jeu continue jusqu'à ce que tous les post-its aient été placés et discutés si nécessaire. Pour terminer, on peut passer en revue les éléments qui ont été placés à droite du plateau, et voir ensemble si des actions sont envisageables.</p>
<p><img alt="Retrospective Mario-Kart" src="images/retro-mario/retro-mario-full.png"></p>
<h2>Lessons Learned</h2>
<p>Je réutiliserai sans hésiter ce format de rétrospective. C'est ludique, facilite vraiment la discussion, et la durée était tout à fait raisonnable (environ 40 minutes). </p>
<p>Notes pour la prochaine fois :</p>
<ul>
<li>Lors de l'écriture des post-its, personne ne savait que nous allions ensuite utiliser le thème Mario-Kart. C'était une bonne idée de ne dévoiler le circuit que dans un second temps, cela a permis d'écrire les post-its en toute objectivité, sans être tenté de vouloir faire avancer Mario le plus loin possible.</li>
<li>Une petite musique de Mario-Kart trouverait tout sa place à un moment ou à un autre. J'aurais du y penser :)</li>
<li>Se regrouper autour d'une table plus petite comme si nous faisions un jeu de société était également une bonne idée. Cela a facilité les échanges.</li>
<li>Il n'y avait pas de symbole valant zéro point. Avec un peu de recul, je trouve que c'était plutôt une bonne idée. En effet, un événement est rarement neutre, et cela nous a obligé à choisir entre <em>plutôt positif</em> et <em>plutôt négatif</em>. Ce choix forcé a également apporté plus d'échanges et d'argumentations.</li>
</ul>Impôts, redistribution et inégalités2022-02-21T00:00:00+01:002022-02-21T00:00:00+01:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2022-02-21:/impots-redistribution-et-inegalites.html<p>A l'approche des présidentielles, les inégalités, les impôts, les taxes, les aides sociales, et plus généralement l'économie vont à nouveau devenir un vrai sujet discussion. Le problème avec ces sujets, c'est qu'en général, quand on essaie d'écouter et de comprendre les personnes qui en débattent sur le petit écran ou sur le net, il est assez difficile de se faire une opinion.</p><p>A l'approche des présidentielles, les inégalités, les impôts, les taxes, les aides sociales, et plus généralement l'économie vont à nouveau devenir un vrai sujet discussion. Le problème avec ces sujets, c'est qu'en général, quand on essaie d'écouter et de comprendre les personnes qui en débattent sur le petit écran ou sur le net, il est assez difficile de se faire une opinion. </p>
<p>En effet, les arguments avancés sont en général assez pauvres, l'accent étant mis sur les désaccords entre candidats et sur les chiffres. Chiffres qui sortent souvent d'on ne sait trop où, et qui ne sont jamais expliqués ou justifiés. Pourtant, l'économie est un sujet vraiment important qui devrait être mieux compris par la population.</p>
<p>Je ne suis pas du tout un expert en économie, et je voudrais donc partager ici deux vidéos qui ont été pour moi très enrichissantes. Elles m'ont permis de comprendre certains sujet liés à l'économie, et de faire mûrir ma réflexion sur le sujet, afin de mieux comprendre certains enjeux liés à nos choix politiques et de société.</p>
<h2>Qui paie le plus d'impôts, les riches ou les pauvres ?</h2>
<p>La première est réalisée par <a href="https://www.lemonde.fr">Le Monde</a>, et basée sur les données de l'Insee. On y apprend comment sont répartis les impôts et les aides versées au sein de la population française.</p>
<div style="position:relative;padding-bottom:56.25%;max-width:900px">
<iframe src="https://www.youtube-nocookie.com/embed/FTqUpolCvpk" style="position:absolute;left:0;top:0;width:100%;height:100%" frameborder="0" scrolling="no" allowfullscreen></iframe>
</div>
<h2>Et si les inégalités étaient utiles (et méritées ?)</h2>
<p>La seconde est réalisée par <a href="https://www.youtube.com/c/StupidEconomics-corp">Stupid Economics</a>, et présente de manière claire et objective les inégalités dans notre pays.</p>
<div style="position:relative;padding-bottom:56.25%;max-width:900px">
<iframe src="https://www.youtube-nocookie.com/embed/h2RYki4l910" style="position:absolute;left:0;top:0;width:100%;height:100%" frameborder="0" scrolling="no" allowfullscreen></iframe>
</div>
<p><em>Voilà, c'est tout pour aujourd'hui :)</em></p>Pour des Daily Scrum efficaces2022-02-05T00:00:00+01:002022-02-05T00:00:00+01:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2022-02-05:/pour-des-daily-scrum-efficaces.html<p>Quand on parle de Scrum, l'une des premières choses qui vient à l'esprit est le Daily Scrum. Souvent, on trouve même des pratiques de Daily Scrum dans des équipes ou des organisations qui ne pratiquent pas Scrum. Cet événement est parfois aussi appelé Daily Meeting, ou Stand-Up Meeting, mais son nom officiel est bel et bien le <a href="https://scrumguides.org/scrum-guide.html#daily-scrum">Daily-Scrum</a>.</p><p><em>Note : Dans les articles de blog où je parle de Scrum, j'ai décidé de conserver le vocabulaire officiel qui est en anglais. J'espère que les éventuelles visiteurs réfractaires aux anglicismes me pardonneront :-)</em></p>
<p>Quand on parle de Scrum, l'une des premières choses qui vient à l'esprit est le Daily Scrum. Souvent, on trouve même des pratiques de Daily Scrum dans des équipes ou des organisations qui ne pratiquent pas Scrum. Cet événement est parfois aussi appelé Daily Meeting, ou Stand-Up Meeting, mais son nom officiel est bel et bien le <a href="https://scrumguides.org/scrum-guide.html#daily-scrum">Daily-Scrum</a>.</p>
<h2>Le Daily Scrum, c'est quoi ?</h2>
<p>Un Daily Scrum a lieu, comme son nom l'indique, tous les jours. C'est une sorte de micro-réunion qui permet de faire un point sur le Sprint Backlog en cours entre développeurs, et d'en identifier les difficultés. Cela permet alors d'évaluer l'état d'avancement par rapport au Sprint Goal qui a été défini, afin de planifier la prochaine journée de travail.</p>
<p>Le Daily-Scrum permet notamment de créer du focus, l'une des principale valeurs nécessaires à Scrum pour son bon fonctionnement. Cela permet à chacun de savoir sur quelle tâche il faut se concentrer en priorité. Il permet également d'améliorer la communication et la transparence au sein de l'équipe, en facilitant la transmission d'informations importantes.</p>
<p>Voici les points d'organisation importants du Daily-Scrum:</p>
<ul>
<li>Il doit avoir lieu <strong>tous les jours</strong> de travail</li>
<li>Il doit avoir une <strong>durée maximale de 15 minutes</strong></li>
<li>Il s'agit d'une réunion <strong>entre développeurs</strong></li>
<li>Le Daily-Scrum doit permettre de <strong>définir un plan d'action pour la prochaine journée</strong> de travail</li>
</ul>
<p>Idéalement, le Daily-Scrum devrait toujours avoir lieu à la même heure et au même endroit, mais ce n'est pas une obligation.
Cela permet cependant de fluidifier son déroulement, car chacun sait ainsi où et à quelle heure il a lieu.</p>
<p><img alt="Daily Scrum" src="images/daily-scrum/daily_scrum.PNG"></p>
<h2>Le Daily Scrum, ce n'est pas...</h2>
<p>Le <a href="https://scrumguides.org/scrum-guide.html#daily-scrum">Scrum-Guide</a> défini de manière claire ce qu'est le Daily Scrum. Mais il ne dit pas vraiment ce qu'il n'est pas. Pourtant, je trouve important de comprendre les choses à ne pas faire pendant un Daily Scrum.</p>
<p>Le point qui est selon moi le plus important, est que <strong>le Daily-Scrum n'est pas un moment pour faire son rapport d'activité</strong> au chef, au Product Owner ou au Scrum Master. Le Daily-Scrum est une réunion prévue pour les développeurs, afin qu'ils inspectent l'état d'avancement du Sprint, et qu'ils se mettent d'accord sur la suite. </p>
<p>Pour le dire autrement, si le Product Owner ou le Scrum Master ne participent pas activement en tant que développeurs au projet, ils n'ont pas à être présents lors du Daily Scrum. Ce n'est pas leur place. En fait, l'unique rôle du Scrum Master dans le cadre du Daily Scrum est de s'assurer que celui-ci a bien lieu, et qu'il ne dépasse pas 15 minutes.</p>
<p><img alt="Dev Team" src="images/daily_scrum/../daily-scrum/dev-team.png"></p>
<p><strong>Le Daily-Scrum n'est pas non plus le moment où on fait des démos, où on essaie de régler tous les problèmes</strong>. Il permet certes de signaler les difficultés rencontrées, mais il ne faut pas chercher à tout régler immédiatement. Évidemment, si un point soulevé peut être discuté rapidement, autant en profiter. Mais si le problème est plus compliqué ou demande de l'analyse, alors il doit se régler avec les personnes concernées après le Daily Scrum.</p>
<p>D'après une ancienne version du Scrum Guide, les développeurs devaient, pendant le Daily Scrum, répondre à trois questions essentielles :</p>
<div class="chat">
<div class="bubble me">"Qu'as-tu fais hier ?"</div>
<div class="bubble me">"Que vas-tu faire aujourd'hui"</div>
<div class="bubble me">"As-tu des difficultés ou des problèmes ?"</div>
</div>
<p><strong>Ces 3 questions se sont révélées beaucoup trop restrictives, voire même inefficaces, et elles ont donc été retirées de la nouvelle version du <a href="https://scrumguides.org/scrum-guide.html">Scrum Guide</a></strong>.</p>
<p>Certaines équipes sont cependant habituées à ces questions, et y trouvent de l'intérêt. Elles peuvent sans problème continuer à les utiliser, rien ne l'interdit. Mais à titre personnel, je trouve ces 3 questions totalement inefficaces, car elles demandent implicitement à chacun de justifier le travail accompli jusque là. </p>
<p>Les gens parlent donc pour montrer qu'ils ont bien travaillé, pour justifier le temps investi dans leurs tâches. Cela n'a absolument aucun intérêt pour le projet. Nous ne sommes pas dans un compte-rendu d'activité. En outre, je trouve l'utilisation de ces 3 questions très chronophage car chacun doit prendre la parole, et la durée maximale de 15 minutes devient très difficile à respecter.</p>
<p><img alt="Daily Questions" src="images/daily-scrum/Strip-Daily-meeting-650-final.jpg"></p>
<p>Enfin, d'un point de vue organisationnel, le <a href="https://scrumguides.org/scrum-guide.html">Scrum Guide</a> ne fixe que très peu de règles. Ainsi, même si le Daily-Scrum peut être fait sous la forme de Stand-Up Meeting, où chacun reste debout, ce n'est en aucun cas une obligation.</p>
<h2>Comment animer un Daily Scrum efficace ?</h2>
<p>Venons-en à la question principale : comment faire en sorte que le Daily-Scrum soit efficace, apporte une vraie plus-value, et qu'il tienne en 15 minutes ?
La méthode que j'utilise est simple. Et ce n'est pas moi qui l'aie inventée, je préfère le préciser tout de suite :) Je vais essayer de la décrire ci-dessous.</p>
<p>En général, chaque équipe Scrum utilise un tableau Kanban pour afficher ses tâches. Le tableau Kanban permet de déplacer les tâches de gauche en droite, en général pour aller du statut <em>ouvert</em> au status <em>fermé</em>, en passant par d'autres statuts comme par exemple <em>en cours</em>, <em>en revue</em>, ou <em>à valider</em>. On a ainsi à n'importe quel moment une vision de l'état d'avancement du Sprint. Cela ressemble à ceci :</p>
<p><img alt="Kanban board" src="images/daily-scrum/kanban.jpg"></p>
<p>Pour un Daily-Scrum efficace, l'idée est de chaque jour passer le tableau en revue <strong>en commençant par la colonne la plus à droite</strong>, et en allant vers la gauche.</p>
<p>Ainsi, on commence par parler rapidement des tâches qui ont été nouvellement fermées. Y a-t-il des précisions à apporter ? Une information spéciale à donner ? Ces tâches étant fermées, il n'y a en général pas grand-chose à dire. Et si beaucoup de temps est nécessaire pour rediscuter ces tickets, cela signifie probablement qu'elles ne devraient pas être fermées, et qu'il y a quelque-chose à revoir dans le processus de gestion des tickets, ou dans la "Definition of Done".</p>
<p>On passe ensuite aux tâches présentes dans la colonne précédente. Dans cet exemple, il s'agit de la colonne <em>à valider</em>. Ici encore, pas besoin de s'attarder. Une tâche à valider doit déjà être assignée à une personne, et donc l'équipe est en attente d'un retour. Si une tâche reste trop longtemps dans cet état, le Daily Scrum est le moment de comprendre pourquoi cette tâche est bloquée ici, et de voir ce qu'on peut faire pour la débloquer, en envoyant une relance par exemple.</p>
<p>On continue ainsi de suite, de droite à gauche, jusqu'à arriver à la colonne <em>en cours</em>. Là, il est inutile de discuter toutes les tâches. Le travail est en cours, ce n'est pas la peine que chacun explique tout ce qu'il est en train de faire, comment et pourquoi. Personnellement, à ce moment-là je pose les deux questions suivantes : </p>
<div class="chat">
<div class="bubble you">"Est-ce que quelqu'un a un problème à signaler avec l'une de ses tâches ?"</div>
<div class="bubble you">"Est-ce que vous pensez que l'une de ces tâches pourra être terminée pour demain ?"</div>
</div>
<p>Un développeur qui n'a pas de problème particulier n'est pas obligé d'expliquer ce qu'il a fait la veille. Nous lui faisons confiance, nous savons qu'il fait de son mieux, et que s'il rencontre un problème il le dira.</p>
<p>Un développeur qui ne pense pas pouvoir terminer sa tâche pour le lendemain n'a pas non plus à expliquer pourquoi, ce qui lui prend peut-être plus de temps que prévu, etc... Nous lui faisons confiance, nous savons qu'il fait de son mieux, et qu'il nous dira quand sa tâche pourra être terminée.</p>
<p>Enfin, les tâches qui sont encore en statut <em>ouvert</em>, dans la colonne la plus à gauche, n'ont à priori pas besoin d'être discutées.</p>
<p>Depuis que nous faisons nos Daily Scrum de cette manière, plus personne ne se sent obligé de parler pour ne rien dire, et nous ne dépassons que très rarement les 15 minutes (même si cela arrive encore de temps en temps, je ne vais pas mentir).</p>
<h2>Une dernière précision</h2>
<p>Ceci n'est pas une recette miracle. Aujourd'hui dans notre équipe, tout le monde s'entend bien, il n'y a pas de conflit, et la répartition des tâches est facile. Cela fait également plusieurs années que nous évoluons ensemble dans le framework Scrum. Nous avons donc pu expérimenter d'autres pratiques avant, et nous avons compris ensemble pourquoi elles ne marchaient pas bien pour nous. C'est ce qui nous a amené vers cette solution, qui pourrait moins bien fonctionner dans une autre équipe.</p>
<p>Scrum nous dit une chose essentielle : <strong>La base de toute décision est l'empirisme. Et l'empirisme repose sur l'expérience, pas sur la théorie</strong>. C'est donc à chaque équipe de se faire ses propres expériences, puis de faire évoluer sa pratique afin de trouver l'organisation qui lui convient le mieux.</p>
<p><em>Il n'y a pas de solution universelle.</em></p>Ice-Breakers, ma liste de questions2022-02-03T00:00:00+01:002022-02-03T00:00:00+01:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2022-02-03:/ice-breakers-ma-liste-de-questions.html<p>On trouve sur le net beaucoup de listes très longues contenant des ice-breakers. Par exemple <a href="https://www.quizbreaker.com/ice-breaker-questions">ici</a>, <a href="https://www.klap.io/jeux-icebreakers/">ici</a>, ou encore <a href="https://www.virtualedge.org/ice-breaker-questions/">là</a>. Du coup, je me suis d'abord dit que faire une liste de plus ne servait pas à grand-chose. Et puis finalement, j'ai changé d'avis :-)</p><p>On trouve sur le net beaucoup de listes très longues contenant des ice-breakers. Par exemple <a href="https://www.quizbreaker.com/ice-breaker-questions">ici</a>, <a href="https://www.klap.io/jeux-icebreakers/">ici</a>, ou encore <a href="https://www.virtualedge.org/ice-breaker-questions/">là</a>. Du coup, je me suis d'abord dit que faire une liste de plus ne servait pas à grand-chose. Et puis finalement, j'ai changé d'avis :-)</p>
<h2>C'est quoi un ice-breaker ?</h2>
<p>Un ice-breaker permet, comme son nom l'indique, de "briser la glace" au début d'une réunion, d'un événement.
S'il s'agit d'un événement entre personnes qui se connaissent peu, un ice-breaker permettra de faciliter les premiers échanges, et de faire connaissance plus facilement.
Si au contre il s'agit d'un événement où les personnes se connaissent déjà, l'ice-breaker permettra de détendre l'atmosphère pour parler d'autre chose que de boulot pendant 5 minutes.</p>
<p>Quel que soit l'événement et le groupe concerné, l'ice-breaker a pour objectif d'apporter un peu de convivialité en début de séance avant de passer aux choses importantes. Le point le plus important est que tout le monde doit participer. Cela motivera d'autant plus les personnes à intervenir par la suite, s'ils ont déjà pris la parole en début de séance. </p>
<p>En fait, personnellement je vois ça un peu comme une manipulation psychologique de type <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Pied-dans-la-bouche">pied dans la bouche</a>. C'est clair que, présenté comme ça, ça ne donne pas envie :) Et pourtant, ca y ressemble beaucoup : amener les gens à participer positivement à quelque-chose d'anodin (l'ice-breaker), afin qu'ils participent ensuite positivement à la suite (la réunion, l'événement).</p>
<p>Un ice-breaker est en général de courte durée, et peut se présenter sous la forme d'un petit jeu, ou simplement d'un sujet de discussion permettant à tout le monde de participer. Personnellement, dans le cadre de Scrum, je préfère utiliser le principe des questions : c'est vite préparé, pas besoin de matériel, et on maîtrise mieux la timebox. J'essaie juste de trouver une question un peu différente à chaque fois.</p>
<p><img alt="ice-breakers" src="images/ice-breakers/icebreaker.png"></p>
<h2>Quelques questions</h2>
<p>Voici une liste des questions que j'ai déjà utilisées en ice-breakers, et qui ont bien rempli leur rôle. Cette liste grandira au fur et à mesure !</p>
<ol>
<li>Si vous pouviez partir en voyage demain, où irez-vous ?</li>
<li>Qu'avez-vous mangé de plus bizarre dans votre vie ?</li>
<li>Quel est le meilleur déguisement que vous avez porté ?</li>
<li>Quel est le dernier jeu de société auquel vous avez joué ?</li>
<li>Que chacun attrape un objet qui traîne sur son bureau et qui ne devrait pas y être. Pourquoi cet objet est-il là ?</li>
<li>Quels sont les 5 ingrédient que vous mettriez sur la pizza de vos rêves ?</li>
<li>Dites un mot dans une langue étrangère. Les autres doivent essayer de deviner de quelle langue il s'agit, et ce qui signifie ce mot.</li>
<li>Vous avez budget illimité pour inventer quelque-chose de totalement inutile ou ridicule. Que faites-vous ?</li>
<li>Citez 3 youtubeurs que vous conseillerez aux autres.</li>
<li>Quelle chanson écouteriez-vous en boucle en enfer ?</li>
<li>Si vous étiez une pomme de terre, comment aimeriez-vous être cuisiné ?</li>
<li>Quelle est votre combinaison alimentaire bizarre préférée ?</li>
<li>Qu'aimiez-vous le plus regarder à la télé quand vous étiez enfant ?</li>
<li>Que mangez-vous habituellement au petit déjeuner ?</li>
<li>Si vous aviez une machine à remonter le temps, iriez-vous dans le passé ou dans le futur ?</li>
<li>Sur quel projet personnel travaillez-vous actuellement ?</li>
<li>Quelle est selon vous la meilleure série télé jamais produite ?</li>
<li>Quel plat aimiez-vous le plus manger quand vous étiez enfant ?</li>
<li>Quelle visite recommanderiez-vous à quelqu'un qui viendrait découvrir votre ville d'origine ?</li>
<li>Y a-t-il une odeur particulière qui vous rappelle votre enfance ?</li>
<li>Vous vous présentez aux élections. Choisissez 3 hashtags pour votre campagne présidentielle.</li>
<li>Sur quels réseaux sociaux êtes-vous ?</li>
<li>Quel métier vouliez-vous faire quand vous étiez enfant ?</li>
<li>Une tortue sans carapace est-elle sans domicile ou nue ?</li>
<li>Comment un cheval doit-il porter un pantalon ? Uniquement le derrière, ou bien les 4 pattes à l'intérieur ?</li>
<li>Comment doit-on accrocher le papier toilettes ? </li>
<li>Quelle est la limite en profondeur d'une propriété privée ?</li>
<li>Quelle chose détesterais-tu conserver si tu étais un réfrigérateur ?</li>
<li>Avez-vous un second prénom ? Si oui, lequel ?</li>
<li>Si vous pouviez être dans le film de votre choix, quel film choisiriez-vous et quel personnage voudriez-vous être ? Pourquoi ?</li>
</ol>
<p><em>A suivre :)</em></p>Sprint Retrospectives2022-01-31T00:00:00+01:002022-01-31T00:00:00+01:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2022-01-31:/sprint-retrospectives.html<p>J'aimerais essayer de partager sur ce blog mes expériences en tant que Scrum Master, rôle que j'occupe officiellement depuis août 2021. L'idée n'est pas de donner des conseils, je ne suis pas un coach agile. Cela me permettra simplement de mettre mes reflexions par écrit afin d'en garder une trace, et de pouvoir m'y référer plus tard. Et si les quelques notes que je vais partager ici peuvent être utiles à quelqu'un d'autre, tant mieux !</p><p>J'aimerais essayer de partager sur ce blog mes expériences en tant que Scrum Master, rôle que j'occupe officiellement depuis août 2021. L'idée n'est pas de donner des conseils, je ne suis pas un coach agile. Cela me permettra simplement de mettre mes reflexions par écrit afin d'en garder une trace, et de pouvoir m'y référer plus tard. Et si les quelques notes que je vais partager ici peuvent être utiles à quelqu'un d'autre, tant mieux !</p>
<p>Je vais tout d'abord me concentrer sur les Sprint-Retrospectives. Ces événements Scrum sont en effet ceux qui sont les plus sympathiques à organiser, car on peut leur donner un aspect moins formel et plus ludique qu'une Sprint-Review ou qu'un Sprint-Planning. Ils permettent à chacun de s'exprimer sur le Sprint passé et de faire remonter des problèmes, de proposer des améliorations, etc...</p>
<p>Dans ma manière de faire, une Sprint-Retrospective se déroule toujours plus ou moins selon le même schéma :</p>
<h2>1. Le Check-in</h2>
<p>Il dure 5 à 10 minutes au début de la séance. C'est un temps pendant lequel nous discutons de tout de rien. L'important est que chacun prenne la parole.
Le plus souvent, je propose un <a href="ice-breakers-ma-liste-de-questions.html">ice-breaker</a> sous forme de question un peu drôle ou un peu idiote à laquelle chacun peut répondre.</p>
<h2>2. Retour sur la retrospective précédente</h2>
<p>De même durée (5 à 10 minutes), ce temps permet de relire les résultats de la rétrospective précédente afin de faire le point sur ce qui a pu être amélioré, ce qui s'est mieux déroulé, ce qui n'a pas été pris en compte, ...
Si un point a encore pris de l'importance par rapport à la dernière fois, on en rediscute, et on planifie éventuellement une réunion spéciale.</p>
<h2>3. Recueil d'informations</h2>
<p>C'est le moment où chacun peut s'exprimer au sujet du sprint qui vient de se terminer.
J'essaie en général de poser un cadre avec soit quelques questions ouvertes, soit avec un schema à remplir.
J'ai également essayé d'utiliser des petits jeux pour rendre l'expérience plus ludique.
Il y a deux questions que j'aime bien poser quasiment à chaque fois :</p>
<ul>
<li><em>"Comment vous sentez-vous aujourd'hui ?"</em>, ou quelque-chose d'équivalent. Cela permet de prendre la température (pour éventuellement nuancer les remarques qui vont être faites), et cela permet aussi à chacun de s'exprimer sur quelque-chose de plus personnel s'ils en ont envie.</li>
<li><em>"Y a-t-il quelque-chose dont nous devons absolument parler aujourd'hui ?"</em> Cela peut être un point positif ou négatif, et ça me permet de voir quel sujet sera sans doute plus important que les autres lors de la séance, et donc de commencer par lui.</li>
</ul>
<p>Une fois que chacun a compris ce qu'il va falloir faire, nous nous mettons d'accord sur une durée, en général 8 à 10 minutes. Chacun utilise alors ce temps pour ajouter ses remarques, ses humeurs, ou ses idées sous forme de post-its sur un mur. Ce mur peut être celui de la salle de réunion, ou un mur virtuel si nous sommes en télétravail. Dans ce cas nous utilisons l'outil <a href="https://miro.com">Miro</a>.</p>
<p>Parfois, c'est aussi le moment de recueillir des informations sur des sujets plus globaux et qui ne sont pas forcément liés au sprint.
Par exemple, on peut organiser une retrospective orientée sur les pratiques Scrum de l'équipe, ou en fin d'année on peut faire un rétrospective sur toute l'année écoulée.</p>
<h2>4. Analyse des informations</h2>
<p>Une fois les données recueillies, il faut passer en revue tout ce qui a été exprimé à l'étape précédente, et donner à chacun la possibilité de participer, et de proposer des solutions si nécessaire. Cette analyse dure plus ou moins longtemps en fonction des informations remontés à l'étape 3.</p>
<p>Ce qui est important ici, c'est d'essayer de trouver ensemble des actions à mettre en place pour résoudre les problèmes rencontrés. Par exemple si un point nous a fait perdre trop de temps au sprint précédent, nous essayons de définir tout de suite ce qui peut être fait pour que cela ne se reproduise plus. Ou alors, si quelque-chose peut être amélioré, nous discutons tout de suite de comment cette amélioration pourrait être faite, et définissons qui est chargé de créer le ou les tickets correspondants.</p>
<p>En général, à la fin de cette étape, il y a une liste de TODOs à régler d'ici la prochaine retrospective. Parfois il n'y a qu'un élément, mais parfois il peut y en avoir six ou sept. Ce sont ces TODOs qui seront rediscutés en début de séance lors de l'étape 2 de la retrospective suivante.</p>
<h2>5. Retour sur investissement (facultatif)</h2>
<p>Cette dernière étape me permet d'obtenir un avis sur la retrospective qui vient de s'écouler. Pour cela, je demande à l'équipe ce qu'ils ont pensé sur le déroulement de la séance, sur le cadre utilisé, et s'il ont eu l'impression qu'elle a servi à quelque-chose.
Je ne fais cette étape que de temps en temps, notamment quand j'essaie quelque-chose de nouveau ou quand cela fait longtemps que je ne l'ai pas faite.</p>
<p><img alt="Retrospectives" src="images/sprint-retrospectives/retro.png"></p>
<p>Voilà la manière dont sont organisées les rétrospectives que j'anime, et pour le moment, elles se déroulent plutôt bien.
Il y a certes quelques fois où cela fonctionne moins bien que d'autres, mais pour l'instant j'ai beaucoup de chance, tous les membres de l'équipe s'entendent bien, je n'ai pas de conflit à gérer, et notre organisation autour des méthodes Scrum est plutôt fluide.</p>
<p>Je vais faire de mon mieux pour continuer sur cette voie et encore améliorer nos pratiques.
Et le plus important, je pense, je vais continuer à tester des nouvelles choses régulièrement afin de ne pas tomber dans une routine qui serait démotivante aussi bien pour moi que pour les membres de notre équipe :-)</p>Site perso : version 7, la fusion du pélican !2022-01-30T00:00:00+01:002022-01-30T00:00:00+01:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2022-01-30:/site-perso-la-version-7.html<p>La <a href="site-perso-la-version-6.html">version 6</a> de mon site personnel n'aura pas duré bien longtemps. Pourtant elle me plaisait bien, elle était claire, simple, efficace. Elle allait droit au but. Mais j'ai rencontré un pelican... et une "envie de fusion" s'est emparée de moi. Alors la version 7 est déjà là. Je vais la présenter.</p><p>La <a href="site-perso-la-version-6.html">version 6</a> de mon site personnel n'aura pas duré bien longtemps.
Pourtant elle me plaisait bien, elle était claire, simple, efficace. Elle allait droit au but.
Mais j'ai rencontré un pelican... et une "envie de fusion" s'est emparée de moi.
Alors la version 7 est déjà là. Je vais la présenter.</p>
<h2>Au revoir Anchor, bienvenue Pelican</h2>
<p>Un événement important m'a tout d'abord poussé à réaliser une nouvelle version de mon site personnel un peu plus tôt que prévu. Il s'agit de l'arrêt du projet <a href="https://anchorcms.com/">Anchor-CMS</a>. </p>
<p>Quand j'ai commencé ce blog en 2014 (avec <a href="et-voila.html">ce premier article</a>), j'ai cherché un CMS pour me faciliter la tâche. Je ne voulais pas utiliser l'usine à gaz Wordpress, je voulais un outil simple et léger, que je puisse auto-héberger. Je me souviens avoir hésité entre <a href="http://www.cmsmadesimple.org/">CMS Made Simple</a>, que j'avais déjà utilisé pour quelques autres projets comme mon site personnel ou celui de mon mariage, et <a href="https://anchorcms.com/">Anchor-CMS</a>, qui semblait plus simple et plus joli par défaut. Au final, je ne sais plus exactement pour quelles raisons, j'avais choisir ce dernier.</p>
<p>Sept ans plus tard, Anchor-CMS n'est malheureusement plus maintenu. D'après leur site, il semble qu'il soit arrivé malheur à la créatrice, et le projet a donc été stoppé, les autres contributeurs n'ayant plus l'envie de continuer sans elle. Je leur apporte tout mon soutien, ce doit être terriblement difficile de continuer à travailler sur un projet initié par une personne proche disparue. Mais il me fallait tout de même une autre solution, et j'ai donc entamé les recherches.</p>
<p>Je souhaitais profiter de l'occasion pour m'abstraire de l'utilisation de PHP. En effet, ce language m'intéresse de moins en moins, et en plus il n'est pas vraiment réputé pour sa sécurité. J'ai également eu des problèmes de compatibilité entre les versions de PHP, ce qui m'a apporté quelque soucis avec mon hébergeur actuel. J'ai donc cherché des solutions alternatives, comme celles permettant de générer un site web statique. J'ai alors découvert <a href="https://blog.getpelican.com/">Pelican</a>, qui semblait répondre à mes besoins.</p>
<p>Après quelques premiers tests, je me suis vite rendu compte que Pelican ne répondait pas simplement à mes besoins, mais qu'il était <em>exactement</em> ce que je recherchais. J'avais donc trouvé par quoi remplacer mon moteur de blog.</p>
<p><img alt="Migration Anchor->Peclican" src="images/site-perso-version-7/migration.png"></p>
<h2>Fusion ! (pas de danse, ni de potalas ici)</h2>
<p>Mais une autre envie me trottait dans la tête depuis un moment déjà : Fusionner <em>paloo.fr</em>, <em>blog.paloo.fr</em> et <em>guillaume-remy.fr</em>. Pourquoi avoir un site perso d'un côté, un blog de l'autre, et des projets encore ailleurs ? Cela n'avait pas de sens. Il fallait tout regrouper au même endroit, cela allait être beaucoup plus lisible, plus accessible, plus compréhensible. En un mot : plus simple.</p>
<p>Mais pour cela, il allait falloir faire un choix. Et le choix qui s'est imposé, c'est de laisser tomber <em>guillaume-remy.fr</em>, de supprimer le sous-domaine <em>blog.paloo.fr</em>, et de tout regrouper sous le domaine principal <em>paloo.fr</em>. Bon, honnêtement, cela me fait mal de me séparer de <em>guillaume-remy.fr</em>. Je pense d'ailleurs que je ne vais pas révoquer le domaine tout de suite, je vais me contenter de configurer une redirection vers <em>paloo.fr</em> dans un premier temps. Mais cette fusion me semble essentielle.</p>
<p>La conséquence directe est que mon site personnel va être intégré à <em>paloo.fr</em>, et a donc besoin d'être restructuré. J'ai décidé de ne pas changer grand-chose concernant le contenu : une simple page avec le minimum d'informations conviendra très bien. C'est surtout le design qui allait être modifié, afin d'unifier ces trois sites en une seule et unique interface.</p>
<p>C'est ce que j'ai fait. J'y ai travaillé pendant plusieurs semaines, tout d'abord pour apprendre comment utiliser correctement Pelican, ensuite pour exporter toutes mes données de la base de données Anchor et les convertir pour une integration facile dans Pelican. Ce n'était pas si evident, et j'ai même dû avoir recours à Python pour scripter certaines opérations. Mais ça y est, je peux dire que c'est officiellement terminé.</p>
<h2>Trois anciennes versions...</h2>
<p>Faisons le point. Voici à quoi ressemblaient les 3 sites avant la fusion : </p>
<h4>paloo.fr :</h4>
<p><img alt="paloo_fr" src="images/site-perso-version-7/paloo_fr.png"></p>
<h4>blog.paloo.fr :</h4>
<p><img alt="paloo_fr" src="images/site-perso-version-7/blog_paloo_fr.png"></p>
<h4>guillaume-remy.fr :</h4>
<p><img alt="paloo_fr" src="images/site-perso-version-7/guillaume_remy_fr.png"></p>
<h2>Et une nouvelle version !</h2>
<p>Et voici maintenant la nouvelle version de <a href="https://paloo.fr">paloo.fr</a>, qui regroupant le contenu des 3 sites précédents :
<img alt="paloo_fr" src="images/site-perso-version-7/nouvelle_version.png"></p>
<p>Bien entendu, cette nouvelle version est entièrement responsive :
<img alt="paloo_fr" src="images/site-perso-version-7/nouvelle_version_mobile.png"></p>
<p>Combien de temps vivra la version 7 ?<br>
Les paris sont ouverts, mais je crois qu'elle a de beaux jours devant elle :-)</p>2020-2021: Deux années résumées en un billet de blog2022-01-25T21:08:00+01:002022-01-25T21:08:00+01:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2022-01-25:/2020-2021-deux-annees-resumees-en-un-billet-de-blog.html<p>Ces deux dernières années sont passées à une vitesse folle. Tellement de choses se sont déroulées, et en même temps le covid a mi un tel bazar que cela vaut bien la peine de prendre quelques minutes pour faire le point sur ce que j'appellerai les "années covid".</p><p>Ces deux dernières années sont passées à une vitesse folle. Tellement de choses se sont déroulées, et en même temps le covid a mi un tel bazar que cela vaut bien la peine de prendre quelques minutes pour faire le point sur ce que j'appellerai les "années covid".</p>
<p>Même s'il y aurait beaucoup à dire, je ne vais pas parler ici de la maladie, du virus, des vaccins, des tests, du gouvernement, de l'école, ou je ne sais de quel autre sujet polémique. Je vais plutôt essayer de poser un regard objectif sur ce qui s'est passé pendant cette période d'un point de vue purement personnel, sur les changements apportés, les sentiments éprouvés, ... Et puis prendre le temps de réfléchir à tout cela et de mettre mes pensées par écrit me semble un bon moyen de relancer ce blog :-)</p>
<h2>J'ai eu 40 ans</h2>
<p>Voilà la première étape de mon année 2020. Juste avant que la pandémie ne commence, j'ai eu 40 ans. Nous en avons profité pour faire un superbe voyage en famille, nous sommes allés aux Seychelles. C'était tout simplement magnifique. L'océan indien, les plages, le snorkeling, les balades à pieds ou en vélo, tout était fantastique. Et je dois bien avouer que fêter mes 40 au soleil loin du froid alsacien était juste magique :-)</p>
<p>Suite à cette parenthèse paradisiaque, j'ai souhaité fêter mes 40 ans en famille. Je n'ai pas l'habitude de fêter mon anniversaire, je n'aime pas beaucoup ça. En général ce jour là, je ne décroche pas le téléphone, je ne réponds même pas aux messages. Ce que j'aime le jour de mon anniversaire, c'est avoir un moment de calme et de tranquillité. Mais pour mes 40 ans, je voulais faire une exception, et le fêter officiellement. Et bien c'est raté. Deux jours avant la date prévue, nous avons été confinés.</p>
<p><img alt="40 ans" src="images/2020-2021/40-ans.jpeg"></p>
<h2>Le télétravail</h2>
<p>C'est alors qu'a commencé une longue période de télétravail. Dans mon métier, cela a été plutôt facile à mettre en place. Il y a certes eu quelques points à régler pendant les premières semaines, mais une fois les bons outils et les bonnes méthodes mis en place (VPN, MS-Teams, Trello, meilleure connexion réseau, ...), le télétravail s'est avéré extrêmement efficace.</p>
<p>Il y a certes quelques inconvénients, et je comprends tout à fait que cela ne convienne pas à tout le monde. Il faut par exemple avoir un caractère compatible avec le fait de passer des journées entières seul chez soi. Il faut accepter que les seules personnes avec lesquelles on est en contact réel au quotidien sont sa femme et ses enfants. Il y a aussi les contraintes matérielles, car sans un vrai bureau dans lequel on peut s'isoler et se concentrer, le quotidien peut vite devenir insupportable.</p>
<p>Mais en comparaison, j'ai découvert le plus grand bonheur de tous : ne plus perdre deux heures par jour dans les transports. Ne plus être dépendant des horaires (et des retards) des trains. Ne plus utiliser sa voiture et s'énerver quand il y a des bouchons. Et en plus, ces 2 heures quotidiennes sont autant de temps de gagné qu'on peut investir dans de nouvelles activités, de nouveaux apprentissages. Cela change littéralement la vie. C'est à se demander comment je supportais tout ce temps de perdu avant. Et honnêtement, je ne sais pas comment je vais vivre le retour au travail, si un jour je dois y retourner 4 jours par semaine. Cela me parait aujourd'hui impensable.</p>
<p><img alt="Homeoffice" src="images/2020-2021/homeoffice.png"></p>
<h2>La cybersécurité</h2>
<p>Comme je viens de le dire, le télétravail m'a donné 2 heures de vie en plus par jour. J'ai choisi de les mettre à profit et de m'intéresser à un sujet qui me donnait envie depuis très longtemps : la cybersécurité. Plus particulièrement, je voulais apprendre le hacking offensif, afin de mieux comprendre comment fonctionnent les hackers, quelles techniques et quels outils ils utilisent.</p>
<p>J'ai donc suivi une formation, ou plus exactement 7 formations différentes. De l'apprentissage des bases du hacking à l'investigation numérique, en passant par les vulnérabilités web, les analyses réseau, ou encore l'utilisation de metasploit, je me suis régalé. Cela a certes demandé un investissement conséquent, mais m'a apporté énormément de connaissances, et cela faisait longtemps que je n'avais plus autant aimé être informaticien :-)</p>
<p>Comme le sujet était tout simplement passionnant, j'ai également suivi des dizaines de webinaires, écouté des podcasts, et je me suis entraîné sur des sites de hacking pendant des centaines d'heures afin d'apprendre comment exploiter des injections SQL, comment voler des cookies en exploitant des vulnérabilités CSRF ou XSS, comment manipuler des tokens de connexion, comment obtenir des shells et élever des privilèges.</p>
<p>Même après presque 18 mois à m'être investi à fond dans le domaine, je suis aujourd'hui loin d'âtre assez expérimenté, et je ne prétends pas du tout être un "hacker". J'en suis bien loin. Par contre, cela m'a permis de faire évoluer ma réflexion sur certains sujet techniques, de mieux comprendre les problématiques de cybersécurité, et d'avoir, je pense, une approche un peu différente sur les applications que je suis amené à coder, à tester, ou à déployer. La sécurité est vraiment devenu un point essentiel dans ma réflexion, et c'est pour cela qu'aujourd'hui j'estime être passé du statut de "DevOps" à celui de "DevSecOps", et j'en suis plutôt fier.</p>
<p><img alt="Hacking" src="images/2020-2021/hacking.jpg"></p>
<h2>GeoMapFish</h2>
<p>En parallèle de tout cela, je m'occupe depuis 2020 d'un projet intercantonal de geoportail opensource. Plus précisément, j'ai été nommé à la tête du comité de direction du projet GeoMapFish. Cela signifie que je suis les développements du projet en participant notamment aux revues de sprint, que j'essaie d'apporter un avis d'expert sur les évolutions proposées pour l'application, et que je m'occupe de la communication avec le User-Group en trois langues (français, allemand, anglais).</p>
<p>C'est une activité très enrichissante, et qui me fait régulièrement sortir de ma zone de confort. Je la fait du mieux que je peux, et je sais que tout n'est pas parfait, mais je m'investis et j'essaie de m'améliorer semaine après semaine.</p>
<p><img alt="GeoMapFish" src="images/2020-2021/GeoMapFish.png"></p>
<h2>Scum Master</h2>
<p>Au courant de l'été 2021, une autre opportunité s'est présentée à moi : Occuper le role de Scrum Master au sein de notre équipe.</p>
<p>Nous utilisons Scrum depuis quelques temps déjà, et ce de manière plutôt correcte je dois dire. Nous ne faisons pas partie de ces équipes qui affirment utiliser Scrum sans en connaître les principes de base, ou de celles qui se disent agiles juste parce que c'est à la mode. Nous avons vraiment travaillé, fait venir un consultant pour nous aider à améliorer nos pratiques, et tout le service était engagé dans le processus d'adoption de Scrum.</p>
<p>Mais honnêtement, le role de Scrum Master ne me tentait pas vraiment. Animer les revues, les retros, les plannings. Être responsable des bonnes pratiques Scrum. Identifier et aider à résoudre les problèmes... Je ne me voyais pas dans ce rôle. Autant je pense être un bon technicien, un bon formateur et un communiquant plutôt correct (si j'ai le temps de me préparer un minimum), mais je ne me voyais pas dans le rôle d'animateur ou de facilitateur.</p>
<p>Finalement, j'ai un peu accepté parce qu'on me l'avait présenté comme une mission "temporaire", le temps qu'un congé maternité se termine. Et comme souvent, après quelques mois le temporaire se transforme en durable... Je suis donc aujourd'hui le Scrum Master de l'équipe. J'en ai profité pour faire une formation et obtenir la certification. Cela a été très enrichissant.</p>
<p>Aujourd'hui, je prends du plaisir à essayer de mettre en place de nouvelles choses, à trouver des pistes d'amélioration dans nos pratiques Scrum, à préparer les retrospectives de sprint et à les animer de façon ludique. Je ne peux pas encore dire si cette nouvelle facette de mon métier me conviendra sur le plus long terme, mais pour le moment j'apprends, et ça c'est chouette :)</p>
<p>Je me suis d'ailleurs dit que je pourrais partager mon expérience sur ce blog, en faisant un retour sur les choses qui ont fonctionné, et aussi sur les choses qui ont moins fonctionné. L'événement le plus fun à animer et à partager étant clairement la retrospective de sprint, je commencerai peut-être par là.</p>
<p><img alt="Scrum" src="images/2020-2021/scrum.png"></p>
<h2>Forum des métiers</h2>
<p>Enfin, pour terminer ce petit résumé de ces 2 "années covid", je vais parler de mon intervention au forum des métiers, dans le collège de mes enfants.</p>
<p>Celui-ci est organisé tous les ans, et c'est l'occasion pour les élèves de 3ème de venir découvrir différents métiers en écoutant des présentations faites par des intervenants. En 2020 et en 2021, j'ai pu y participer pour y présenter "les métiers du numérique".</p>
<p>Ma présentation de 2020 a été très moyenne. J'ai voulu parler de beaucoup trop de choses, présenter trop de métiers différents. L'informatique est un domaine très vaste, et vouloir présenter les différents métiers qui existent dans le numérique aujourd'hui en une heure était tout simplement impossible. En plus, je me suis rendu compte qu'un élève de troisième n'avait absolument aucune idée du monde du travail, et mon discours n'était pas entièrement adapté. Bref, je n'ai pas du tout réussi à capter l'attention des élèves avec cette première présentation.</p>
<p>J'ai donc retravaillé ma présentation pour l'année suivante, et je me suis concentré sur l'économie numérique et sur la notion de "transformation digitale" pour bien leur faire comprendre l'importance du numérique dans nos vies actuelles et futures. J'ai présenté les catégories de métiers qui existent, que j'ai regroupés en 5 catégories : infrastructure et réseaux, conception et programmation, gestion des données, cybersécurité, métiers de la communication. J'ai insisté sur l'importance des langues et j'ai présenté ma journée de travail type.</p>
<p>Cela a beaucoup mieux fonctionné. J'ai eu le temps de poser les notions importantes et de les répéter plusieurs fois. J'ai eu pas mal de questions intéressantes, et je crois avoir réussi à leur faire comprendre ce que cela signifiait "être informaticien". Bref, mission accomplie pour cette seconde année, j'espère faire encore mieux la prochaine fois !</p>
<p><img alt="Forum des métiers" src="images/2020-2021/metier-du-numerique.png"></p>
<h2>Conclusion</h2>
<p>Voilà, nous sommes maintenant en 2022, et c'est avec ces derniers mots que s'achèvent les années 2020 et 2021. Il s'est bien sûr passé encore plein de choses pendant ces 2 années, mais je crois que l'essentiel de ce qui doit être retenu est écrit ici.</p>
<p><em>Et maintenant, en avant vers 2022 !</em></p>Je suis passé sous /e/ !2021-05-03T05:27:07+02:002021-05-03T05:27:07+02:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2021-05-03:/je-suis-passe-sous-e.html<p>C'était un peu avant Noël. Noël 2019 pour être exact. Bien avant la pandémie de Covid-19, quand on pouvait encore aller au resto, inviter des gens après 19h, et se balader sans masque. Ca a été une sacrée claque dans la gueule cette épidémie quand même quand on y pense...</p><p>C'était un peu avant Noël. Noël 2019 pour être exact. Bien avant la pandémie de Covid-19, quand on pouvait encore aller au resto, inviter des gens après 19h, et se balader sans masque. Ca a été une sacrée claque dans la gueule cette épidémie quand même quand on y pense... Mais ce n'est pas vraiment le sujet ici... </p>
<p>Je disais donc : C'était un peu avant Noël 2019... Je commençais à me demander si le temps n'était pas venu de me séparer de mon Nexus 5X pour un modèle plus récent. Cela faisait un moment que j'avais envie de passer sur une version dé-googlisée d'android. J'ai donc regardé un peu ce qu'il se faisait, et j'ai décidé de tester <a href="https://e.foundation/">/e/</a>, en me disant qu'après tout, avant d'investir dans un nouveau téléphone, cela valait la peine de bidouiller un peu l'ancien :-) </p>
<p>Aujourd'hui, nous sommes en mai 2021, et j'ai toujours mon Nexus 5X qui a trouvé une seconde jeunesse. J'utilise /e/ depuis maintenant 16 mois, et je dois dire que je suis plutôt convaincu ! Je vais partager ici mes impressions.</p>
<p><img src="images/je-suis-passe-sous-e/e-logo.jpg" /></p>
<h2>Pourquoi /e/ ?</h2>
<p>Pour répondre en une phrase, je dirais que j'ai choisi /e/ et non LineageOS pour la même raison que j'ai choisi Ubuntu et non Debian.</p>
<p>Pour répondre de manière un peu plus complète, je dirais que j'ai été séduit par /e/ car il est livré prêt à utiliser. Par défaut, il y a un AppStore, un client Mail, une appli Photo, une appli de Maps, un Calendrier, ... etc. Le tout fonctionne directement après installation, et de manière synchronisée avec un compte NextCloud. Cela signifie que mes contacts, mes mails, mon agenda, mes documents, mes photos sont automatiquement synchronisées dans le Cloud.</p>
<p>En fait, /e/ propose l'équivalent d'un système Apple iOS ou d'un système Google Android, mais entièrement basé sur des technologies open-sources indépendantes des GAFAs. Et ça, c'est chouette !</p>
<p><img src="images/je-suis-passe-sous-e/e-ecosystem.png" /></p>
<h2>Your data is YOUR data!</h2>
<p>J'ai aussi choisi /e/ car il s'est fixé comme priorité <strong>le respect de la vie privée de ses utilisateurs</strong>. /e/ reste basé sur Android, mais a été débarrassé de toutes les briques de l'OS qui recueillent des données privées à l'insu de l'utilisateur. Et quand on sait que <a href="https://digitalcontentnext.org/2018/08/21/google-data-collection-research/">même en veille, un téléphone Android envoie jusqu'à 40 requêtes par heure à Google</a>, on se dit que c'est plutôt une bonne chose d'avoir un téléphone de-googlisé :-)</p>
<p>Les applications, elles aussi, sont passées au crible. On ne peut certes pas débarrasser les applications de leurs "mouchards", mais le store de /e/ met en avant différentes informations sur les applications qui permettent de se faire une opinion sur leur degré de respect de la vie privée avant de les installer. Ainsi, on retrouve :</p>
<ul>
<li>
<p>une <strong>liste des permissions</strong> demandées par l'app pour pouvoir fonctionner. Cette information est également disponible sur le PlayStore de Google, mais l'information est mise en avant dans /e/ afin de renseigner l'utilisateur de manière plus transparente.</p>
</li>
<li>
<p>une <strong>liste des traqueurs</strong> présents dans l'app, histoire qu'on sache où vont les données qui sont récoltées par l'application. Ces données sont fournies par <a href="https://reports.exodus-privacy.eu.org/fr/">εxodus</a>, une plateforme d'audit de la vie privée des applications Android.</p>
</li>
<li>un <strong>score de confidentialité</strong>, qui permet d'indiquer, avec une note sur 10, le degré de respect de la vie privée par l'application.</li>
</ul>
<p><img src="images/je-suis-passe-sous-e/privacy.png" /></p>
<h2>Retour sur l'installation</h2>
<p>C'était la première fois que j'installais une ROM sur mon smartphone. Je suis plutôt un geek, et j'aime bien bidouiller en général, mais ça, je ne l'avais encore jamais fait. C'était l'occasion d'apprendre ! La procédure ne s'est pas avérée extrêmement compliquée, mais il y a tout de même pas mal d'infos à assimiler si on veut vraiment comprendre ce qui se passe. Je ne vais pas expliquer ici comment installer /e/, il y a des <a href="https://doc.e.foundation">tutoriels très bien fait sur le site officiel</a>.</p>
<p>Au final, cela m'a pris une bonne demi-journée, en prenant le temps de bien lire la doc, et de faire de nombreuses recherches pour me documenter sur <a href="https://www.phonandroid.com/adb-fastboot-android-a-quoi-ca-sert-comment-telecharger.html">adb</a>, le <a href="https://www.phonandroid.com/adb-fastboot-android-a-quoi-ca-sert-comment-telecharger.html">fastboot</a>, le <a href="https://twrp.me/faq/whatistwrp.html">recovery TWRP</a>, ou sur <a href="https://forum.xda-developers.com/android/general/info-boot-process-android-vs-linux-t3785254">le processus de démarrage d'un système android comparé à celui d'un système linux</a>. Je n'ai rencontré aucun problème particulier pendant l'installation. Je dirais même que tout s'est passé pour le mieux.</p>
<p><img src="images/je-suis-passe-sous-e/fastboot.png" /></p>
<h2>Premier démarrage, premières impressions</h2>
<p>Suite au premier démarrage, j'avais un système qui fonctionnait plutôt pas mal. Quelques petits bugs à régler, le plus gênant étant que l'AppStore ne fonctionnait pas. Ce problème était <a href="https://gitlab.e.foundation/e/apps/apps/issues/90">connu</a>, et a été rapidement corrigé.(N'oublions pas qu'il y a un an /e/ était encore en version beta, et qu'il était donc normal de rencontrer ce genre de bugs).</p>
<p>Mis à part ce petit soucis, je n'ai pas grand chose à dire sur l'installation par défaut. On est sur une version d'Android propre, sans surcouche inutile, avec quelques applications installées par défaut. L'interface est épurée et soignée, même si le launcher par défaut est un peu trop simpliste à mon goût. Mon téléphone, qui n'est plus tout jeune, est très réactif, et tout le matériel est reconnu et fonctionne parfaitement.</p>
<p>La synchronisation avec <a href="https://ecloud.global/">le compte NextCloud associé</a> fonctionne également tout de suite, sans besoin de configuration complémentaire. Ainsi, les documents, les contacts, les photos, le calendrier, les notes, les todos et les emails sont automatiquement synchronisés entre le téléphone et mon compte NextCloud. C'est vraiment appréciable de ne pas avoir à tout configurer soi-même. </p>
<p>Je pense d'ailleurs que c'est l'un des vrais points forts de /e/ : on a <strong>un véritable ecosystème libre et intégré</strong>, où tout est préconfiguré. Pas besoin d'être un expert et de mettre la main à la pâte pour connecter son calendrier par WebDav, ses contacts par CalDav, ou d'installer un outil de synchronisation pour sauvegarder ses photos. </p>
<p>Une fois /e/ installé, il est aussi facile d'utilisation qu'un smartphone sous Android connecté à un compte Google ou qu'un iPhone.</p>
<p><img src="images/je-suis-passe-sous-e/home-main-phone.png" /></p>
<h2>Applications par défaut</h2>
<p>J'ai trouvé les applications par défaut de bonne qualité. Elles sont plutôt intuitives, stables et performantes. Au cours de mon année d'utilisation, j'ai simplement remplacé deux d'entre elles:</p>
<ul>
<li>J'ai remplacé l'application de SMS par Signal, mais c'était plus parce que j'en avais assez d'utiliser 3 applications différentes pour les messages (SMS, Signal et Whatsapp). Comme Signal peut gérer les SMS, j'utilise maintenant Signal pour lire gérer mes SMS.</li>
<li>Je n'ai pas grand-chose à reprocher au navigateur intégré, qui est basé sur Chromium. Je pense même que c'est commercialement un bon choix pour /e/ (plutôt que Firefox), car le but est de viser le grand public. Mais je suis habitué à Brave que j'ai préféré l'installer à la place du navigateur par défaut.</li>
</ul>
<p>Les autres applications par défaut (calendrier, mails, notes, todos, contacts, galerie) me conviennent. Il faudra cependant noter que je ne suis pas un grand utilisateur de notes et de todos, et que je ne prends pas non plus beaucoup de photos.</p>
<p>Le moteur de recherche configuré par défaut me laisse plus dubitatif. Il s'agit de <a href="https://spot.ecloud.global/">/e/ spot</a>, un meta-moteur basé sur <a href="https://asciimoo.github.io/searx/">Searx</a>. Je ne comprends pas trop pourquoi il a fallut ici créer un n-ième meta-moteur respectueux de la vie privée. Il y a déjà <a href="https://duckduckgo.com/">DuckDuckGo</a>, <a href="https://lite.qwant.com/?l=fr">Qwant</a>, et <a href="https://www.startpage.com/?t=default">Startpage</a> par exemple, qui commencent à être plutôt connus par le grand public. Pourquoi ne pas choisir l'un d'eux comme moteur par défaut ?</p>
<p>Enfin, j'aurais bien aimé donner un avis plus détaillé sur l'application de cartographie et de navigation par défaut, <a href="https://www.magicearth.com">MagicEarth</a>, mais disons qu'entre le confinement, le couvre-feu et le télétravail, 2020 ne s'est pas vraiment prêtée à l'utilisation d'un GPS... Alors je vais me contenter de dire que, pour le peu que je l'ai utilisée, elle semble avoir du potentiel, même si Google-Maps reste sans doute devant en termes d'utilisabilité.</p>
<h2>Et Whatsapp, et Youtube, et Facebook alors ?</h2>
<p>/e/ est, après installation, constitué de 99% de logiciels libres et open-source. Mais dans un monde vraiment libre, chacun devrait avoir la possibilité de choisir les applications qu'il souhaite installer sur son téléphone, même si celles-ci sont propriétaires, sont bourrées de traqueurs, et demandent l'accès à l'intégralité du contenu de notre téléphone. </p>
<p>C'est pourquoi le store d'/e/ ne propose pas un nombre d'applications restreint, mais donne également accès à une bonne partie des applications du PlayStore. Libre ensuite à chacun de faire ses choix et d'installer Facebook, Whatsapp, Youtube ou Candy-Crush s'il le désire. (Tiens d'ailleurs, y a-t-il encore de gens qui jouent à Candy-Crush en 2021 ? :-) ).</p>
<p>On a beau avoir installé un système dé-googlisé, il y a certaines apps dont on ne veut pas se passer sous peine de voir sa vie sociale réduite à zéro :</p>
<ul>
<li>J'ai beau ne pas avoir confiance en <strong>G</strong>oogle, j'apprécie de pouvoir suivre certains YouTubeurs qui produisent des contenus de qualité.</li>
<li>J'ai beau ne pas avoir confiance en <strong>A</strong>mazon, j'apprécie mon accès à Prime Vidéo et je n'ai pas envie de m'en passer.</li>
<li>J'ai beau de pas avoir confiance en <strong>F</strong>acebook, je n'ai ni le temps ni l'énergie de convaincre toute ma famille et tous mes contacts d'utiliser Signal à la place de Whatsapp.</li>
<li>J'ai beau ne pas avoir confiance en <strong>A</strong>pple, je... ah ben non, en fait je n'ai vraiment pas besoin d'Apple :)</li>
</ul>
<p><img src="images/je-suis-passe-sous-e/gafa.png" /></p>
<p>Et puis il y a aussi Deezer, et même si elle contient des traqueurs (<a href="https://reports.exodus-privacy.eu.org/fr/reports/deezer.android.app/latest/">13 traqueurs</a> quand même et un score de confidentialité de 0/10...), elle m'est indispensable. Et puis il y a l'application Booking, pratique quand on voyage. Et puis Pinterest. Et puis Microsoft Teams. Et puis Discord. Et puis mon appli bancaire. Ah, et puis il y a quelques jeux aussi... Bref, tout plein d'applications qui ne se gênent pas pour collecter une tonne de données personnelles, mais dont je ne veux pas vraiment me passer aujourd'hui.</p>
<p>J'ai donc cherché une solution pour limiter les données partagées à ces applications, et j'ai fini par trouver un compromis acceptable. Ce compromis s'appelle <a href="https://tuxicoman.jesuislibre.net/2019/05/shelter-isolez-les-applications-espionnes-sur-android.html">Shelter</a>.</p>
<h2>Shelter</h2>
<p><a href="https://play.google.com/store/apps/details?id=net.typeblog.shelter">Shelter</a> est une application gratuite et open-source (FOSS) qui exploite la fonction "Profil professionnel" d'Android pour fournir un espace isolé dans lequel vous pouvez installer des applications. Concrètement, cela permet d'isoler certaines applications dans un profil différent, afin que celles-ci n'aient pas accès aux données stockées dans le profil principal du téléphone.</p>
<p>Ainsi, les données concernant mes contacts, mes mails, mes SMS, mon calendrier et mes photos sont stockés dans le profil principal de mon téléphone. Certaines applications en lesquelles j'ai confiance sont également installées dans le profil principal. Quant à aux applications dans lesquelles je n'ai pas confiance (par exemple Prime Vidéo, Booking, MS-Teams, les jeux, etc...), elles sont installées dans le profil secondaire du téléphone, et n'ont ainsi pas accès aux informations stockées dans le profil principal.</p>
<p>En plus de cette isolation, la fonction de Shelter que je trouve la plus intéressante est le <em>"batch freeze"</em>. En un clic (enfin plutôt en une pression du doigt sur l'écran), je peux tuer toutes les applications qui tournent dans le profil secondaire. Cela a les conséquences suivantes :</p>
<ul>
<li>Plus aucune de ces applications ne tourne en arrière plan, et les éventuels traqueurs intégrés sont donc désactivés. </li>
<li>Plus aucune notification provenant de ces applications n'arrive.</li>
<li>Autre avantage qui n'est pas des moindres : la batterie est économisée.</li>
</ul>
<p>Bref, au début il faut s'habituer à cette nouvelle utilisation, mais j'ai rapidement été convaincu par cette solution. Pour plus d'informations à propose de Shelter, il suffit de <a href="https://duckduckgo.com/?q=shelter+android">faire une petite recherche</a>.</p>
<p><img src="images/je-suis-passe-sous-e/shelter.png" /></p>
<h2>Conclusion</h2>
<p>Voilà, je crois que j'ai tout dit, ou au moins le plus important. </p>
<p>En guise de conclusion, je dirais que /e/ est en train de réussir son pari : proposer un système dé-googlisé pour le grand public. De plus en plus de modèles de téléphones sont supportés par l'OS, et il est maintenant possible d'acheter des téléphones préinstallés avec /e/. Il y a d'ailleurs de grandes chances pour que je me laisse tenter quand mon vieux Nexus 5X arrivera vraiment en fin de vie... Et si déjà, autant miser sur du durable, alors <a href="https://esolutions.shop/shop/e-os-fairphone-3-plus-fr/">pourquoi pas un Fairphone ?</a> </p>
<p><em>Longue vie à /e/ ! :-)</em></p>Carte blanche à Étienne Klein2021-04-28T11:38:56+02:002021-04-28T11:38:56+02:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2021-04-28:/carte-blanche-a-etienne-klein.html<p><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89tienne_Klein">Étienne Klein</a> est un physicien, vulgarisateur scientifique, et <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Philosophie_des_sciences">philosophe des sciences</a>. Il propose régulièrement des conférences scientifiques, qu'à titre personnel, je trouve toujours très intéressantes.</p><p><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89tienne_Klein">Étienne Klein</a> est un physicien, vulgarisateur scientifique, et <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Philosophie_des_sciences">philosophe des sciences</a>. Il propose régulièrement des conférences scientifiques, qu'à titre personnel, je trouve toujours très intéressantes.</p>
<p>Il a été récemment l'invité de l'<a href="https://www.espace-sciences.org">espace des sciences</a>, non pas pour une conférence, mais pour une interview autour de sujets divers et variés tels que le temps, le vide, la pandémie, la recherche, la place de la vulgarisation scientifique dans la société, etc...</p>
<p>Au contraire des conférences scientifiques qu'il propose plus habituellement, l'approche est cette fois plus philosophique, et j'ai trouvé cette vidéo particulièrement captivante. C'est la raison pour laquelle je la partage ici aujourd'hui.</p>
<div style="position:relative;padding-bottom:56.25%;max-width:900px">
<iframe src="https://www.youtube-nocookie.com/embed/h6lQUUb4uyc" style="position:absolute;left:0;top:0;width:100%;height:100%" frameborder="0" scrolling="no" allowfullscreen></iframe>
</div>
<p>J'ai trouvé les passages concernant l'actualité très intéressants, notamment les réflexions concernant la communication scientifique pendant l'épidémie du codiv-19 et concernant la compréhension de la recherche et des sciences par le grand public.</p>
<p><em>Et merci à Maëtte Chantrel pour ce mardi de l'espace des sciences encore une fois très inspirant!</em></p>Site perso : la version 6 !2020-10-17T13:51:03+02:002020-10-17T13:51:03+02:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2020-10-17:/site-perso-la-version-6.html<p>Il y a quatre ans, je publiais ici même <a href="site-perso-version-5.html">Site perso : version 5 !</a>. Je viens à l'instant de relire ce que j'y avais écrit, et je tiens à remercier mon <i>moi</i> d'il y a 4 ans. C'est vraiment chouette d'avoir pris le temps de retracer l'évolution de mes sites personnels :-)</p><p>Il y a quatre ans, je publiais ici même <a href="site-perso-version-5.html">Site perso : version 5 !</a>. Je viens à l'instant de relire ce que j'y avais écrit, et je tiens à remercier mon <i>moi</i> d'il y a 4 ans. C'est vraiment chouette d'avoir pris le temps de retracer l'évolution de mes sites personnels :-)</p>
<p>Et aujourd'hui je sors la version 6 ! Alors je vais reprendre où je m'étais arrêté...</p>
<h2>[ 2016 - 2020 ] Version 5 : simplification et responsive design</h2>
<p>Il y a 4 ans, j'étais très fier de la version 5. Quelques années, plus tard, je pense toujours que c'était effectivement une version réussi, et avec du recul, je dirais même que cette version était un peu celle de l'<em>affirmation professionnelle</em>. C'est d'ailleurs à partir de la mise en ligne de cette version que j'ai commencé à regarder sérieusement pour changer d'emploi, après presque 10 ans dans la même entreprise. </p>
<p>Pour faire un peu d'introspection, je dirais que la réalisation de cette version m'a permis de mettre mes idées à plat, de redéfinir clairement mes envies, mes besoins, et mes valeurs aussi. Pour la première fois, je savais vraiment qui j'étais, professionnellement parlant. Je savais ce que j'avais envie de faire. Et je savais aussi et <em>surtout</em> ce que je ne voulais plus faire.</p>
<p>Techniquement et <em>commercialement</em>, cette version était chouette. Un template one-page à la mode, un design responsive, une belle photo de moi en situation (prise par un vrai photographe), une mise en page mettant en avant les informations essentielles, tout en permettant de détailler certains points que je jugeais importants. Bref, j'en était très content :)</p>
<p><img src="images/site-perso-la-version-6/site_perso_2016-2020_1.png" /></p>
<h2>[ 2020 - 2022 ] Version 6 : droit au but</h2>
<p>Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai le besoin de refaire mon site perso régulièrement. Et cette fois-ci, j'ai visé le minimalisme. Pourquoi ? Parce que nous vivons dans un monde où tout va vite, de plus en plus vite, ou la donnée est omniprésente, et où une scrollbar dans une page web décourage les gens de lire le contenu. Du coup, il faut être toujours plus clair, toujours plus direct, pour ne garder que l'<em>essentiel</em>.</p>
<p>Et puis certaines informations s'avèrent au final complètement inutiles. La liste des projets réalisés, par exemple. Quel est l'intérêt de savoir que j'ai travaillé sur <em>une application de gestion des infrastructures de mobilité douce</em>, que je me suis occupé de <em>l'integration et de la projection sur une carte de données accoustiques</em>, ou encore que j'ai réalisé un outil permettant <em>la migration annuelle des données métier d'un réseau routier lors d'un changement des géométries de base</em> ? Sérieusement ? Aucun intérêt. </p>
<p>Ce genre de choses s'explique si nécessaire lors d'un entretien d'embauche, ou lors d'une discussion avec des personnes intéressées autour d'un café. Mais cela n'a, selon moi, pas sa place sur un site web. Enfin disons que cela n'a plus sa place sur mon site web en tout cas.</p>
<p>Bref, cette nouvelle mouture de <a href="http://guillaume-remy.fr/">guillaume-remy.fr</a> se veut simple (pour ne pas dire simpliste), et sans fioriture.</p>
<p><img src="images/site-perso-la-version-6/site_perso_2020.png" /></p>
<p><em>Car après tout, avec ces quelques lignes et ces quelques liens, l'essentiel est dit, non ?</em></p>5 ans !2019-09-24T13:52:09+02:002019-09-24T13:52:09+02:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2019-09-24:/5-ans.html<p>Nous sommes le 24 septembre 2019, et Paloo-Blog a 5 ans aujourd'hui ! C'est la fête ! C'est l'occasion de faire l'inévitable bilan et les traditionnelles statistiques, de faire peut-être un peu d'introspection, et de manger du chocolat.</p><p>Nous sommes le 24 septembre 2019, et Paloo-Blog a 5 ans aujourd'hui ! C'est la fête !</p>
<p><img src="images/5-ans/fete.jpg" /></p>
<p>C'est l'occasion de faire l'inévitable bilan et les traditionnelles statistiques, de faire peut-être un peu d'introspection, et de manger du chocolat. C'est peut-être le plus important, ça, d'ailleurs. Manger du chocolat. Plein de chocolat.</p>
<h2>Statistiques</h2>
<p>Le blog existe depuis septembre 2014, certes, mais je n'ai installé <a href="https://matomo.org">Motomo</a> qu'en avril 2015. Les statistiques sont donc basées sur 4 années et demi.</p>
<p>Commençons par un carte montrant la provenance géographique des visiteurs du Paloo-Blog:</p>
<p><img src="images/5-ans/monde.jpg" /></p>
<p>Le visites depuis 4 ans et demi sont en provenance de <strong>177 pays</strong> !
Bon, ok, pas mal de gens ont du arriver ici par pur hasard, surtout quand on sait que le blog est exclusivement en français... Mais quand même, pour moi qui aime les cartes, cela donne un joli résultat je trouve :-) </p>
<p><img src="images/5-ans/camembert_pays.png" />
<img src="images/5-ans/top10_pays.png" /></p>
<p>Bien évidemment, plus de 85% du trafic provient de pays francophones, et environ 65% vient de France.</p>
<p><img src="images/5-ans/france_regions.jpg" />
<img src="images/5-ans/france_villes.jpg" /></p>
<p>En 4 ans et demi, Paloo-Blog a reçu 82 000 visiteurs, dont la moitié (40 657 exactement) au cours de la dernière année. Voici la courbe présentant l'historique des visites :</p>
<p><img src="images/5-ans/history.png" /></p>
<p>On peut remarquer 2 pics de visite :</p>
<ul>
<li>le 29 octobre 2016, où 120 visiteurs de plus que d'habitude sont venus visiter la page parlant de <a href="la-projection-de-fuller-dymaxion-map.html">La projection de Füller</a>.</li>
<li>le 17 juin 2018, où 250 visiteurs de plus que d'habitude sont venus visiter la page parlant de <a href="la-suisse-la-repartition-des-langues.html">La répartition des langues en Suisse</a>.</li>
</ul>
<h2>Motivation</h2>
<p>Il faut être honnête, depuis quelques temps, la motivation pour produire de nouveaux écrits n'est plus trop au rendez-vous. J'utilise mon temps libre à d'autres activités, comme profiter de ma famille, lire, et bien sûr, manger du chocolat. </p>
<p>Le fait d'avoir changé d'emploi a beaucoup joué je pense. J'ai commencé à écrire sur ce blog dans un contexte ou mon ancien emploi ne m'apportait plus beaucoup de satisfaction. Le but était donc de me créer un nouveau centre d'intérêt, d'apprendre et de partager de nouvelles choses. Mais je dois dire que je m'éclate de nouveau dans mon job actuel. J'apprends de nouveau, je découvre, je teste, je ne sais pas à quoi vont ressembler mes journées et ça fait du bien. </p>
<p>Mais du coup, la part de fun que m'apporte ce blog a diminué, et même se je me dis régulièrement <em>"tiens, je pourrais écrire là-dessus"</em> ou <em>"ces données mériteraient vraiment un carte"</em>, et bien j'ai du mal à trouver l'énergie nécessaire qu'il faut pour se poser devant un écran et écrire ses pensées et ses réflexions de manière à peu près cohérente.</p>
<p>Bref, je ne peux aujourd'hui pas vraiment prédire le futur du Paloo-Blog, on verra bien !</p>
<h2>Chocolat</h2>
<p>Je ne sais pas ce qui est le plus important pour moi... la pizza ou le chocolat ? Mais après tout ce n'est pas bien grave, je ne suis pas obligé de décider, il y a assez de place dans ma vie pour les deux :-)</p>
<p>Pour fêter les 5 années d'existence du blog, je crois que vais aller m'acheter un tablette de <a href="https://www.lindt.fr/shop/tablette-lindt-connaisseur-lait-praline-feuillantine">Lindt connaisseur lait praliné-feuillantine</a>, c'est une vraie tuerie !</p>
<p><img src="images/5-ans/chocolat.png" /></p>
<p><em>Non, non, je ne suis pas sponsorisé par Lindt, c'est juste qu'ils font vraiment de l'excellent chocolat :-)</em></p>Culpabilité quotidienne2019-06-13T12:16:31+02:002019-06-13T12:16:31+02:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2019-06-13:/culpabilite-quotidienne.html<p>Tous les jours, on nous gave de publicité nous ventant les mérites de nouvelles voitures. On nous donne des primes à l’énergie pour changer de véhicule. On nous dit d’acheter des voitures électriques, car soi-disant, elles polluent moins.</p><p><em>Tous les jours</em>, on nous gave de publicité nous ventant les mérites de nouvelles voitures. On nous donne des primes à l’énergie pour changer de véhicule. On nous dit d’acheter des voitures électriques, car soi-disant, elles polluent moins. Et en même temps, on nous reproche d’avoir besoin d’une voiture pour aller bosser, faire nos courses, ou emmener les enfants à leurs activités.</p>
<p><em>Tous les jours</em>, on nous propose pas de partir à l’autre bout du monde, de prendre l’avion pour aller découvrir les plus beaux coins de la planète. Ou alors de partir en vacances en camping dans le sud de la France… avec sa voiture. Et en même temps, on nous rabâche que l’avion pollue énormément, et qu’il faudrait limiter ses déplacements pour sauver la planète. </p>
<p><em>Tous les jours</em>, les rayons de nos supermarchés sont pleins de produits de mauvaise qualité, remplis de graisses, de sel, de sucre, et de pesticides. On nous vend de la viande provenant de véritables usines où les animaux sont maltraités, du poisson nourri à la farine et aux antibiotiques, et des légumes remplis d’OGMs. Et en même temps, on nous demande de mieux manger, de vérifier la provenance de nos aliments, d’acheter du bio.</p>
<p><em>Tous les jours</em>, on nous sollicite à grands coups d’emails ou d’encarts publicitaires pour acheter le dernier gadget à la mode sur Internet, pour se laisser tenter par un nouvelle paire de chaussures, ou par le tout nouveau smartphone en promo. Et en même temps, on nous dit de consommer moins, d’acheter responsable et équitable.</p>
<p><em>Tous les jours</em>, on nous vend des produits emballés dans du plastique à usage unique, des objets dont la fin de vie est déjà programmée dans 2 ans, ou des articles tout simplement irréparables. Et en même temps, on nous demande de réduire nos déchets, de trier nos poubelles, de faire attention à la planète.</p>
<p><em>Tous les jours</em>, on nous tente avec de la malbouffe, des boissons sucrées, du chocolat et de l’alcool. Et en même temps, on nous dit de manger sain, de faire attention à notre tension, à notre cholestérol, et on nous met au régime si on ne correspond plus aux standards de notre société.</p>
<p><img src="images/culpabilite-quotidienne/culpabilite_boulet.jpg" /></p>
<p>Il ne se passe plus une journée sans que je culpabilise parce que j’ai besoin de ma voiture pour aller au boulot, parce que mon repas du midi est emballé dans une boite en plastique, parce que je commande un nouvel objet sur Amazon, parce que je fais mes courses au supermarché et que j’achète du fromage non bio, parce que je mange une pizza ou un hamburger. Et j’en ai marre. </p>
<p><em>J’en ai marre de cette culpabilité quotidienne.</em> Bien sûr, je peux faire attention à mon niveau. Je mange moins de viande. J’essaie d’acheter des produits bio. J’achète une pâte à tartiner et des gâteaux sans huile de palme. Je prend le train, même si j’ai besoin de ma voiture pour aller jusqu’à la gare la plus proche. Je trie mes déchets. </p>
<p>Mais la véritable solution ne serait-elle pas de ne plus proposer aux gens d’avoir accès à tout ces « mauvais » produits ? De redévelopper les réseaux de transport en commun ? D’arrêter d’importer des objets de l’autre bout de la planète ? De concevoir du matériel avec une durée de vie d’au moins 20 ans ? De ne plus autoriser les emballages plastiques à usage unique ? De bannir les pesticides ? De recréer des commerces de proximité ?</p>
<p><img src="images/culpabilite-quotidienne/culpabilite.png" /></p>
<p>C’est un peu facile de nous faire <em>culpabiliser</em> en nous demandant de faire attention à notre consommation, à nos déplacement, à nos déchets, à notre planète. Je crois que nous sommes tous d’accord pour prendre soin de notre environnement, <em>encore faudrait-il qu’on nous en donne les moyens.</em></p>Surveillance de masse, terrorisme et statistiques2019-04-03T21:32:15+02:002019-04-03T21:32:15+02:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2019-04-03:/surveillance-de-masse-terrorisme-et-statistiques.html<p>La surveillance de masse est un sujet toujours plus d'actualité. Il y a bien sûr les grosses entreprises du net, avec en tête Google, Amazon et Facebook, qui veulent récolter un maximum d'informations sur nous afin de nous proposer toujours plus de publicité ciblée. Et il y a aussi les états, qui veulent pouvoir contrôler</p><p>La surveillance de masse est un sujet toujours plus d'actualité. Il y a bien sûr les grosses entreprises du net, avec en tête Google, Amazon et Facebook, qui veulent récolter un maximum d'informations sur nous afin de nous proposer toujours plus de publicité ciblée. Et il y a aussi les états, qui veulent pouvoir contrôler le comportement de leurs citoyens, pour diverses raisons plus ou moins avouables et justifiées. </p>
<p>Je vais laisser la publicité de côté et essayer ici de réfléchir un peu sur le second point.</p>
<p><img src="images/surveillance-de-masse-terrorisme-et-statistiques/vie_privee.png"/></p>
<h2>La menace terroriste</h2>
<p>La raison la plus souvent mise en avant pour justifier l'intensification de la surveillance au sein d'un pays est la menace terroriste. Après un événement malheureux comme celui-ci, il y a toujours une période de flottement où tout le monde se demande ce qu'on pourrait faire pour éviter que cela se reproduise. Et commencent alors les débats entre deux clans : celui qui veut plus surveiller pour mieux prévenir, quitte à perdre un peu de leur vie privée, et celui qui refuse d'être encore plus surveillé et qui argue que la surveillance de masse n'apportera aucune sécurité supplémentaire.</p>
<p>Après un attentat, <a href="le-syndrome-du-grand-mechant-monde.html">le syndrome du grand méchant monde</a> est encore plus amplifié que d'habitude, et nous sommes alors plus enclins à accepter des règles de surveillance plus strictes. Et puis, après tout, cela parait logique : si on surveillait plus les citoyens, on devrait identifier plus de personnes radicalisées, on devrait repérer plus de réseaux terroristes, et on devrait mettre plus de méchants derrière les barreaux. Et ça, c'est plutôt bien pour le peuple, non ?</p>
<h2>Le débat classique autour de la vie privée</h2>
<h3>La défense des libertés individuelles...</h3>
<p>L'argument des personnes qui sont contre cette surveillance de masse est souvent celui de la diminution des libertés individuelles, et de la défense de la vie privée. Argument avec lequel je suis plutôt d'accord. <em>(Eh oui, je fais plutôt partie du second clan...)</em> </p>
<p>Puis-je accepter que mes données soient récoltées, stockées, analysées, puis étudiées à des fins statistiques ? <em>Non, et peu importe la raison.</em> Je n'ai pas envie que quelqu'un, ou quelque-chose, puisse me suivre à la trace, analyser le contenu des mes emails, de mon historique internet, analyser mon activité sur les réseaux sociaux, en déduire mon profil religieux, mon profil politique, mon niveau de vie, mes préférences sexuelles ou je ne sais quoi d'autre. </p>
<h3>... et le fameux "Je n'ai rien à cacher"</h3>
<p>Seulement, il y a le bien connu <em>"je n'ai rien à cacher"</em>. Je peux comprendre que les jeunes générations pensent comme ceci. Après tout, la vie privée n'a déjà plus trop de sens pour eux aujourd'hui. On s'expose sur les réseaux, on publie des photos, des vidéos, on partage tout ce qu'on peut, bref, on vit dans l'instant. Alors après tout, si c'est pour attraper plus de terroristes, pourquoi pas être encore un peu plus surveillé ?</p>
<p>Le problème du "je n'ai rien à cacher" est qu'il ne faut pas oublier qu'il va de pair avec "aujourd'hui". Et peut-être qu'effectivement, <em>aujourd'hui, je n'ai rien à cacher.</em> Mais les données récoltées resteront des années, voire des décennies stockées sur des serveurs et utilisables dans de nouvelles statistiques. Et dans 10 ou 15 ans, lorsque nous aurons un Trump, une Le Pen, ou un Bolsonaro au pouvoir en France, et qu'il décidera d'utiliser toutes les données accumulées pendant des années pour faire des analyses statistiques poussées, pour ranger les citoyens dans les cases, et pour favoriser ceux qui ont le <em>bon</em> profil, que pourra-t-on faire ?</p>
<p>Aussi, afin d'éviter tous ces jugements à-priori qui favorisent l'intolérance dans notre société, et dans le but de conserver un minimum de tranquillité au quotidien, tout ceci devrait selon moi <em>rester dans le cadre de la vie privée</em>.</p>
<p><img src="images/surveillance-de-masse-terrorisme-et-statistiques/private_life_happy_life.png" /></p>
<h2>Le point de vue statistique</h2>
<p>Mais l'argument qui me parait être le plus frappant pour rejeter la surveillance de masse est tout simplement statistique. Il est basé sur <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9or%C3%A8me_de_Bayes">le théorème de Bayes</a>, et plus particulièrement sur l'erreur fréquemment faite : <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Oubli_de_la_fr%C3%A9quence_de_base">l'oubli de la fréquence de base</a>. Je vais essayer de présenter le raisonnement ici...</p>
<h3>Données initiales</h3>
<p>Avant tout, il faut définir 2 valeurs :</p>
<ul>
<li>D'après <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9mographie_de_la_France">Wikipédia</a>, la population française s’élève à environ <strong>68 000 000</strong> personnes.</li>
<li>En se basant sur le nombre de personnes inscrites aujourd'hui au <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier_des_personnes_recherch%C3%A9es#FSPRT">fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste</a>, on peut estimer qu'il y a en France environ <strong>20 000</strong> personnes affiliées au terrorisme. Ce chiffre n'est sans doute pas tout à fait exact, mais c'est l'ordre de grandeur qui m'intéresse ici.</li>
</ul>
<p>En France, il y a donc environ <strong>20 000</strong> potentiels terroristes pour <strong>68 000 000</strong> d'habitants. La fréquence de base, c'est à dire ici la probabilité de trouver un terroriste parmi la population française, est donc de 68 000 000 / 20 000 = <strong>1 / 3 400</strong>.</p>
<h3>Écrivons un algorithme...</h3>
<p>Imaginons que, pour prévenir la menace terroriste, nous décidions de surveiller l'activité de tous les citoyens, et donc de mettre en place une surveillance de masse automatisée basée sur des algorithmes complexes. Allez, disons des algorithmes de <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Apprentissage_automatique">machine learning</a>, c'est à la mode en ce moment. Imaginons que ces algorithmes soient suffisamment performants pour parvenir à identifier un terroriste dans la population avec une probabilité de <strong>99%</strong>. Ça semble plutôt pas mal, non ?</p>
<p><img src="images/surveillance-de-masse-terrorisme-et-statistiques/algo_terroristes.png" /></p>
<h3>Évaluons notre algorithme...</h3>
<p>Nous allons maintenant utiliser cet algorithme pour identifier automatiquement les terroristes dans la population française. Sur les 20 000 potentiels terroristes, 99% x 20 000 soit <strong>19 800</strong> seront repérés. Même si notre algorithme n'est pas fiable qu'à 99%, c'est plutôt pas mal, car cela ne laisse que 200 personnes potentiellement dangereuses en liberté.</p>
<p>Si on stoppe la réflexion ici, on a un résultat tout à fait intéressant, et facile à mettre en avant afin d'argumenter pour une plus grande surveillance des individus. Le problème, c'est que si on s'arrête ici, on tombe précisément dans le piège de <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Oubli_de_la_fr%C3%A9quence_de_base">l'oubli de la fréquence de base</a>.</p>
<p>En effet, il ne suffit pas de savoir combien de terroristes je vais pouvoir identifier avec mon superbe algorithme, mais il faut également calculer combien de <em>faux positifs</em> je vais générer, c'est-à-dire combien de personnes innocentes je vais identifier comme potentiellement terroristes.</p>
<p>Comme notre algorithme est fiable à 99%, il y a 1% d'erreurs. Et ce sont précisément ces 1% qui vont poser problème. En effet, pour 20 000 potentiels terroristes, nous avons 67 980 000 innocents. Et avec un tel test, qui est pourtant fiable à 99%, nous aurons 1% x 69 980 000 = <strong>679 800</strong> personnes innocentes qui seront détectées comme de potentiels terroristes. </p>
<h3>Des résultats pas terribles...</h3>
<p>Le résultat est donc le suivant :</p>
<p>Avec un algorithme fiable à <strong>99%</strong> utilisé sur une population de 68 000 000 personnes, nous détectons <strong>699 600</strong> personnes potentiellement dangeureuses. Parmi elles, il y a <strong>19 800</strong> terroristes qui ont été correctement identifiés, mais aussi <strong>679 800</strong> innocents qui ont été mal identifiés. Cela signifie que sur les 699 600 potentiels terroristes identifiés, il y a en fait environ <strong>2.8%</strong> de véritables terroristes. Pas si terrible que ça pour un algo fiable à 99%... Voire en fait... carrément nul.</p>
<p><img src="images/surveillance-de-masse-terrorisme-et-statistiques/fail_28.png" /></p>
<h3>Bon, on fait quoi alors ?</h3>
<p>Essayons donc d'améliorer la précision de notre algorithme. Disons que nous arrivions à atteindre une précision de <strong>99.9%</strong>. Nous détecterions alors <strong>87 960</strong> personnes, dont <strong>17 980</strong> terroristes, et <strong>69 980</strong> innocents. Cela nous amène à un taux de réussite d'environ <strong>20%</strong>. Même si c'est beaucoup mieux, cela reste bien faible pour un algorithme fiable à 99,9%. </p>
<p>Et de toute façon, une précision de 99,9% est aujourd'hui totalement utopique pour un algorithme de ce genre. Les meilleurs algorithmes de deep learning sont aujourd'hui extrêment performants pour des tâches très précises, comme <a href="https://www.youtube.com/watch?v=P6eBraOUBLw">gagner au jeu de go</a> ou analyser des photos pour <a href="https://siecledigital.fr/2018/10/15/une-ia-by-google-detecte-le-cancer-avec-une-precision-de-99/">détecter le cancer du sein</a> par exemple. Mais obtenir une précision suffisante pour une tâche aussi complexe qu'identifier un terroriste dans la population, sachant que ce dernier va faire tout son possible pour passer inaperçu, est aujourd'hui totalement irréaliste.</p>
<p>Bref, il ne nous reste plus qu'à prendre notre bel algorithme qui nous a couté énormément de temps et d'argent et à se le mettre dans... <em>hum pardon, je voulais bien sûr dire</em> et à la mettre à la poubelle.</p>
<h2>Conséquences potentielles</h2>
<p>La surveillance de masse permet de récolter un maximum des données et de les analyser. Mais cela reste de l'analyse statistique. Et le problème avec les statistiques, c'est qu'elles sont valables uniquement à grande échelle. C'est très pratique pour envoyer de la publicité ciblée par exemple. Au lieu d'envoyer de la publicité en masse à un maximum d'individus, on peut par exemple évaluer en amont le profil des personnes le plus susceptible d'être intéressées par notre produit, et envoyer notre publicité à toutes les personnes correspondant à ce profil. Cela permet de réduire le coût de la pub, et de fortement majorer le retour sur investissement.</p>
<p>Mais la publicité, même si elle peut être intrusive et énervante parfois, n'a pas énormément de conséquences. En revanche, quand on touche à des domaines plus sérieux, cela peut devenir dangereux de tirer des conclusions trop rapides de données statistiques. Si pour des raisons statistiques mon nom se retrouvait sur je ne sais quelle liste noire, ma vie pourrait vite devenir compliquée... </p>
<p>Quelques exemples :</p>
<ul>
<li>Liste <em>potentiel terroriste</em> ⇒ <strong>difficultés pour voyager</strong>.</li>
<li>Liste <em>a des chances d'être à découvert</em> ⇒ <strong>difficultés pour obtenir un crédit</strong>.</li>
<li>Liste <em>potentiel chauffard</em> ⇒ <strong>difficultés pour trouver une assurance</strong>.</li>
<li>Liste <em>a des chances d'avoir un cancer</em> ⇒ <strong>tarifs plus élevés d'assurance santé</strong>.</li>
<li>Liste <em>potentiellement violent</em> ⇒ <strong>difficultés pour trouver un job</strong>.</li>
<li>...</li>
</ul>
<p>Et malheureusement non, ce n'est pas qu'une utopie, car <a href="http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2019/03/01/20002-20190301ARTFIG00319-la-chine-interdit-a-23-millions-de-citoyens-de-voyager-avec-son-systeme-de-credit-social.php">cela commence déjà à être mis en place en chine</a>.</p>
<p><img src="images/surveillance-de-masse-terrorisme-et-statistiques/surveillance_chinois.png" /></p>
<h2>Pour conclure</h2>
<p>Avec l'analyse des big datas, les statistiques n'ont jamais été aussi présentes dans notre monde que ces dernières années. Leur utilisation se fait maintenant dans tous les domaines, et c'est vrai que c'est grisant de voir tout ce qu'on peut tirer de ces milliards de données.</p>
<p>Mon avis, c'est que la surveillance des individus va continuer à s'amplifier, et qu'il sera de plus en plus difficile d'y échapper. Pour être honnête, je pense qu'il est déjà aujourd'hui bien difficile de conserver une vraie vie privée, à moins bien sûr de se couper de la technologie, mais ce n'est pas le but, car celle-ci nous apporte beaucoup au quotidien. Nous allons donc continuer à être toujours plus surveillés, analysés, étudiés, catégorisés. </p>
<p>Je vois deux points importants concernant cette surveillance qui s'intensifie :</p>
<p>Le premier point est que la majorité des gens ne connaît pas les conséquences potentielles de cette surveillance. Ils n'immaginent pas tout ce qui peut découler des milliards d'infos qui sont stockées sur eux. C'est un problème car les gens ne sont donc aujourd'hui pas en capacité de décider de leur avenir numérique.</p>
<p>Le second point est que les règles en statistiques sont en général assez mal comprises, car elles peuvent sembler totalement contre-intuitives. Et cela devient un vrai problème en particulier lorsque les personnes qui ont un pouvoir de décision et qui devraient pouvoir exploiter des données statistiques avec rigueur et éthique ne comprennent pas ce qu'il sont en train de faire.</p>
<p><em>Comme souvent, un peu plus d'éducation, de discussions, d'explications, d'instruction et de formation ferait le plus grand bien à tout le monde...</em></p>Vivre, Apprendre, Aimer2019-03-14T16:12:06+01:002019-03-14T16:12:06+01:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2019-03-14:/vivre-apprendre-aimer.html<p>Travailler moins. Réduire le stress. Profiter de ses journées. Prendre le temps de faire du sport, de regarder un film, ou de jouer à la console. Boire un bon verre de vin en mangeant une pizza. Passer une soirée au fond de son canapé avec un bon roman et une tasse de thé en écoutant la pluie tomber.</p><h2>Vivre</h2>
<p>Travailler moins. Réduire le stress. Profiter de ses journées. Prendre le temps de faire du sport, de regarder un film, ou de jouer à la console. Boire un bon verre de vin en mangeant une pizza. Passer une soirée au fond de son canapé avec un bon roman et une tasse de thé en écoutant la pluie tomber. Faire la sieste si on en a envie. Manger du chocolat. Profiter. Vivre.</p>
<h2>Apprendre</h2>
<p>Découvrir. S’instruire. S’émerveiller. Apprendre une nouvelle langue. Apprendre à cuisiner de nouvelles choses. Essayer de nouvelles technologies. S’intéresser à la science, à la géographie, au dessin, au bricolage. Découvrir de nouveaux lieux. Partir en vacances. Réapprendre les leçons de ses enfants en les aidant pour leurs devoirs. Apprendre. Apprendre, et puis partager.</p>
<h2>Aimer</h2>
<p>Aimer sa femme. Aimer ses enfants. Aimer sa famille, ses amis. Apprécier ses collègues avec leurs qualités et leurs défauts. Être tolérant et ouvert d’esprit. Pardonner. Remplir sa vie de choses qu’on aime et profiter de son quotidien. Aimer être avec les autres et aimer les autres. Aimer être seul et s’aimer soi-même.</p>
<p><i>Serait-ce ceci, le bonheur ?</i></p>What3Words : le monde en 3 mots2019-01-29T09:37:11+01:002019-01-29T09:37:11+01:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2019-01-29:/what3words-le-monde-en-3-mots.html<p>Pouvoir donner une adresse précise et unique à tout emplacement du monde, voilà le défi de What3Words. Pour cela, la planète a été découpée en petits carrés de 3 mètres de côté, et une adresse qui prend la forme d'un une combinaison unique de 3 mots a été attribuée à chacun de ces petits carrés.</p><p>Pouvoir donner une adresse précise et unique à tout emplacement du monde, voilà le défi de <a href="https://what3words.com/fr">What3Words</a>. Pour cela, la planète a été découpée en petits carrés de 3 mètres de côté, et une <em>adresse</em> qui prend la forme d'un une <em>combinaison unique de 3 mots</em> a été attribuée à chacun de ces petits carrés.</p>
<p><img src="images/what3words-le-monde-en-3-mots/what3words.png" /></p>
<p>Je ne sais pas si cette idée trouvera son lot d'utilisateurs, mais je la trouve intéressante pour plusieurs raisons :</p>
<ul>
<li>
<p>Les coordonnées géographiques difficiles à retenir sont astucieusement remplacées par une combinaison de 3 mots dont il est plus facile de se rappeler. On remplacera ainsi <a href="https://www.google.fr/maps//place/48%C2%B002'23.8%22N+4%C2%B044'27.2%22W/@48.03993,-4.7414485,19z/data=!3m1!4b1!4m5!3m4!1s0x0:0x0!8m2!3d48.03993!4d-4.7409">48.03993, -4.74090</a> par <a href="https://map.what3words.com/notaire.nuageuse.noeud?lang=fr">///notaire.nuageuse.noeud</a>.</p>
</li>
<li>
<p>Les adresses sont disponibles en plusieurs langues. Ainsi, pour localiser un stade de foot à Zürich, on pourra choisir de retenir l'adresse en français <a href="https://map.what3words.com/poète.épaisse.caporal">///poète.épaisse.caporal</a>, en allemand <a href="https://map.what3words.com/bedingen.kumpel.faszinierender">///bedingen.kumpel.faszinierender</a>, ou en russe <a href="https://map.what3words.com/спонсор.клей.лампа">///спонсор.клей.лампа</a>.</p>
</li>
<li>
<p>Le format d'adressage dans le monde entier est uniformisé. Plus besoin de savoir s'il faut mettre le numéro avant le nom de la rue, s'il faut indiquer un lieu-dit, ou de connaître le format du code postal. Avec 3 mots on peut désigner n'importe quel endroit dans le monde. Même sans rien connaître de l'écriture japonaise, je peux trouver l'adresse d'un lieu, par exemple <a href="https://map.what3words.com/poivrière.latiniser.écologue">///poivrière.latiniser.écologue</a></p>
</li>
<li>Les lieux sans adresse officielle en ont maintenant une. Par exemple, je peux vous dire que les gendarmes font régulièrement des contrôles à <a href="https://map.what3words.com/pomper.favoriser.stupéfaire">///pomper.favoriser.stupéfaire</a>, alors faites attention parce qu'il y a un passage de 200m limité à 50 km/h !</li>
</ul>
<p><img src="images/what3words-le-monde-en-3-mots/what3words-2.png" /></p>
<p>Franchement, c'est vraiment bien pensé. C'est pratique et c'est facile. Cependant, il reste selon moi deux aspects importants à améliorer :</p>
<ul>
<li>
<p>Des mots très (trop) proches ont été utilisés. Prenons par exemple <a href="https://map.what3words.com/pomper.favoriser.stupéfaire">///pomper.favoriser.stupéfaire</a>. Il existe également <a href="https://map.what3words.com/pompier.favoriser.stupéfaire">///pompier.favoriser.stupéfaire</a>, <a href="https://map.what3words.com/pomper.favoriser.stupéfaite">///pomper.favoriser.stupéfaite</a>, <a href="https://map.what3words.com/pompier.favoriser.stupéfaite">///pompier.favoriser.stupéfaite</a>, <a href="https://map.what3words.com/pomper.favoriser.stupéfait">///pomper.favoriser.stupéfait</a> et <a href="https://map.what3words.com/pompier.favoriser.stupéfait">///pompier.favoriser.stupéfait</a>. Et ils ne sont pas du tout au même endroit...</p>
</li>
<li>Les carrés étant relativement petits (9 m²), un même lieu peut avoir plusieurs adresses. Par exemple, <a href="https://map.what3words.com/culminer.étions.tournage">///culminer.étions.tournage</a>, <a href="https://map.what3words.com/gelons.combinant.auberge">///gelons.combinant.auberge</a>, <a href="https://map.what3words.com/écosser.lapin.révocation">///écosser.lapin.révocation</a> et <a href="https://map.what3words.com/reparlons.trembler.démarquage">///reparlons.trembler.démarquage</a> désignent en fait le même restaurant (Une crêperie que je recommande fortement par ailleurs :-) ). </li>
</ul>
<p><img src="images/what3words-le-monde-en-3-mots/what3words-3.png" />
<img src="images/what3words-le-monde-en-3-mots/what3words-4.png" /></p>
<p>Ces 2 points pourraient être facilement améliorés à mon avis. Choisir des mots moins proches, quitte à en utiliser 4, pourrait éviter des erreurs. Certes, un adresse de 4 mots c'est moins cool qu'une adresse de 3 mots, mais oublier le <em>e</em> à <em>stupéfaite</em> et se retrouver à plus de 1000 km de l'endroit recherché, c'est quand même dommage. </p>
<p>Je trouve également que des adresses proches géographiquement pourraient se ressembler un peu plus. Avoir le même préfixe par exemple, c'est-à-dire le ou les premiers mots en commun. Une idée intéressante pourrait être de choisir les mots en se basant sur un découpage de type <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Geohash">GeoHash</a>. Cela permettrait de reconnaître rapidement l'emplacement d'un lieu en fonction des mots utilisés. Par exemple si le premier mot fait partie de la première moitié de l'alphabet, on pourrait savoir qu'on se situe dans l'hémisphère nord.</p>
<p>Bref, je ne juge pas les choix qui ont été faits, What3Words a sans doute du y réfléchir bien plus que moi. Et je me répète, mais il s'agit d'une idée que je trouve très intéressante, et ce qui est sûr, c'est que je vais suivre avec intérêt l'avenir de ce projet !</p>
<p><img src="images/what3words-le-monde-en-3-mots/what3words-5.png" /></p>
<p><em>En plein milieu de la mer morte...</em></p>Comment j'ai retrouvé mon mot de passe KeePass !2018-12-21T09:30:17+01:002018-12-21T09:30:17+01:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2018-12-21:/comment-jai-retrouve-mon-mot-de-passe-keepass.html<p>J'utilise Dropbox. C'est facile, c'est pratique, et ça marche bien. Je suis cependant prudent de nature, et je ne veux pas stocker mes données personnelles en clair sur les serveurs de Dropbox aux États-Unis, car je ne ne leur fais tout simplement pas confiance.</p><h2>Contexte</h2>
<p>J'utilise <a href="https://www.dropbox.com/fr">Dropbox</a>. C'est facile, c'est pratique, et ça marche bien. Je suis cependant prudent de nature, et je ne veux pas stocker mes données personnelles en clair sur les serveurs de Dropbox aux États-Unis, car je ne ne leur fais tout simplement pas confiance. Une fuite de données est bien vite arrivée. En fait, une fuite de données est déjà arrivée...</p>
<p>J'utilise donc un outil qui s'appelle <a href="https://www.boxcryptor.com/fr/">BoxCryptor</a> pour chiffrer mes données avant de les stocker dans le cloud. Pour chiffrer mes données, il faut un mot de passe, que nous appellerons <em>M1</em>. J'en ai généré un bien long avec plein de caractères spéciaux, et pour ne pas avoir besoin de m'en rappeler, je l'ai stocké dans un fichier <a href="https://keepass.info/">KeePass</a>. Parce que KeePass c'est facile, c'est pratique, et ça marche bien.</p>
<p>Ce fichier KeePass est lui-même protégé par un mot de passe, que nous appellerons <em>M2</em>. Même s'il a une sécurité qui me semble suffisante, <em>M2</em> est bien moins complexe que <em>M1</em>, car je veux pouvoir m'en rappeler. Il s'agit donc d'un mot de passe qu'on pourrait qualifier de <em>standard</em>, contenant une chaîne de caractères avec des majuscules et des minuscules, des chiffres et des caractères spéciaux. </p>
<p>Bon, jusque là tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes... </p>
<p><img src="images/comment-jai-retrouve-mon-mot-de-passe-keepass/cloud_secure.png" /></p>
<h2>Panique</h2>
<p>Il y a quelques jours, j'ai eu besoin de reconfigurer mon accès à BoxCryptor. J'ai donc souhaité récupérer le mot de passe <em>M1</em> qui se trouve dans mon fichier KeePass. Pour cela il faut ouvrir le fichier KeePass... et donc se souvenir du mot de passe <em>M2</em>. Impossible...</p>
<p>Impossible. Impossible ? Impossible !!</p>
<p>Là, j'étais dans le merde. On ne peut pas vraiment dire autrement. Autant je fais attention à ne rien laisser de sensible dans mon téléphone, car on me l'a déjà volé, autant tous mes documents importants sont stockés dans BoxCryptor. Mes projets. Mes présentations. Mes impôts. Mes CVs. Mes justificatifs. Mes courriers. Mes sauvegardes de ce blog. Mes souvenirs aussi. Mince alors... comment je vais faire ?</p>
<p>J'ai essayé de retrouver ce p... de mot de passe pendant plusieurs jours. Il n'y avait pas moyen. J'ai alors hésité entre tomber dans la déprime et pleurer, sombrer dans la colère et jeter mon ordi par la fenêtre, ou laisser tomber, déménager et recommencer une nouvelle vie quelque-part en Amérique du sud. </p>
<p><img src="images/comment-jai-retrouve-mon-mot-de-passe-keepass/panique.png" /></p>
<h2>Geek attitude</h2>
<p>Après 3 jours de panique, d'énervement et d'essais infructueux, j'ai décidé d'envisager une autre solution. J'ai enfilé mon <strong>chapeau blanc</strong>, et je me suis attaqué au craquage de mon propre fichier KeePass. Et en fait ce fut beaucoup plus facile que je ne le pensais... </p>
<p>Alors non, je préfère le dire tout de suite, je n'ai pas réussi à craquer le chiffrement <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Advanced_Encryption_Standard">AES-256</a>. Sinon je serais déjà quelque part dans les îles, les pieds dans l'eau et le compte en banque bien rempli... Mais quand on essaie de craquer ses propres fichiers, on a un gros avantage : on sait à peu près à quoi devrait ressembler le mot de passe qu'on cherche... </p>
<p>C'était mon mot de passe après tout, même si je l'avais oublié. Je savais donc à peu près de quels caractères il était constitué, même si je ne me rappelais plus trop dans quel ordre je les avais mis, ni s'ils étaient en majuscules ou en minuscules. Je savais les différentes suites de chiffres qu'il pouvait contenir, même si je ne savais plus si elles étaient au début, au milieu ou à la fin. Je savais les caractères spéciaux que j'étais le plus susceptible d'avoir utilisés. Bref, d'après pas mal de pistes tout de même...</p>
<p><img src="images/comment-jai-retrouve-mon-mot-de-passe-keepass/whitehat.png" /></p>
<h2>Analyse</h2>
<p>Alors réfléchissons... Mon mot de passe devait avoir la structure suivante :</p>
<p><img src="images/comment-jai-retrouve-mon-mot-de-passe-keepass/format_mdp.png" /></p>
<p><em>Note : Ceci est un mot de passe inventé. Toute ressemblance avec un mot de passe existant ou ayant existé ne serait que pure coïncidence...</em></p>
<p>Voyons... </p>
<ul>
<li>Je connaissais la structure de mon mot de passe.</li>
<li>Je savais quels caractères spéciaux j'avais pu utiliser.</li>
<li>Je savais quels mots j'avais pu utiliser.</li>
<li>Je savais quels chiffres j'avais pu utiliser.</li>
</ul>
<p>Hum... Et bien oui, avec l'aide de mon pote <a href="https://www.openwall.com/john/">John</a>, je pouvais le craquer !
Pour cela, j'allais devoir :</p>
<ul>
<li>Générer un dictionnaire de mots de passe</li>
<li>Lancer une attaque brute-force</li>
</ul>
<p>Allez, c'est parti !</p>
<h2>Génération d'un dictionnaire</h2>
<p>J'ai donc entamé l'écriture d'un petit code python prenant tout ceci en compte. Celui-ci m'a permis de générer un fichier contenant tous les mots de passe possibles. Pour être plus clair, ce fichier est sensé contenir <strong>tous mes mots de passe</strong> au milieu de milliers d'autres qui leur ressemblent beaucoup. Mon dieu, il ne faut <strong>JAMAIS</strong> que quelqu'un tombe là-dessus...</p>
<p>Pourquoi du python ? En fait il y a quelques temps j'avais déjà fait <a href="https://github.com/remyguillaume/John">un code qui générait des fichiers de mots de passe</a> en C#. Mais pour changer j'avais envie de faire ça en python. Alors je répondrais : et pourquoi pas en python ? :-)</p>
<p>Bref, voici le code qui m'a permis de générer ce fichier. Je l'ai un peu raccourci, mais l'idée y est :</p>
<pre><code class="python">import itertools
specialchars = '&"#]|\)-_'
def gen(l, n):
yield from itertools.product(*([l] * n))
def writeline(file, line):
file.write(line + '\n')
def addsuffixes(p):
for i in range(4):
for suffix in gen(specialchars, i):
passwd = p + ''.join(suffix)
writeline(file, passwd)
if __name__ == '__main__':
file = open('password.list', 'w')
try:
for i in range(3):
for txt in ['password', 'DrowssaP']:
for num in ['123', '456']:
for prefix in gen(specialchars, i):
passwd = ''.join(prefix) + txt + num
writeline(file, passwd)
addsuffixes(passwd)
finally:
file.close()
</code></pre>
<p>23 lignes de code. C'est beau le python quand même... Exécutons ce script :</p>
<pre><code class="bash">python3 generate.py
</code></pre>
<p>Ce code permet d'obtenir un fichier contenant 298 844 mots de passe. Le contenu ressemble à ceci :</p>
<pre><code class="console">password456__]
password456__|
password456__\
password456__)
password456__-
password456___
DrowssaP123
DrowssaP123
DrowssaP123&
DrowssaP123#
DrowssaP123]
DrowssaP123|
DrowssaP123\
DrowssaP123)
DrowssaP123-
DrowssaP123_
</code></pre>
<p><img src="images/comment-jai-retrouve-mon-mot-de-passe-keepass/dict_attack.jpg" /></p>
<h2>Attaque brute-force</h2>
<p>Une <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Attaque_par_force_brute">attaque brute-force</a> (ou attaque au dictionnaire) est une attaque qui consiste à tester une à une toutes les possibilités. Dans mon cas, cela revient à prendre un à un tous les mots de passe du fichier généré, et à les essayer. </p>
<p>Il y a quelques mois, j'avais justement un peu joué avec un outil qui s'appelle <a href="https://www.openwall.com/john/">John The Ripper</a>. C'est un programme qui permet entre autres de faire du craquage de mots de passe en brute force. C'était exacement ce qu'il me fallait !</p>
<h3>Étape 1 : installer les bons outils</h3>
<p>Je ne vais pas m'attarder là-dessus, ce n'est pas le but. A titre d'exeple, voici les commandes que j'ai utilisées pour installer les dépendances, cloner le <a href="https://github.com/magnumripper/JohnTheRipper">repository GitHub</a> et compiler john :</p>
<pre><code class="console">sudo apt-get -y install build-essential libssl-dev git zlib1g-dev
git clone git://github.com/magnumripper/JohnTheRipper
cd JohnTheRipper/src
./configure
make -s clean && make -sj4
</code></pre>
<h3>Étape 2 : extraire le hash du mot de passe</h3>
<p>Afin de pouvoir faire une attaque brute-force, il nous faut le hash du mot de passe. Celui-ci peut facilement être extrait du fichier keepass avec la commande <em>keepass2john</em>. Si le fichier KeePass à craquer se nomme <em>Database.kdbx</em>, il suffit alors d'executer la commande suivante :</p>
<pre><code class="bash">JohnTheRipper/run/keepass2john Database.kdbx > kee.hash
</code></pre>
<p>Cela crée un fichier <em>kee.hash</em> contenant le hash qu'il va falloir craquer.</p>
<h3>Étape 3 : lancer l'attaque</h3>
<p>On passe en paramètres la liste de mots de passe ainsi que le fichier contenant le hash :</p>
<pre><code class="bash">JohnTheRipper/run/john --wordlist=password.list kee.hash
</code></pre>
<p><em>Et maintenant, on attend tranquillement... en buvant un bière par exemple... ou en mangeant un morceau de chocolat... mais conseil d'ami : il vaut mieux éviter la bière au chocolat...</em></p>
<p><img src="images/comment-jai-retrouve-mon-mot-de-passe-keepass/beer.jpg" /></p>
<h2>30 minutes plus tard...</h2>
<p>Voici le résultat :</p>
<pre><code class="console">Using default input encoding: UTF-8
Loaded 1 password hash (KeePass [SHA256 AES 32/64 OpenSSL])
Cost 1 (iteration count) is 60000 for all loaded hashes
Cost 2 (version) is 2 for all loaded hashes
Cost 3 (algorithm [0=AES, 1=TwoFish, 2=ChaCha]) is 0 for all loaded hashes
Will run 2 OpenMP threads
Press 'q' or Ctrl-C to abort, almost any other key for status
0g 0:00:00:12 0.35% (ETA: 17:18:14) 0g/s 97.17p/s 97.17c/s 97.17C/s password456]"\..password456]#]
0g 0:00:06:02 11.31% (ETA: 17:14:15) 0g/s 98.43p/s 98.43c/s 98.43C/s &]password123]\"..&]password123]\_
0g 0:00:06:13 11.68% (ETA: 17:14:08) 0g/s 98.47p/s 98.47c/s 98.47C/s &|password123)_-..&|password123-&\
0g 0:00:06:22 11.97% (ETA: 17:14:04) 0g/s 98.45p/s 98.45c/s 98.45C/s &\password123-)|..&\password123--#
0g 0:00:10:36 20.35% (ETA: 17:12:59) 0g/s 98.14p/s 98.14c/s 98.14C/s |&password123&#]..|&password123&]"
0g 0:00:14:29 28.11% (ETA: 17:12:24) 0g/s 98.32p/s 98.32c/s 98.32C/s -"password123&_\..-"password123"&]
0g 0:00:26:45 53.30% (ETA: 17:11:05) 0g/s 99.74p/s 99.74c/s 99.74C/s ]-DrowssaP456\\..]-DrowssaP456)]
]-DrowssaP123#-_ (Database)
1g 0:00:29:05 DONE (2018-12-18 17:39) 0.000555g/s 107.6p/s 107.6c/s 107.6C/s ]-DrowssaP123#-|..]-DrowssaP123#_#
Use the "--show" option to display all of the cracked passwords reliably
Session completed
</code></pre>
<p>En 30 petites minutes, mon mot de passe a été retrouvé !</p>
<h2>Conclusion</h2>
<p>La conclusion est toute simple : <em>je suis super content, j'ai retrouvé mon mot de passe, et par la même occasion mon accès à mes données chiffrées !</em></p>
<p>Sinon, pour mettre ce résultat un peu plus en perspective, il ne faut pas oublier que je n'ai pas craqué n'importe quel mot de passe. J'ai craqué <em>mon</em> mot de passe, dont je connaissais la structure. Avec les bons outils, ce n'était donc pas si difficile.</p>
<p>Craquer un mot de passe qui n'est pas le sien est une autre histoire. Ce n'est techniquement pas beaucoup plus complexe : on a une liste de mots de passe et on les essaie un par un. Cependant, le nombre de tentatives à faire est beaucoup, beaucoup plus important. </p>
<p>C'est pour cette raison qu'une attaque brute-force fonctionnera sur les mots de passe simples, <a href="https://www.lesnumeriques.com/vie-du-net/mots-passe-plus-utilises-en-2018-toujours-meme-rengaine-n81693.html">qui restent malheureusement très utilisés aujourd'hui</a>. Pour assurer un maximum de sécurité, chaque mot de passe devrait être unique (n'être utilisé que pour un seul compte), et devrait être suffisamment long. </p>
<p><em>Mais je ne vais pas parler maintenant de comment choisir un bon mot de passe. Je laisse ce sujet pour une prochaine fois...</em></p>5 citations d'Eward Snowden qui font réfléchir2018-12-06T22:52:02+01:002018-12-06T22:52:02+01:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2018-12-06:/5-citations-deward-snowden-qui-font-reflechir.html<p>Il faut que je revois ma solution de sauvegarde pour mes documents importants. Jusqu'à présent j'avais un NAS Synology (modèle DS209 de 2009) dont j'étais très content, mais il se fait vieux, et il faut penser à le changer.</p><p>Il faut que je revois ma solution de sauvegarde pour mes documents importants. Jusqu'à présent j'avais un NAS <a href="https://www.synology.com/fr-fr/products?bays=2">Synology</a> (modèle <a href="https://www.lesnumeriques.com/nas/synology-ds209-p6645/test.html">DS209</a> de 2009) dont j'étais très content, mais il se fait vieux, et il faut penser à le changer. Du coup je viens de passer la soirée à me demander quel service de sauvegarde choisir. Dois-je racheter un NAS pour rester en auto-hébergement ? Dois-je choisir un service de stockage en ligne ?</p>
<p>Finalement, j'ai plus ou moins décidé de partir sur <del>Cozy Cloud</del> <em>(changement d'avis de dernière minute)</em> <a href="https://www.pcloud.com">pCloud</a>, mais ce n'est pas ce dont j'ai envie de parler là maintenant. Ce sera pour une prochaine fois. </p>
<p>Au cours de recherches, je me suis bien entendu posé la question de la sécurité des données. Et au fil de mes réflexions et de mes investigations, je suis tombé sur des articles parlant de la <em>surveillance de masse</em>, du <em>respect de la vie privée</em>, et inévitablement d'<a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Edward_Snowden">Edward Snowden</a>.</p>
<p>J'ai du coup noté 5 citations qui m'ont vraiment fait réfléchir :</p>
<div class="chat">
<div class="bubble me">Les programmes du surveillance n'ont jamais été destinés à la lutte contre le terrorisme : C'est une affaire d'espionnage économique, de contrôle de la société, de manipulation diplomatique. C'est une affaire de pouvoir.
</div>
<div class="bubble me">
La grande majorité des communications est automatiquement ingérée sans être ciblée. Si je voulais voir vos e-mails, ou le contenu du téléphone de votre femme, tout ce que j’avais à faire était d’utiliser des programmes d’interception. Je pouvais avoir accès à vos mails, vos mots de passe, vos relevés téléphoniques, vos cartes de crédit.
</div>
<div class="bubble you">
Même si vous ne faites rien de mal, vous êtes épiés et enregistrés. Ca en arrive au point où vous n’avez pas besoin de faire quelque chose de mal, il vous suffit d’être suspecté par quelqu’un, même par erreur, et alors ils peuvent utiliser le système pour remonter dans le temps et examiner minutieusement chaque décision que vous avez prise, chaque ami avec lequel vous avez parlé, pour vous attaquer sur ces bases et extrapoler des soupçons à partir d’une vie inoffensive.
</div>
<div class="bubble me">
Affirmer que vous vous moquez du droit à la vie privée parce que vous n'avez rien à cacher revient à dire que vous n'en avez rien à faire de la liberté d'expression parce que vous n'avez rien à dire.
</div>
<div class="bubble you">
Parfois, le scandale n'est pas de savoir quelle loi a été enfreinte, mais ce que la loi permet.
</div>
</div>
<p>J'en ai également noté une petite dernière, qui n'a pas grand chose à voir avec la surveillance de masse, mais qui est peut-être la plus belle de toutes :</p>
<div class="chat">
<div class="bubble me">
Si je pouvais aller n'importe où dans le monde, je retournerais à la maison.
</div>
</div>Notre avenir sera pollué2018-12-05T21:25:05+01:002018-12-05T21:25:05+01:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2018-12-05:/notre-avenir-sera-pollue.html<p>L'avenir, à moyen terme au moins, c'est la voiture. On ne peut plus revenir en arrière. Pas assez rapidement pour réduire notre impact écologique en tout cas. Trop de lignes de transport en commun ont disparu. Trop de commerces de proximité se sont éteints.</p><h2>L'avenir, c'est la voiture</h2>
<p>L'avenir, à moyen terme au moins, c'est la voiture. On ne peut plus revenir en arrière. Pas assez rapidement pour réduire notre impact écologique en tout cas. Trop de lignes de transport en commun ont disparu. Trop de commerces de proximité se sont éteints. On ferme même les hôpitaux et les maternités dans les petites villes pour tout centraliser encore plus. Les employeurs ne peuvent pas embaucher que des gens dans un rayon de 5km autour d'eux, et les employés ne peuvent pas tous habiter à côté de leur entreprise. Notre économie en générale est beaucoup trop dépendante des voitures (tourisme, loueurs de véhicules, constructeurs, ...).</p>
<p>En plus, je vois mal les entreprises qui ont beaucoup, énormément investi dans les voitures et dans l'énergie laisser passer une politique anti-voitures. Et on parle ici des plus grands géants de la planète : les historiques comme General Motors, Renault, Ford, Total, etc... mais aussi des <em>nouveaux venus</em> comme Google, Uber et autres, qui ont eux aussi beaucoup investi dans l'automobile avec des technologies comme par exemple la voiture autonome. Une telle politique plomberait tout simplement la croissance, et vue que tout notre économie est basée sur cette même croissance, on aurait un énorme problème. Et les gens qui décident tout en haut de l'échelle sociale ne veulent pas d'un énorme problème... </p>
<h2>De l’énergie propre ?</h2>
<p>Il faudrait des voitures propres alors ? Il ne faut pas rêver. La voiture n'est pas prête d'arrêter de polluer. Se déplacer (loin) demande de l'énergie, et produire cette énergie a forcément des conséquences. On veut promouvoir la voiture électrique, mais même si elle pollue moins à l'utilisation, sa fabrication reste très polluante, et on est encore très loin d'une voiture propre. Et même si on arrivait à rouler à la lumière solaire, combien faudrait-il de matières premières pour fabriquer les panneaux solaires nécessaires ? Et puis il faut continuer à entretenir les routes aussi, à déverser du goudron un peu partout... Et je ne parle pas des camions, des avions, des paquebots, etc... </p>
<p>C'est bel et bien utopique d'espérer se débarrasser de tout ça... jusqu'à l'invention de la téléportation en tout cas. Il faut être réaliste : <strong>Aujourd'hui, l'énergie propre n'existe pas</strong>. Elle existera peut-être un jour, mais ce n'est clairement pas pour demain. </p>
<h2>Est-il trop tard ?</h2>
<p>La pollution liée aux voitures est une chose. Mais toutes les autres pollutions liées à l'exploitation des animaux, à l'utilisation massive de plastiques, à la déforestation sans limite, aux produits chimiques, détergents et lessives, et à toutes les autres conneries qu'on est entrain de faire, ça a aussi des conséquences... </p>
<p>C'est moche, mais le réchauffement climatique va continuer, la pollution va s’amplifier, et les espèces animales et végétales vont continuer à disparaître. De toute façon, on ne sait même pas si on peut encore lutter aujourd'hui. Est-il possible de réagir et d'inverser la tendance ? Ou bien a-t-on déjà atteint un point de non-retour ? <strong>Personne ne peut répondre.</strong></p>
<h2>Quel avenir alors ?</h2>
<p>Si je devais aujourd'hui imaginer un avenir, il ne serait pas très heureux. Dans cet avenir, on aura trouvé une technologie permettant de réguler le réchauffement climatique. Par exemple en plaçant de grands miroirs en orbite autour de la terre pour refléter la lumière du soleil et permettre de réguler la température de la planète. ce n'est peut-être pas si utopique, et cela permettra de simuler les saisons, puisque naturellement il n'y aura plus de saisons. </p>
<p>Bien entendu, la majorité des espèces animales et végétales auront disparu. Mais ce n'est pas très important, puisqu'on pourra continuer à se déplacer comme on veut, à faire grossir des millions de bêtes dans des usines à viande, à cultiver des champs OGM pour nourrir toute la planète, et à déverser des tonnes de produits chimiques et de plastique dans les océans, tout ça sans en avoir plus rien à faire du réchauffement climatique. </p>
<p>On expliquera à nos petits enfants à quoi servaient les abeilles à notre époque en leur montrant des photos dans un livre. Avec de la chance, il restera bien quelques zoos hors de prix pour aller observer ce qu'est un koala, un ours blanc ou même un éléphant, et les enfants adoreront ça. On pourra peut-être partir en croisière pour aller observer les premières constructions sur le nouveau continent plastique, ou pour aller visiter les vestiges de la forêt amazonienne.</p>
<p>Bref, je ne dis pas que c'est l'avenir que je souhaite, loin de là, mais j'ai du mal à voir comment il peut en être autrement vu la situation et les mentalités actuelles.</p>
<p><em>Enfin bon, peut-être bien que mon humeur du jour manque un tout petit peu d'optimisme :-)</em></p>
<hr/>
<h2><i>Bonus : petit coup de gueule</i></h2>
<p><em>Quant aux citadins pseudo-écolos, souvent parisiens, qu'on entend en ce moment un peu partout, à la radio, à la télé, ou sur le net, et qui habitent au centre ville et bossent à 3 minutes de chez eux... Ils prônent la marche, le vélo, et les transports en commun, et si j'étais à leur place, j'irais volontiers à pied au boulot !</em></p>
<p><em>Mais lorsque je les vois se poser en donneurs de leçons, et quand je les entends critiquer les personnes qui habitent en banlieue ou à la campagne parce qu'ils prennent leur voiture pour aller bosser et que cela pollue, j'ai juste envie de leur dire d'arrêter de parler de situations qu'ils ne connaissent pas et de fermer leur grande gueule...</em></p>Un captcha super simple et efficace2018-11-08T12:19:39+01:002018-11-08T12:19:39+01:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2018-11-08:/un-captcha-super-simple-et-efficace.html<p>Le nombre de spams envoyés dans les commentaires de ce blog a ces dernières semaines totalement explosé. De 4 ou 5 par jour, je suis arrivé à plusieures dizaines de commentaires indésirables chaque jour. Cela devenait insupportable</p><p>Le nombre de spams envoyés dans les commentaires de ce blog a ces dernières semaines totalement explosé. De 4 ou 5 par jour, je suis arrivé à plusieurs dizaines de commentaires indésirables chaque jour. Cela devenait insupportable, et je me suis donc mis en quête d'un système <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/CAPTCHA">captcha</a>, afin de limiter le nombre de commentaires indésirables.</p>
<h2>La réflexion</h2>
<p>J'ai du coup commencé à regarder du côté des systèmes captcha standards :</p>
<h3>Le captcha standard</h3>
<p>C'est celui qu'on voit le plus, où il faut recopier un texte inscrit dans une image. Il fonctionne plutôt bien. Cependant, il ne me plaît pas trop parce qu'il est parfois compliqué d'arriver à déchiffrer le texte. Et puis il est trop classique, on le voit partout.</p>
<p><img src="images/un-captcha-super-simple-et-efficace/captcha1.jpg"/></p>
<h3>Le captcha made in Google</h3>
<p>C'est celui qu'on voit de plus en plus. Il s'agit d'une simple case qu'il faut cocher pour confirmer qu'on est pas un robot. </p>
<p><img src="images/un-captcha-super-simple-et-efficace/captcha2.jpg"/></p>
<p>Parfois, si le fait de cocher la case ne suffit pas à identifier notre nature (robot ou humain), on nous demande alors d’identifier des objets sur des images. Par exemple, cocher toutes les images contenant un panneau de signalisation.</p>
<p><img src="images/un-captcha-super-simple-et-efficace/captcha3.png"/></p>
<p>Même s'il est très efficace, je n'apprécie personnellement pas du tout ce système. Tout d'abord, je trouve que le système d'images est très mal fait. Il n'est parfois vraiment pas évident d’identifier ce qu'on nous demande. Par exemple, dans l'image ci-dessus, faut-il sélectionner les images contenant seulement une toute petite partie de panneau ? </p>
<p>Ensuite (et surtout), pour utiliser ce captcha, il faut inclure une api Google sur son site. Cette api va <em>observer</em> et <em>évaluer</em> notre comportement sur la page, afin de déterminer si on est un robot ou non. Pour cela, elle va suivre la position de la souris, étudier comment sont renseignés les différents champs, et je ne sais quoi d'autre encore...</p>
<p>Je ne souhaite pas ici entrer dans le débat de savoir si <a href="non-nous-ne-sommes-pas-traques-sur-le-net-quoique.html">nous sommes traqués sur internet</a>, mais tout de même, cela équivaut à peu près à avoir quelqu'un debout derrière notre écran qui regarde tout ce qu'on fait. Et pour cette raison, je ne voulais pas de ce système sur ce site.</p>
<h3>Le captcha audio</h3>
<p>Il faut ici écouter un message audio et le recopier dans un case. L'idée est plutôt intéressante, mais au final peu pratique. Surtout dans un lieu public, au boulot, sur son smartphone, etc...</p>
<p><img src="images/un-captcha-super-simple-et-efficace/captcha4.jpg"/></p>
<h3>Le captcha publicitaire</h3>
<p>Pour prouver que l'on est pas un robot, il faut recopier le nom ou le slogan de la marque qui apparaît sur l'image. Cette version fera <a href="je-suis-publicitaire.html">le bonheur des publicitaires</a>, mais très peu pour moi...</p>
<p><img src="images/un-captcha-super-simple-et-efficace/captcha5.jpg"/></p>
<h3>Le captcha invisible</h3>
<p>Il s'agit ici plus d'une ruse que d'un vrai captcha. Il suffit de placer sur la page un champ invisible. Un humain ne verra pas ce champ, et donc ne le remplira pas. Un robot remplira lui tous les champs avant de valider le formulaire. Si le champ a été rempli, cela signifie qu'on est en présence d'un robot.</p>
<p>L'idée est sympa, mais cependant beaucoup trop facile à contourner. Il suffit pour un robot de s'assurer que le champ est bien visible avant de le remplir, et, contrairement à la reconnaissance de texte ou d'image, c'est quelque-chose de vraiment facile à implémenter.</p>
<h2>La solution</h2>
<p>Finalement, j'ai fini par tomber sur une idée à la fois efficace et facile à mettre en place et à utiliser. Le captcha <em>question/réponse</em>. L'idée est simple : On pose une question dont la réponse est évidente pour un humain, et ce dernier doit écrire la réponse dans la zone de texte. Les questions doivent rester très simples, afin que tout le monde puisse y répondre. Voici quelques exemples :</p>
<ul>
<li>Combien font 1 + 3 ?</li>
<li>Dans quel pays se situe Paris ?</li>
<li>Quelle est la version de Windows 10 ?</li>
<li>De quelle couleur est un cheval blanc ?</li>
</ul>
<p>Après quelques longues minutes de réflexion intense, extrême et profonde, voire même parfois frénétique, j'ai fini par me décider pour la question suivante : <strong>Quel mois de l'année sommes-nous ?</strong></p>
<p>Je trouve cette solution élégante. Elle fonctionne sur toutes les plateformes. Elle est ultra simple pour l'utilisateur. Elle est très simple également à mettre en place. Elle n’alourdit pas la page avec je ne sais quelle API externe. Elle ne traque pas le comportement de l'utilisateur. </p>
<p>Bref, elle me plaît bien. Il restait maintenant à l'implémenter.</p>
<h2>L'implémentation</h2>
<p>La mise en place ne fur pas très compliquée, et une petite heure plus tard, le code suivant répondait à mes attentes :</p>
<h3>Côté client (HTML)</h3>
<p>Simplement un nouveau champ dans mon formulaire :</p>
<pre><code class="html">< p class="captcha" >
< label for="email" >Quel mois de l'année sommes nous ?< /label >
< input name="captcha" id="captcha" type="text"
placeholder="Pour vérifier que vous êtes humain" value="" >
< /p >
</code></pre>
<h3>Côté serveur (PHP)</h3>
<p>Une première méthode permettant de récupérer le numéro du mois courant, et de faire la comparaison avec la valeur dans le captcha :</p>
<pre><code class="php">public static function checkCaptcha($comment) {
$captcha = $comment['captcha'];
$month = intval(date('n'));
// Compare numbers
if ($month == intval($captcha))
return true;
// Compare texts
$monthNames = self::getMonthNames($month);
if (in_array(mb_strtolower($captcha, 'UTF-8'), $monthNames)) {
return true;
}
return false;
}
</code></pre>
<p>Une seconde méthode permettant de récupérer le nom du mois et ses différentes variantes à partir du numéro du mois :</p>
<pre><code class="php">private static function getMonthNames($monthNumber) {
switch ($monthNumber) {
case 1:
return array("jan", "janvier", "january");
case 2:
return array("fev", "fevrier", "février", "february");
case 3:
return array("mar", "mars", "march");
case 4:
return array("avr", "avril", "april");
case 5:
return array("mai", "may");
case 6:
return array("jun", "juin", "june");
case 7:
return array("jul", "juillet", "july");
case 8:
return array("aout", "august");
case 9:
return array("sep", "septembre", "september");
case 10:
return array("oct", "octobre", "october");
case 11:
return array("nov", "novembre", "november");
case 12:
return array("dec", "decembre", "décembre", "december");
}
}
</code></pre>
<p>Et enfin un petit code qui appelle la méthode de test :</p>
<pre><code class="php">if (!Comment::checkCaptcha($input))
{
// Do something... or actually nothing here.
}
</code></pre>
<p>Voilà ! C'est tout !</p>
<h2>Conclusion</h2>
<p>Pour le moment, plus aucun spam. Zéro. Nothing. Nada. Nichts. Kitu. </p>
<p>Le rapport gain / temps investi est donc vraiment très bon !</p>
<p><em>Et ça fait bien plaisir !</em></p>Et pendant ce temps là...2018-10-30T09:14:39+01:002018-10-30T09:14:39+01:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2018-10-30:/et-pendant-ce-temps-la.html<p>Jair Bolsonaro, réputé pour ses prises de position controversées envers les femmes, les homosexuels et les Noirs, est élu président de la République fédérative du Brésil. Donald Trump, le président de la première puissance mondiale, ...</p><p>Octobre 2018.</p>
<ul>
<li><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Jair_Bolsonaro">Jair Bolsonaro</a>, réputé pour ses prises de position controversées envers les femmes, les homosexuels et les Noirs, est élu président de la République fédérative du Brésil.</li>
<li><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Donald_Trump">Donald Trump</a>, le président de la première puissance mondiale, qui considère que les pays d'Afrique sont des <em>pays de merde</em>, essaie toujours de trouver un financement pour construire un mur entre les Etats-Unis et le Mexique.</li>
<li><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Angelo_Ciocca">Angelo Ciocca</a>, euro-député italien, piétine littéralement les notes du commissaire européen aux affaires économiques et financières.</li>
<li><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Luc_M%C3%A9lenchon">Jean-Luc Mélanchon</a>, président de la France Insoumise, 4ème parti politique français, bouscule physiquement des policiers et un procureur de la république au siège de son parti.</li>
<li><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Tariq_Ramadan">Tariq Ramadan</a>, directeur du Centre de recherche sur la législation islamique et l’éthique, reconnait avoir menti au cours de l'affaire dans laquelle il est accusé de "viol avec grande violence" par deux femmes.</li>
<li><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9_Fort">André Fort</a>, évêque émérite d'Orléans, comparait pour non dénonciation d'actes pédophiles.</li>
</ul>
<p>Et pendant ce temps là, dans un petit village en Alsace, ma femme et moi essayons d'éduquer nos enfants en leur apprenant la <em>tolérance</em>, le <em>respect</em> et la <em>bienveillance</em>.</p>Un milliard... c'est grand !2018-10-23T19:56:46+02:002018-10-23T19:56:46+02:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2018-10-23:/un-milliard-cest-grand.html<p>Au début, j'avais prévu d'écrire un article sur la stack Elastic avec laquelle je travaille en ce moment. Mais en écrivant, je me suis rendu compte qu'avant il serait judicieux de mieux définir ce qu'était le bigdata, parce qu'il s'agit d'une notion importante que tout le monde ne saisit pas encore très bien.</p><p>Au début, j'avais prévu d'écrire un article sur la stack <em>Elastic</em> avec laquelle je travaille en ce moment. Mais en écrivant, je me suis rendu compte qu'avant il serait judicieux de mieux définir ce qu'était le bigdata, parce qu'il s'agit d'une notion importante que tout le monde ne saisit pas encore très bien. </p>
<p>J'ai donc commencé à écrire quelque-chose sur le bigdata. Et en essayant de donner une définition correcte de ce qu'était le bigdata, je me suis rendu compte qu'il fallait tout d'abord commencer par parler de nombres. De grands nombres. Et plus particulièrement du <em>milliard</em>, ce nombre que tout le monde utilise, qu'on entend régulièrement dans les médias pour parler du budget de l'éducation nationale, du trou de la sécu, ou de la fortune de Bill Gates. Ce nombre que tout le monde connaît, mais que personne ne se représente vraiment.</p>
<p>Avec le bigdata, l'utilisation de milliards de données devient concret, et il est donc important de bien comprendre ce que représente <em>vraiment</em> un milliard.</p>
<h2>Parlons d’argent</h2>
<p>Quand on parle d'argent, on considère qu'un millionnaire est quelqu'un de déjà très riche. Un million, c’est pour le commun des mortels une somme d'argent importante et qu’on connaît plutôt bien. Quand on achète une maison à 250 000 €, on comprend bien que c'est un quart de million. Quand la cagnotte du loto s'élève à 10 millions d'euros, on arrive à se représenter de façon à peu près correcte ce qu'on pourrait s'acheter avec tout cet argent.</p>
<p>Par contre, quand on parle de milliardaire, c’est plus compliqué. Bien sûr, tout le monde sait ce qu’est un milliard. Mais quand on essaie de se représenter quelques milliard d'euros, est-ce qu'on y parvient de façon correcte ? Si on me donne 1 milliard d’euros, est-ce que j’arrive à me représenter tout ce que je pourrais acheter avec ? </p>
<p>On considère souvent qu’un milliardaire est juste un millionnaire en puissance. Un millionnaire encore plus riche, quoi. Mais il faut bien se rendre compte que <em>le rapport de richesse entre un millionnaire et un milliardaire est le même qu’entre un smicard et un millionnaire</em>... Je pense sincèrement que la majorité de gens ne s’en rendent pas compte. Pas parce qu’ils sont idiots, mais parce qu’un milliard, ça reste un chiffre auquel nous ne sommes pas habitués. Il est donc difficile de se le représenter.</p>
<p>L'image suivante met en évidence cet écart en représentant un million et un milliard avec des billets de 100$ :</p>
<p><img src="images/un-milliard-cest-grand/milliard-argent.png" /></p>
<h2>Parlons de temps</h2>
<p>Une seconde, tout le monde voit ce que c'est. Bon, on ne sait pas forcément qu'une seconde est <em>la durée de 9 192 631 770 périodes de la radiation correspondant à la transition entre les deux niveaux hyperfins de l'état fondamental de l'atome de Césium 133</em>, mais on arrive tout de même à se la représenter plutôt bien.</p>
<p>1 000 secondes, on comprend assez vite que ça représente quelques minutes. Environ 16 minutes et demi pour être un peu plus exact. </p>
<p>1 million de secondes, c'est déjà plus difficile à se représenter, mais on se dit que ça doit faire plusieurs jours... En fait cela fait environ 11 jours et demi.</p>
<p>Et alors, 1 milliard de secondes, ça représente combien de temps ? Quelques semaines ? Quelques mois ? En fait, un milliard de secondes, ça fait environ 31 ans et demi. Rien que ça.</p>
<p>Calculer quelle durée représente un milliard de secondes n'est pas bien compliqué. Mais ce qui est important ici, ce n'est pas de savoir calculer. Ce qu'il faut retenir, c'est qu'<em>intuitivement, quand on pense au milliard, on n'imagine pas son véritable ordre de grandeur</em>.</p>
<p><img src="images/un-milliard-cest-grand/milliard-temps.png" /></p>
<h2>Parlons de pixels</h2>
<p>Pour donner un dernier exemple encore plus visuel, prenons comme unité le pixel d'un écran, et utilisons-le pour représenter différentes quantités.</p>
<p><u>Voici 1 pixel</u> :</p>
<div class="pixelboxcontainer">Il est là (en rouge au milieu) --><div class="pixelbox"><div class="pixel"></div></div></div>
<p><u>Voici maintenant mille pixels</u> :
Mille ca peut déjà faire beaucoup selon ce dont on parle. Mais ici, avec un pixel comme unité, cela reste tout a fait raisonnable comme taille...</p>
<div class="millebox box"></div>
<p><u>Passons au million de pixels</u> :
C'est déjà plus grand. On peut cependant visuellement se faire une idée de sa taille, puisque ce million tient encore presque sur un écran. Cela correspond à une photo d'une résolution égale à 1 megapixel. Tous les appareils photo permettent aujourd'hui de faire des photos d'un qualité bien supérieure à celle-ci. Autant dire que ce million reste largement à notre portée, et fait même partie de nos vies depuis un moment déjà.</p>
<p><em>Note: Ce qui est important c'est la taille du rectangle, pas les petits carrés noirs de l'image utilisée en fond... Celle-ci est là uniquement pour ne pas avoir un gros carré uniforme et pour se rendre compte visuellement du défilement de l'écran...</em></p>
<div class="millionbox box"></div>
<p><u>Voici enfin un milliard de pixels</u> :
Nous arrivons donc à un milliard de pixels. La barre de défilement à droite de la fenêtre paraît encore bien longue... et il va falloir beaucoup, beaucoup, beaucoup utiliser la molette de la souris (ou le bout du doigt) pour arriver à la fin. Et lorsqu'on arrivera <em>enfin</em> tout en bas, on aura... <em>(suite du texte après un milliard de pixels...)</em></p>
<div class="milliardbox box"></div>
<p>... aucune idée de la taille réelle de ce milliard de pixels, et peut-être même qu'on aura déjà oublié le début de cette phrase :-)</p>
<h2>Conclusion</h2>
<p>On l'aura compris, <em>avec le milliard, on est à une autre échelle.</em> Certes, il existe des nombres bien plus grands, mais déjà avec le milliard, les quantités sont beaucoup, beaucoup plus importantes que celles auxquelles nous sommes confrontés dans notre vie de tous les jours. </p>
<p>Bon, maintenant que j'ai disserté sur le milliard (je ne pensais pas pouvoir passer autant de temps sur une notion finalement assez simple...), je vais pouvoir m'attaquer à la notion de <em>bigdata</em>, qui sera vraisemblablement mon prochain sujet...</p>Merci Nonna, c'était chouette2018-10-10T06:02:25+02:002018-10-10T06:02:25+02:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2018-10-10:/merci-nonna-cetait-chouette.html<p>Il y a quelques semaines, ma grand-mère est décédée. Avec elle, ce sont beaucoup de bons moments en devenir qui ont disparu. Mais ce sont aussi beaucoup de souvenirs heureux qui se sont rappelés à ma mémoire.</p><p><em>Il y a quelques semaines, ma grand-mère est décédée. Avec elle, ce sont beaucoup de bons moments en devenir qui ont disparu. Mais ce sont aussi beaucoup de souvenirs heureux qui se sont rappelés à ma mémoire. Lorsque la question de dire quelque-chose lors de la cérémonie s'est posée, je me suis dis qu'il fallait que je lui rende ce dernier hommage. C'est chose faite, et je suis content de l'avoir fait.</em></p>
<hr/>
<p>Salut Nonna,</p>
<p>Alors voilà… ça y est, t’es partie...</p>
<p>Plus jamais je ne t’appellerai le samedi midi en te disant « Hey, Nonna, je peux m’inviter à manger ce midi avec les enfants ? »
Plus jamais je ne sentirai la bonne odeur de sauce tomate en poussant la porte de chez toi…
Plus jamais je ne retomberai en enfance en prenant la première bouchée de ce risotto que tu réussissais tellement bien.
Plus jamais on ne discutera de tout de rien et buvant un café brûlant
Plus jamais tu me me proposeras des œufs et de la salade au moment de repartir…
Plus jamais, en partant, je ne t’embrasserai en te disant « A bientôt, et promis j’essaie de passer te voir plus souvent »</p>
<p>J’ai vraiment passé de chouettes moments avec toi, et ces souvenirs ne disparaîtront pas.</p>
<p>Quand j’étais petit, et qu’il n’y avait pas école le mercredi, je passais la journée chez toi.
Je me souviendrai des tartines de Nutella que tu me préparais pour le petit déjeuner.<br />
Je me souviendrai des parties de cache-cache où je me cachais toujours dans la même armoire, et où tu faisais semblant de ne pas me trouver.
Je me souviendrai de ces moments où on regardait « des chiffres et des lettres » ensemble à la télé.
Je me souviendrai des ces vacances passées en Italie, des glaces et des pastèques partagées, des jeux dans la cour, des promenades à vélo.</p>
<p>Bien sûr, à l’adolescence, je faisais un peu moins attention à toi. Mais je me souviendrai quand même longtemps des repas du dimanche en famille autour d’une polenta, des parties de cartes que je détestais perdre, et de ton jardin que je devais venir arroser pendant les vacances (qu’est-ce que ça m’embêtait...)</p>
<p>Et puis, une fois arrivé à l’age adulte, tout est allé très vite. Les études, le premier boulot, le mariage, la maison. Et puis un jour, j’ai connu le bonheur de devenir père, et tu as connu la joie de devenir arrière grand-mère. Et je me souviens très bien que tu étais vraiment fière d’être devenue arrière grand-mère.</p>
<p>Et quand je venais te voir avec les enfants, je me réjouissais de les voir manger avec plaisir les plats de mon enfance, et de les voir jouer à se cacher dans cette même armoire où je me cachais étant petit. </p>
<p>Merci Nonna, c’était chouette.
C’était vraiment chouette de t’avoir comme grand-mère.</p>
<hr/>Je crois qu'il est temps...2018-09-28T20:55:49+02:002018-09-28T20:55:49+02:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2018-09-28:/je-crois-quil-est-temps.html<p>Voilà presque 1 an que je n'ai rien publié. Je n'ai pas vu le temps passer... Je ne sais pas encore trop ce que je vais raconter, ni si cela va ressembler à ce que j'ai fait pendant déjà 3 ans, ni même si demain ma motivation ne se sera pas déjà envolée...</p><p>...de me remettre à écrire un peu ici !</p>
<p>Voilà presque 1 an que je n'ai rien publié. Je n'ai pas vu le temps passer... </p>
<p>Je ne sais pas encore trop ce que je vais raconter, ni si cela va ressembler à ce que j'ai fait pendant déjà 3 ans, ni même si demain ma motivation ne se sera pas déjà envolée... Mais l'envie de profiter à nouveau de ce blog pour y coucher mes pensées se précise dans mon esprit. Cela fait plusieurs fois que j'hésite à écrire et que, finalement, en me posant devant mon ordi, j’abandonne dès les premières lignes... </p>
<p>Et c'est ce soir, un verre de vin à la main, que je me décide à enfin publier un petit truc. Oh, pas grand chose, juste ces quelques lignes. Mais c'est un début. Un premier pas. Ou plutôt un second premier pas, 4 ans plus tard.</p>
<p>Comme pour la <a href="et-voila.html">première fois</a>, je veux écrire avant tout pour moi. Parce que j'en ai envie. </p>
<p><em>Et c'est précisément sur cette envie que commence la seconde saison du Paloo-Blog !</em></p>Hiatus2017-11-13T15:00:37+01:002017-11-13T15:00:37+01:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2017-11-13:/hiatus.html<p>J'ai écris le premier article de ce blog en septembre 2014. Et aujourd'hui, j'ai décidé de faire une pause dans l'écriture. Les raisons sont assez simples à comprendre</p><p>J'ai écris le premier article de ce blog en septembre 2014. Et aujourd'hui, j'ai décidé de faire une pause dans l'écriture. Les raisons sont assez simples à comprendre : </p>
<ul>
<li>Je suis moins motivé pour écrire. Tout simplement. Et je préfère donc consacrer mon temps à d'autres activités.</li>
<li>Je n'ai pour le moment plus grand-chose à partager ici. Cela ne rime donc à rien de continuer.</li>
<li>Je vais bientôt changer de boulot. Cela va entrainer un changement de rythme de vie, de nouveaux apprentissages, et des journées de travail plus longues (surtout au début).</li>
</ul>
<p>Bref, après 3 années enrichissantes, le Paloo-Blog entre dans une pause à durée indéterminée. Je ne suis pas aujourd'hui en mesure de dire combien de temps durera cette pause. Est-ce que dans quelques mois je retrouverai l'envie de partager ici mes réflexions, mes cartes et mes humeurs ? Ou alors est-ce que ce texte est la dernière chose que je partage sur ce blog ?</p>
<p><em>Nous verrons bien.</em></p>
<p><img src="images/hiatus/hiatus.jpg" /></p>Ecrans & Bonheur2017-09-21T15:08:19+02:002017-09-21T15:08:19+02:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2017-09-21:/ecrans-bonheur.html<p>Je suis tombé sur une vidéo de Adam Alter, qui est professeur de psychologie et de marketing à la New York University. Au mois d'avril 2017, il a présenté une conférence aux TED Talk dans laquelle il présente</p><p>Je suis tombé sur une vidéo de <a href="http://adamalterauthor.com/">Adam Alter</a>, qui est professeur de psychologie et de marketing à la <em>New York University</em>. Au mois d'avril 2017, il a présenté une conférence aux <a href="https://www.ted.com/talks">TED Talk</a>, dans laquelle il présente rapidement quelques-uns des résultats de ses recherches sur le thème <em>"Les écrans nous rendent malheureux"</em>. </p>
<p>Personnellement, je suis de plus en plus sensible à cette hyper-connectivité qui <s>devient la norme</s> est devenue la norme dans notre société. Et je trouve qu'il commence à devenir <em>urgent de ralentir</em>. De prendre le temps, se poser, voire s'arrêter un moment. Et c'est pour ces raisons que je trouve cette vidéo intéressante.</p>
<div style="position:relative;height:0;padding-bottom:56.25%">
<iframe src="https://embed.ted.com/talks/adam_alter_why_our_screens_make_us_less_happy" width="854" height="480" style="position:absolute;left:0;top:0;width:100%;height:100%" frameborder="0" scrolling="no" allowfullscreen></iframe>
</div>
<p>Si on y réfléchit deux minutes, qu'est-ce cela apporte réellement dans la vie d'être virtuellement connecté au monde entier ? D'être toujours joignable ? De pouvoir lire les actualités où on veut, quand on veut ? De pouvoir jouer à un petit jeu à la con ou regarder une vidéo de chat dès qu'on a 30 secondes de <em>"blanc"</em> dans notre vie ?</p>
<p><em>Pas grand chose au final...</em></p>Le jour du dépassement2017-08-03T21:06:18+02:002017-08-03T21:06:18+02:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2017-08-03:/le-jour-du-depassement.html<p>Hier, mercredi 2 août 2017, c'était le jour du dépassement. Le jour où nous avons consommé la totalité des ressources naturelles que notre planète peut produire en une année. Et depuis hier donc, nous puisons dans les réserves.</p><p>Hier, mercredi 2 août 2017, c'était le <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Jour_du_d%C3%A9passement">jour du dépassement</a>. Le jour où nous avons consommé la totalité des ressources naturelles que notre planète peut produire en une année. Et depuis hier donc, nous puisons dans les réserves.</p>
<p>Vers 1970, nous ne vivions pas encore à crédit. Cependant, nous consommions déjà la totalité des ressources que la planète était capable de renouveler en un an. Il y avait alors <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Population_mondiale#.C3.89volution_depuis_1950">3.7 milliards de terriens</a>.</p>
<p>Aujourd'hui, à peine 47 ans plus tard, nous sommes <a href="http://www.populationmondiale.com">près de 7.5 milliards</a>. La population a plus que doublé. Et aujourd'hui, à peine 47 ans plus tard, le jour du dépassement est le 2 août. En même pas 50 ans, nous avons fait avancer cette date de 41% dans l'année.</p>
<p><img src="images/le-jour-du-depassement/jour-depassement.jpg" /></p>
<p>Concrètement, si on se base sur les données historiques et qu'on fait une projection simple de ces chiffres pour les années à venir (fonction <em>forecast</em> dans excel), on peut dessiner le tableau suivant :</p>
<p><img src="images/le-jour-du-depassement/forecast-jour-depassement.jpg" /></p>
<p>Certes, il s'agit là d'un <a href="images/le-jour-du-depassement/jour-du-depassement.xlsx">estimation très grossière</a>, car je ne dispose pas des formules de calcul exactes, mais tout de même :</p>
<ul>
<li>en 2028, soit dans 11 ans, nous aurons consommé en 6 mois toutes les ressources que la Terre peut renouveler en 1 an.</li>
<li>en 2080, soit dans 63 ans, nous aurons consommé fin janvier toutes les ressources que la Terre peut renouveler en 1 an.</li>
<li>en 2091, soit dans 74 ans, nous vivrons <em>à crédit</em> sur les ressources de la Terre dès le 1er janvier.</li>
</ul>
<p>En gros, si nous ne faisons rien et que nous continuons à vivre comme nous le faisons aujourd'hui, on est tout simplement dans la merde. Cela fait réfléchir.</p>
<h2>Les solutions ?</h2>
<p>D'après le site <a href="http://www.overshootday.org/">overshootday.org</a>, il y a 4 axes principaux sur lesquels il faut jouer pour faire enfin reculer cette date, au lieu de la laisser avancer inexorablement année après année :</p>
<ul>
<li>
<p><strong>La nourriture</strong>. Elle représente <a href="http://www.overshootday.org/take-action/food/">26% de l'emprunte écologique globale</a>. Il faudrait réduire notre consommation de viande, car la production animale demande énormément de ressources. Il faudrait également réduire le gâchis alimentaire qui représenterait 30% de la production mondiale de nourriture.</p>
<script type="text/javascript" src="https://www.planetoscope.com/widget.php?id=1235&f=4"></script>
<p><br/></p>
<script type="text/javascript" src="https://www.planetoscope.com/widget.php?id=1556&f=4"></script>
<p><br/></p>
<script type="text/javascript" src="https://www.planetoscope.com/widget.php?id=199&f=4"></script>
<p><br/><br/><br/></p>
</li>
<li>
<p><strong>Les villes</strong>. De meilleures stratégies de développement urbain permettraient de construire des bâtiments passifs, de mieux partager les ressources, de proposer une meilleure gestion des déchets, et d'améliorer les réseaux de transports pour diminuer drastiquement l'utilisation des voitures. A cela, j'ajouterais volontiers le développement du télétravail pour limiter les déplacement professionnels couteux en CO².</p>
<script type="text/javascript" src="https://www.planetoscope.com/widget.php?id=1837&f=4"></script>
<p><br/></p>
<script type="text/javascript" src="https://www.planetoscope.com/widget.php?id=311&f=4"></script>
<p><br/><br/><br/></p>
</li>
<li>
<p><strong>La population</strong>. La terre est un comme un gâteau à partager : plus nous sommes nombreux à la partager, moins il y a de planète par personne. (Plus on est de fous, moins il y a de riz.) Il faudrait donc réduire la taille des familles. En gros, moins se reproduire histoire de réguler le nombre d'humains sur Terre. Cela permettrait également, d'après le site, d'améliorer les droits des femmes dans le monde. Je comprends le sens de la proposition de Overshootday ici, mais j'ai personnellement du mal à y adhérer.</p>
<script type="text/javascript" src="https://www.planetoscope.com/widget.php?id=5&f=4"></script>
<p><br/><br/><br/></p>
</li>
<li><strong>L'énergie</strong>. L'emprunte carbone représente <a href="http://www.overshootday.org/take-action/energy/">60% de l'emprunte écologique totale</a>. Il s'agit clairement là de l'axe majeur sur lequel il faut jouer. Il faut à tout prix réduire notre consommation en énergie fossile et polluante, et développer les énergies renouvelables.
<script type="text/javascript" src="https://www.planetoscope.com/widget.php?id=1811&f=4"></script>
<p><br/></p>
<script type="text/javascript" src="https://www.planetoscope.com/widget.php?id=1230&f=4"></script>
<p><br/></p>
<script type="text/javascript" src="https://www.planetoscope.com/widget.php?id=559&f=4"></script>
<p><br/></p>
<script type="text/javascript" src="https://www.planetoscope.com/widget.php?id=261&f=4"></script>
<p><br/><br/></p></li>
</ul>
<p>Beaucoup d'autres statistiques intéressantes sont disponibles sur <a href="https://www.planetoscope.com/"><a href="https://www.planetoscope.com/">https://www.planetoscope.com/</a></a>.</p>
<h2>Le mot de la fin</h2>
<p>Pour terminer cet article hyper optimiste sur notre avenir, voici l’intervention de Nicolas Hulot, ministre de la transition écologique et solidaire :</p>
<iframe width="800" height="450" src="https://www.youtube.com/embed/QRYxpWkcgZ4?rel=0" frameborder="0" allowfullscreen></iframe>
<p><em>Alors... cowboy ou cosmonaute ?</em></p>Il y a tant de choses que j'aimerais commencer2017-07-06T16:19:47+02:002017-07-06T16:19:47+02:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2017-07-06:/il-y-a-tant-de-choses-que-jaimerais-commencer.html<p>Il y a tant de choses que j'aimerais commencer,<br/>Mais la motivation est vraiment dure à trouver.<br/>Trop de choses à faire, trop de problèmes à régler,<br/>Trop de boulot aussi, et je suis fatigué.</p><p>Il y a tant de choses que j'aimerais commencer,<br>
Mais la motivation est vraiment dure à trouver.<br>
Trop de choses à faire, trop de problèmes à régler,<br>
Trop de boulot aussi, et je suis fatigué.</p>
<p>Il y a tant de choses que j'aimerais commencer,<br>
Mais en ce moment, dormir est une priorité,<br>
Et je rêve de pouvoir simplement me poser,<br>
Ne plus rien faire pendant toute une journée. </p>
<p>Il y a tant de choses que j'aimerais commencer,<br>
Mais je veux d'abord lire et rêvasser,<br>
Laisser mon esprit trainer, vagabonder,<br>
Regarder les minutes et les heures s'égrainer.</p>
<p>Il y a tant de choses que j'aimerais commencer,<br>
Mais j'ai pour l'instant besoin de profiter<br>
De ces petits riens qui égaillent nos journées,<br>
Et laisser de côté contraintes et contrariétés.</p>
<p>Il y a tant de choses que j'aimerais commencer,<br>
Mais je dois redécouvrir ce que c'est de s'ennuyer,<br>
Renouer avec le sentiment perdu de liberté,<br>
M'évader de cette vie qui semble prédéterminée.</p>Cent !2017-06-14T10:11:51+02:002017-06-14T10:11:51+02:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2017-06-14:/cent.html<p>Ceci est le centième article du blog. Tout simplement. Voilà presque 3 ans que je me suis lancé dans cette aventure personnelle, simplement parce que j'avais envie d'écrire. Et aujourd'hui, contrairement à ce que j’imaginais</p><p>Ceci est le centième article du blog. Tout simplement.</p>
<p>Voilà presque 3 ans que je me suis lancé dans cette aventure personnelle, simplement parce que j'avais <a href="et-voila.html">envie d'écrire</a>. Et aujourd'hui, contrairement à ce que j’imaginais, je ne me suis toujours pas lassé. Certes, il y a bien des moments où l'envie n'est pas là, et dans ce cas je n'écris pas, tout simplement. </p>
<p><em>N'écrire que lorsque j'en ai l'envie</em>. Voilà la seule règle que je m'étais fixée au début. C'est ce que j'ai fait. Et c'est ce que je continuerai à faire.</p>
<p><img src="images/cent/hyaku.jpg" title="Hyaku (cent)" /></p>
<p>Je suis aujourd'hui assez fier d'avoir écrit ces 100 articles. Ce n'est certes pas un exploit incroyable, mais je suis content d'avoir atteint ce pallier. Ce que je retiens de cette expérience, c'est qu'écrire peut s'avérer très chronophage. Et qu'il me faut souvent plusieurs relectures avant d'être satisfait. Mais que c'est aussi très enrichissant, car lorsqu'on veut produire des écrits cohérents, il faut d'abord se documenter, parfois beaucoup. Cela a souvent fait avancer ma réflexion, et parfois même changé ma façon de voir les choses.</p>
<p>Le seul truc que je regrette un peu, c'est que même si le nombre de personnes qui viennent se perdre sur ce blog augmente tranquillement au fil des mois, personne ne semble vouloir réagir à l'un ou l'autre des sujets qu'il lit ici. C'est un peu dommage, car la critique <em>constructive</em> et les commentaires apportant un complément de réflexion y trouveraient toute leur place. </p>
<p>Il y a quelques années, les commentaires étaient beaucoup plus nombreux sur internet. Sur les blogs de <em>personnalités du web</em>, il n'était pas rare de voir 70 ou 80 commentaires sur une publication. Aujourd'hui, même les plus célèbres (<a href="http://standblog.org/">Standblog</a>, <a href="https://fredcavazza.net/">FredCavazza</a>, <a href="https://siecledigital.fr/">Siècle Digital</a>, ...) plafonnent à moins d'une dizaine. C'est comme si les blogs avaient perdu leur côté collaboratif et étaient devenus un lieu de pure consommation. Les articles sont certes beaucoup plus partagés sur les réseaux sociaux, mais plus personne ne prend vraiment le temps de réagir. C'est bien dommage...</p>
<p><img src="images/cent/comments.png" /></p>
<p>Bref, revenons à nos moutons... </p>
<p>Histoire de marquer le coup pour ce centième article, j'ai ajouté une nouvelle partie au blog : <a href="http://blog.paloo.fr/index.php/archives">les archives</a>. Cela permettra d'avoir une vision chronologique de toutes les publications, je trouve que cela manquait.</p>
<p>J'y ai également ajouté en vedette les liens vers les articles les plus lus (statistiques de visite Piwik), et vers ceux dont je suis le plus fier. </p>
<p><em>Voilà ! Et maintenant... en route vers le numéro 101 !</em></p>Oui, on a le droit d'abandonner2017-06-09T12:13:20+02:002017-06-09T12:13:20+02:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2017-06-09:/oui-on-a-le-droit-dabandonner.html<p>Lorsque j'étais enfant, j'ai entendu et ré-entendu, comme sans doute beaucoup d'autres enfants, ces vieilles rengaines récurrentes : "Tu dois terminer ce que tu as commencé !", "On abandonne pas quelque-chose en cours de route..."</p><p>Lorsque j'étais enfant, j'ai entendu et ré-entendu, comme sans doute beaucoup d'autres enfants, ces vieilles rengaines récurrentes : </p>
<div class="cite">Tu dois terminer ce que tu as commencé !</div>
<div class="cite">On abandonne pas quelque-chose en cours de route...</div>
<div class="cite">Tu t'es engagé, alors tu dois aller jusqu'au bout !</div>
<p>C'était sans doute une manière de me motiver, une façon de m'apprendre à ne pas baisser les bras. Mais maintenant que je suis devenu adulte (et père), je me retrouve dans la situation du parent, et je me demande vraiment s'il s'agit de la bonne méthode...</p>
<p>Car après tout, <em>se forcer à continuer quelque-chose qu'on a plus envie de faire</em>, est-ce vraiment sain ? Je ne dis pas qu'il faut abandonner tout ce qu'on entreprend dès la première lassitude ou la première contrariété, bien sûr. Apprendre à surmonter les difficultés est important, cela permet de se dépasser, d'atteindre des objectifs, d'avoir confiance en soi, bref, de grandir. Mais dans certains cas, est-ce vraiment la peine de poursuivre une activité qui ne nous plait plus ?</p>
<p>Je suis aujourd'hui confronté au problème avec ma fille. Elle a commencé la flûte l'année dernière. La découverte du monde de la musique, le plaisir d'apprendre à jouer d'un instrument, tout cela a fait qu'elle était très motivée au début. Mais cela fait un petit moment que cela ne l'intéresse plus vraiment. Elle ne veut d'ailleurs plus continuer l'an prochain, elle l'a exprimé très clairement et même de manière très adulte je trouve. Ce n'est pas faute d'avoir essayé de la motiver de différentes manières, le fait est que cela ne l'intéresse plus.</p>
<p>Pourtant, nous continuons à l'emmener toutes les semaines à son cours, et elle continue à faire cette activité qui ne lui plaît plus. Pourquoi ? Parce qu'elle s'est engagée à faire de la flûte cette année, alors <em>"elle doit aller jusqu'au bout"</em>.</p>
<p><img src="images/oui-on-a-le-droit-dabandonner/flute.jpg" /></p>
<p>Au final, je trouve cette situation totalement contre-productive. Quel est l'intérêt de se forcer à continuer quelque-chose, juste <em>"parce qu'on a commencé"</em> ? N'est-ce pas simplement s'obstiner dans son erreur en espérant pouvoir en tirer quelque leçon de vie substantielle ? J'ai peur qu'elle soit au final juste dégoutée de la musique, et que l'unique leçon qu'elle retienne de cette expérience soit la suivante :</p>
<div class="cite">Si je m'engage dans quelque-chose, je vais devoir continuer même si cela ne me plait plus, alors je préfère ne rien commencer.</div>
<p>Et ce n'est pas cela que j'ai envie de lui apprendre de la vie. Ce que j'aurais envie qu'elle me dise, ce serait plutôt : </p>
<div class="cite">J'ai essayé de faire quelque-chose, mais ça ne m'a finalement pas plu, alors j'ai arrêté, car j'ai le droit de me tromper. Maintenant j'ai envie d'essayer autre chose, et peut-être que ça me plaira plus !</div>
<p>Alors <em>oui, quand on réalise qu'on s'est trompé, on a le droit d'abandonner</em>. Et cela ne remet aucunement en cause notre capacité à persévérer et à progresser dans un tout autre domaine pour lequel on manifestera plus d'intérêt, et dans lequel on pourra vraiment s'épanouir.</p>Qui sont les ministres du gouvernement d'Edouard Philippe ?2017-05-17T14:01:42+02:002017-05-17T14:01:42+02:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2017-05-17:/qui-sont-les-ministres-du-gouvernement-dedouard-philippe.html<p>Aujourd'hui, mercredi 17 mai 2017, la composition de nouveau gouvernement d'Edouard Philippe a été annoncée. Beaucoup de noms inconnus, pour moi en tout cas !</p><p>Aujourd'hui, mercredi 17 mai 2017, la composition de nouveau gouvernement d'Edouard Philippe a été annoncée. Beaucoup de noms inconnus, pour moi en tout cas !</p>
<p>Alors histoire de se familiariser avec ses membres, voici un petit tableau Pinterest :</p>
<p><a data-pin-do="embedBoard" data-pin-lang="fr" data-pin-board-width="800" data-pin-scale-height="1000" data-pin-scale-width="60" href="https://fr.pinterest.com/remyguillaume/gouvernement-mai-2017/"></a></p>
<p>18 Ministres ont été nommés :</p>
<ul>
<li><strong>Gérard Collomb</strong>, <em>ministre d’Etat</em>, ministre de l’intérieur</li>
<li><strong>Nicolas Hulot</strong>, <em>ministre d’Etat</em>, ministre de la transition écologique et solidaire</li>
<li><strong>François Bayrou</strong>, <em>ministre d’Etat</em>, garde des sceaux</li>
<li><strong>Sylvie Goulard</strong>, ministre des armées</li>
<li><strong>Jean-Yves Le Drian</strong>, ministre de l’Europe et des affaires étrangères</li>
<li><strong>Richard Ferrand</strong>, ministre de la cohésion des territoires</li>
<li><strong>Agnès Buzyn</strong>, ministre des solidarités et de la santé</li>
<li><strong>Françoise Nyssen</strong>, ministre de la culture</li>
<li><strong>Bruno Le Maire</strong>, ministre de l’économie</li>
<li><strong>Muriel Pénicaud</strong>, ministre du travail</li>
<li><strong>Jean-Michel Blanquer</strong>, ministre de l’éducation nationale</li>
<li><strong>Jacques Mézard</strong>, ministre de l’agriculture et de l’alimentation</li>
<li><strong>Gérald Darmanin</strong>, ministre de l’action et des comptes publics</li>
<li><strong>Frédérique Vidal</strong>, enseignement supérieur</li>
<li><strong>Annick Girardin</strong>, ministre des outre-mer</li>
<li><strong>Laura Flessel</strong>, ministre des sports</li>
<li><strong>Elisabeth Borne</strong>, ministre de la transition écologique chargée des transports</li>
<li><strong>Marielle de Sarnez</strong>, ministre chargée des affaires européennes</li>
</ul>
<p>4 secrétaires d’Etat ont également été nommés :</p>
<ul>
<li><strong>Christophe Castaner</strong> : chargé des relations avec le Parlement et porte-parole du gouvernement</li>
<li><strong>Marlène Schiappa</strong> : chargée de l’égalité des femmes et des hommes</li>
<li><strong>Sophie Cluzel</strong> : chargée de personnes handicapées</li>
<li><strong>Mounir Mahjoubi</strong> : chargé du numérique</li>
</ul>
<p>Cher M. Macron, vous êtes un fin tacticien... Vos avez sans aucun doute été élevé à l'école de Machiavel, et cela se voit ! Il y a plusieurs choix dans ce gouvernement que je trouve magnifiques de tacticité :</p>
<ul>
<li>
<p>Nicolas Hulot à la transition écologique. Même si l'action EDF a <em>malencontreusement</em> chuté de 6 points suite à cette annonce, c'est sans aucun doute le meilleur choix que vous pouviez faire pour ce poste. Satisfaire tous les écologiques de France (qui sont bien plus nombreux que ceux qui votent effectivement écolo), et en même temps vous positionner favorablement par rapport M. Mélenchon, qui du coup n'est plus la seule alternative sur ce créneau, est d'une efficacité redoutable.</p>
</li>
<li>
<p>Muriel Pénicaud au ministre du travail. Elle a travaillé pour de grands groupes privés (Dassault Systèmes, Danone), elle connait les entreprises publiques (conseil d’administration de la SNCF), et semble très compétente. Mais en plus de tout ceci, qui aurait cru que vous choisiriez une personnalité ayant travaillé sous Martine Aubry pour s'attaquer aux réformes du marché du travail pour lesquelles tant de manifestations sont attendues ? Ce choix est tout simplement génial.</p>
</li>
<li>
<p>Edouard Philippe en premier ministre, Bruno Le Maire à l'économie, et Gérald Darmanin pour les comptes publics. Avec ce trio, dont un juppéiste, un sarkozyste, et un lemairien, vous arrivez à regrouper 3 courant forts des républicains dans votre gouvernement. Sans oublier bien sûr Jean-Michel Blanquer, à l'éducation nationale, qui a tout de même été directeur général de l'enseignement scolaire sous Luc Chatel, et donc sous Sarkozy. C'est, encore un fois, un coup de maitre.</p>
</li>
<li>Pour terminer, avoir tenu parole en faisant un gouvernement paritaire (11 femmes, 11 hommes), et renouvelé (seuls 4 membres ont déjà été ministres, la moitié des membres viennent de la société civile), est un très bon signal envoyé aux français pour les législatives.</li>
</ul>
<p>Bref, je trouve tout ceci génial. C'est mieux que dans une bonne série télé, et j'ai presque hâte de voir ce qui va se passer ensuite, car c'est maintenant que les choses sérieuses commencent !</p>
<p><em>Vivement le prochain épisode :-)</em></p>
<script async defer src="//assets.pinterest.com/js/pinit.js"></script>Combien coûte vraiment une gardienne après 6 ans2017-05-15T08:07:30+02:002017-05-15T08:07:30+02:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2017-05-15:/combien-coute-vraiment-une-gardienne-apres-6-ans.html<p>Ça y est, Bastien a eu 6 ans. Mes enfants grandissent et s'épanouissent, notre famille est heureuse et en bonne santé, et c'est juste magnifique. La seule ombre au tableau est purement financière, car à partir de 6 ans, cela devient beaucoup moins abordable de faire garder ses enfants.</p><p>Ça y est, Bastien a eu 6 ans. Mes enfants grandissent et s'épanouissent, notre famille est heureuse et en bonne santé, et c'est juste magnifique. La seule ombre au tableau est purement financière, car à partir de 6 ans, cela devient beaucoup moins abordable de faire garder ses enfants... A croire qu'à partir de 6 ans les enfants sont autonomes et peuvent aller seuls à l'école le matin, se faire à manger le midi, et rentrer seuls le soir.</p>
<p>En fait, à partir de 6 ans, c'est <strong>triple punition</strong> pour les familles :</p>
<ul>
<li>La CAF ne verse plus le <a href="https://www.caf.fr/aides-et-services/s-informer-sur-les-aides/petite-enfance/le-complement-de-libre-choix-du-mode-de-garde">complément de libre choix de mode de garde</a>.</li>
<li>Les frais de garde engagés ne sont plus déductibles des impôts.</li>
<li>Les cotisations sociales ne sont plus prises en charges par la CAF, et c'est aux familles de les payer.</li>
</ul>
<p>Concrètement, ça veut dire quoi ? Voyons cela...</p>
<h2>Avant 6 ans</h2>
<p>Je vais prendre mon cas en exemple. Mes enfants sont gardés 2 jours par semaine :</p>
<ul>
<li>2 heures le midi (2.80 € / h) avec un repas (4.40 €)</li>
<li>1 ou 2 heures le soir (2.80 € / h) avec un goûter (1.30 €)</li>
</ul>
<p>A cela il convient d'ajouter : </p>
<ul>
<li>les indemnités d'entretien (2.80 € / jour) </li>
<li>les congés payés (10% du salaire versé)</li>
</ul>
<p>Sans rentrer dans le détail des calculs, la garde de mes 2 enfants (de moins de 6 ans) m'a couté, pour une année, 2 406 €. Ces frais se répartissent de la manière suivante :</p>
<ul>
<li>1 453 € de salaire net (incluant les congés payés)</li>
<li>196 € de frais d'entretien</li>
<li>757 € de frais de repas / goûter</li>
</ul>
<p>Avant 6 ans, nous avons droit au <a href="https://www.caf.fr/aides-et-services/s-informer-sur-les-aides/petite-enfance/le-complement-de-libre-choix-du-mode-de-garde">complément de libre choix de mode de garde</a>, versé par la CAF. Celui-ci s'élève à 87.28 € par mois. Les enfants étant chez la gardienne 10 mois dans l'année, la CAF nous a donc versé 872 € pour l'année. Pour l’emploi d’une assistante maternelle agréée, les cotisations sociales (salariales et patronales) sont également payées par la CAF. Reste donc à notre charge 2 406 - 872 = 1 534 €.</p>
<p>Ces frais sont à 50 % déductibles des impôts sous forme de <a href="https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F8">crédit d’impôt</a>. 767 € restent donc effectivement à notre charge.</p>
<p>En résumé, la garde de nos enfants de <strong>moins de 6 ans</strong>, pour 1 année, nous coûte <strong>767 €</strong>. Cela n'est pas énorme, mais il faut cependant se rappeler que ma situation personnelle de ce côté est plutôt privilégiée :</p>
<ul>
<li>7 heures de garde par enfant et par semaine seulement</li>
<li>Pas de frais de garde pendant les vacances scolaires</li>
</ul>
<p><img src="images/combien-coute-vraiment-une-gardienne-apres-6-ans/frais-garde-2.png" /></p>
<h2>Après 6 ans</h2>
<p>A partir des 6 ans du dernier enfant, les choses changent. Le calcul de départ est le même, et la garde de mes 2 enfants me coute, pour une année, 2 406 €, répartis de la manière suivante :</p>
<ul>
<li>1 453 € de salaire net (incluant les congés payés)</li>
<li>196 € de frais d'entretien</li>
<li>757 € de frais de repas / goûter</li>
</ul>
<p>Par contre, après 6 ans, la CAF ne verse plus le <a href="https://www.caf.fr/aides-et-services/s-informer-sur-les-aides/petite-enfance/le-complement-de-libre-choix-du-mode-de-garde">complément de libre choix de mode de garde</a>, et ne paye plus non plus les charges sociales (salariales et patronales), qui sont par conséquent à notre charge.</p>
<p>Au salaire net de 1 453 €, il convient donc d'ajouter :</p>
<ul>
<li>les <a href="http://www.pajemploi.urssaf.fr/pajewebinfo/cms/sites/pajewebinfo/accueil/employeur-dassistante-maternelle/je-minforme/le-cout-de-la-garde.html">charges sociales salariales</a>, qui représentent dans mon cas 24.5 % du salaire brut. (Le pourcentage est un peu plus élevé en Alsace-Moselle, ce qui est mon cas), soit 32,4 % du salaire net.</li>
<li>les charges sociales patronales, qui représentent 41.5 % du salaire brut, soit 55 % du salaire net.</li>
</ul>
<p>Le calcul est alors simple : 1 453 + 87.5% = 1 453 + 1 270 = 2 723 €.</p>
<p>Pour terminer, le <a href="https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F8">crédit d’impôt</a> n'est plus accordé pour les enfants de plus de 6 ans. Plus aucun montant n'est donc déductible.</p>
<p>En résumé, la garde de nos enfants de <strong>plus de 6 ans</strong>, pour 1 année, nous coûte <strong>2 723 €</strong>, ce qui fait tout de même <strong>3.5 fois plus</strong> que l'an dernier. </p>
<p><img src="images/combien-coute-vraiment-une-gardienne-apres-6-ans/frais-garde-3.png" /></p>
<h2>Projection pour un temps plein</h2>
<p>Encore une fois, notre situation est plutôt privilégié, car le temps de garde d'enfants dont nous avons effectivement besoin est limité. Mais on peut faire une projection et calculer les frais de garde d'une famille monoparentale, ou dont les 2 parents travaillent à temps plein :</p>
<p><em>Note : ces montants sont approximatifs, mais permettent de donner un ordre d'idée.</em></p>
<p>Pour 4 heures de garde et 1 repas par jour, 3 jours par semaine, y compris les vacances scolaires (sauf grandes vacances) :</p>
<ul>
<li>Coût de la garde de 2 enfants avant 6 ans : 2 092 € environ.</li>
<li>Coût de la garde de 2 enfants après 6 ans : 7 744 € environ.</li>
</ul>
<p>Pour 4 heures de garde et 1 repas par jour, 4 jours par semaine, y compris les vacances scolaires (sauf grandes vacances) :</p>
<ul>
<li>Coût de la garde de 2 enfants avant 6 ans : 2 963 € environ.</li>
<li>Coût de la garde de 2 enfants après 6 ans : 10 451 € environ.</li>
</ul>
<p>Pour 4 heures de garde et 1 repas par jour, 5 jours par semaine, y compris les vacances scolaires (sauf grandes vacances) :</p>
<ul>
<li>Coût de la garde de 2 enfants avant 6 ans : 3 775 € environ.</li>
<li>Coût de la garde de 2 enfants après 6 ans : 13 134 € environ !</li>
</ul>
<p><img src="images/combien-coute-vraiment-une-gardienne-apres-6-ans/frais-garde-1.jpg" /></p>
<h2>En conclusion...</h2>
<p>Honnêtement, quand on voit ces montants, cela fait réfléchir, et on comprend certaines choses...</p>
<ul>
<li>On comprend pourquoi certaines mamans (ou certains papas) décident de ne pas reprendre le boulot et de rester à la maison pour s'occuper de leurs enfants. </li>
<li>On comprend pourquoi certains enfants de 8 ans se retrouvent tout seuls chez eux à s'occuper de leur petit frère ou de leur petite sœur en attendant que papa et maman rentrent du travail.</li>
<li>On comprend pourquoi le travail au noir pour la garde d'enfants est encore courant aujourd'hui.</li>
<li>On comprend pourquoi des personnes deviennent gardiennes agréées. Ce n'est pas forcément une vocation, mais cela permet de gagner sa vie tout en économisant sur les frais de garde pour ses propres enfants.</li>
<li>On comprend pourquoi certains personnes considèrent l'école comme une garderie avant d'être un endroit où son enfant peut s'épanouir et apprendre de nouvelles choses.</li>
<li>On comprend pourquoi les écoles privées ne sont pas forcément une solution plus chère : en général dans les écoles privées, le tarif inclue un accueil tôt le matin, et une étude le soir.</li>
</ul>
<p>Bien sûr, si on ne fait pas appel à une gardienne agréée, on peut s'en sortir pour moins cher : il y a la cantine, la périscolaire, les arrangements en famille ou entre amis. Il y a également les familles qui décident d'employer un salarié à domicile, dont le salaire sera ensuite déductible des impôts. Mais les places à la cantine et au périscolaire sont limitées, et un employé à domicile reste cher et implique d'autres contraintes.</p>
<p>Bref, je ne comprends pas bien la limite des 6 ans... Il faudrait pour moi allonger la durée de prise en charge, quitte à diminuer un peu le montant pris en charge chaque année. Quelque-chose ne va pas dans ce système, et il y a ici, je pense, <em>quelque-chose à réinventer</em>.</p>Présidentielle 20172017-05-09T18:25:13+02:002017-05-09T18:25:13+02:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2017-05-09:/presidentielle-2017.html<p>Ça y est, l’élection présidentielle est terminée. Et voilà les chiffres de cette élection, qu'on trouve partout sur internet : Emmanuel Macron reporte 66.1 % des suffrages exprimés et devient donc le 8ème président de la république française.</p><p>Ça y est, l’élection présidentielle est terminée.
Et voilà les chiffres de cette élection, qu'on trouve partout sur internet :</p>
<ul>
<li>Emmanuel Macron reporte <strong>66.1 %</strong> des suffrages exprimés et devient donc le 8ème président de la république française.</li>
<li>Marine Le Pen est à <strong>33.9 %</strong> des suffrages exprimés.</li>
<li>L’abstention atteint un record de <strong>25.44 %</strong>.</li>
<li>Les votes blancs et nuls représentent <strong>8.56 %</strong>.</li>
</ul>
<p>Maintenant, si on recalcule les pourcentages en tenant compte des blancs, des nuls et des abstentionnistes, voilà ce que ça donne :</p>
<ul>
<li>Emmanuel Macron : <strong>49.33 %</strong>.</li>
<li>Marine Le Pen : <strong>25.3 %</strong>.</li>
<li>Abstention, blancs et nuls : <strong>25.37 %</strong>.</li>
</ul>
<p>Comment, <em><u>de manière tout à fait personnelle</u></em>, j’interprète cela de la manière suivante :</p>
<ul>
<li>
<p>La moitié des Français a voté soit en accord avec le programme de Macron, soit pour faire barrage au Front National.</p>
</li>
<li>
<p>Le quart des Français est en accord avec le programme de Marine Le Pen, c'est à dire souhaite sortir de l'Europe, revenir au Franc, et fermer les frontières (entre autres).</p>
</li>
<li>Concernant le dernier quart des Français, soit il est totalement las de la situation politique, et a renoncé à donner son avis dans l'avenir du pays, soit il n'a pas trouvé de moyen pour départager les 2 candidats sur leurs idées. </li>
</ul>
<p>Quelle qu'en soit la raison, ce dernier quart de Français n'en a donc rien à foutre de voir le Front National, un parti dont certains élus ont déjà été punis pour des injures racistes ou des propos négationistes, un parti à la réputation xénophobe, un parti dont la candidate a montré ses compétences limitées en économie ainsi que la suffisance et le manque de respect dont elle était capable lors du débat d'entre deux tours, arriver au pouvoir.</p>
<p><em>Perso, je trouve ça moche.
Mais bon, ce n'est que mon avis...</em></p>La Suisse : la mobilité douce (randonnée, vélo, ...)2017-05-05T09:45:30+02:002017-05-05T09:45:30+02:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2017-05-05:/la-suisse-mobilite-douce-randonnee-velo-vtt-roller.html<p>La mobilité douce, c'est le sujet d'un projet qui m'occupe professionnellement depuis plusieurs années. Mais il est vrai que le terme <em>mobilité douce</em> n'est pas forcément très explicite. Alors voici une petite définition :</p><p><em>Cet article est le quatrième d'une série d'écrits sur le thème "<a href="la-suisse-avec-des-cartes.html">La Suisse avec des cartes</a>". Toutes les données utilisées pour créer les cartes sont issues de <a href="https://www.swisstopo.admin.ch/">Swisstopo</a> et <a href="http://www.schweizmobil.ch/fr/schweizmobil.html">Suisse Mobile</a></em></p>
<h2>La Mobilité Douce ? Quésaco ?</h2>
<p>La <a href="https://www.astra.admin.ch/astra/fr/home/themes/mobilite-douce.html">mobilité douce</a>, c'est le sujet d'un projet qui m'occupe professionnellement depuis plusieurs années. Mais il est vrai que le terme <em>mobilité douce</em> n'est pas forcément très explicite. Alors voici une petite définition :</p>
<div class="cite">On entend par mobilité douce le fait de se déplacer à pied, sur roues ou sur roulettes,<br/> à la seule force musculaire humaine.</div>
<p>En Suisse, suite à plusieurs études (<a href="https://www.astra.admin.ch/astra/fr/home/themes/mobilite-douce/guide-de-recommandations.html">ici</a> ou <a href="https://www.astra.admin.ch/astra/fr/home/themes/mobilite-douce/dossiers-strategiques-pour-la-mobilite-douce.html">là</a> par exemple), les constats suivants ont été faits :</p>
<ul>
<li>10% des trajets en voiture et 15% en TP urbains sont inférieur à 1 km.</li>
<li>33% des trajets en voiture et 60% en TP urbain sont inférieur à 3 km.</li>
<li>46% des trajets en voiture et environ 80% en TP urbains sont inférieur à 5 km.</li>
</ul>
<p>A la vue de ces chiffres, on comprend bien l'enjeu de la mobilité douce en Suisse : Une bonne partie de ces trajets pourraient être remplacés par des déplacements à pied ou à vélo par exemple. La mobilité douce représente donc potentiel considérable, encore inexploité, d'amélioration du système des transports, de mobilité non polluante (air, bruit, CO2) et de stimulation de la santé publique. Elle renforce également l'écotourisme et permet de réduire les dépenses privées et publiques en transports.</p>
<h2>La mission de l'Office Fédéral des Routes</h2>
<p>En suisse, les infrastructures routières sont sous l'autorité de l'<a href="https://www.astra.admin.ch/astra/fr/home.html">Office fédéral des routes</a>. Cela inclue les infrastructures de mobilité douce. Pour les raisons évoquées plus haut, la mobilité douce présente aujourd'hui en Suisse un véritable enjeu économique, écologique, touristique, et de santé publique. </p>
<p>C'est pour cette raison que la politique suisse des transports s'astreint depuis quelques années à encourager la mobilité douce au quotidien et pendant les loisirs. Aux côtés du trafic individuel motorisé et des transports publics, la mobilité douce essaye de se hisser au rang de troisième pilier dans la structure des transports de personnes.</p>
<p>Pour satisfaire à cette politique, l'Office Fédéral des Routes soutient par exemple les projets « Suisse Rando » et « Suisse Mobile ». Il a également investi dans des logiciels permettant de mieux planifier les itinéraires de mobilité douce, d'uniformiser la signalisation de ces itinéraires sur tout le territoire, et de faciliter la communication entre les différents cantons. <em>Et c'est là que j'interviens professionnellement, mais ça c'est une autre histoire :-)</em></p>
<h2>Suisse Rando, Suisse Mobile, et quelques cartes</h2>
<p>La suisse propose beaucoup d'itinéraires de mobilité douce, qui peuvent être regroupés sous plusieurs projets principaux :</p>
<ul>
<li>
<p><a href="http://www.wanderland.ch/fr/suisse-a-pied.html">La Suisse à pied</a> (itinéraires de randonnée)</p>
<img src="images/la-suisse-mobilite-douce-randonnee-velo-vtt-roller/la-suisse-a-pied-1.jpg" />
</li>
<li>
<p><a href="http://www.veloland.ch/fr/suisse-a-velo.html">La Suisse à vélo</a> (itinéraires à vélo)</p>
<img src="images/la-suisse-mobilite-douce-randonnee-velo-vtt-roller/la-suisse-a-velo-1.jpg" />
</li>
<li>
<p><a href="http://www.mountainbikeland.ch/fr/suisse-a-vtt.html">La Suisse à VTT</a> (itinéraires à VTT)</p>
<img src="images/la-suisse-mobilite-douce-randonnee-velo-vtt-roller/la-suisse-a-vtt-1.jpg" />
</li>
<li>
<p><a href="http://www.skatingland.ch/fr/suisse-en-rollers.html">La Suisse en rollers</a> (itinéraires en roller)</p>
<img src="images/la-suisse-mobilite-douce-randonnee-velo-vtt-roller/la-suisse-en-rollers-1.jpg" />
</li>
<li><a href="http://www.kanuland.ch/fr/suisse-en-canoe.html">La Suisse en canoë</a> (itinéraires de canoë)</li>
</ul>
<p>Les infos n'étant pas disponibles chez swisstopo, je n'ai pas pu faire de carte un peu customisée... Par contre en voici une issue du site de Suisse-Mobile :</p>
<p><img src="images/la-suisse-mobilite-douce-randonnee-velo-vtt-roller/la-suisse-en-canoe.jpg" /></p>
<p><em>Bon, et maintenant, si on allait se balader ?</em></p>PEclic, c'est terminé !2017-04-12T09:21:40+02:002017-04-12T09:21:40+02:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2017-04-12:/peclic-cest-termine.html<p>Après presque 8 années d'existence, j'ai décidé de mettre un terme à PEclic. Je vais essayer ici d'expliquer ma décision. PEclic était un moteur de recherche spécialisé pour les Professeurs de Ecoles, qui mettait toute la puissance de Google au service des enseignants de l'élémentaire.</p><p>Après presque 8 années d'existence, j'ai décidé de mettre un terme à PEclic. Je vais essayer ici d'expliquer ma décision.</p>
<h2>PEclic <s>c'est</s> c'était quoi ?</h2>
<p><a href="http://peclic.com">PEclic</a> était un moteur de recherche spécialisé pour les Professeurs de Ecoles, qui mettait toute la puissance de Google au service des enseignants de l'élémentaire. Son ambition était de faciliter la vie des profs des écoles et des instits qui cherchent des informations, des documents de travail, des idées de projets, des exercices (...) à proposer à leurs élèves.</p>
<p>PEclic permettait de faire des recherches parmi une liste de sites sélectionnés et dédiés aux professeurs des écoles. Les résultats affichés étaient donc pertinents, car ils provenaient uniquement de sites qui avaient été sélectionnés manuellement et retenus pour leur contenu. ll y avait plus de 1 000 sites référencés. </p>
<p>Peclic permettait également de faire une recherche d'images, de vidéos, une recherche sur Wikipédia, sur les sites des différentes académies, ainsi que sur tout un tas de dictionnaires (définitions, conjugaisons, synonymes, anagrammes, citations, ...).</p>
<p><em>Le but de PEclic était vraiment de proposer un outil pertinent, pratique, et dédié aux professeurs des écoles, c'est à dire aux enseignants de maternelle et d'élémentaire.</em></p>
<h2>Quelques captures-souvenirs</h2>
<p><img src="images/peclic-cest-termine/peclic1.jpg" />
<img src="images/peclic-cest-termine/peclic2.jpg" />
<img src="images/peclic-cest-termine/peclic3.jpg" />
<img src="images/peclic-cest-termine/peclic4.jpg" />
<img src="images/peclic-cest-termine/peclic5.jpg" />
<img src="images/peclic-cest-termine/peclic6.jpg" />
<img src="images/peclic-cest-termine/peclic7.png" />
<img src="images/peclic-cest-termine/peclic8.png" /></p>
<p>Le tweet des Luc Chatel, alors ministre de l’Éducation Nationale, était un poisson d'avril, mais j'en étais assez fier :-)</p>
<p>A noter qu'à l'époque, ma petite fille m'avait bien aidé sur le projet :</p>
<p><img src="images/peclic-cest-termine/peclic_anaelle.jpg" /></p>
<h2>Ça avait l'air bien ! Mais alors pourquoi PEclic s'arrête ?</h2>
<p>Technologiquement, PEclic était basé sur <a href="https://developers.google.com/web-search/docs/">Google Web Search API</a>. Cette API n'est plus maintenue depuis fin 2014, et depuis récemment, elle ne fonctionne plus du tout. Il aurait fallu investir du temps et de l'énergie pour migrer le site vers <a href="https://developers.google.com/custom-search/">Google Custom Search</a>.</p>
<p>En outre, il faudrait faire évoluer PEclic pour le rendre plus présent sur les réseaux sociaux, plus collaboratif, accessible facilement depuis les terminaux mobiles, etc... Sans oublier qu'il faut maintenir la liste des sites référencés, afin de proposer des résultats toujours aussi pertinents. Cela demande également un investissement conséquent.</p>
<p>Aujourd'hui, je n'ai pas l'envie de faire cet investissement. Je préfère me concentrer sur d'autres choses, telles que le <a href="http://blog.paloo.fr">Paloo-Blog</a> ou d'<a href="http://paloo.fr">autres projets</a> qui m'intéressent plus aujourd'hui. Je consacre également du temps à une association de mon village, et j'ai par conséquent une vie bien remplie.</p>
<p><img src="images/peclic-cest-termine/peclic.png" /></p>
<p><em>Donc voilà, c'est aujourd'hui que se termine officiellement l'aventure <a href="http://peclic.com">PEclic</a>.</em></p>
<p>Ce fut chouette, très chouette même. Cela m'a permis de discuter avec beaucoup de monde, et de faire de belles rencontres. Je suis très heureux d'avoir fait vivre ce projet pendant si longtemps, et j'espère sincèrement que ce moteur de recherche aura pu aider quelques enseignants dans leurs recherches quotidiennes, ne serait-ce qu'un tout petit peu.</p>
<h2>Pour terminer</h2>
<p>Le métier de professeur des écoles n'est pas facile. Il faut savoir se renouveler pour proposer des activités intéressantes aux élèves. Il faut savoir travailler avec des classes parfois surchargées, et avec des élèves en difficulté. Il faut savoir être équitable et donner une chance à chacun des élèves. Il faut savoir traiter avec des parents pas toujours diplomates ou compréhensifs. Et si on veut le faire avec un minimum de sérieux, cela demande souvent beaucoup de préparation, de self-contrôle, et beaucoup d'investissement personnel. </p>
<p>En plus de cela, le manque de considération et de reconnaissance du mastodonte <em>Education Nationale</em> ne motive pas beaucoup, et le métier est malheureusement aujourd'hui bien mal considéré. <em>Enseignant</em> est pourtant l'un des métiers les plus importants de notre civilisation, et devrait, je pense, être au cœur du système. Bien plus qu'il ne l'est aujourd'hui en tout cas. Si <em>apprendre</em> est essentiel pour avancer dans la vie, alors <em>apprendre à apprendre</em> est fondamental.</p>
<p><em>Alors aujourd'hui, je dis au revoir à PEclic, mais je dis également vive les enseignants !</em></p>Twitter & Pinterest2017-03-24T09:10:58+01:002017-03-24T09:10:58+01:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2017-03-24:/twitter-et-pinterest.html<p>Jusqu'à il y a peu, je ne voyais pas vraiment l'intérêt de Pinterest... Encore un réseau social de plus. Encore un outil chronophage de plus. Encore un gadget inutile de plus. J'avais déjà perdu assez de temps avec Twitter dans ma vie, je ne voulais pas retomber dans la même spirale infernale.</p><p>Jusqu'à il y a peu, je ne voyais pas vraiment l'intérêt de Pinterest... Encore un réseau social de plus. Encore un outil chronophage de plus. Encore un gadget inutile de plus. J'avais déjà perdu assez de temps avec Twitter dans ma vie, je ne voulais pas retomber dans la même spirale infernale...</p>
<h2>Mon expérience Twitter</h2>
<p>Jusqu'à présent, lorsque je trouvais une info intéressante, je la twittais. Twitter a beaucoup d’avantages, et a je pense beaucoup aidé ces dernières années à redonner de l'importance et du pouvoir aux personnes lambdas comme moi. On peut maintenant très facilement se manifester auprès des community managers pour poser des questions ou leur faire part de nos mécontentements. On peut poser des questions lors d'émissions télé. </p>
<p>On peut aussi y râler publiquement, et vu comme les marques soignent aujourd'hui leur image sur internet, on est en général vite écouté, vite contacté, et notre problème est vite réglé. J'en ai d'ailleurs personnellement usé 2 fois, alors que j'étais excédé : une fois avec <a href="cher-monsieur-lapeyre.html">Lapeyre</a>, et une autre avec la <a href="societe-generale-pas-encore-client-et-deja-mecontent.html">Société Générale</a>.</p>
<p>Twitter est également une énorme source d'informations : On peut réagir en direct à tout ce qui se passe dans le monde. On peut twitter des infos en avant-première lors de salons ou de conférences, ce que j'avais fait avec plaisir lorsque j'étais au DevSummit d'Esri en 2013. On peut trouver l’actualité en avant-première, bien avant les médias traditionnels, sur tous les événements du monde, instantanément. Cet aspect est vraiment intéressant.</p>
<p>Par contre, Twitter est aussi devenu aujourd'hui un <em>gros gros gros bordel</em>. Il y a tellement d’informations, tellement de désinformation aussi, et beaucoup trop de tweets et de retweets sans véritable intérêt. Twitter a pris une telle place dans note société qu'il est maintenant utilisé comme un véritable outil politique, voire parfois un véritable outil de propagande. Plus personne ne prend vraiment le temps de lire ou d'écouter, mais on se contente de twitter, de retwitter, ou de donner son avis sans vraiment l'argumenter. </p>
<p>Bref, c'est devenu vraiment compliqué de continuer à utiliser Twitter comme lieu d'échange, de partage, ou d'inspiration. Twitter reste un outil qui reste intéressant, mais plus au quotidien.</p>
<h2>Mes débuts sur Pinterest</h2>
<p>Je ne sais plus exactement pourquoi, j'ai décidé il y a quelques temps d'ouvrir un compte sur <a href="https://fr.pinterest.com/remyguillaume/">Pinterest</a>. Et malgré mes aprioris négatifs, je dois bien avouer que c'est pas mal du tout. Vraiment. Le fait de pouvoir créer des tableaux thématiques pour pouvoir vraiment catégoriser nos <em>pins</em>. Le fait de pouvoir s'abonner à un tableau particulier, pas forcément à toutes les publications d'un utilisateur. Et surtout, le fait d'avoir une <em>représentation visuelle rapide</em> de toutes les publications concernant un sujet, c'est vraiment sympa. </p>
<p>J'ai par exemple pu créer un tableau thématique <em>GIS</em>, qui représente bien un de mes centres d'intérêts :</p>
<p><a data-pin-do="embedBoard" data-pin-lang="fr" data-pin-board-width="800" data-pin-scale-height="600" data-pin-scale-width="60" href="https://fr.pinterest.com/remyguillaume/maps/-gis-geography/"></a></p>
<p>Et j'ai pu d'un autre côté créer un autre tableau <em>Anime</em>, qui représente un de mes autres centres d'intérêts :</p>
<p><a data-pin-do="embedBoard" data-pin-lang="fr" data-pin-board-width="800" data-pin-scale-height="600" data-pin-scale-width="60" href="https://fr.pinterest.com/remyguillaume/anime/"></a></p>
<p>Les 2 sujets n'ayant vraiment rien à voir, je trouve cela vraiment intéressant de pouvoir cloisonner.</p>
<p>Pinterest en est déjà dans sa 7ème année d’existence, est en pleine croissance et attire de plus en plus de nouveaux utilisateurs. Je trouve cependant que ce réseau n'est pas encore pollué par tout ce qui fait aujourd'hui la tristesse de Twitter. Je trouve qu'il garde encore cette fraicheur que j'appréciais sur Twitter au début. On y trouve beaucoup d'idées originales, et cela faisait longtemps que je n'avais pas pris plaisir à flâner de publication en publication. Plaisir que j'avoue avoir retrouvé avec Pinterest. </p>
<p>Au vue de ma maigre expérience sur ce réseau, j'aurais envie de dire que je vois pour l'instant Pinterest non pas comme un véritable réseau social, mais plutôt comme une source d'inspiration, et comme un endroit où je peux archiver et catégoriser ces sources d’inspiration pour pouvoir y revenir plus tard.</p>
<p><em>Bref, pour l'instant, j'adhère !</em></p>
<script async defer src="//assets.pinterest.com/js/pinit.js"></script>La Suisse : le relief2017-03-16T15:22:21+01:002017-03-16T15:22:21+01:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2017-03-16:/la-suisse-le-relief.html<p>Si le tourisme marche si bien en Suisse, c'est avant tout parce que le pays est superbe. Avec ses grands lacs et ses montagnes, il y fait bon vivre, se reposer, se promener. Avec ses montagnes et ses glaciers, la Suisse est la paradis des randonneurs, des skieurs, et des cyclistes.</p><p><em>Cet article est le troisième d'une série d'écrits sur le thème "<a href="la-suisse-avec-des-cartes.html">La Suisse avec des cartes</a>". Toutes les données utilisées pour créer les cartes sont issues de <a href="https://www.swisstopo.admin.ch/">Swisstopo</a> et <a href="https://fr.wikipedia.org">Wikipédia</a></em></p>
<h2>Le relief</h2>
<p>Si le tourisme marche si bien en Suisse, c'est avant tout parce que le pays est superbe. Avec ses grands lacs et ses montagnes, il y fait bon vivre, se reposer, se promener. Avec ses montagnes et ses glaciers, la Suisse est la paradis des randonneurs, des skieurs, et des cyclistes.</p>
<p>Le relief de la Suisse est très marqué deux massifs montagneux : les Alpes, qui occupe environ 3/5èmes du territoire, et le Jura. Une carte ne permettant pas forcément de se faire une idée précise, je vais en présente ici 3 différentes :</p>
<h3>Représentation "réelle" :</h3>
<p>On distingue bien ici les 2 massifs montagneux : le Jura au nord-ouest, et les Alpes recouvrant une bonne partie du pays.</p>
<p><img src="images/la-suisse-le-relief/suisse_alti.jpg" /></p>
<h3>Représentation schématique :</h3>
<p>On peut voir ici de manière plus schématique où sont les massifs montagneux dans le pays.</p>
<p><img src="images/la-suisse-le-relief/suisse-produits-alpages.jpg" /></p>
<h3>Représentation graduée :</h3>
<p>Cette représentation en dégradé de couleurs permet de bien situer les zones les plus élevées (en rouge vif), et les zones les plus basses (en vert foncé).</p>
<p><img src="images/la-suisse-le-relief/suisse_relief.jpg" /></p>
<h2>Les points extrêmes</h2>
<p>Le point le plus élevé de la Suisse est la <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Pointe_Dufour">Pointe Dufour</a>, dans le canton du Valais. Ce sommet des Alpes se situe à 4634 mètres au dessus du niveau de la mer. </p>
<p>Avec une altitude de 193 mètres, la zone la plus basse de Suisse est le <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Lac_Majeur">lac Majeur</a>, dans le canton du Tessin. </p>
<p>Enfin, le village le plus haut de Suisse culmine à 2126 mètres d'altitude (ou 2124, ou 2133 selon les sources), et se trouve dans le canton des Grisons. Il s'agit de la localité de <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Juf">Juf</a> qui compte pas moins de 30 habitants tout au long de l'année.</p>
<p><img src="images/la-suisse-le-relief/suisse-points-extremes.jpg" /></p>
<p><em>A suivre ici : <a href="la-suisse-mobilite-douce-randonnee-velo-vtt-roller.html">La Suisse : la mobilité douce (randonnée, vélo, ...)</a></em></p>Société Générale : pas encore client, et déjà mécontent2017-02-23T21:19:18+01:002017-02-23T21:19:18+01:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2017-02-23:/societe-generale-pas-encore-client-et-deja-mecontent.html<p>J'ai pris contact avec un conseiller de la Société Générale pour un rachat de crédit immobilier en novembre 2016. Nous sommes tombés d'accord sur une proposition mi-décembre 2016. Et depuis...</p><p><em>Note : Le problème est maintenant résolu, et je remercie la Société Générale pour sa réactivité.</em></p>
<hr/>
<p>J'ai pris contact avec un conseiller de la <em>Société Générale</em> pour un rachat de crédit immobilier en novembre 2016. Nous sommes tombés d'accord sur une proposition mi-décembre 2016. <em>Et depuis...</em></p>
<ul>
<li>Mon dossier ne semble pas avancer, je n'ai aucune nouvelle.</li>
<li>Quand j'envoie un mail, je reçois bien un accusé de réception, mais <strong>JAMAIS</strong> de réponse (oh si, on m'a répondu 1 fois, pardon...).</li>
<li>Quand j'essaie de téléphoner à l'agence, ce conseiller ne me prend <strong>JAMAIS</strong> au téléphone.</li>
<li>Quand je demande à être rappelé, je ne suis <strong>JAMAIS</strong> rappelé.</li>
<li>Pour avoir des éclaircissements sur une modification de taux sans raison (à la hausse, bien entendu), j'ai du passer une fois à l'improviste à l'agence pour être reçu.</li>
<li>J'ai déjà du recontacter ma délégation d'assurance pour modifier le montant du rachat, car le dossier avait trop trainé... sans doute sur une pile de documents sur un bureau. (Délégation d'assurance que je paie déjà du coup, sur un crédit qui n'existe pas encore...)</li>
</ul>
<p>Honnêtement, je ne comprends pas ce qu'il se passe. La <em>Société Générale</em> ne cherche donc pas de nouveau client ?</p>
<ul>
<li>Des retards peuvent se produire et cela est tout à fait compréhensible.</li>
<li>Plus de deux mois de délai pour avoir une offre est déjà moins acceptable.</li>
<li>Ne pas réussir à obtenir un seul renseignement, ne jamais être recontacté quand on le demande est par contre tout à fait <strong>inadmissible</strong> pour un établissement bancaire.</li>
</ul>
<p>Sérieusement, comment voulez-vous que je continue à croire que j'ai fait le bon choix en choisissant la <em>Société Générale</em> ?</p>
<hr/>
<p>Ce qui commence vraiment à m’insupporter (et à m'inquiéter), c'est que suite à notre accord, j'ai stoppé toutes les démarches que j'avais entreprises dans des établissements concurrents. Et aujourd'hui je me demande sérieusement comment va évoluer cette situation.</p>
<p>Je souhaiterais donc une réponse rapide et claire, <strong>MAINTENANT</strong>. C'est la moindre des choses que d'être tenu informé de l'avancée de mon dossier. Je veux être sûr que les conditions négociées pour mon rachat de crédit soient fermes et définitives. Je souhaiterais que cette situation puisse enfin être débloquée, et que nous puissions repartir sur de bonnes bases. Alors faisons comme le dit ce si joli slogan : <em>développons ensemble l'esprit d'équipe</em>, et débloquons cette situation ubuesque !</p>
<p>Merci, chère <em>Société Générale</em>, de me tenir au courant. Rapidement.</p>
<p><img src="images/societe-generale-pas-encore-client-et-deja-mecontent/sg_moins_30_min.png" /></p>
<p>Si mes calculs sont exacts, je devrais avoir une réponse pour 9h30 demain matin... <em>Alors à demain !</em></p>
<hr/>
<h3>Pour la petite histoire...</h3>
<p>Lors d'un appel à l'agence, on m'a même donné l'excuse de la "panne informatique nationale". Merci bien pour l'excuse... La troisième banque française qui est touchée par une panne informatique qui dure une semaine qui l'empêche de rappeler ses potentiels nouveaux clients, ce n'est pas sérieux... Mais sait-on jamais... tout est possible avec l’informatique, n'est-ce pas ?</p>
<h2>Edit : Le lendemain...</h2>
<p>Suite à mon message, mon problème a été résolu très rapidement. Merci aux personnes administrant le <a href="https://twitter.com/SG_etvous">compte Twitter</a> de la <em>Société Générale</em> qui ont su être à l'écoute et répondre à mes attentes rapidement, conformément aux services qu'on est en droit d'attendre d'une banque.</p>
<p>J'ai donc rendez-vous mercredi prochain pour enfin faire avancer la situation, et j'en suis ravi. Nous repartons sur de bonnes bases, et malgré ce mauvais départ, je suis persuadé que la <em>Société Générale</em> saura me donner satisfaction.</p>
<p>Bref... <em>Histoire réglée.</em></p>Choisir2017-02-14T00:24:14+01:002017-02-14T00:24:14+01:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2017-02-14:/choisir.html<p>Tous les jours, nous faisons des choix. Des petits, des grands. Des décisions faciles et rapides, et des choix plus cornéliens. Des décisions évidentes, et des situations demandant beaucoup plus de réflexion. Mais tout choix a des conséquences, et choisir n'est jamais vraiment anodin.</p><p>Tous les jours, nous faisons des choix. Des petits, des grands. Des décisions faciles et rapides, et des choix plus cornéliens. Des décisions évidentes, et des situations demandant beaucoup plus de réflexion. Mais tout choix a des conséquences, et choisir n'est jamais vraiment anodin. Quelle musique écouter ? C'est mon humeur qui en sera modifiée. Que faire à manger ? C'est ma forme physique qui sera impactée. Prendre encore un verre de vin ? C'est peut-être ma vie ou celle d'un autre qui se joue. Et après avoir choisi, il faut aussi savoir assumer nos choix. </p>
<p>En ce moment, je dois faire des choix au boulot. Oh, rien de trop méchant, mais cela aura peut-être un impact sur mon avenir professionnel à long terme. Et comme le boulot représente tout de même une bonne partie de ma vie (9h par jour, 5 jours sur 7), ce n'est pas si évident de les faire, ces choix. </p>
<ul>
<li>Projet Javascript / HTML / CSS ou projet SIG ?</li>
<li>Formation PMP ou CAPM ?</li>
<li>SIG open-source ou Esri ?</li>
<li>Gérer et agir ou se laisser porter ?</li>
</ul>
<p>Le temps est venu de choisir. Une bonne fois pour toutes. Car à force de tergiverser, je n'avance pas. Alors voilà : aujourd'hui je décide.</p>
<h2>Projet Javascript / HTML / CSS ou projet SIG ?</h2>
<p>J'ai passé quelques jours à faire du design HTML/CSS. J'ai découvert <a href="http://lesscss.org/">less</a>, que je trouve génial. J'ai découvert le fonctionnement de <a href="https://angular.io">Angular 2</a>, et c'est vraiment sympa. J'ai même créé <a href="creation-de-logos.html">un logo</a> pour ce nouveau projet. Bref, je m'éclate. Oui, mais...</p>
<p>Oui mais j'ai peur de retomber dans les mêmes problèmes de l'ingénierie logicielle que tout logiciel fini par rencontrer. J'ai peur de me lasser. En fait non... Je sais que je vais me lasser. Et dans pas si longtemps. J'aime vraiment faire du design, du graphisme, des petits projets web... pour mon plaisir personnel. Mais j'ai l'impression qu'à part un nouveau language, je n'ai plus grand-chose à apprendre de ce côté là. Et je n'ai plus envie de ça.</p>
<p>De l'autre côté, il y a les SIG. Il y a bien evidement des problèmes, des contraintes, des mauvaises expériences, mais je découvre de nouvelles choses tous les jours, et il y a encore tellement à apprendre. J'aime la géographie. J'aime la géomatique. J'aime l'analyse de données spatiales. J'aime ce domaine.</p>
<p>Donc voilà, le premier choix est fait. <em>Je vais continuer à faire des sites webs et du design pour mon plaisir personnel, mais mon métier est et restera les SIG. Jusqu'à ce que cela me lasse également.</em></p>
<h2>Formation PMP ou CAPM ?</h2>
<p>J'ai commencé le livre <a href="https://www.amazon.fr/Head-First-3ed-Jennifer-Greene/dp/1449364918/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1487027578&sr=8-1&keywords=pmp+head+first">Head First PMP - A Brain Friendly Guide</a>, parce que je me rends compte que je manque de compétences en gestion de projets. J'ai certes déjà fait un peu de gestion de projets, pour des projets simples, mais je manque clairement de connaissances et d'organisation. Je ne suis qu'à la page 44 (sur 800 !), mais j'ai déjà l'impression d'avoir appris des choses. Et c'est ce que je voulais. Surtout que depuis le début de l'année je suis officiellement co-responsable d'un des projets de l'entreprise, et j'ai donc besoin de combler mes lacunes dans ce domaine.</p>
<p>Le choix n'est finalement pas si difficile ici. Il est même assez évident. Je n'ai pas les prérequis pour passer l'examen PMP. Il faut une expérience non négligeable de gestion de projets (4 500 heures quand même, soit 2 années et demi à temps plein !). Je n'ai pas cette expérience. <em>Je vais donc tout naturellement me tourner vers l'examen CAPM.</em></p>
<p>Et puis plus j'y réfléchis, plus je me dis que la pure gestion de projets ne m'intéresse pas <em>pour le moment</em>. Le diplome CAPM est valable 5 ans, et me donnera déjà de bonnes bases que je pourrai mettre en pratique au quotidien. Cela me laisse le temps de réfléchir et de me reposer la question dans 5 ans.</p>
<h2>SIG open-source ou Esri ?</h2>
<p>Voilà un nouveau projet. Et à nouveau projet nouveaux choix technologiques. J'ai déjà une bonne expérience avec Esri. Je trouve la suite logicielle très bonne, même si elle est <a href="arcgis-cest-genial-shapelib-cest-de-la-merde.html">parfois buggée</a>. Je sais que ce qui est demandé dans les requirements du projet est réalisable avec Esri. Oui mais... Une licence ArcGis Desktop Advanced coute au bas mot 50 000 CHF la première année, puis 9 000 CHF par an. C'est cher. C'est même très cher. Et je ne parle pas d'une eventuelle licence serveur...</p>
<p>De l'autre côté, les outils SIG open-source sont très bons également. Mais je les connais moins bien. J'ai une expérience avec MapServer et GeoServer, et j'ai déjà joué un peu avec QGis, mais ça s'arrête là. Je ne suis aujourd'hui pas capable de dire les limitations de QGis par rapport à ArcMap ou ArcGis Pro.</p>
<p>Cette décision n'est pas évidente. Elle demande plus d'analyse. J'ai envie d'apprendre, et donc j'ai envie de me tourner vers QGis pour plonger une bonne fois pour toutes dans les SIG open-source. Mais cette décision peut avoir de lourdes conséquences sur le projet. <em>Je vais devoir encore réfléchir. Et argumenter mon choix. Et enfin l'assumer.</em></p>
<h2>Gérer et agir ou se laisser porter ?</h2>
<p>Depuis le début de l'année, je me laisse plutôt porter. Je suis le mouvement. Je me laisse faire. J'encaisse. En fait, je me rends compte que je suis sur trop de fronts à la fois, et du coup je n'arrive pas à faire face. De nouvelles responsabilités, de nouveaux objectifs, et en même temps un manque de visibilité sur l'avenir plombent ma motivation et mon efficacité. Je me sens débordé, et j'ai en plus l'impression que ma vie professionnelle empriète sur ma vie personnelle. J'ai clairement un problème d'organisation. </p>
<p>Cette situation ne me convient pas. Il faut que cela change. Il faut que j'agisse. Que je reprenne les choses en mains, que je donne le meilleur de moi-même pour être fier de ce que je produis. Pour avoir de nouveau des idées. Mais pour cela il faut de la motivation, de l'énergie. Où trouver cette énergie ? Peut-être que je devrais travailler autrement ? Peut-être que je devrais mieux m'organiser ? Peut-être devrais-je dormir plus ? (c'est mal barré pour aujourd'hui...) Peut-être que je devrais arrêter de penser au boulot le soir quand je suis chez moi ? En fait c'est certainement un peu tout ça en même temps je pense...</p>
<p>Le choix est clair : <em>je veux gérer ma vie, je veux agir.</em> Et je crois que la priorité pour y arriver est de trouver un véritable intérêt à ce que je fais, et de retrouver également un équilibre. Je veux choisir ce que je fais, ce que j'apprends, et quand je le fais. Je ne veux surtout pas me sentir coincé. Et quand je ne suis pas au boulot, je ne veux pas y penser. Et la première étape pour cela sera d'apprendre à mieux m'organiser pour reprendre le contrôle.</p>
<hr/>
<p><em>Voilà, aujourd'hui, j'ai décidé.
Et comme demain n'est fait que de ce qu'aujourd'hui a décidé, je pense que demain sera une belle journée.</em></p>Quand respirer devient dangereux pour la santé2017-01-26T09:50:53+01:002017-01-26T09:50:53+01:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2017-01-26:/quand-respirer-devient-dangereux-pour-la-sante.html<p>C'est fou. C'est incroyable. C'est juste inimaginable en fait... Après avoir pollué toute l'eau de notre planète à cause de l'agriculture industrielle et des pesticides, après avoir infesté les aliments que nous consommons d'additifs et autres produits cancérigènes, après avoir...</p><p>C'est fou. C'est incroyable. C'est juste inimaginable en fait... </p>
<p>Après avoir pollué toute l'eau de notre planète à cause de l'agriculture industrielle et des pesticides,
Après avoir infesté les aliments que nous consommons d'additifs et autres produits cancérigènes,
Après avoir rasé les forêts pour produire des meubles, des emballages, et du papier,
Après avoir tant jeté de déchets à la mer qu'un "continent" plastique s'est créé au milieu des océans,
Après avoir autorisé l'exploitation du gaz de schiste et commencé à détruire l'intérieur de la planète,
Après avoir construit des centrales nucléaires sur des territoires à fort risque sismique,
Après avoir provoqué des marées noires, polluer le littoral, et décimé des centaines d’espèces animales...</p>
<p>Voilà que maintenant nous polluons tant l'air qui nous entoure qu'il devient dangereux de le respirer.
Oui, <em>dangereux de respirer</em>. </p>
<p><img src="images/quand-respirer-devient-dangereux-pour-la-sante/pollution.jpg" /></p>
<p>Pourtant, j'ai l'impression que les premières solutions sont là, il suffit de tendre la main : Développons des énergies vertes, construisons des moyens de transport propres, facilitons le télétravail, relocalisons la production, recommençons à vivre au rythme des saisons, sanctionnons les entreprises polluantes.
Mais bon... toutes ces démarches ne doivent pas être assez <em>rentables</em>...</p>
<p><em>Voilà l'époque dans laquelle nous vivons.
Je commence à être lassé, blasé, désabusé par tout cela.</em></p>Création de logos2017-01-13T10:00:57+01:002017-01-13T10:00:57+01:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2017-01-13:/creation-de-logos.html<p>J'aime bien m'essayer à la création de logos. De façon tout à fait personnelle, sans aucun but professionnel. Je n'ai pas la prétention d'être un vrai dessinateur ou designeur, mais cela fait travailler un peu ma créativité, et me permet de rester connecté aux tendances visuelles du moment.</p><p>J'aime bien m'essayer à la création de logos. De façon tout à fait personnelle, sans aucun but professionnel. Je n'ai pas la prétention d'être un vrai dessinateur ou designeur, mais cela fait travailler un peu ma créativité, et me permet de rester connecté aux tendances visuelles du moment. De temps en temps, mes créations sont réussies, et de temps en temps elles le sont moins. Mais cela n'avait jusqu'à présent pas beaucoup d'importance...</p>
<p>Mon entreprise m'a cependant demandé récemment de réfléchir à un logo pour une nouvelle suite logicielle que nous développons. Première expérience pour moi : réfléchir à un <em>vrai logo</em> qui deviendra l'<em>identité visuelle</em> du logiciel. J'ai avec plaisir et enthousiasme accepté de relever le défi. Le logo devra être moderne, et représenter de façon moderne le cœur de métier le la société : la gestion de infrastructures, c'est-à-dire des ponts, des tunnels, des routes, etc...</p>
<p>S'en est suivi l'expérience de la feuille blanche... Devant l'importance de la tâche, je me suis subitement vidé de ma substance. Moi qui d'habitude me définis comme quelqu'un débordant d'idées, je me suis senti exsangue de cette petite folie créative qui d'habitude m'habite. Et cela a duré quelques temps...</p>
<p>Puis finalement, les vacances de Noël m'ayant permis de remettre un peu d'ordre dans mes idées, j'ai à nouveau été un peu plus inspiré. Après quelques essais, discussions, présentations, modifications, c'est le logo ci-dessous qui a été choisi. Simple, sobre, efficace :</p>
<p><img src="images/creation-de-logos/infLogos_final.png" /></p>
<p>L'utilisation d'une forme abstraite me paraissait importante, car permet de se représenter ce qu'on veut (un pont, un tunnel, une vague, ...) sans pour autant trop fermer de portes en étant trop précis. La police et les couleurs choisies sont celles du logo de l'entreprise.</p>
<p>Ce qui est marrant dans l'histoire, c'est qu'un final, je continue de préférer ce que j'avais présenté la toute première fois. Il n'y a pas eu beaucoup de modifications, mais la première police que j'avais choisie me parait plus moderne, et je placerais la couleur de l’autre côté du pictogramme.</p>
<p><img src="images/creation-de-logos/infLogos_orig.png" /></p>
<p>Mais bon, je ne suis pas le seul à décider ! Je suis déjà content d'avoir réussi à proposer quelque-chose qui me plait, et très fier que ma proposition ait été acceptée. Alors que demander de plus ?</p>Benjamin Bayart : La surveillance généralisée2016-11-03T20:59:37+01:002016-11-03T20:59:37+01:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2016-11-03:/benjamin-bayart-la-surveillance-generalisee.html<p>Benjamin Bayart est un militant pour les libertés fondamentales dans la société de l'information. Il soutient la neutralité du net et le logiciel libre. Il a été interviewé par La Tribune des Pirates, un groupe de réflexion...</p><p><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Benjamin_Bayart">Benjamin Bayart</a> est un militant pour les libertés fondamentales dans la société de l'information. Il soutient la <em>neutralité du net</em> et le <em>logiciel libre</em>. Il a été interviewé par <a href="http://la-tribune-des-pirates.blog4ever.com">La Tribune des Pirates</a>, un groupe de réflexion sur l'actualité française, musulmane et palestinienne, qui se définit comme militant et indépendant.</p>
<p>J'ai trouvé cet interview très intéressante, car elle s'adresse à un public très large. Benjamin Bayart n'entre pas dans les détails techniques fastidieux à comprendre pour les non-informaticiens. Il se contente de donner des explications simples et pertinentes de notre vie quotidienne (téléphones portables, cartes de crédit, ...), et cela rend la vidéo très accessible.</p>
<p>En conclusion, il présente sa vision du futur numérique de notre société, et l'impact que cette évolution aura sur notre civilisation. J'ai personnellement trouvé cette vision anticipée très intéressante. </p>
<p>Le son est de qualité très moyenne, c'est dommage, mais cette vidéo mérite vraiment d'être vue !</p>
<div style="position:relative;padding-bottom:56.25%;max-width:900px">
<iframe src="https://www.youtube-nocookie.com/embed/CGzYQOruIZA" style="position:absolute;left:0;top:0;width:100%;height:100%" frameborder="0" scrolling="no" allowfullscreen></iframe>
</div>
<p>Si je devais retenir 5 citations extraites de cette vidéo, je choisirais les suivantes :</p>
<div class="chat">
<div class="bubble you">Quand on va visiter une page web, on est en général extrêmement peu conscient de la quantité d’informations qu'on laisse ailleurs que là où on est allé.</div>
<div class="bubble me">Il faut chiffrer tout ce qu'on peut. Par exemple, envoyer des mails en clair, en particulier quand on passe par des grandes messageries (typiquement gMail, hotmail ou des choses comme ça), ça veut dire envoyer du courrier qui sera transmis et stocké à la NSA, qui sera indexé, au moins pour savoir ce qu'il faut vous vendre comme pub.</div>
<div class="bubble you">La proéminence majeure des outils ultra-centralisés comme Facebook et Google représente un risque très fort et c'est un vrai problème, en particulier parce que ça permet le surveillance généralisée puisque ça crée un point central. Quand toutes les communications passent pas un point unique, il suffit de surveiller le point unique et on a surveillé la totalité de la population mondiale.</div>
<div class="bubble me">La définition d'une société c'est les interactions entre les individus. Quand on change la façon dont les individus interagissent entre eux, on change la société. Totalement.</div>
<div class="bubble me">Je ne sais pas si l'évolution numérique est bénéfique. Je n'ai pas dit que c'était en mieux. L'homme préhistorique qui faisait des dessins dans le grottes de Lascaux, si ça se trouve il était plus heureux que vous et moi. Je ne sais pas si c'est bien ou pas bien. Ce que je sais c'est que c'est inévitable.</div>
</div>Paloo-Earth : Explorez le monde avec Cesium2016-10-27T06:15:41+02:002016-10-27T06:15:41+02:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2016-10-27:/paloo-earth-explorez-le-monde-avec-cesium.html<p>C'est avec plaisir que j'accueille aujourd'hui un nouveau venu dans la famille des projets Paloo ! J'ai nommé : Paloo-Earth ! Créé en utilisant la librairie CesiumJS, qui permet de créer des modèles 3D du globe terrestre, et d'y ajouter les couches de données, des textures</p><p>C'est avec plaisir que j'accueille aujourd'hui un nouveau venu dans la famille des projets Paloo !</p>
<p>J'ai nommé : <a href="http://earth.paloo.fr">Paloo-Earth</a> !</p>
<h2>Cesium JS</h2>
<p>Créé en utilisant la librairie <a href="https://cesiumjs.org">CesiumJS</a>, qui permet de créer des modèles 3D du globe terrestre, et d'y ajouter les couches de données, des textures, et même des objets animés en 3 dimensions, <a href="http://earth.paloo.fr">Paloo-Earth</a> prend sa place au milieu des autres projets de la famille. Je lui souhaite la bienvenue !</p>
<p>Cela faisait un moment que je voulais tester <a href="https://cesiumjs.org">CesiumJS</a>. C'est maintenant chose faite. Je ne suis pas allé bien loin dans l'implémentation pour le moment : un peu de code copié d'un tutoriel et légèrement adapté, un peu de mise en forme, 2 petits boutons supplémentaires permettant d'activer la lumière et le brouillard sur la carte, une couche d'élévation pour avoir un rendu des montagnes, et un fond de carte Bing-Maps. Bref, pas grand-chose d'extraordinaire, mais pour le peu de travail effectué, le résultat est déjà pas mal du tout !</p>
<p>J'en ai également profité pour tester <a href="http://openlayers.org/ol3-cesium/">OL3-Cesium</a>, qui permet de coupler OpenLayers et Cesium. On peut ainsi passer facilement d'une carte 2D (OpenLayers) à un globe 3D (Cesium). Si on met de côté le temps que j'ai perdu avec la gestion des système de coordonnées et avec les problèmes de cross-domain que j'ai rencontrés, ça fonctionne plutôt bien ! J'ai pu par exemple ajouter une couche WMS provenant d'un serveur GeoServer sur une carte OpenLayers, et ensuite, lorsqu'on demande l'affichage sous forme de Globe, les couches sont automatiquement ajoutées et projetées sur le globe.</p>
<p>Alors bien sûr, si on prend comme référence la 3D dans Google-Maps, où de nombreuses villes sont aujourd'hui modélisés en 3 dimensions et où les textures sont peut-être un peu meilleures, on peut avoir quelques doutes. Mais Cesium va déjà très loin, et n'a pour certains côtés rien à envier à Google ! On peut par exemple choisir la basemap qu'on veut utiliser, faire varier l'éclairage en fonction de la période de l'année et de l'heure de la journée, choisir le modèle d'élévation, et même l'<em>exagérer</em> si nécessaire, ajouter nos couches de données OGC ...etc.</p>
<p>Bref, Cesium est une très bonne librairie, qui ouvre de superbes possibilités et donne beaucoup d'idées d'utilisation dans des applications futures. Et le tout dans n'importe quel navigateur grâce à WebGL, fonctionnant sur mobile sans code spécifique, et en open-source s'il vous plait ! C'est tout simplement génial.</p>
<h2>Quelques captures</h2>
<p>Pour terminer, voici quelques captures d'écran faites avec <a href="http://earth.paloo.fr">Paloo-Earth</a>.</p>
<p>L'écran d'accueil :
<a href="images/paloo-earth-explorez-le-monde-avec-cesium/paloo-earth.jpg"><img src="images/paloo-earth-explorez-le-monde-avec-cesium/paloo-earth_800.jpg" /></a></p>
<p>Le Mont Blanc, point culminant des Alpes :
<a href="images/paloo-earth-explorez-le-monde-avec-cesium/mont-blanc.jpg"><img src="images/paloo-earth-explorez-le-monde-avec-cesium/mont-blanc_800.jpg" /></a></p>
<p>L'Everest, le toit du monde :
<a href="images/paloo-earth-explorez-le-monde-avec-cesium/everest.jpg"><img src="images/paloo-earth-explorez-le-monde-avec-cesium/everest_800.jpg" /></a></p>
<p>Sewen, au fond de la vallée de Masevaux en Alsace :
<a href="images/paloo-earth-explorez-le-monde-avec-cesium/sewen.jpg"><img src="images/paloo-earth-explorez-le-monde-avec-cesium/sewen_800.jpg" /></a></p>
<p>Le Grand-Ballon, dans les Vosges :
<a href="images/paloo-earth-explorez-le-monde-avec-cesium/grand-ballon.jpg"><img src="images/paloo-earth-explorez-le-monde-avec-cesium/grand-ballon_800.jpg" /></a></p>
<p>Altdorf, dans le canton d'Uri, en Suisse :
<a href="images/paloo-earth-explorez-le-monde-avec-cesium/altdorf.jpg"><img src="images/paloo-earth-explorez-le-monde-avec-cesium/altdorf_800.jpg" /></a></p>
<p>Le Grand Canyon et son célèbre <em>Skywalk</em>, en Arizona :
<a href="images/paloo-earth-explorez-le-monde-avec-cesium/grand-canyon.jpg"><img src="images/paloo-earth-explorez-le-monde-avec-cesium/grand-canyon_800.jpg" /></a></p>
<p>Palm Springs, aux Etats-Unis, où se déroule tous les ans le <a href="http://www.esri.com/events/devsummit">DevSummit d'Esri</a> :
<a href="images/paloo-earth-explorez-le-monde-avec-cesium/palm-springs.jpg"><img src="images/paloo-earth-explorez-le-monde-avec-cesium/palm-springs_800.jpg" /></a></p>
<p>Lugano, dans le canton du Tessin, en Suisse :
<a href="images/paloo-earth-explorez-le-monde-avec-cesium/lugano.jpg"><img src="images/paloo-earth-explorez-le-monde-avec-cesium/lugano_800.jpg" /></a></p>
<p>L'île de La Réunion, merveille de la nature :
<a href="images/paloo-earth-explorez-le-monde-avec-cesium/ile-de-la-reunion.jpg"><img src="images/paloo-earth-explorez-le-monde-avec-cesium/ile-de-la-reunion_800.jpg" /></a></p>
<p><em>Et pour découvrir d'autres lieux, rendez-vous sur <a href="http://earth.paloo.fr">Paloo-Earth</a> !</em></p>La Suisse : la répartition des langues2016-10-18T20:16:00+02:002016-10-18T20:16:00+02:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2016-10-18:/la-suisse-la-repartition-des-langues.html<p>Les langues, en Suisse, c'est... comment dire... c'est le bordel... Et honnêtement, je ne sais pas comment ils s'en sortent ! Il y a quatre langues officielles en Suisse : L'allemand, le français, l'italien et le romanche.</p><p><em>Cet article est le second d'une série d'écrits sur le thème "<a href="la-suisse-avec-des-cartes.html">La Suisse avec des cartes</a>". Toutes les données utilisées pour créer les cartes sont issues de <a href="https://www.swisstopo.admin.ch/">Swisstopo</a> et <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Langues_en_Suisse">Wikipédia</a></em></p>
<h2>Les langues</h2>
<p>Les langues, en Suisse, c'est... comment dire... c'est le bordel... Et honnêtement, je ne sais pas comment ils s'en sortent ! </p>
<p>Il y a quatre langues officielles en Suisse : L'allemand, le français, l'italien et le romanche.</p>
<h3>1. L'allemand</h3>
<p>L'allemand germanique (celui qui est également parlé en Allemagne) est une des langues officielles de la Suisse. L'allemand est de loin la langue la plus utilisée en Suisse, et elle est parlée principalement au Nord et au Centre du pays. On notera cependant quelques différences avec l'allemand utilisé en Allemagne :</p>
<ul>
<li>Le "ß" par exemple n'existe pas. On le remplacera pas "ss". Par exemple, il ne faudra pas écrire <em>groß</em> mais <em>gross</em>. Pour la petite histoire, il parait que le "ß" a été supprimé du suisse-allemand suite à la seconde guerre mondiale, les suisses étant désireux de s'éloigner autant que possible de la culture allemande.</li>
<li>Certains mots ont été empruntés au français. C'est le cas par exemple de <em>Kondukteur</em>, <em>trottoir</em>, <em>pissoir</em>. A noter que chez nous <em>pissoir</em> serait plutôt du langage familier, alors qu'en suisse il s'agit d'un mot tout à fait correct.</li>
</ul>
<p>A l'oral par contre, c'est plutôt le suisse-allemand qui prime, et ce avec des accents bien distincts selon les cantons. Ainsi, le suisse-allemand parlé à Bâle sera bien différent du suisse-allemand parlé à Berne. En France, nous avons certes des accents différents entre Marseille et Strasbourg. Mais nous nous comprenons. Alors qu'en Suisse, il n'est pas rare que les gens de Bâle ne comprennent pas entièrement ceux de Berne !</p>
<p>Personnellement, cela fait environ 8 ans que je travaille à Bâle. Et autant j'ai fait d'énormes progrès en allemand, autant j'ai encore bien du mal à comprendre le suisse-allemand. C'est une langue vraiment compliquée. </p>
<p>L'allemand est parlé par environ 72% de la population suisse.</p>
<h3>2. Le français</h3>
<p>Le français est la seconde langue la plus utilisée en Suisse. Il est parlé principalement à l'ouest du pays. A part quelques différences mineures, il s'agit ici du Français tel qu'on le parle en France. Pas de soucis pour se comprendre entre voisins. Et par ailleurs l'accent suisse est assez agréable à écoute je trouve :)</p>
<p>Les différences notables sont surtout au niveau des nombres. Ainsi :</p>
<ul>
<li><em>Soixante-dix</em> devient <em>septante</em></li>
<li><em>Quatre-vingt</em> devient <em>huitante</em></li>
<li><em>Quatre-vingt-dix</em> devient <em>nonante</em></li>
</ul>
<p>Qui a dit que c'était mieux ?
Bon, ok, je vous l'accorde. Je ne sais pas trop d'où sort notre <em>quatre-vingt-dix</em> bien français, mais je dois bien avouer que <em>nonante</em> c'est quand même bien plus intuitif...</p>
<p>Le français est parlé par environ 21% de la population suisse.</p>
<h3>3. L'italien</h3>
<p>L'italien est la troisième langue officielle du pays. Il est parlé exclusivement au sud-ouest du pays, dans le canton du Tessin et dans quelques vallées méridionales du canton des Grisons. Ne parlant pas italien, je ne suis pas à même de dire quoi que ce soit à ce sujet.</p>
<p>L’italien est parlé par environ 5% de la population suisse.</p>
<h3>4. Le romanche</h3>
<p>Le romanche est la quatrième et dernière langue officielle de Suisse, et ce seulement depuis 1938. Il est parlé uniquement dans le canton des Grisons, et semble en perte de vitesse : de moins en moins de personnes le parlent. Il y aurait aujourd'hui <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Langues_en_Suisse#Romanche">moins de 40 000 locuteurs</a>.</p>
<p>Plus précisément, la statut de langue officielle n'est accordé au romanche que pour « les rapports que la Confédération entretient avec les personnes de langue romanche ». On peut ainsi dire qu'il s'agit plutôt d'<a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Langue_officielle#En_Suisse">une langue semi-officielle</a>.</p>
<p>J'ai entendu une fois parler romanche. Cela m'a fait fait l'effet d'une madeleine de Proust, et m'a transporté dans mon enfance, dans le village natal de ma grand-mère, où je passais mes vacances d'été, au nord de l'Italie. Là-bas, le dialecte était le <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Frioulan">Frioulan</a>, et j'ai trouvé de nombreuses similitudes entre les 2 langues.</p>
<p>Le romanche est parlé par environ 0.5% de la population suisse.</p>
<h3>Et le Yéniche alors ?</h3>
<p>Le yé-quoi ?
Depuis 1997, le <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Y%C3%A9niche_(langue)">Yéniche</a> est reconnu en Suisse comme « langue nationale sans territoire ». Le Yéniche est principalement utilisé par des groupes marginalisés qui ont mené, voire qui mènent encore aujourd'hui une vie nomade ou semi-nomade. Le Yéniche compte tout de même <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Langues_en_Suisse#Y.C3.A9niche">environ 30 000 locuteurs</a>, soit presque autant que le romanche.</p>
<p>Mais reprécisons le bien : le Yéniche ne fait absolument pas partie des langues officielles de la Suisse.</p>
<p><img width="300px" src="images/la-suisse-la-repartition-des-langues/do-you-speak-swiss-1.jpg" /></p>
<h2>Mais comment on fait avec 4 langues officielles ?</h2>
<p>Là où ça devient compliqué, c'est que la répartition des langues n'est pas faite par canton. Ainsi, il peut y avoir des cantons avec 1 langue officielle, des cantons avec 2 langues officielles, et même des cantons avec 3 langues officielles. Je ne comprends pas encore aujourd'hui comment ils s'en sortent avec ce multilinguisme et tout ce qu'il implique : traduction de tous les documents officiels, dialogues et décisions politiques du pays, interprétation des lois, etc...</p>
<p>Pour donner un exemple de mon quotidien, prenons un logiciel créé pour la confédération. Celui-ci doit obligatoirement être multi-langues, et être disponible au moins en français, en allemand et en italien. On imagine pas la surcharge de travail et de coût qu'entraine un logiciel multi-langues :</p>
<ul>
<li>Il faut traduire toutes les interfaces, sachant que bien entendu les textes n'ont pas du tout la même taille en allemand et en français.</li>
<li>Il faut aussi traduire toutes les documentations (manuels techniques et manuels utilisateurs par exemple).</li>
<li>Personne ne parlant parfaitement les 3 langues, il faut déléguer la traduction à différents intervenants, et les coordonner.</li>
<li>Il faut utiliser des logiciels adéquats pour suivre le processus de traduction et de correction des textes.</li>
<li>Les formations dispensées doivent l'être dans différentes langues.</li>
<li>... etc.</li>
</ul>
<p>Et là où ça devient carrément fou, c'est que beaucoup de personnes ne parlent au final qu'une seule langue correctement ! Combien de romans ai-je déjà rencontré qui ne parlaient presque pas un mot d'allemand ? Et inversement, combien de suisse-allemands savent à peine dire <em>bonjour</em> en français ? Comment font-ils donc pour communiquer entre eux ? Quand on voit combien la différence de langue peut être une barrière, et ralentir tous les processus, je dois avouer que je ne comprends pas comment ce pays peut si bien tourner...</p>
<h2>Répartition des langues en Suisse</h2>
<p>Bon, c'est pas tout ça, mais normalement le thème de cette série d'articles c'est "<a href="la-suisse-avec-des-cartes.html">La Suisse avec des cartes</a>" si je me souviens bien... Et là, je n'ai pas mis beaucoup de cartes pour le moment... Je vais essayer de me rattraper.</p>
<p>La carte ci-dessous vient de l'<a href="https://www.bfs.admin.ch">Office Fédéral de la Statistique</a>, et montre la répartition des langues sur le territoire suisse :</p>
<p><img src="https://f.hypotheses.org/wp-content/blogs.dir/605/files/2013/05/Sprachen_CH_2000_fr.png" /></p>
<p>On voit bien que la répartition des langues ne correspond pas aux frontières cantonales. Ce serait trop facile. Pour avoir un autre visuel, par cantons cette fois, j'ai classé sur la carte ci-dessous les cantons en fonction de leur(s) langue(s) officielle(s) :</p>
<p><img src="images/la-suisse-la-repartition-des-langues/suisse-langues.jpg" /></p>
<h2>Enseignement des langues étrangères en Suisse</h2>
<p>Dès le primaire, l'apprentissage de deux langues étrangères est obligatoire. C'est un projet ambitieux, mais qui semble toutefois appropriée à la situation linguistique particulière du pays.</p>
<p>La carte ci-dessous représente la première langue étrangère obligatoire par canton :</p>
<p><img src="images/la-suisse-la-repartition-des-langues/suisse-langues-etrangeres-1.jpg" /></p>
<p>Et voici une carte représentant la seconde langue étrangère obligatoire par canton :</p>
<p><img src="images/la-suisse-la-repartition-des-langues/suisse-langues-etrangeres-2.jpg" /></p>
<p>Il est interessant de remarquer les choses suivantes :</p>
<ul>
<li>L'enseignement de l'allemand est obligatoire dans tous les cantons.</li>
<li>L'enseignement du français, quant à lui, n'est pas obligatoire dans un seul canton : celui des Grisons. </li>
<li>En ce qui concerne l'italien, son enseignement n'est obligatoire que dans les cantons du Tessin et dans celui des Grisons.</li>
<li>L'enseignement de l'anglais est obligatoire dans toute la Suisse sauf dans le canton du Tessin.</li>
<li>Il n'y a qu'un seul endroit où les 3 langues <em>principales</em> officielles suisses sont enseignées de manière obligatoire (je laisse le romanche de côté) : dans le canton du Tessin.</li>
</ul>
<p><em>A suivre ici : <a href="la-suisse-le-relief.html">La Suisse : le relief</a></em></p>Enclaves, exclaves, semi-enclaves et semi-exclaves2016-09-26T05:40:43+02:002016-09-26T05:40:43+02:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2016-09-26:/enclaves-exclaves-semi-enclaves-et-semi-exclaves.html<p>Commençons par le début : une enclave est un territoire totalement entouré par un seul autre territoire. Une exclave est un territoire qui n'est pas connexe au reste du territoire auquel il est politiquement rattaché.</p><p>En rédigeant un article concernant les enclaves suisses, je me suis rendu compte que les notions d'<em>enclaves</em>, d'<em>exclaves</em>, de <em>semi-enclaves</em> et de <em>semi-exclaves</em> n'étaient pas tout à fait clairs pour moi. Voici donc l'occasion de clarifier ma pensée...</p>
<h2>Définitions</h2>
<p>Commençons par le début :</p>
<ul>
<li>une <em>enclave</em> est un territoire <u>totalement entouré par un seul</u> autre territoire.</li>
<li>une <em>exclave</em> est un territoire qui <u>n'est pas connexe</u> au reste du territoire auquel il est politiquement rattaché.</li>
<li>une semi-enclave est un territoire <u>entouré par un seul</u> autre territoire mais <u>ayant une connexion à la mer</u>.</li>
<li>une semi-exclave est un territoire qui <u>n'est pas connexe</u> au reste du territoire auquel il est politiquement rattaché, mais qui <u>garde une connexion maritime directe</u> avec celui-ci.</li>
</ul>
<p>Bon... ce n'est pas forcément très clair tout ça... Voyons quelques exemples.</p>
<h2>Exemples</h2>
<p><a href="https://en.wikipedia.org/wiki/Enclave_and_exclave">Wikipédia</a> nous propose un beau schéma permettant de tirer tout cela au clair :</p>
<p><a href="images/enclaves-exclaves-semi-enclaves-et-semi-exclaves/enclave_exclave.png"><img src="images/enclaves-exclaves-semi-enclaves-et-semi-exclaves/enclave_exclave_500.png" /></a></p>
<h3>A3 : enclave et exclave</h3>
<ul>
<li>A3 est une exclave du territoire A.</li>
<li>A3 est une enclave dans le territoire B.</li>
</ul>
<h3>A2 : exclave</h3>
<ul>
<li>A2 est également une exclave du territoire A.</li>
<li>A2 n'est par contre pas une enclave, car il n'est pas entouré d'un seul et unique territoire.</li>
</ul>
<h3>A1 : semi-enclave et semi-exclave</h3>
<ul>
<li>A1 est une semi-exclave du territoire A, car il conserve une connexion maritime directe avec celui-ci.</li>
<li>A1 est une semi-enclave du territoire C, car il conserve une connexion à la mer.</li>
</ul>
<h3>D : enclave</h3>
<ul>
<li>D n'est pas une exclave, car il n'est rattaché à aucun autre territoire.</li>
<li>D est une enclave dans le territoire B, car il est entouré par celui-ci.</li>
</ul>
<p>Voilà ! Si on laisse tomber pour le moment les <em>pene-enclaves</em>, les <em>enclaves de second niveau</em>, et autres bizarreries, je crois que les choses sont un peu plus claires maintenant... en tout cas pour moi elles le sont !</p>La Suisse : le fédéralisme et les cantons2016-09-12T14:08:12+02:002016-09-12T14:08:12+02:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2016-09-12:/la-suisse-le-federalisme-et-les-cantons.html<p>Lorsque j'ai commencé à travailler en Suisse, une chose m'a beaucoup perturbé au départ, surtout pour moi qui habite en France : le fédéralisme. Il y a certes une confédération, qui s'occupe des affaires nationales. Mais de nombreuses responsabilités sont déléguées aux cantons.</p><p><em>Cet article est le premier d'une série d'écrits sur le thème "<a href="la-suisse-avec-des-cartes.html">La Suisse avec des cartes</a>". Toutes les données utilisées pour créer les cartes sont issues de <a href="https://www.swisstopo.admin.ch/">Swisstopo</a> et <a href="https://fr.wikipedia.org">Wikipédia</a></em></p>
<h2>Le fédéralisme</h2>
<p><em>N'étant pas un expert, je vais me contenter de donner ici un avis tout à fait personnel (et assez succinct) sur le fédéralisme.</em></p>
<p>Lorsque j'ai commencé à travailler en Suisse, une chose m'a beaucoup perturbé au départ, surtout pour moi qui habite en France : le fédéralisme. Il y a certes une confédération, qui s'occupe des affaires nationales. Mais de nombreuses responsabilités sont déléguées aux cantons. Ceux-ci ont ainsi des responsabilités beaucoup plus importantes si on les compare par exemple aux régions françaises. <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Droit_suisse">La législation</a> peut être différente d'un canton à l'autre par exemple. Les cantons disposent de beaucoup d'autonomie dans leurs décisions. </p>
<p>Au début c'est un peu perturbant. Pour donner un exemple, l'interdiction de fumer dans les lieux publics n'a pas été votée dans tous les cantons en même temps. Mais je dois bien avouer que plus j'y suis confronté, plus je trouve cela intéressant. Il n'y a pas un état tout puissant qui décide de tout, et les décisions prises sont de fait beaucoup plus locales. </p>
<p>Aujourd'hui, je suis même d'avis qu'après <a href="les-13-nouvelles-regions-francaises.html">la nouvelle organisation de régions en France</a>, nous devrions maintenant nous inspirer de ce fonctionnement et accorder plus d'autonomie à nos régions pour permettre à chaque citoyen de se sentir plus impliqué sans la politique locale.</p>
<h2>Les cantons</h2>
<p>La Suisse se divise en 26 cantons :</p>
<table>
<tr>
<td style="border:solid 1px #ccc;border-bottom:none;width:180px;">Appenzell Rhodes-Extérieures</td>
<td style="border:solid 1px #ccc;border-left:none;border-bottom:none;width:180px;">Appenzell Rhodes-Intérieures</td>
<td style="border:solid 1px #ccc;border-left:none;border-bottom:none;width:180px;">Argovie</td>
<td style="border:solid 1px #ccc;border-left:none;border-bottom:none;width:180px;">Bâle-Campagne</td>
</tr>
<tr>
<td style="border:solid 1px #ccc;border-bottom:none;width:180px;">Bâle-Ville</td>
<td style="border:solid 1px #ccc;border-left:none;border-bottom:none;width:180px;">Berne</td>
<td style="border:solid 1px #ccc;border-left:none;border-bottom:none;width:180px;">Fribourg</td>
<td style="border:solid 1px #ccc;border-left:none;border-bottom:none;width:180px;">Genève</td>
</tr>
<tr>
<td style="border:solid 1px #ccc;border-bottom:none;width:180px;">Glaris</td>
<td style="border:solid 1px #ccc;border-left:none;border-bottom:none;width:180px;">Grisons</td>
<td style="border:solid 1px #ccc;border-left:none;border-bottom:none;width:180px;">Jura</td>
<td style="border:solid 1px #ccc;border-left:none;border-bottom:none;width:180px;">Lucerne</td>
</tr>
<tr>
<td style="border:solid 1px #ccc;border-bottom:none;width:180px;">Neuchâtel</td>
<td style="border:solid 1px #ccc;border-left:none;border-bottom:none;width:180px;">Nidwald</td>
<td style="border:solid 1px #ccc;border-left:none;border-bottom:none;width:180px;">Obwald</td>
<td style="border:solid 1px #ccc;border-left:none;border-bottom:none;width:180px;">Saint-Gall</td>
</tr>
<tr>
<td style="border:solid 1px #ccc;border-bottom:none;width:180px;">Schaffhouse</td>
<td style="border:solid 1px #ccc;border-left:none;border-bottom:none;width:180px;">Schwytz</td>
<td style="border:solid 1px #ccc;border-left:none;border-bottom:none;width:180px;">Soleure</td>
<td style="border:solid 1px #ccc;border-left:none;border-bottom:none;width:180px;">Tessin</td>
</tr>
<tr>
<td style="border:solid 1px #ccc;border-bottom:none;width:180px;">Thurgovie</td>
<td style="border:solid 1px #ccc;border-left:none;border-bottom:none;width:180px;">Uri</td>
<td style="border:solid 1px #ccc;border-left:none;border-bottom:none;width:180px;">Valais</td>
<td style="border:solid 1px #ccc;border-left:none;border-bottom:none;width:180px;">Vaud</td>
</tr>
<tr>
<td style="border:solid 1px #ccc;width:180px;">Zoug</td>
<td style="border:solid 1px #ccc;border-left:none;width:180px;">Zurich</td>
<td style="border:solid 1px #ccc;border-left:none;width:180px;"> </td>
<td style="border:solid 1px #ccc;border-left:none;width:180px;"> </td>
</tr>
</table>
<p><a href="images/la-suisse-le-federalisme-et-les-cantons/cantons_suisses.jpg"><img src="images/la-suisse-le-federalisme-et-les-cantons/cantons_suisses.jpg" /></a></p>
<h2>Superficies</h2>
<p>La Suisse fait environ 41 000 km². Les cantons ne sont de loin pas tous égaux en taille :</p>
<p><a href="images/la-suisse-le-federalisme-et-les-cantons/cantons_suisses_par_superficie.jpg"><img src="images/la-suisse-le-federalisme-et-les-cantons/cantons_suisses_par_superficie.jpg" /></a></p>
<p>Les 4 plus grands cantons (dans l'ordre Grisons, Berne, Valais et Vaud) représentent 52 % de la superficie totale de la Suisse. Le plus petit canton est celui de Bâle-Ville avec 37 km², soit environ 0.1 % de la superficie de la Suisse.</p>
<h2>Nombre d'habitants</h2>
<p>La Suisse a un peu plus de 8 000 000 d'habitants. Ceux-ci sont répartis entre les cantons comme montré sur la carte ci-dessous (données de 2012) :</p>
<p><a href="images/la-suisse-le-federalisme-et-les-cantons/cantons_suisses_par_population.jpg"><img src="images/la-suisse-le-federalisme-et-les-cantons/cantons_suisses_par_population.jpg" /></a></p>
<p>Les cantons les plus peuplés sont ainsi Zurich, avec environ 1 370 000 habitants, Berne, avec environ 1 000 000 habitants, et Vaud avec environ 755 000 habitants. A eux seuls, il représentent près de 40% de la population suisse. Le canton le moins peuplé est celui d'Appenzell Rhodes-Intérieures, avec environ 15 000 habitants, soit 0.2 % de la population suisse.</p>
<h2>Densité de population</h2>
<p>Si on regarde maintenant la densité de population dans les différents cantons, on obtient la carte suivante :</p>
<p><a href="images/la-suisse-le-federalisme-et-les-cantons/cantons_suisses_par_densite.jpg"><img src="images/la-suisse-le-federalisme-et-les-cantons/cantons_suisses_par_densite.jpg" /></a></p>
<p>Bâle-Ville est, et de loin, le canton dans lequel la densité de population est la plus élevée : plus de 5 000 habitants au km² . Vient ensuite Genève avec environ 1 700 habitants au km², puis Zurich avec environ 790 habitants au km². Le canton le moins dense est celui des Grisons, avec environ 27 habitants au km².</p>
<h2>Des demi-cantons ?</h2>
<p>Normalement, chaque canton dispose de 2 sièges au Conseil des États. Cependant, six cantons suisses sont considérés comme des <em>demi-cantons</em> et ne disposent que d'un siège. Pour être tout à fait exact, le terme de demi-canton a disparu en 1999, mais les cantons concernés n'ont tout de même pas exactement le même poids que les autres cantons au Conseil des États :</p>
<ul>
<li>Nidwald et Obwald ne disposent que d'un siège chacun.</li>
<li>En 1597, le canton d'Appenzell s'est séparé pour une sombre histoire de religion. 2 nouveaux cantons ont alors été crées : Appenzell Rhodes-Intérieures (catholiques) et Appenzell Rhodes-Extérieures (protestants). Chacun d'eux ne dispose que d'un siège au Conseil des États.</li>
<li>En 1833, le canton de Bâle s'est séparé suite à un différend entre les paysans et les citadins. 2 nouveaux cantons sont apparus : Bâle-Ville et Bâle-Campagne. Là encore, chacun d'eux ne dispose que d'un siège au Conseil des États.</li>
</ul>
<p>Sur la carte ci-dessous, les ex-demi-cantons sont en rouge :</p>
<p><a href="images/la-suisse-le-federalisme-et-les-cantons/demi_cantons.jpg"><img src="images/la-suisse-le-federalisme-et-les-cantons/demi_cantons.jpg" /></a></p>
<h2>Les données</h2>
<p>Les données sont <a href="maps/CantonsSuisses.zip">téléchargeables ici</a>.
Les données sont au format FileGeoDatabase, et la carte au format MXD.</p>
<p><em>A suivre ici : <a href="la-suisse-la-repartition-des-langues.html">La Suisse : la répartition des langues</a></em></p>La Suisse avec des cartes2016-09-09T13:04:47+02:002016-09-09T13:04:47+02:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2016-09-09:/la-suisse-avec-des-cartes.html<p>Ahhh, la Suisse ! Ses pâturages, ses montres, ses banques, son chocolat, sa langue incompréhensible... Bon, voilà, je crois que j'ai fait le tour des clichés concernant ce beau pays :)</p><p>Mais à part ça, Wikipédia nous apprend pas mal de choses intéressantes sur la Suisse</p>
<p>Ahhh, la Suisse ! Ses pâturages, ses montres, ses banques, son chocolat, sa langue incompréhensible... Bon, voilà, je crois que j'ai fait le tour des clichés concernant ce beau pays :)</p>
<p>Mais à part ça, <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Suisse">Wikipédia</a> nous apprend pas mal de choses intéressantes sur la Suisse :</p>
<ul>
<li>La Suisse possède le quatrième PIB nominal le plus élevé au monde par habitant</li>
<li>Les Suisses ont la deuxième plus haute espérance de vie au monde</li>
<li>La Suisse est classée comme l'un des dix pays les moins corrompus</li>
<li>La Suisse a été classée première en termes de compétitivité touristique et économique</li>
<li>Zurich et Genève ont été toutes deux classées parmi les villes les plus agréables au monde par leurs qualités de vie</li>
</ul>
<p>Autant dire qu'il fait bon être suisse aujourd'hui ! Je ne dis pas que tout est parfait, mais malgré sa petite taille, la Suisse réussi à tirer son épingle du jeu et à figurer parmi les pays les plus compétitifs en Europe. Parfois, il faudrait savoir prendre exemple !</p>
<p>Personnellement, je travaille en Suisse depuis presque 8 ans, et je dois dire que j'apprécie les qualités de ce pays. J'ai donc décidé de partager ici différentes cartes permettant d'en savoir plus sur la Suisse. Voici le programme :</p>
<ul>
<li><a href="la-suisse-le-federalisme-et-les-cantons.html">La Suisse : le fédéralisme et les cantons</a></li>
<li><a href="la-suisse-la-repartition-des-langues.html">La Suisse : la répartition des langues</a></li>
<li><a href="la-suisse-le-relief.html">La Suisse : le relief</a></li>
<li><a href="la-suisse-mobilite-douce-randonnee-velo-vtt-roller.html">La Suisse : la mobilité douce (randonnée, vélo, ...)</a></li>
<li>La Suisse : les enclaves</li>
<li>La Suisse : les débits internet</li>
</ul>
<p><em>Et d'autres cartes suivront peut-être... </em></p>
<p>Mais comme il faut commencer par le début, voici une première information importante :</p>
<p><img src="images/la-suisse-avec-des-cartes/la-suisse-c-est-la.jpg" /></p>La paix n'est pas un acquis2016-07-15T23:24:25+02:002016-07-15T23:24:25+02:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2016-07-15:/la-paix-nest-pas-un-acquis.html<p>Nous sommes en 2016, et j'ai 36 ans. J'ai grandi dans pays en paix : la France. Pas d'attentats comme ceux que nous avons connus ces derniers mois. Pas (ou peu) d'islamisme radical. Pas de policier assassiné dans son propre pays juste parce qu'il était français.</p><p>Nous sommes en 2016, et j'ai 36 ans. J'ai grandi dans un pays en paix : la France. Pas d'attentats comme ceux que nous avons connus ces derniers mois. Pas (ou peu) d'islamisme radical. Pas de policier assassiné dans son propre pays juste parce qu'il était français. </p>
<p>Oh, bien sûr, il a du y avoir quelques difficultés. Je me souviens par exemple de l'épisode de la première guerre du Golf, j'avais alors 11 ans. Je m'en souviens, parce que mon père avait reçu un ordre de mobilisation. Il était réserviste. Je me souviens aussi de mon adolescence et de quelques altercations avec des jeunes de quartiers difficiles. Mais j'étais jeune, et ces incidents ne m'ont pas marqué outre mesure.</p>
<p>Je me sentais en sécurité dans mon pays. La France est le pays des droits de l'homme. La France est un pays libre. la France est un pays sûr. Je n'avais pas d'appréhension avant d'aller à une manifestation. Je ne pensais pas qu'on pouvait se faire tuer <em>en France</em> parce qu'on était français. Je ne pensais pas qu'on pouvait de faire tuer <em>en France</em> parce qu'on était libres et laïcs. Je n'imaginais pas qu'un jour, le premier ministre nous dirait de <a href="http://www.lefigaro.fr/politique/2015/01/23/01002-20150123ARTFIG00199-valls-aux-adolescents-habituez-vous-a-vivre-avec-le-terrorisme.php">nous habituer à vivre avec le terrorisme</a>... Alors ça non, je ne l'imaginais pas.</p>
<p>Aujourd'hui, je dois expliquer ce qu'est le terrorisme à mes enfants. Je dois leur expliquer que des dessinateurs se sont fait exécuter à cause d'une caricature. Je dois leur expliquer pourquoi des personnes qui voulaient simplement écouter de la musique se sont fait assassiner dans une salle de concert. Je dois leur expliquer pourquoi quelqu'un a tué volontairement 84 personnes venues à Nice voir un feu d'articife. </p>
<p>Je dois leur expliquer que tous ces gens sont morts juste parce qu'ils étaient français. Je dois leur expliquer ce qu'est l'islamisme, et qu'il ne faut surtout pas confondre islam et islamisme. Et je dois maintenant leur apprendre quelque-chose que je ne sais pas moi-même : comment vivre dans un pays dans lequel on est plus totalement en sécurité, et dans lequel le terrorisme est devenu "normal".</p>
<p><img src="images/la-paix-nest-pas-un-acquis/ribbon-black_68.png" /></p>
<p>Je me rends compte aujourd'hui que la paix est une situation bien fragile, même dans un pays démocratique comme la France. Et honnêtement, je ne sais pour le moment pas comment vivre avec ça. Et je sais encore moins comment apprendre à mes enfants à vivre avec ça.</p>
<p><em>La paix n'est pas un acquis. Protégeons-la. Vite.</em></p>Les 13 nouvelles régions françaises2016-06-30T19:29:58+02:002016-06-30T19:29:58+02:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2016-06-30:/les-13-nouvelles-regions-francaises.html<p>Depuis le lundi 27 juin 2016, toutes les nouvelles régions de France métropolitaine ont choisi un nom. Je ne vais pas m’étaler sur le sujet, il y a plein de sources d'information ici, là, là, ou encore là. Come j'aime bien les cartes et les chiffres, voici ce que j'ai envie de partager sur le sujet.</p><p>Depuis le lundi 27 juin 2016, toutes les nouvelles régions de France métropolitaine ont choisi un nom. Je ne vais pas m’étaler sur le sujet, il y a plein de sources d'information <a href="http://www.bfmtv.com/societe/les-noms-des-13-nouvelles-regions-francaises-997163.html">ici</a>, <a href="http://www.gouvernement.fr/action/la-reforme-territoriale">là</a>, <a href="http://www.bfmtv.com/societe/les-noms-des-13-nouvelles-regions-francaises-997163.html">là</a>, ou encore <a href="http://www.arf.asso.fr/en-direct-des-nouvelles-regions">là</a>. Mais comme j'aime bien les cartes et les chiffres, voici ce que j'ai envie de partager sur le sujet :</p>
<h2>Carte des anciennes régions françaises</h2>
<p>Pour rappel, voici les 21 anciennes régions françaises (France métropolitaine) :</p>
<p><img src="images/les-13-nouvelles-regions-francaises/anciennes_regions.jpg" /></p>
<h2>Carte des nouvelles régions françaises</h2>
<p>Et voici les 13 nouvelles régions françaises (France métropolitaine toujours) :</p>
<p><img src="images/les-13-nouvelles-regions-francaises/nouvelles_regions.jpg" /></p>
<p>Maintenant, regardons d'un peu plus près les principaux chiffres de ces nouvelles régions (source <a href="https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Classements_des_r%C3%A9gions_fran%C3%A7aises&oldid=130181495">Wikipédia, chiffres 2013</a>) :</p>
<h3>Nouvelles régions par superficie</h3>
<p><img src="images/les-13-nouvelles-regions-francaises/nouvelles_regions_superficie.jpg" /></p>
<p>Ici, il est intéressant de noter que plus de la moitié du territoire métropolitain (52%) sont répartis entre 4 régions : Grand-Est, Nouvelle Aquitaine, Occitanie et Auvergne Rhône-Alpes.</p>
<h3>Nouvelles régions par nombre d'habitants</h3>
<p><img src="images/les-13-nouvelles-regions-francaises/nouvelles_regions_nombrehabitants.jpg" /></p>
<p>L'Ile-de-France représente à elle seule plus de 18% de la population métropolitaine. Ajoutons 3 régions (Auvergne Rhône-Alpes, Hauts-de-France et Nouvelle Aquitaine), et on obtient 4 régions contenant près de la moitié (49%) de la population de métropole. Ajoutons encore 3 régions (Occitanie, Grand-Est et Provence-Alpes-Côte d'Azur), et on obtient 7 régions contenant 75% de la population métropolitaine.</p>
<p>On peut ainsi se faire une petite idée des régions qui vont être les plus visitées par nos chers hommes politiques durant la prochaine campagne présidentielle...</p>
<h3>Nouvelles régions par densité de population</h3>
<p><img src="images/les-13-nouvelles-regions-francaises/nouvelles_regions_densitepopulation.jpg" /></p>
<p>Sans surprise, la région avec la plus forte densité de population (et de loin !) est l'Île-de-France avec plus de 1000 habitants au km². Pour le reste pas grand-chose à dire, la carte parle d'elle-même. Et si vous voulez des vacances tranquilles, partez en Bourgogne-Franche-Comté !</p>
<h3>Nouvelles régions par PIB total</h3>
<p><img src="images/les-13-nouvelles-regions-francaises/nouvelles_regions_pibtotal.jpg" /></p>
<p>Là encore, l'Île-de-France tient la corde et à elle seule représente 31% du PIB total de la France métropolitaine. Ajoutons 2 régions (Auvergne Rhône-Alpes et Nouvelle Aquitaine), et on obtient plus de 50% du PIB total de la France métropolitaine.</p>
<h3>Nouvelles régions par PIB par habitant</h3>
<p><img src="images/les-13-nouvelles-regions-francaises/nouvelles_regions_pibparhabitant.jpg" /></p>
<p>Et lorsqu'on met en relation le PIB d'une région avec son nombre d'habitants, même si la région Île-de-France ressort vraiment du lot, on constate tout de même une certaine homogénéité dans notre cher pays.</p>
<h2>Les données</h2>
<p>Si cela intéresse quelqu'un, les données sont <a href="maps/RegionsFrancaises.zip">téléchargeables ici</a>.
Les données sont au format FileGeoDatabase, et la carte au format MXD.</p>
<h2>Mes excuses aux collectivités territoriales uniques et aux DROM</h2>
<p>Je suis un amoureux de l'île de la Réunion où j'ai fait l'un de mes plus beaux séjours. Je rêve d'aller un jour visiter la Guadeloupe, la Martinique, et la Guyane. (Mayotte m'est par contre plus "inconnue"). J'ai simplement fait le choix, pour plus de clarté, et parce qu'elles ne sont pas directement concernées par cette fusion des régions, de les exclure des cartes ci-dessus. </p>
<p>J'espère que leur habitants ne m'en voudront pas trop !</p>
<h2>Conclusion</h2>
<p>Il n'y a finalement pas grand-chose de plus à dire, les cartes parlent d'elles-mêmes. Par contre, il serait intéressant de mettre ces données en relation avec d'autres informations, telles que :</p>
<ul>
<li>le prix de l'immobilier, afin de voir s'il est corrélé avec la densité de population ou le PIB.</li>
<li>les résultats des élections présidentielles, pour voir si on peut trouver un facteur favorisant tel ou tel parti.</li>
<li>le nombre de fonctionnaires, pour voir s'il est proportionnel au nombre d'habitants.</li>
<li>le nombre d'écoles, pour voir dans quelle région les classes seront les moins surchargées.</li>
<li>la délinquance, pour la mettre en relation avec le nombre d'habitants.</li>
<li>... etc.</li>
</ul>
<p><em>Mais ça, ce sera pour une prochaine fois !</em></p>Within vs Completely-Within vs Within-Clementini2016-06-14T06:49:00+02:002016-06-14T06:49:00+02:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2016-06-14:/within-vs-completely-within-vs-within-clementini.html<p>Lorsqu'on fait une jointure spatiale avec ArcGis, on est parfois amené à se poser des questions existentielles... Par exemple, j'aimerais obtenir tous les segments contenus dans une zone géographique précise. En fait c'est plutôt simple à faire. Mais forcément, je finis par rencontrer un cas particulier, et je m’interroge alors sur le vrai comportement de l'option Within...</p><p><em>Note : Toutes ces explications et captures d'écran sont également valables pour les opérations spatiales Contains, Completely Contains et Contains Clementini.</em></p>
<p>Lorsqu'on fait une jointure spatiale avec ArcGis, on est parfois amené à se poser des questions existentielles... Par exemple, j'aimerais obtenir tous les segments contenus dans une zone géographique précise. En fait c'est plutôt simple à faire. Mais forcément, je finis par rencontrer un cas particulier, et je m’interroge alors sur le vrai comportement de l'option <em>Within</em>...</p>
<p>Je regarde donc la description des différentes opérations spatiales possibles, et je remarque que <em>Within</em> est peut-être un peu plus configurable que je ne le pensais... <em>Within</em>... <em>Completely Within</em>... <em>Within Clementini</em>... Mince alors, c'est quoi ce bordel ?</p>
<p>L'aide intégrée à la version 10.2.2 d'ArcGis étant on ne peut moins claire, j'ai créé un mini jeu de données pour tester ces opérations spatiales. Voici les résultats :</p>
<p><em>Note : Dans toutes les captures qui vont suivre, les éléments sélectionnés apparaissent en bleu "fluo".</em></p>
<h2>Lines within Polygons</h2>
<h3>Within</h3>
<p>Les lignes doivent se trouver entièrement à l'intérieur du polygone, <em>bords inclus</em> :</p>
<p><img src="images/within-vs-completely-within-vs-within-clementini/lines_within_polygon.jpg"/></p>
<h3>Completely Within</h3>
<p>Les lignes doivent se trouver entièrement à l'intérieur du polygone, <em>bords exclus</em> :</p>
<p><img src="images/within-vs-completely-within-vs-within-clementini/lines_completely_within_polygon.jpg"/></p>
<h3>Within Clementini</h3>
<p>Les lignes doivent se trouver entièrement à l'intérieur du polygone, <em>bords inclus, excepté si la ligne se situe complètement sur le bord</em> :</p>
<p><img src="images/within-vs-completely-within-vs-within-clementini/lines_clementini_within_polygon.jpg"/></p>
<h2>Points within Polygons</h2>
<h3>Within</h3>
<p>Les points doivent se trouver entièrement à l'intérieur du polygone, <em>bords inclus</em> :</p>
<p><img src="images/within-vs-completely-within-vs-within-clementini/points_within_polygon.jpg"/></p>
<h3>Completely Within</h3>
<p>Les lignes doivent se trouver entièrement à l'intérieur du polygone, <em>bords exclus</em> :</p>
<p><img src="images/within-vs-completely-within-vs-within-clementini/points_completely_within_polygon.jpg"/></p>
<h3>Within Clementini</h3>
<p>Les lignes doivent se trouver entièrement à l'intérieur du polygone, <em>bords exclus</em> :</p>
<p><img src="images/within-vs-completely-within-vs-within-clementini/points_clementini_within_polygon.jpg"/></p>
<h2>Points within Lines</h2>
<h3>Within</h3>
<p>Les points doivent se trouver sur les lignes, <em>extrémités inclues</em> :</p>
<p><img src="images/within-vs-completely-within-vs-within-clementini/points_within_line.jpg"/></p>
<h3>Completely Within</h3>
<p>Les points doivent se trouver sur les lignes, <em>extrémités exclues</em> :</p>
<p><img src="images/within-vs-completely-within-vs-within-clementini/points_completely_within_line.jpg"/></p>
<h3>Within Clementini</h3>
<p>Les points doivent se trouver sur les lignes, <em>extrémités exclues</em> :</p>
<p><img src="images/within-vs-completely-within-vs-within-clementini/points_clementini_within_line.jpg"/></p>
<h2>Points within Points</h2>
<h3>Within</h3>
<p>Les points doivent avoir <em>exactement les mêmes coordonnées</em>.</p>
<p><img src="images/within-vs-completely-within-vs-within-clementini/points_within_point.jpg"/></p>
<h3>Completely Within</h3>
<p>Cette opération est impossible, et une exception est levée.</p>
<p><img src="images/within-vs-completely-within-vs-within-clementini/points_completely_within_point.jpg"/></p>
<h3>Within Clementini</h3>
<p>Les points doivent avoir <em>exactement les mêmes coordonnées</em>.</p>
<p><img src="images/within-vs-completely-within-vs-within-clementini/points_clementini_within_point.jpg"/></p>
<h2>Lines within Lines</h2>
<h3>Within</h3>
<p>Les lignes doivent se trouver sur les lignes, <em>extrémités inclues</em> :</p>
<p><img src="images/within-vs-completely-within-vs-within-clementini/lines_within_line.jpg"/></p>
<h3>Completely Within</h3>
<p>Les lignes doivent se trouver sur les lignes, <em>extrémités exclues</em> :</p>
<p><img src="images/within-vs-completely-within-vs-within-clementini/lines_completely_within_line.jpg"/></p>
<h3>Within Clementini</h3>
<p>Les lignes doivent se trouver sur les lignes, <em>extrémités inclues</em> :</p>
<p><img src="images/within-vs-completely-within-vs-within-clementini/lines_clementini_within_line.jpg"/></p>
<h2>Polygons within Polygons</h2>
<h3>Within</h3>
<p>Les polygones doivent se trouver entièrement à l'intérieur des polygones, <em>bords inclus</em> :</p>
<p><img src="images/within-vs-completely-within-vs-within-clementini/polygons_within_polygon.jpg"/></p>
<h3>Completely Within</h3>
<p>Les polygones doivent se trouver entièrement à l'intérieur des polygones, <em>bords exclus</em> :</p>
<p><img src="images/within-vs-completely-within-vs-within-clementini/polygons_completely_within_polygon.jpg"/></p>
<h3>Within Clementini</h3>
<p>Les polygones doivent se trouver entièrement à l'intérieur des polygones, <em>bords inclus</em> :</p>
<p><img src="images/within-vs-completely-within-vs-within-clementini/polygons_clementini_within_polygon.jpg"/></p>
<h2>Si on essaie de résumer</h2>
<p>Bon... Comment je résume tout ceci de manière compréhensible, moi ? Voyons voir... </p>
<h3>Within</h3>
<p>Peu importe le type de géométrie, l'opération <em>within</em> <u>inclue</u> les bords et les extrémités. Ainsi :</p>
<table>
<tr><td> </td><td>Point</td><td>Ligne</td><td>Polygone</td></tr>
<tr><td>Point</td><td>Coordonnées identiques</td><td>sur la ligne, extrémités inclues</td><td>dans le polygone, bord inclus</td></tr>
<tr><td>Ligne</td><td>/</td><td>sur la ligne, extrémités inclues</td><td>dans le polygone, bords inclus</td></tr>
<tr><td>Polygone</td><td>/</td><td>/</td><td>dans le polygone, bords inclus</td></tr>
</table>
<h3>Completely Within</h3>
<p>Peu importe le type de géométrie, l'opération <em>completely within</em> <u>exclue</u> les bords et les extrémités. Ainsi :</p>
<!--
* Si un point se trouve à l'extrémité d'une ligne, il ne sera pas *dans* cette ligne.
* Si un point se trouve sur le bord d'un polygone, il ne sera pas *dans* ce polygone.
* Si une ligne touche le bord d'un polygone, elle ne sera pas *dans* ce polygone.
* Si une ligne touche l'extrémité d'une autre ligne, elle ne sera pas *dans* cette ligne.
* Si un polygone touche le bord d'un autre polygone, il ne sera pas *dans* ce polygone.
-->
<table>
<tr><td> </td><td>Point</td><td>Ligne</td><td>Polygone</td></tr>
<tr><td>Point</td><td>/</td><td>sur la ligne, extrémités exclues</td><td>dans le polygone, bords exclus</td></tr>
<tr><td>Ligne</td><td>/</td><td>sur la ligne, extrémités exclues</td><td>dans le polygone, bords exclus</td></tr>
<tr><td>Polygone</td><td>/</td><td>/</td><td>dans le polygone, bords exclus</td></tr>
</table>
<h3>Within Clementini</h3>
<p>Pour l'opération <em>within clementini</em>, je n'ai pas pu identifier de règle simple. L'inclusion ou non des bords et des extrémités dépend des cas :</p>
<table>
<tr><td> </td><td>Point</td><td>Ligne</td><td>Polygone</td></tr>
<tr><td>Point</td><td>Coordonnées identiques</td><td>sur la ligne, extrémités exclues</td><td>dans le polygone, bord exclus</td></tr>
<tr><td>Ligne</td><td>/</td><td>sur la ligne, extrémités inclues</td><td>dans le polygone, bords inclus, <br/>excepté si la ligne se situe complètement sur un bord</td></tr>
<tr><td>Polygone</td><td>/</td><td>/</td><td>dans le polygone, bords inclus</td></tr>
</table>
<p>En fait, <em>within clementini</em> n'a vraiment d'intérêt que dans cas particulier : Si on veut savoir quelles lignes sont inclues dans un polygone, bords compris, en excluant cependant les lignes se situant entièrement sur les bords du polygone. Dans tous les autres cas, <em>within clementini</em> sera avantageusement remplacée par <em>within</em> ou par <em>completely within</em>.</p>
<h2>A retenir</h2>
<ul>
<li>Pour trouver les géométries inclues dans d’autres en incluant les bords et les extrémités du contenant, on utilisera <em>within</em>.</li>
<li>Pour trouver les géométries inclues dans d’autres en excluant les bords et les extrémités du contenant, on utilisera <em>completely within</em>.</li>
<li>On n'utilisera <em>within clementini</em> que dans un cas particulier : Pour trouver quelles lignes sont inclues dans un polygone, bords compris, en excluant les lignes se situant entièrement sur le bord du polygone.</li>
</ul>
<p><em>Bon... Voilà qui est plus clair... pour moi en tout cas !</em></p>Site perso : version 5 !2016-06-10T07:15:39+02:002016-06-10T07:15:39+02:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2016-06-10:/site-perso-version-5.html<p>Tout a commencé en 1999. La grande époque de Lycos, Altavista, Caramail, Yahoo, et Multimania. A l’époque, j'avais tout juste 19 ans, et je découvrais les joies d'internet. Il y avait encore de la place pour tout le monde. Il n'y avait pas de la pub partout. Google était encore tout petit face à Yahoo, qui était alors le moteur de recherche de référence.</p><h2>[ 1999 - 2004 ] Version 1 : la découverte du web, de HTML/CSS et de Javascript</h2>
<p>Tout a commencé en 1999. La grande époque de Lycos, Altavista, Caramail, Yahoo, et Multimania. A l’époque, j'avais tout juste 19 ans, et je découvrais les joies d'internet. Il y avait encore de la place pour tout le monde. Il n'y avait pas de la pub partout. Google était encore tout petit face à Yahoo, qui était alors le moteur de recherche de référence. Et surtout, beaucoup de personnes n'y croyaient pas encore, à la révolution internet. Je pense en fait que personne n’imaginait vraiment ce qu'allait devenir le web quelques années plus tard.</p>
<p>Mon premier site perso était un ensemble de pages statiques, hébergées chez Multimania, alors référent dans ce domaine. Un site avec des frames, comme cela se faisait à l'époque. Le menu dans un frame à gauche, le contenu dans un frame à droite. Des icones et des boutons designés avec Macromedia Dreamweaver (depuis racheté par Adobe). Des textes qu'on faisait clignoter en javascript, et même un mp3 (enfin plutôt un wav) qu'on pouvait écouter directement sur le site. Le site était <em>optimisé pour Internet Explorer en 1024x768</em>. Ah, et il y avait aussi un forum hébergé par Network54. De la haute technologie tout ça ! :-)</p>
<p>J'y parlais de tout, et surtout de pas grand-chose. Il y avait des blagues à la con, des articles sur Linux, des liens vers des sites et les jeux que j'aimais bien. Je découvrais le web, je m'amusais, et j'ai beaucoup appris à cette époque. Et puis c'était la classe d'avoir un site perso !</p>
<p>Je n'ai malheureusement pas retrouvé de capture d'écran. C'est dommage, j'aurais bien aimé en garder un souvenir, mais quand Lycos a fermé ses portes, tout a disparu, et je n'ai absolument pas pensé à sauvegarder ce vieux contenu qui me paraissait vraiment ringard... C'est dommage, c'est un souvenir de perdu !</p>
<h2>[ 2004 - 2008 ] Version 2 : apprentissage de PHP et des CMS</h2>
<p>J'ai terminé mes études en 2004. Et j'ai commencé à chercher du boulot. Ce qui a pris un certain temps je dois dire, c'était un peu la crise, et personne ne voulait d'un jeune débutant en informatique. Et malgré une scolarité plutôt réussie, ça m'a quand même pris 8 mois pour trouver mon premier job. Et 8 mois, c'est long ! J'ai donc mis à profit ce temps de "réflexion" pour me former à diverses choses, entre autres le PHP et les CMS.</p>
<p>J'ai alors lancé une seconde version de mon site perso, qui se voulait un peu plus pro, et qui, je le pensais, m'aiderait peut-être dans ma recherche d'emploi. Ce site était réalisé avec CMSMS, et était conforme aux standards W3C (XHTML et CSS). Il y avait quelques extensions PHP, et je trouvais à l'époque le design très sympa. La taille du site était fixe, et tout le positionnement était fait en pixels absolus. Ça se faisait beaucoup comme ça à l'époque, enfin je crois. Il y avait un module de statistiques (PHPMyVisites), ainsi qu'une galerie photos en ligne (PHPWebGallery). Et il y avait même un fil RSS.</p>
<p>Le contenu se voulait plus professionnel (ben oui, je cherchais du boulot). Je montrais donc mon intérêt pour Linux, pour les Standards et les normes (W3C, SQL, ...), et j'avais fait un CV en ligne. Je voulais également montrer des centres d'intérêt plus matures (photographie, voyages, livres). C'est clair que ça change des blagues à la con...</p>
<p>Une fois que j'avais trouvé mon premier emploi, j'ai continué à le faire évoluer en partageant mes nouveaux centres d'intérêt, comme la Process Com'. Et j'ai également ajouté un système de "liens du moment", où je publiais les liens vers les articles que je trouvais intéressants.</p>
<p><img src="images/site-perso-version-5/site_perso_2004-2008.jpg" /></p>
<h2>[ 2008 - 2010 ] Version 3 : simplification et professionnalisation</h2>
<p>Après 4 années de bons et loyaux services, la V2 avait fait son temps. Le moment de changer était venu. Mon reproche principal était le visuel qui était en 4 années devenu irrémédiablement obsolète. J'ai donc entrepris une refonte principalement graphique, plus facile à maintenir, plus sobre, et plus simple. En un mot : plus efficace. Le contenu est resté sensiblement le même. J'ai cependant ajouté une partie "Réalisations", dans laquelle je présentais mes projets professionnels et personnels.</p>
<p>J'ai fait simple car j'avais commencé 2 autres projets en parallèle : PEclic (toujours en activité, bien que je ne m'en occupe plus trop, il faut bien le dire) et 00sel (vendu depuis, et malheureusement laissé totalement à l'abandon depuis). Ceux-ci me demandaient alors pas mal de temps. Techniquement, le CMS est resté CMSMS, les liens du moments sont restés également. Certains plugins jQuery ont été intégrés pour ajouter un peu de dynamisme à l'interface.</p>
<p><img src="images/site-perso-version-5/site_perso_2008-2010_1.jpg" />
<img src="images/site-perso-version-5/site_perso_2008-2010_2.jpg" />
<img src="images/site-perso-version-5/site_perso_2008-2010_3.jpg" /></p>
<h2>[ 2010 - 2016 ] Version 4 : plus de contenu, de photos, et des cartes heuristiques</h2>
<p>La V3 n'aura pas duré bien longtemps. Deux petites années à peine. Je ne sais plus trop pour quelle raison, mais j'ai éprouvé le besoin de recommencer à zéro. Je ne voulais plus de CMS, je voulais tout redévelopper from scratch. Avoir à nouveau la main, et maitriser exactement ce qui se passait. CMSMS est très bien, mais comme avec tous les outils, dès qu'on veut sortir du cadre c'est vite pénible, et on est obligé de faire de la bidouille. Et je ne voulais plus faire de bidouille. </p>
<p>De plus je m'étais mis à Twitter, qui remplaçait avantageusement mes "liens du moment". Le contenu de la V3 n'avait pas beaucoup évolué depuis la V2 non plus. Et quelques années étant passées, et je voulais trouver un moyen de présenter de manière plus avantageuse mes compétences et mes projets. </p>
<p>Et puis, chose sans doute la plus importante, je m'étais marié, et j'étais devenu père. Et j'éprouvais le besoin d'intégrer dans mon profil en ligne cette partie plus personnelle de ma vie. Parce que même si un site perso est clairement destiné aux potentiels recruteurs (c'est comme cela que je le vois en tout cas), ma vie personnelle était devenue bien plus importante. Et je voulais que cela puisse être compris. J'ai donc intégré plus d'informations personnelles, et j'ai fait une page d'accueil en utilisant des photographies. </p>
<p>Dernière contrainte, je souhaitais aussi montrer mon côté plus <em>créatif</em>, plus <em>rêveur</em>. Et c'est pour cela que j'ai décidé d'utiliser des cartes heuristiques pour présenter certaines informations.</p>
<p>Ce site a tenu jusqu'à aujourd'hui. Six années quand même, c'est plutôt long. Il a tout de même subi quelques modifications au fil du temps : changements de police, ajout de quelques plugins jQuery, responsive design (moyennement réussi), ... </p>
<p><img src="images/site-perso-version-5/site_perso_2010-2016_1.jpg" />
<img src="images/site-perso-version-5/site_perso_2010-2016_2.jpg" />
<img src="images/site-perso-version-5/site_perso_2010-2016_3.png" />
<img src="images/site-perso-version-5/site_perso_2010-2016_5.png" />
<img src="images/site-perso-version-5/site_perso_2010-2016_4.jpg" /></p>
<h2>[ 2016 ] Version 5 : simplification et responsive design</h2>
<p>Visuellement, la version 4 me encore pas mal aujourd'hui. C'est d'ailleurs aussi le design de ce blog, et ça devrait le rester encore un peu. Mais beaucoup de choses ont évolué ces derniers temps...</p>
<p>Tout d'abord, j'ai un blog. Projet que je ne pensais pas vraiment tenir pendant longtemps, mais il se trouve que ça dure, et que je suis plutôt satisfait de ce que j'écris. Tant mieux me direz-vous ! Il est donc temps de lier ce blog à mon site personnel pour lui donner un peu plus de visibilité. Cela entraine un besoin de simplification de cette 5ème version. Les informations plus détaillées me concernant, professionnelles et plus personnelles, sont désormais accessibles sur ce blog. Il me faut donc aujourd'hui un site personnel qui soit plus concis, plus simple, et qui aille droit au but.</p>
<p>Second point important, je me suis fortement professionnalisé dans un domaine particulier : les SIG. Je ne veux plus d'un site où je suis plein de choses à la fois. J'aimerais que, en 1 coup d’œil, les visiteurs sachent à qui ils ont à faire. Et si je devais résumer ceci en une phrase, je dirais que <em>je suis un homme, heureux père de famille, et un expert SIG pragmatique et créatif</em>. Voilà. C'est ce message que je souhaite faire passer. Et si on veut plus de détails, on peut toujours lire ce blog.</p>
<p>Troisième point : les langues. J'avais jusqu'à présent privilégié le Français. Mais il est maintenant temps de proposer un site beaucoup plus international, en 3 langues : Français, Anglais, Allemand.</p>
<p>Quatrième et dernier point : il était temps de faire un vrai design responsive, afin que mon site puisse être consulté depuis n'importe quel terminal. C'est chose faite !</p>
<p>Je suis aujourd'hui fier de présenter <a href="http://guillaume-remy.fr">guillaume-remy.fr</a>, la V5 !</p>
<p><a href="http://guillaume-remy.fr"><img src="images/site-perso-version-5/site_perso_2016.jpg" /></a></p>
<p><em>Et voilà, c'est reparti pour au moins 2 ans (j'espère !)</em></p>
<p><em>(EDIT 2020: La suite avec la <a href="site-perso-la-version-6.html">version 6</a>)</em></p>Je suis publicitaire2016-06-02T11:45:40+02:002016-06-02T11:45:40+02:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2016-06-02:/je-suis-publicitaire.html<p>Je suis entrain de lire L’homme formaté, anti-manuel de manipulation mentale, un eBook publié par le blog Hacking Social. J'avance petit à petit. C'est intéressant, mais un peu long je dois dire. On y parle beaucoup de choses intéressantes : manipulations, expériences sociales, étude du comportement humain, ... et souvent de publicité.</p><p>Je suis entrain de lire <a href="http://hacking-social.com/wp-content/uploads/2015/07/lhomme-format%C3%A9-red-3.2.pdf">L’homme formaté, anti-manuel de manipulation mentale</a>, un eBook publié par le blog <a href="http://hacking-social.com">Hacking Social</a>. J'avance petit à petit. C'est intéressant, mais un peu long je dois dire.</p>
<p>On y parle beaucoup de choses intéressantes : manipulations, expériences sociales, étude du comportement humain, ... et souvent de publicité.</p>
<h2>Je suis le type qui vous vend de la merde</h2>
<p>Une citation concernant la publicité m'a beaucoup plu, et pas mal fait réfléchir aussi. Et j'aimerais la partager ici afin de m'en souvenir, voire de m'y référer plus tard. Cette citation est tirée d'un autre ouvrage, <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/99_francs_%28roman%29">99 francs</a> de <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Fr%C3%A9d%C3%A9ric_Beigbeder">Frédéric Beigbeder</a> :</p>
<blockquote>
<p>Je suis publicitaire : eh oui, je pollue l'univers. Je suis le type qui vous vend de la merde. Qui vous fait rêver de ces choses que vous n'aurez jamais. Ciel toujours bleu, nanas jamais moches, un bonheur parfait, retouché sur Photoshop. Images léchées, musiques dans le vent. Quand, à force d'économies, vous réussirez à vous payer la bagnole de vos rêves, celle que j'ai shootée dans ma dernière campagne, je l'aurai déjà démodée. J'ai trois vogues d'avance, et m'arrange toujours pour que vous soyez frustré. Le Glamour, c'est le pays où l'on n'arrive jamais. Je vous drogue à la nouveauté, et l'avantage avec la nouveauté, c'est qu'elle ne reste jamais neuve. Il y a toujours une nouvelle nouveauté pour faire vieillir la précédente. Vous faire baver, tel est mon sacerdoce. Dans ma profession, personne ne souhaite votre bonheur, parce que les gens heureux ne consomment pas.</p>
</blockquote>
<p>Je trouve que la façon dont est ici décrit le métier de publicitaire est tellement caricaturale, et en même temps tout ceci est tellement vrai quand on y réfléchit un peu. Nous faire envie. Nous inciter à consommer, encore et encore. Nous vendre toujours plus. Nous faire croire que tel produit va nous faire ressembler à ce qu'on aimerait vraiment être. Ou plutôt <em>à ce que les standards de la société aimeraient qu'on soit</em>. </p>
<p>Jouer avec nos envies, avec notre jalousie, notre égocentrisme. Nous convaincre que cette belle voiture montrera aux autres qu'on a réussi notre vie. Nous faire croire qu'avec ce rasoir à la technologie révolutionnaire, nous deviendrons plus beaux. Nous démontrer pseudo-scientifiquement que ce gel douche est meilleur pour notre corps, mais aussi pour notre esprit. </p>
<p><u>Tel est le rôle du publicitaire</u> : nous faire acheter toujours plus, en manipulant nos émotions et en nous faisant croire que nous <em>devons</em> suivre l'évolution de chaque produit, de chaque technologie, car cela ne peut que nous rendre plus heureux. Et nous aspirons tous au bonheur, n'est-ce pas ?</p>
<p><img src="images/je-suis-publicitaire/stop_la_pub.png" /></p>
<h2>Je suis le type qui vous vend de l’obsolète</h2>
<blockquote>
<p>L’obsolescence programmée est une stratégie visant à réduire la durée de vie d’un produit pour augmenter son taux de remplacement et provoquer un nouvel achat prématurément. <a href="http://obsolescence-programmee.fr/">obsolescence-programmee.fr/</a></p>
</blockquote>
<p>L'<a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Obsolescence_programm%C3%A9e">obsolescence programmée</a>. Vaste sujet. Comment limiter volontairement la durée de vie des objets pour nous faire consommer plus. Comment nous faire acheter un nouveau smartphone tous les 2 ans. Comment mettre des dates de péremption fantaisistes sur certains consommables. Comment nous faire changer nos luminaires car les ampoules LEDs sont intégrées ne peuvent plus être remplacées. Comment <a href="https://mrmondialisation.org/ils-revelent-larnaque-des-cartouches-dencre-soi-disant-vides/">limiter volontairement la durée de vie des cartouches d'encre</a>. Comment <a href="http://obsolescence-programmee.fr/exemples-symboliques/bas-nylon-de-dupont-de-nemours/">diminuer sciemment la durée de vie des bas nylon</a>.</p>
<p>Cette culture du jetable a non seulement un <a href="http://e-rse.net/cout-obsolescence-culture-jetable-dechets-17916/">coût non négligeable</a>, mais en plus, les quantités de déchets produits par cette obsolescence programmée sont considérables, et on peut le même <a href="au-milieu-du-pacifique-des-iles-paradisiaques-ou-pas.html">le voir sur Google Map</a>.</p>
<p><u>Tel est le rôle du publicitaire</u> : Première étape : venter les mérites d'un produit, le promouvoir avec les meilleurs arguments du monde afin que nous craquions et que nous l'achetions. Puis vient la seconde étape : à peine l'achat effectué, nous faire comprendre avec plus ou moins de délicatesse que notre nouvel achat est déjà obsolète, et que nous devrons racheter la même chose, en mieux, dans quelques temps. Commencer alors à nous venter les mérites du futur produit de remplacement.</p>
<p><img src="images/je-suis-publicitaire/obsolescence-programmee.jpg" /></p>
<h2>Je suis le type qui formate vos enfants</h2>
<p>Mes enfants ne sont pas souvent devant la télévision. Et la plupart du temps, ils regardent des émissions sans publicité. Enfin nous essayons d'y faire attention en tout cas. Et quand je vois l'impact qu'ont sur eux les quelques publicités auxquelles ils sont soumis, c'est <em>effrayant</em>. </p>
<p>Les enfants ont encore confiance dans le monde, et dans les adultes qui le peuplent. Ils ne font pas encore la différence entre un adulte (un parent, un oncle, un enseignant, ...) qui essaie de répondre le plus justement possible à ses questionnements, qui essaie de lui inculquer une certaine éducation, et un autre adulte qui lui vante les mérites du dernier dentifrice ou de la nouvelle friandise qu'il pourra demander à ses parents de lui acheter. </p>
<p>Les enfants n'ont pas encore le discernement nécessaire pour trier toutes les informations qui arrivent jusqu'à eux. Alors quand un petit garçon, à la télé, leur dit que le lait "matin léger" de Lactel est vraiment le meilleur, ou que les bons moments en famille se partagent autour d'une tartine de Nutella, et bien ils le retiennent, tout simplement. Nos aussi nous le retenons, mais nous sommes (plus ou moins) capables de filtrer ces informations. Les enfants, eux, n'ont pas, ou peu de filtre. Et ils retiendront la publicité autant qu'ils retiendront la dernière leçon apprise à l'école. </p>
<p>C'est comme ça que, lorsque leur anniversaire approche, et qu'on leur demande ce qui leur ferait plaisir, ils choisiront en priorité les produits présentés à la télévision et qui les ont marqués. La fée volante, c'est trop génial ! Le gant reine des neiges, fantastique ! La poupée Chicho-Bello, je la veux ! Et c'est aussi comme ça que, lorsqu'ils seront devenus adultes, ils repenseront à toutes ces choses qui les ont frustrés quand ils étaient enfants car ils n'ont pas pu les avoir, et deviendront des consommateurs de premier choix pour notre fabuleuse société de consommation...</p>
<p><u>Tel est le rôle du publicitaire</u> : s'introduire de manière insidieuse dans la mémoire des enfants, afin qu'ils soient dès leur plus jeune age <em>incités</em> à consommer, et <em>formatés</em> à choisir tel ou tel produit. Grâce à quoi, une fois arrivés à l'âge adulte, ces enfants auront de <em>bonnes</em> habitudes et pourront <em>continuer à consommer convenablement</em>.</p>
<p><img src="images/je-suis-publicitaire/pub-lave-cerveau.png" /></p>
<h2>Je suis le type qui vous traque et vous analyse</h2>
<p><a href="non-nous-ne-sommes-pas-traques-sur-le-net-quoique.html">Non, nous ne sommes pas traqués sur le net... quoique...</a> Avec les nouvelles technologies, internet, les smartphones, les télévisions et autres objets connectés, la publicité a pris une ampleur phénoménale. Et par la même occasion, le publicitaire s'est vu offrir l'opportunité de nous cibler beaucoup plus précisément, en nous traquant, en analysant nos comportements, en recroisant les données récoltées sur nous en divers endroits et à différents moments.</p>
<p>L’avènement des réseaux sociaux, du tout-connecté, et l'utilisation d'outils de flicage comme les cookies tierce-partie permet sans doute aujourd'hui à certaines régies publicitaires d'en savoir plus sur nous et sur nos habitudes que certains de nos proches. En outre, de plus en plus de sociétés se penchent aujourd'hui sur l'analyse de ces <em>big-datas</em>, et des algorithmes existent déjà pour prédire certains de nos comportements. </p>
<p>Alors oui, technologiquement l'analyse des <em>big-datas</em> peut être vraiment très intéressante. Si elle est bien faite. Mais utilisés à mauvais escient, ces algorithmes pourraient permettre d'identifier certaines corrélations ou similitudes plus ou moins <a href="http://www.tylervigen.com/spurious-correlations">fantaisistes</a>, voire carrément nauséabondes entre les individus. Je parle ici bien sûr de publicité, et je pense que personne n'a vraiment envie qu'un publicitaire puisse prédire nos comportements. Mais si on commence à penser aux assurances, aux organismes de santé, aux états, voire au terrorisme, c'est encore une autre histoire. </p>
<p><u>Tel est le rôle du publicitaire</u> : vous connaître. Vous connaître toujours mieux, pour détecter vos failles, et appuyer là ou ça fait mal. Vous proposer ensuite un produit qui vous permettra d'aller mieux. Ou plutôt vous faire croire que ce produit vous permettra d'aller mieux. <em>Le publicitaire ne souhaite pas votre bonheur, parce que les gens heureux ne consomment pas.</em></p>
<p><img src="images/je-suis-publicitaire/pub-ciblee.png" /></p>
<h2>Les règles de la publicité appliquées au logiciel</h2>
<p>Dans le monde logiciel, tout bouge. Tout le temps. Rapidement. Technologies soi-disant révolutionnaires nous incitant à se renouveler toujours et encore. Obsolescence programmée des développements. Coûts pas vraiment maitrisés et quantité de déchets numériques. Formatage des utilisateurs dès le plus jeune age à utiliser certaines technologies. Traque et analyse des comportements. N'y a-t-il pas ici une corrélation évidente entre la publicité et le logiciel ? Entre le publicitaire et le développeur ?</p>
<ul>
<li><u>On nous vend de la merde</u> : combien de logiciels sont aujourd'hui livrés sans avoir été testés convenablement ? Combien manquent de fonctionnalités pourtant évidentes ?</li>
<li><u>On nous vend de l'obsolète</u> : certains projets à peine (voire pas encore) terminés sont aujourd'hui basés sur des technologies déjà considérées comme obsolètes. Et on veut absolument nous faire suivre ces évolutions, à n'importe quel prix. </li>
<li><u>On formate nos enfants</u> : à quel âge la société incite-t-elle aujourd'hui les enfants à avoir un smartphone ? A suivre les réseaux sociaux ?</li>
<li><u>On nous traque</u> : est-il vraiment nécessaire de donner un exemple ici ?</li>
</ul>
<p>On retrouve ici les mécanismes de la publicité appliqués au virtuel. Pourquoi les technologies durent-elles quelques mois à peine avant d'être déjà abandonnées ? Pourquoi faut-il tous les jours se former pour éviter d'être dépassé ? Pourquoi faut-il accepter les évolutions technologiques qu'on nous impose ? Quand je prends du recul avec tout ceci, je me demande parfois si les banques n'ont pas quelque-part raison : Si leur logiciel écrit il y a plus de 30 ans en cobol fonctionne toujours... Pourquoi donc investir de l'argent et de l’énergie pour refaire quelque-chose qui tourne ? Pourquoi ne pas se contenter de ce qu'on a ? </p>
<p>Certes, toutes ces évolutions technologiques sont (un temps) passionnantes pour le développeur chevronné. Mais au final, ne tombera-t-il pas dans les mêmes problématiques que celles qu'il a résolues avec la technologie précédente ? Quant au produit final, sera-t-il meilleur ? Sera-t-il plus performant ? Permettra-il d'accomplir plus de choses ? Les données seront-elles mieux sécurisées ? L'expérience utilisateur sera-t-elle améliorée ?</p>
<p>Honnêtement, je suis loin d'en être sûr... Le pragmatisme a aujourd'hui laissé la place au mouvement. On ne cherche plus à être <em>simple</em>, <em>juste</em> et <em>efficace</em>. On cherche plutôt à <em>évoluer</em>, à être <em>à jour</em>. Le cœur de notre métier, à savoir réaliser un logiciel qui répond aux besoins du client, a été relégué au second plan. Aujourd'hui, le plus important est de <em>suivre les évolutions</em>, d'être <em>à la pointe de la technologie</em>, d'être <em>mobile</em>, de faire du <em>beau code</em>, d'être <em>certifié</em>. Nous pensons que tout ceci va nous aider à faire de meilleurs outils, mais personnellement, je suis de plus en plus enclin à penser le contraire... </p>
<p><img src="images/je-suis-publicitaire/hello_world.jpg" /></p>
<p><em>NOTE : Qu'on me comprenne bien : Je ne dis pas que toutes ces méthodes de développement sont inutiles, je dis juste qu'il faut savoir trouver un juste milieu. Il faut que les méthodes apportent réellement un plus au développement... et que les besoins du client restent la priorité.</em></p>
<h2>Et si ?</h2>
<div class="cite">
<q>La publicité, c'est la science de stopper l'intelligence humaine assez longtemps pour lui soutirer de l'argent.</q>
<a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Stephen_Leacock">Stephen Leacock</a>
</div>
<p>Et si nous appuyions sur pause, le temps de se poser les bonnes questions...
Et si nous arrêtions de subir le formatage de la publicité ?
Et si nous achetions des choses plus durables pour créer une meilleure société de consommation ?
Et si nous éduquions un peu mieux nos enfants an lieu de vouloir les formater ?
Et si nous retrouvions notre liberté au lieu de nous laisser traquer, analyser, et catégoriser ?
Et si nous disions simplement <em>non</em> à certaines évolutions technologiques ?
Et si nous nous concentrions un peu plus sur les gens, et sur leurs <em>véritables besoins</em> ?</p>
<p>Serions-nous alors moins heureux ou moins performants ? <em>J'ai ma petite idée là-dessus...</em></p>ArcMap ne démarre plus ? Symptômes et solution !2016-05-26T07:14:33+02:002016-05-26T07:14:33+02:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2016-05-26:/arcmap-ne-demarre-plus-symptomes-et-solution.html<p>La journée commence bien... Ce matin, ArcMap refuse de démarrer. Pas moyen. Le splash-screen apparait, puis disparait après quelques secondes. Pas de crash, pas de message d'erreur, rien non dans l'event-viewer. Il ne veut juste pas démarrer. Génial. ArcCatalog, lui, démarre correctement. Bizarre.</p><p><em>Note : j'utilise ArcGis Desktop 10.2.2</em></p>
<h2>Symptômes</h2>
<p>La journée commence bien... Ce matin, ArcMap refuse de démarrer. Pas moyen. Le splash-screen apparait, puis disparait après quelques secondes. Pas de crash, pas de message d'erreur, rien non dans l'event-viewer. Il ne veut juste pas démarrer. Génial. ArcCatalog, lui, démarre correctement. Bizarre.</p>
<p>Bon, comme souvent dans ce genre de cas, je tente un redémarre de la machine. C'est vrai, quoi, c'est magique les redémarrages, ça corrige les problèmes une fois sur deux. Mais cette fois, je suis toujours bloqué. La journée va être longue, je le sens...</p>
<h2>Solution</h2>
<p>Après quelques recherches infructueuses, quelques tâtonnements, quelques tentatives plus ou moins réfléchies, j'ai fini par trouver le source du problème : Le template par défaut utilisé quand on démarre ArcMap semble corrompu. Il s'agit du fichier <em>Normal.mxt</em> situé dans le répertoire <em>%AppData%\ESRI\Desktop10.2\ArcMap\Templates</em> :</p>
<p><img src="images/arcmap-ne-demarre-plus-symptomes-et-solution/0.jpg" /></p>
<p>Pour que ArcMap regénère ce fichier, on va renommer temporairement le répertoire <em>Desktop10.2</em> situé dans <em>%AppData%\ESRI</em> :</p>
<p><img src="images/arcmap-ne-demarre-plus-symptomes-et-solution/1.jpg" /></p>
<p>Renommons-le en <em>Desktop10.2.old</em> :</p>
<p><img src="images/arcmap-ne-demarre-plus-symptomes-et-solution/2.jpg" /></p>
<p>Puis on relance ArcMap. Cette fois il démarre, et un tout nouveau répertoire de configuration est créé, avec un <em>Normal.mxt</em> tout neuf !</p>
<p><img src="images/arcmap-ne-demarre-plus-symptomes-et-solution/3.jpg" />
<img src="images/arcmap-ne-demarre-plus-symptomes-et-solution/4.jpg" /></p>
<p>Il nous reste à copier ce tout nouveau fichier dans notre ancien répertoire, et à revenir à notre ancienne configuration :</p>
<ul>
<li>On copie donc <em>%AppData%\ESRI\Desktop10.2\ArcMap\Templates\Normal.mxd</em> <br/> vers <em>%AppData%\ESRI\Desktop10.2.old\ArcMap\Templates\Normal.mxd</em></li>
<li>On supprime le répertoire de configuration <em>%AppData%\ESRI\Desktop10.2</em> qui vient d'être créé</li>
<li>On renomme <em>%AppData%\ESRI\Desktop10.2.old</em> <br/> en <em>%AppData%\ESRI\Desktop10.2</em> (pour lui redonner son nom d'origine)</li>
</ul>
<p>La bonne nouvelle : Les paramètres de configuration (répertoires, connexions, historique, ...) sont ainsi conservés, pas besoin de tout reconfigurer.</p>
<p><em>Ou comment perdre 2 heures de sa journée. Bon allez, au boulot maintenant !</em></p>Au milieu du Pacifique, des îles paradisiaques... ou pas2016-04-28T11:44:44+02:002016-04-28T11:44:44+02:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2016-04-28:/au-milieu-du-pacifique-des-iles-paradisiaques-ou-pas.html<p>L'Océan Pacifique regorge d'îles paradisiaques... Pension Havaiki, Rotoava, Polynésie française. Îles de la Société, Polynésie française. Tuherahera, Polynésie française.</p><h2>L'Océan Pacifique regorge d'îles paradisiaques...</h2>
<p>Pension Havaiki, Rotoava, Polynésie française, <a href="https://www.google.fr/maps//@-16.0551222,-145.6180306,3a,75y,343.76h,78.71t/data=!3m8!1e1!3m6!1s-ijv-u-sKgc0%2FVxnAirVzJHI%2FAAAAAAACoIU%2FJiScr4WV554MJUD_cbdcRKbF16NmOWPeACLIB!2e4!3e11!6s%2F%2Flh3.googleusercontent.com%2F-ijv-u-sKgc0%2FVxnAirVzJHI%2FAAAAAAACoIU%2FJiScr4WV554MJUD_cbdcRKbF16NmOWPeACLIB%2Fw203-h101-n-k-no%2F!7i8704!8i4352">Jérémie Lièvre</a> :</p>
<p><img src="images/au-milieu-du-pacifique-des-iles-paradisiaques-ou-pas/rotoava.jpg" /></p>
<p>Îles de la Société, Polynésie française, <a href="https://www.google.com/maps//contrib/104261567553968048744/photos/@-17.5011658,-149.7639289,3a,75y,353.66h,80.85t/data=!3m8!1e1!3m6!1s-y92zaUWCXvQ%2FUdzffzq2PeI%2FAAAAAAACGYI%2F1qRDc1Dg-yA!2e4!3e11!6s%2F%2Flh4.googleusercontent.com%2F-y92zaUWCXvQ%2FUdzffzq2PeI%2FAAAAAAACGYI%2F1qRDc1Dg-yA%2Fw203-h100-p-k-no%2F!7i4320!8i1772!4m3!8m2!3m1!1e1!6m1!1e1">Evan Parker</a> :</p>
<p><img src="images/au-milieu-du-pacifique-des-iles-paradisiaques-ou-pas/societe.jpg" /></p>
<p>Tuherahera, Polynésie française, <a href="https://www.google.fr/maps//@-15.1154369,-148.2220028,3a,75y,304h,90t/data=!3m8!1e1!3m6!1s-7IEgXvkeES0%2FVjO5kkVucwI%2FAAAAAAAAAgU%2FlumL5XAZ9AU!2e4!3e11!6s%2F%2Flh3.googleusercontent.com%2F-7IEgXvkeES0%2FVjO5kkVucwI%2FAAAAAAAAAgU%2FlumL5XAZ9AU%2Fw203-h101-n-k-no%2F!7i7168!8i3584">Rob Dumont</a> :</p>
<p><img src="images/au-milieu-du-pacifique-des-iles-paradisiaques-ou-pas/tuherahera.jpg" /></p>
<p>Tapuaetai, Cook Islands, <a href="https://www.google.fr/maps//@-18.9364167,-159.7359256,3a,75y,90.77h,83.73t/data=!3m8!1e1!3m6!1s-O4fO2JEnEZI%2FVn-j6SMxGBI%2FAAAAAAAE_mM%2FRkcGG1iOKRI18IpIHUwqnhLYxjQDx30jgCLIB!2e4!3e11!6s%2F%2Flh5.googleusercontent.com%2F-O4fO2JEnEZI%2FVn-j6SMxGBI%2FAAAAAAAE_mM%2FRkcGG1iOKRI18IpIHUwqnhLYxjQDx30jgCLIB%2Fw203-h101-n-k-no%2F!7i5376!8i2688!6m1!1e1">Stafford Marquardt</a> :</p>
<p><img src="images/au-milieu-du-pacifique-des-iles-paradisiaques-ou-pas/tapuaetai.jpg" /></p>
<h2>Et moins paradisiaques...</h2>
<p><em>Henderson Island, Îles Pitcairn, <a href="https://www.google.com/maps//@-24.3508729,-128.30628,3a,75y,12.15h,71.09t/data=!3m6!1e1!3m4!1sLxzw15aQpqC1HJrnDADZAg!2e0!7i13312!8i6656!6m1!1e1">Street View 2013</a> :</em></p>
<p><img src="images/au-milieu-du-pacifique-des-iles-paradisiaques-ou-pas/henderson.jpg" /></p>
<p><em>La nature est tellement belle, alors arrêtons nos conneries et prenons-en soin un minimum...</em></p>Le Point Nemo, pôle maritime d'inaccessibilité2016-04-21T19:55:27+02:002016-04-21T19:55:27+02:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2016-04-21:/le-point-nemo-pole-maritime-dinaccessibilite.html<p>Le Point Nemo est un pôle d'inaccessibilité, c'est à dire qu'il est éloigné au maximum d'un ensemble de caractéristiques géographiques. Plus concrètement, il s'agit du point de l'océan le pus éloigné de toute terre émergée.</p><p>Le Point Nemo est un <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/P%C3%B4le_d'inaccessibilit%C3%A9">pôle d'inaccessibilité</a>, c'est à dire qu'il est éloigné au maximum d'un ensemble de caractéristiques géographiques. Plus concrètement, il s'agit du point de l'océan le pus éloigné de toute terre émergée. D'où le nom qui lui a été donné : <em>Nemo</em> est un mot latin signifiant <em>personne</em> (dans le sens <em>aucune personne, nobody</em>). </p>
<p>Le Point Nemo est situé dans l'océan Pacifique, et est au centre d'un cercle d'environ 2 688 km de rayon. En partant de ce point, il faudra donc parcourir au minimum 2 688 km pour atteindre la première terre. </p>
<p>L'aire de ce cercle est égale à 22 698 418 km². Ok, ce n'est pas très facile à imaginer. Pour se faire une meilleure idée, j'ai ajouté sur la carte ci-dessous des cercles de même aire, et je les ai placés aux centres des différents continents. On a alors une meilleure idée de la taille de cette zone exclusivement maritime qui s'étend autour du Point Nemo : Elle est plus grande que l'Europe, plus grande que les Etats-Unis, plus grande que l'Australie, et elle pourrait englober une bonne partie de l'Amérique du Sud ou de l'Afrique.</p>
<p>En rouge : la zone maritime ayant pour centre du point Nemo.
En bleu : La même surface projetée ailleurs sur la carte.</p>
<iframe class="map" src="maps/Nemo/nemo.htm"></iframe>
<p>Les terres les plus proches du point Nemo sont les suivantes :</p>
<ul>
<li>L'île Ducie, Grande Bretagne, à 2 688 km au nord,</li>
<li>Motu Nui, Chili, à 2 688 km au nord-est,</li>
<li>L'île Maher, Antarctique, à 2 688 km au sud,</li>
<li>L'Île Pierre Ier, Norvège, à 2 846 km au sud-est,</li>
<li>L'archipel Campala, Chili, à 3 397 km à l'est,</li>
<li>L'île Chatham, Nouvelle-Zélande, à 4 034 km à l'ouest.</li>
</ul>
<iframe class="map" src="maps/Nemo/nemo2.htm"></iframe>
<p>Il y a beaucoup d'endroits dans le monde que j'aimerais encore visiter. Mais le Point Nemo... Jamais ! Quand je pense que je n'ose pas nager jusqu'aux bouées, l'été, quand je suis en vacances... Rien que l'idée de me retrouver en pleine mer, à plus de 2 600 km de toute terre... <em>Ca me rend carrément malade...</em></p>Requins vs. Humains2016-04-13T14:26:11+02:002016-04-13T14:26:11+02:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2016-04-13:/requins-vs-humains.html<p>Non, il ne s'agit pas d'un nouveau film d'action dans la digne lignée de <a href="http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=225436.html">Mega Shark vs. Mecha Shark</a> et de <a href="http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=236667.html">Mega Shark vs. Kolossus</a>.</p><p>Non, il ne s'agit pas d'un nouveau film d'action dans la digne lignée de <a href="http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=225436.html">Mega Shark vs. Mecha Shark</a> et de <a href="http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=236667.html">Mega Shark vs. Kolossus</a>. </p>
<p>Cette carte représente de façon claire le ratio entre le nombre de requins tués par des humains, et le nombre d'humains tués par des requins en 2014. Les coordonnées sont volontairement approximatives, afin de constater l'ampleur des dégâts. Et ça fait peur.</p>
<p><img src="images/requins-vs-humains/requins_vs_humains.png" /></p>
<p>En découvrant cette carte, on ne s'étonnera pas que plus de 180 espèces de requins sont aujourd'hui menacées, dont 30 en voie d'extinction.</p>
<p>Sources : </p>
<ul>
<li><a href="http://cartographerswithoutborders.org/post/133201842853/locations-approximate-learn-more-1-2-3?utm_content=bufferaf9ed&utm_medium=social&utm_source=facebook.com&utm_campaign=buffer">Cartographers Without Borders</a></li>
<li><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9clin_des_populations_de_requins">Wikipédia</a></li>
</ul>Grande échelle & petite échelle2016-03-18T11:47:43+01:002016-03-18T11:47:43+01:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2016-03-18:/grande-echelle-et-petite-echelle.html<p>Il y a parfois des expressions très connues et donc couramment employées, des informations qui semblent évidentes et qui ne sont donc jamais remises en cause, des tournures de phrases qui sont employées partout, et par tout le monde. Et pourtant...</p><p>Il y a parfois des expressions très connues et donc couramment employées, des informations qui semblent évidentes et qui ne sont donc jamais remises en cause, des tournures de phrases qui sont employées partout, et par tout le monde. Et pourtant, certaines de ces expressions, de ces informations, de ces tournures de phrase <em>n'en demeurent pas moins fausses</em>.</p>
<p>Par exemple, doit-on dire <em>"Après que je sois rentré..."</em>, ou bien <em>"Après que je suis rentré..."</em> ? </p>
<blockquote>
Après que + indicatif ou conditionnel : Traditionnellement, on ne dit pas « après que je me sois rendu compte » mais on dit bien « après que je me suis rendu compte » par exemple. Le dictionnaire en ligne de l'Académie française précise concernant cette conjonction : « Loc. conj. Après que, suivi de l'indicatif ou du conditionnel, mais non du subjonctif. » - <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Wikip%C3%A9dia:Fautes_de_fran%C3%A7ais#Apr.C3.A8s_que_.2B_indicatif_ou_conditionnel_.2F_Apr.C3.A8s_que_.2B_subjonctif">Wikipédia</a>
</blockquote>
<p>Et lorsqu'un journaliste nous parle de l’échelle de Richter pour nous décrire la puissance d'un tremblement de terre, sait-il qu'il nous raconte probablement une bêtise, car cette fameuse échelle de Richter n'est de nos jours presque plus utilisée ?</p>
<blockquote>
Les communiqués de presse, à la suite de séismes destructeurs, font souvent référence à « la magnitude du séisme sur l’échelle ouverte de Richter ». Pourtant, les sismologues utilisent une autre échelle de magnitude pour caractériser de façon univoque la force d’un séisme : la magnitude de moment (Mw). - <a href="http://www.irsn.fr/FR/connaissances/Installations_nucleaires/La_surete_Nucleaire/risque_sismique_installations_nucleaires/Pages/2-Comment_mesure-t-on_la_force_des_seismes.aspx#.VuqXXuahjdM">IRSN - Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire</a>
</blockquote>
<p>Bref, dans cet article, j'aimerais revenir sur l'expression <em>à grande échelle / à petite échelle</em>. Le problème, c'est que selon la situation dans laquelle on emploie cette locution, elle n'aura pas la même signification.</p>
<h2>L'échelle dans le langage courant</h2>
<p>Lorsqu'on ne parle pas de cartes, on peut utiliser les termes <em>à grande échelle</em> et <em>à petite échelle</em> comme suit :</p>
<ul>
<li>Des composants produits à grande échelle.</li>
<li>C'est une affaire de vols à grande échelle.</li>
<li>Les Etats-Unis lancent leur exercice de défense anti-missile à grande échelle.</li>
<li>À grande échelle, l’Univers est homogène et isotrope.</li>
<li>Nous souhaitons d'abord commencer notre exploitation à petite échelle.</li>
</ul>
<p>On comprend alors bien le sens : <em>à grande échelle</em> signifie <em>en grande quantité</em>, <em>de manière importante</em>, ou <em>à grande dimension</em>. Et <em>à petite échelle</em> signifie <em>en petite quantité</em>, <em>de manière réduite</em>.</p>
<p>Le problème survient lorsqu'on veut utiliser les mêmes expressions en regardant une carte.</p>
<h2>L'échelle dans les cartes</h2>
<p>Sur une carte, l'échelle est symbolisée par une fraction. Par exemple 1:1'000 (ou 1/1'000). Cela se comprend de la manière suivante : <em>1 cm sur la carte équivaut à 1'000 cm dans la réalité.</em> Si on souhaite imprimer une zone géographique, on obtiendra donc une échelle différente selon la taille de la zone à imprimer, et selon la taille de la feuille sur laquelle on imprime. </p>
<p>En prenant quelques exemples de zones géographiques de tailles différentes, on peut construire le tableau suivant (pour une impression en A4) :</p>
<table>
<tr><th>Zone géographique</th><th>Échelle (fraction)</th><th>Échelle (valeur)</th></tr>
<tr><td>Europe </td><td>1:15'000'000</td><td>0,000'000'066</td></tr>
<tr><td>France </td><td>1:5'000'000</td><td>0,000'000'200</td></tr>
<tr><td>Alsace </td><td>1:'700'000</td><td>0,000'001'428</td></tr>
<tr><td>Strasbourg </td><td>1:'80'000</td><td>0,000'012'500</td></tr>
<tr><td>Mon village</td><td>1:10'000</td><td>0,000'100'000</td></tr>
<tr><td>Ma propriété</td><td>1:170</td><td>0,005'882'352</td></tr>
</table>
<p>Il s'agit bel et bien de fractions, et donc, <em>plus la zone à imprimer est grande, plus l'échelle sera petite</em>. Eh oui. C'est exactement le contraire de ce qui se dit dans le langage courant. Quand on est face à une carte à <em>grande échelle</em>, cela signifie qu'on ne voit qu'une <em>petite zone géographique</em>. Et inversement, une carte à <em>petite échelle</em> nous montrera une <em>grande zone géographique</em>.</p>
<h2>En résumé</h2>
<p>Voici une carte de mon village. Il s'agit d'une représentation à <em>grande échelle</em> :</p>
<p><img src="images/grande-echelle-et-petite-echelle/grande_echelle.jpg" /></p>
<p>Et voici une carte de l'Europe. Il s'agit d'une représentation à <em>petite échelle</em> :</p>
<p><img src="images/grande-echelle-et-petite-echelle/petite_echelle.jpg" /></p>
<p>Quoi qu'il en soit, j'espère que les quelques lignes que je viens d'écrire sont claires, et qu'elles pourront être utiles et partagées <em>à grande échelle</em> !</p>Esri CityEngine2016-03-08T16:12:18+01:002016-03-08T16:12:18+01:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2016-03-08:/esri-cityengine.html<p>Il y a quelques jours, j'ai décidé de tester <a href="http://www.esri.com/software/cityengine">Esri CityEngine</a>, l'outil d'Esri permettant de modéliser des villes en 3 dimensions.</p><p>Il y a quelques jours, j'ai décidé de tester <a href="http://www.esri.com/software/cityengine">Esri CityEngine</a>, l'outil d'Esri permettant de modéliser des villes en 3 dimensions :</p>
<iframe frameborder="0" scrolling="no" width="800" height="450" src="http://videoembed.esri.com/iframe/2207/000000/width/800/0/00:00:00"></iframe>
<p>J'ai donc téléchargé la version d'évaluation de 30 jours, et j'ai pris un peu de mon temps libre pour suivre 3 formations en ligne :</p>
<ul>
<li><a href="http://training.esri.com/gateway/index.cfm?fa=catalog.webCourseDetail&courseid=2794">Esri CityEngine Essentials 1: Getting Started</a></li>
<li><a href="http://training.esri.com/gateway/index.cfm?fa=catalog.webCourseDetail&courseid=2820">Esri CityEngine Essentials 2: Build the Foundation</a></li>
<li><a href="http://training.esri.com/gateway/index.cfm?fa=catalog.webCourseDetail&courseid=2931">Esri CityEngine Essentials 3: All About Rules</a></li>
</ul>
<p>J'ai ensuite passé quelques heures à jouer avec cet outil, et honnêtement, j'ai été bluffé par ce qu'on peut faire, et surtout par la facilité avec laquelle on peut modéliser une ville, ou un village, en 3 dimensions. Bien entendu, si on veut créer la représentation fidèle d'une ville (comme dans la vidéo ci-dessus), en respectant les hauteurs des différents bâtiments, en utilisant les bonnes textures, en faisant attention à la forme et la couleur des toitures, en plaçant les arbres où il faut, etc., cela prendra un certain temps (bien plus que les quelques heures que j'y ai consacré).</p>
<p>Mais par contre, on peut assez rapidement obtenir une représentation schématique d'une ville en générant un certain nombre de paramètres de manière aléatoire. C'est ce que j'ai décidé de faire avec mon village. </p>
<p><em>Pour la petite histoire, mon village s'appelait jusqu'à fin 2015 Ammertzwiller, mais les villages de Bernwiller et d'Ammertzwiller ont fusionné, et depuis début 2016, les deux communes ont été regroupées sous le nom de Bernwiller. En gros j'ai changé de village, et donc d'adresse postale, le tout sans démanager. Pas mal, non ? :-)</em></p>
<p>Allez, c'est parti !</p>
<h2>Étape 1 : récupérer les données 2D d'OpenStreetMap</h2>
<p>Ça, c'est facile. On va sur <a href="http://www.openstreetmap.org">OpenStreetMap</a>, et on utilise la fonction <em>Exporter</em> : </p>
<p><img src="images/esri-cityengine/ce-1.jpg" /></p>
<p>On obtient alors un fichier <em>.osm</em>.</p>
<h2>Étape 2 : intégrer le modèle 2D dans CityEngine</h2>
<p>Bon, je ne veux pas faire un tutoriel, donc je passe les détails, mais en gros, un simple drag&drop du fichier <em>.osm</em> que je viens de télécharger, et voilà qu'on obtient :</p>
<p><img src="images/esri-cityengine/ce-2.jpg" /></p>
<h2>Étape 3 : Générer le modèle 3D</h2>
<p>Là, ça devient intéressant. CityEngine permet de définir un script de règles à appliquer à nos objets 2D pour en faire des objets 3D. J'ai donc défini de manière aléatoire des hauteurs, des formes de toiture à appliquer à tous les bâtiments de mon village. Et voilà ce que j'obtiens :</p>
<p><img src="images/esri-cityengine/ce-3.jpg" /></p>
<p>Je peux ensuite modifier chaque bâtiment individuellement pour que ça corresponde mieux à la réalité. J'ai par exemple augmenté la hauteur de l'église, diminué la hauteur des bâtiments autour, et changé la forme de certains toits. J'obtiens alors un modèle qui commence à beaucoup se rapprocher de la réalité :</p>
<p><img src="images/esri-cityengine/ce-4.jpg" /></p>
<h2>Étape 4 : Ajouter des textures</h2>
<p>Là encore, c'est assez génial. En modifiant le script, on peut appliquer de manière aléatoire des textures à nos bâtiments, et ensuite modifier chaque maison, chaque immeuble individuellement pour lui mettre la texture correspondant le mieux à la réalité. On peut également ajouter des textures aux routes, définir la largeur des trottoirs, ajouter des arbres, etc... Voilà ce que ça donne :</p>
<p><img src="images/esri-cityengine/ce-5.jpg" /></p>
<h2>Étape 5 : Jouer avec le Soleil</h2>
<p>CityEngine nous permet ensuite de <em>jouer avec le Soleil</em>. On peut définir un mois de l'année, une heure, et on voit alors les ombres des bâtiments se déplacer. Cela permet de voir quel bâtiment fait de l'ombre à quel autre bâtiment par exemple. Plus particulièrement, lorsqu'on projette de construire une résidence, on peut se faire une idée du résultat final, et voir dans quelle mesure cela va impacter l'ensoleillement des voisins.</p>
<p>Voici par exemple une projection au mois de juillet, à 8h le matin :</p>
<p><img src="images/esri-cityengine/ce-6.jpg" /></p>
<p>Le même endroit, à midi :</p>
<p><img src="images/esri-cityengine/ce-7.jpg" /></p>
<p>Et enfin le soir, à 18h :</p>
<p><img src="images/esri-cityengine/ce-8.jpg" /></p>
<h2>Étape 6 : Partager sur ArcGis Online</h2>
<p>Enfin, on peut exporter et partager notre superbe modélisation sur ArcGis Online :</p>
<iframe allowfullscreen="true" width="800" height="600" frameborder="0" scrolling="no" marginheight="0" marginwidth="0" src="http://www.arcgis.com//apps/CEWebViewer/viewer.html?&3dWebScene=c7dd3c88ff184c56bedb4260eec64c20&view=362546.82,6.78,-5283336.58,362566.25,63.13,-5283422.8,1.57&lyr=1,1,1,1,1,1&wkid=32632&v=2&reducedUI"></iframe>
<p>Et tout ça avec un tout avec un tout petit script de rien du tout :</p>
<pre>
<code>version "2015.2"
attr WallTexture = fileRandom("assets/Walls/*.jpg")
attr RoofTexture = fileRandom("assets/Roof/*.jpg")
@Range (3,30)
attr Height = randomHeight
randomHeight =
20% : 3
20% : 5
20% : 7
20% : 9
10% : 11
5% : 13
3% : 15
else : 17
@Range ("Gable", "Hip", "Flat", "Shed")
attr RoofType = randomRoofType
randomRoofType =
case scope.sx > 30 || scope.sy > 30 : "Flat"
case p(0.3) : "Gable"
case p(0.3) : "Hip"
else : "Shed"
@StartRule
Build -->
extrude(Height)
comp (f) {top:Roof|side:Wall}
Wall -->
Texture("Wall")
Texture(whichFace) -->
case whichFace == "Wall":
setupProjection(0, scope.xy, scope.sx, scope.sy)
projectUV(0)
texture(WallTexture)
case whichFace == "Roof":
setupProjection(0, scope.xy, scope.sx, scope.sy)
projectUV(0)
texture(RoofTexture)
else :
FinalTexture.
Roof -->
RoofShape
RoofShape -->
case RoofType == "Gable" :
roofGable(30, 0.5, 0.5)
comp (f) {aslant:Texture("Roof") | side:Texture("Wall")}
case RoofType == "Shed" :
roofShed(9)
comp (f) {top:Texture("Roof") | side:Texture("Roof")}
case RoofType == "Hip" :
roofHip(45, 0.5)
comp (f) {aslant:Texture("Roof") | side:Texture("Roof")}
case RoofType == "Flat" :
extrude (0.5)
comp (f) {top:Texture("Roof") | side:Texture("Roof")}
else : print ("unknown roof type")
</code>
</pre>
<p>Si c'est pas génial Esri CityEngine !</p>Le syndrôme du grand méchant monde2016-02-23T20:47:08+01:002016-02-23T20:47:08+01:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2016-02-23:/le-syndrome-du-grand-mechant-monde.html<p>Il y a quelques temps, j'ai découvert un site vraiment très intéressant, qui décortique les manipulations et les influences auxquelles nous sommes confrontés au quotidien : <a href="http://hacking-social.com">http://hacking-social.com</a>.</p><p>Il y a quelques temps, j'ai découvert un site vraiment très intéressant, qui décortique les manipulations et les influences auxquelles nous sommes confrontés au quotidien : <a href="http://hacking-social.com">http://hacking-social.com</a>.</p>
<p>Un de leurs reportages, datant de 2014, décrypte l'influence de la télévision sur notre ressenti par rapport au monde dans lequel nous visons. Il montre comment les médias captent notre attention en visant directement nos émotions les plus fortes (tristesse, colère, peur). Pour atteindre ce but, les sujets les plus spectaculaires sont sur-représentés, et c'est une réalité altérée qui nous est présentée. Toutes ces sur-représentations de sujets en réalité statistiquement minoritaires déforment notre vision de la réalité, et nous croyons alors vivre dans un monde hostile, et nous voyons le danger partout. C'est <em>le syndrôme du grand méchant monde</em>.</p>
<p>Si nous croyons vivre dans un monde hostile, nous serons alors plus enclins à accepter des règles de surveillance plus strictes, à accepter une certaine perte de liberté au profit de plus de sécurité, comme cela s'est passé récemment avec la révision de la constitution, le maintien de l'état d'urgence, et la déchéance de nationalité. </p>
<p>Et puis, dans un tout autre domaine, nous serons également plus enclins à nous souvenir des publicités qui auront été associées à l'état de tristesse, de colère ou de peur dans lequel nous nous trouvons... C'est le fameux <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Temps_de_cerveau_humain_disponible">temps de cerveau humain disponible</a>.</p>
<p>Bref, ce reportage regorge d'explications et d'expériences pertinentes. A voir absolument !</p>
<div style="position:relative;padding-bottom:56.25%;max-width:900px">
<iframe src="https://www.youtube-nocookie.com/embed/8WiiqssAME4" style="position:absolute;left:0;top:0;width:100%;height:100%" frameborder="0" scrolling="no" allowfullscreen></iframe>
</div>
<p>Quelques explications supplémentaires ici :
<a href="http://hacking-social.com/2014/11/11/la-france-a-peur/"><a href="http://hacking-social.com/2014/11/11/la-france-a-peur/">http://hacking-social.com/2014/11/11/la-france-a-peur/</a></a></p>
<p>Ah, et puis j'y ai appris un nouveau mot aussi :</p>
<p><i><a href="https://fr.wiktionary.org/wiki/cathartique">cathartique</a> : Relatif à la catharsis, qui produit une action purificatrice, libératrice. </i></p>
<p><em>Rien que pour ça, ça valait le coup :-)</em></p>Salut Fabien2016-02-14T12:39:59+01:002016-02-14T12:39:59+01:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2016-02-14:/salut-fabien.html<p>On se connaissait depuis longtemps,<br/>Mais on se voyait pas si souvent,<br/>Et même si nos femmes étaient les meilleures amies,<br/>Nos points communs ne nous avaient jamais vraiment réunis.</p><p>On se connaissait depuis longtemps,<br>
Mais on se voyait pas si souvent,<br>
Et même si nos femmes étaient les meilleures amies,<br>
Nos points communs ne nous avaient jamais vraiment réunis.</p>
<p>On s'était quand même un peu rapprochés<br>
Au fur et à mesure des années,<br>
On a fêté ensemble le dernier réveillon,<br>
Ou je t'ai souhaité la bonne année, comme un con.</p>
<p>On avait pas vraiment la même vie,<br>
Quoique... En fait quand même un peu, si.<br>
On était tous les deux des pères de famille,<br>
Et on avait trouvé notre place dans cette vie.</p>
<p>Cette vie injuste pour laquelle on se bat tant,<br>
Cette vie de joies, de rires, de malheurs, d'accidents,<br>
Cette vie qui a fait de toi sa nouvelle victime,<br>
Cette vie qui plonge une nouvelle famille dans l'abîme.</p>
<p>Comme le dirait Renaud, c'est trop con,<br>
J'ai la rage, contre ce jour-là, cette situation.<br>
Putain de nacelle, putain de destin,<br>
Putain ça craint, enfoiré on t'aimait bien.</p>
<p><em>Salut Fabien.</em></p>
<p><img class="bordered" src="images/salut-fabien/fabien.jpg" /></p>Trois règles simples pour être efficace, motivé, et éviter le stress2016-02-06T21:34:19+01:002016-02-06T21:34:19+01:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2016-02-06:/trois-regles-simples-pour-sorganiser-et-lutter-contre-le-stress.html<p>Mes expériences avec les méthodes de gestion du temps, de l'organisation, et de la gestion des tâches <a href="il-faut-savoir-oublier-laisser-tomber.html">n'ont pas vraiment été concluantes</a>. Mais parmi toutes mes tentatives, il y a quand même 2 <em>règles</em> que j'ai trouvées très intéressantes. Et applicables. Et efficaces. Et puis j'en ai ajouté une très personnelle.</p><p><em>Disclaimer : Il faut noter ici que je parle avant tout de vie personnelle. La vie professionnelle est un autre contexte dans lequel on n'a pas forcément le pouvoir de décision et de priorisation.</em></p>
<p>Mes expériences avec les méthodes de gestion du temps, de l'organisation, et de la gestion des tâches <a href="il-faut-savoir-oublier-laisser-tomber.html">n'ont pas vraiment été concluantes</a>. Mais parmi toutes mes tentatives, il y a quand même 2 <em>règles</em> que j'ai trouvées très intéressantes. Et applicables. Et efficaces. Et puis j'en ai ajouté une très personnelle. Ça fait 3 règles simples. Oui, je sais, j'ai déjà dit que je n'aimais pas les règles. Mais il faut bien des exceptions :-)</p>
<p>Alors voici mes 3 règles, ou plutôt mes 3 conseils pour essayer d'avancer dans ses projets sans être stressé :</p>
<h2>Efficacité : La règle des 5 minutes</h2>
<p>Cela nous vient de <a href="http://gettingthingsdone.com">GTD</a>, et c'est probablement la chose la plus importante que j'ai retenu au fil des années. Si une tâche peut-être accomplie en moins de 5 minutes, il faut la faire. Tout de suite. C'est une règle simple, et je trouve qu'elle change la vie. Faire un chèque. Passer un coup de balai. Mettre une machine en route. Sortir la poubelle. Répondre à un mail rapide, à un sms. Passer un coup de fil. Prendre un rendez-vous. Les petites choses du quotidien ne trainent plus, et cela libère l'esprit.</p>
<p>Bon, d'accord, c'est plus facile à dire qu'à faire. Certaines choses continuent de trainer, parce qu'on a pas toujours envie de le passer ce coup de fil, ou de le rédiger, ce chèque. Mais en règle générale, je trouve que se débarrasser rapidement des tâches de moins de 5 minutes permet d'alléger considérablement le quotidien.</p>
<p><img src="images/trois-regles-simples-pour-sorganiser-et-lutter-contre-le-stress/5min.png" /></p>
<h2>Motivation : La règle des 25 minutes</h2>
<p>Cette règle nous vient quant à elle de <a href="http://pomodorotechnique.com">Pomodoro</a>. Quand on commence quelque-chose, il faut se fixer 25 minutes comme durée de base. Pourquoi ? Parce que 25 minutes, c'est court... et c'est long à la fois. Si la tâche est une corvée, cela permet de se dire qu'on part pour un temps raisonnable (moins d'1/2 heure). Et en même temps, 25 minutes permettent déjà d'accomplir pas mal de choses et de rester concentré. </p>
<p>Et puis une fois les 25 minutes écoulées, on a le choix :</p>
<ul>
<li>Si on a marre, on arrête sans être dégoûté, parce qu'au final on aura <em>perdu</em> que 25 minutes. Ce n'est pas grand-chose. On continuera une prochaine fois. En attendant, on peut faire quelque-chose de plus plaisant.</li>
<li>Si on est toujours motivé, on continue sur notre lancée pour une nouvelle période de 25 minutes, et ainsi de suite...</li>
</ul>
<p>Au final, et d'après mon expérience, c'est souvent le deuxième cas qui se produit. Même pour une tâche pénible, ces 25 minutes nous aurons permis de nous lancer, et on arrivera beaucoup plus facilement à se motiver pour continuer sur notre lancée. Et le travail avance.</p>
<p><img src="images/trois-regles-simples-pour-sorganiser-et-lutter-contre-le-stress/25min.png" /></p>
<h2>No-Stress : La règle de l'oubli</h2>
<p>Oublions les choses. Si c'est important, posons-nous la question : <em>Est-ce vraiment important ?</em> Et si c'est vraiment important, posons-nous une nouvelle question : <em>Est-ce que demain, ce sera toujours aussi important ?</em></p>
<p>Luc de Bradandère nous explique dans sa <a href="creativite-et-innovation-par-luc-de-brabandere.html">vidéo sur la créativité</a>, que le cerveau fonctionne en 2 temps : un premier temps pour avoir des idées, en nombre, sans jugement particulier. Et puis un second temps pour juger les idées que nous avons à leur juste valeur. Mais on ne peut pas faire les 2 en même temps. </p>
<p>Je pense que pour les tâches à faire c'est pareil. Lorsqu'une nouvelle tâche arrive, on est pas forcément capable de juger tout de suite si elle est vraiment importante. Si elle mérite qu'on s'intéresse à elle plus de 10 minutes. Si elle mérite d'apparaitre sur une liste qui nous fera nous en souvenir à chaque fois qu'on la consultera. Alors réfléchissons bien avant de lui accorder plus d'importance que nécessaire. Parfois, il vaut mieux oublier, et ne pas s'encombrer l'existence.</p>
<p><img src="images/trois-regles-simples-pour-sorganiser-et-lutter-contre-le-stress/nostress.png" /></p>
<h2>Pour résumer</h2>
<p><em>Efficacité, Motivation, No-Stress.</em> Si je devais développer une théorie de développement personnel, elle se résumerait en ces trois mots, la troisième étant peut-être la plus importante. <em>Ne stressons pas. Restons zen. Keep cool.</em> L'efficacité et la motivation c'est bien, cela fait avancer nos projets. Mais à quoi cela sert-il si on ne peut pas en profiter ? Alors autorisons-nous à <a href="il-faut-savoir-oublier-laisser-tomber.html">oublier</a> certaines choses, tout en avançant sur d'autres.</p>
<p><em>Faisons moins, mais faisons le plus important, le plus enrichissant, et faisons-le mieux.</em></p>Quand la géographie rencontre la photographie2016-01-29T13:09:10+01:002016-01-29T13:09:10+01:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2016-01-29:/quand-la-geographie-rencontre-la-photographie.html<p>Il y a un presque 4 mois se terminait la <a href="http://sig2015.esrifrance.fr/">conférence francophone Esri SIG-2015</a>. J'y avais présenté <a href="sig-2015-a-versailles-le-planning.html">la mobilité douce</a>, et j'avais par la même occasion participé avec enthousiasme au <a href="http://sig2015.esrifrance.fr/geophotos.aspx">concours de Géophotos</a>.</p><p>Il y a un presque 4 mois se terminait la <a href="http://sig2015.esrifrance.fr/">conférence francophone Esri SIG-2015</a>. J'y avais présenté <a href="sig-2015-a-versailles-le-planning.html">la mobilité douce</a>, et j'avais par la même occasion participé avec enthousiasme au <a href="http://sig2015.esrifrance.fr/geophotos.aspx">concours de Géophotos</a>.</p>
<h2>Géophotos, le recueil 2015</h2>
<p>Cette semaine, j'ai reçu par la poste un exemplaire imprimé intitulé <em>"Géophotos, le recueil 2015 - Quand la géographie rencontre la photographie"</em>. Et je dois bien le dire : quel plaisir (et quelle fierté) de voir sa photo imprimée dans un livre souvenir de cette conférence !</p>
<div style="text-align:center;margin-top : 40px;margin-bottom : 40px;"><div style="margin:8px 0px 4px;"></div><iframe src="//v.calameo.com/?bkcode=000196594eca908abcbe7" width="800" height="517" frameborder="0" scrolling="no" allowtransparency allowfullscreen style="margin:0 auto;"></iframe><div style="margin:4px 0px 8px;"></div></div>
<p>Le recueil de Géophotos 2015 est également <a href="documents//recueil_geophotos_2015_bd.pdf">téléchargeable en PDF</a>.</p>
<h2>Les gagnants</h2>
<p>Les 5 lauréats officiels du concours de Géophotos sont visibles sur <a href="http://sig2015.esrifrance.fr/geophotos.aspx">le site du concours</a>. </p>
<p><img src="images/quand-la-geographie-rencontre-la-photographie/laureats.jpg" /></p>
<h2>Mes coups de cœur</h2>
<p>Mais, parce que certaines photos vraiment belles, créatives, réfléchies, parce qu'elles n'ont malheureusement pas été primées, et tout simplement parce que j'ai été séduit par certaines de ces géophotos, j'ai eu envie de faire mon classement à moi. </p>
<p>Alors voici <em>mon top 6</em> (je n'ai pas réussi à en choisir que 5 !) :</p>
<h3>Numéro 6 : Album photos, régions françaises 2015 - Catherine Pasquier</h3>
<p>Pour la qualité du montage, et le lien avec l'actualité, cette photo se classe sixième.</p>
<p><img src="images/quand-la-geographie-rencontre-la-photographie/regions_francaises_2015.jpg" /></p>
<blockquote>
<p>Cette illustration est composée de divers clichés de lieux incontournables en France. Les contours sont ceux des 13 nouvelles régions de France métropolitaine, suite à la réforme territoriale. Enfin les clichés sont géolocalisés, l’illustration devient ainsi un outil de localisation rapide dans le système NTF Lambert 93. Elle a été réalisée à l’aide d’ArcMap 10.3 et de la carte topographique communautaire Esri, mise en fond transparent.</p>
</blockquote>
<h3>Numéro 5 : Bréhat, l’île aux cairns - Olivier Chupin</h3>
<p>Parce que la projection stéréographique est réussie et vraiment belle, et pour l'association au Petit Prince, j’attribue la cinquième place à cette photo.</p>
<p><img src="images/quand-la-geographie-rencontre-la-photographie/brehat_l_ile_aux_cairns.jpg" /></p>
<blockquote>
<p>« S’il vous plaît… dessine-moi une belle île bretonne » aurait pu dire le petit prince. « J’aimerais y faire vivre ma rose. Je veux quitter l’astéroïde B612 pour aller explorer les étoiles ». Par la magie d’une projection stéréographique, ce rêve est devenu réalité. Bréhat, l’île aux cairns de granit rose est une mini planète photographique. Le petit prince ne ramone plus les volcans et n’arrache plus les baobabs. Il pose sa propre série de galets devant le phare de la pointe du Paon... (ça ne s’invente pas, NDLR).</p>
</blockquote>
<h3>Numéro 4 : Courbes amérindiennes - Anastasia Trouvé</h3>
<p>Parce que c'est pour moi la photographie la plus jolie de tout l'album. Avec ses couleurs incroyables, on se croirait vraiment sur une autre planète. Cette photo mérite une belle quatrième place.</p>
<p><img src="images/quand-la-geographie-rencontre-la-photographie/courbes_amerindiennes.jpg" /></p>
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<p>Cette photo a été prise à l’été 2015 à Antelope Canyon en Arizona. Il s’agit d’un canyon en fente situé dans une réserve Navajo qui a été découvert en 1931 par une indienne recherchant un de ses moutons. Les formes et couleurs de ses parois peuvent nous faire croire à d’autres types de paysages.</p>
</blockquote>
<h3>Numéro 3 : Papa ! Je n’ai pas de GPS ! - Arnaud Rioult</h3>
<p>Pour la question que cette photographie nous pose : <em>"La technologie sert-elle l’être humain ou l’asservit-elle ?"</em>. C'est une question qui alimente mes réflexions au quotidien, et pour cette raison, j'ai décidé de classer cette photo en troisième position. </p>
<p><img src="images/quand-la-geographie-rencontre-la-photographie/papa_je_n_ai_pas_de_gps.jpg" /></p>
<blockquote>
<p>Ce petit garçon n’a pas de GPS et ne sait pas trouver sa route ; il ne connaît pas les cartes routières (du papier ?!)… Cette photo « à l’ancienne », volontairement simpliste et composée de « non technologie » (voiture à pédales) interroge sur l’évolution de la société dans le monde numérique qui nous entoure… La technologie sert-elle l’être humain ou l’asservit-il ?
Le débat est ouvert !</p>
</blockquote>
<h3>Numéro 2 : Le temple de Bêl - Stéphane Reuche</h3>
<p>Pour la dualité du symbole, pour le côté historique, et parce que plus personne ne pourra jamais prendre ce monument en photo, le temple de Bêl se classe second.</p>
<p><img src="images/quand-la-geographie-rencontre-la-photographie/temple_de_bel.jpg" /></p>
<blockquote>
<p>La découverte de nouveaux paysages, la rencontre d’autres peuples, la visite de monuments témoins de l’Histoire… sont autant d’invitations aux voyages. En 2007, j’ai eu la chance de découvrir les 4 coins de la Syrie et de partager le quotidien des syriens. J’en ai gardé de magnifiques souvenirs, et surtout un attachement très fort à ce pays. C’est donc avec une certaine nostalgie que je partage avec vous cette photo du temple de Bêl qui est un symbole de la richesse de ce pays mais aussi des tragédies qu’engendrent les guerres.</p>
</blockquote>
<h3>Numéro 1 : Les rizières au Laos, c’est toute une histoire ! - Amélie Buchoud</h3>
<p>Pour la qualité de la photo. Pour l'histoire qu'elle nous raconte. Pour la superbe intégration d'une map-monde sur le chapeau de la jeune femme. Cette photo est vraiment pour moi la plus réussie. Elle prend donc une première place bien méritée.</p>
<p><img src="images/quand-la-geographie-rencontre-la-photographie/rizieres_laos.jpg" /></p>
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<p>Proverbe chinois : « si tes projets portent à 1 an, plante du riz ; à 20 ans, plante un arbre ; à plus d’un siècle, développe les hommes ». Que dire de ces laotiens dignes et courageux qui vivent dans l’un des pays les plus minés au monde ? Avec une moyenne de 10 mines anti-personnelles par habitant, le Laos paye encore aujourd’hui et pour longtemps les conséquences de la guerre du Vietnam. Notre regard est encore plus admiratif envers cette jeune femme qui sème ses grains…</p>
</blockquote>
<h2>Ma contribution</h2>
<h3>Le périple d’un iceberg - Guillaume Remy</h3>
<p>Ces photos ont été prises lors d'un <a href="thakka-ther-og-bless-island.html">voyage en Islande</a>. Cette création essaie de montrer l'importance de la notion de temps dans les SIG, et dans la géographie en général.</p>
<p><img src="images/quand-la-geographie-rencontre-la-photographie/periple_iceberg.jpg" /></p>
<blockquote>
<p>Le 31 juillet 2014, en Islande, un iceberg parmi tant d’autres s’est décroché du glacier Vatnajökull, et a commencé à dériver lentement sur le lac de Jökulsárlón, en direction de la mer. Jour après jour, l’iceberg dérive un peu plus, pour finalement s’échouer sur une plage de l’est de l’Islande, et disparaître. Ce montage photo retrace le périple de cet iceberg au fil des jours, nous rappelant que notre monde évolue, et qu’une coordonnée géographique n’est pas complète tant qu’elle n’est pas associée à une donnée de temps.</p>
</blockquote>Oracle et les performances de ArcGis SDE.st_intersects2016-01-20T08:02:44+01:002016-01-20T08:02:44+01:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2016-01-20:/les-performances-de-arcgis-sde-stintersects-dans-oracle.html<p>Prenons un Feature-DataSet créé grâce à ArcGis dans une base Oracle. Remplissons ce nouveau dataset avec environ 2 000 000 de points en 3 dimensions. Immaginons maintenant qu'on veuille identifier les doublons en 2 dimension, c'est à dire les points qui ont les mêmes coordonnées X et Y (à la tolérance du système de coordonnées près) avec une requête SQL.</p><p>Prenons un Feature-DataSet créé grâce à ArcGis dans une base Oracle. Remplissons ce nouveau dataset avec environ 2 000 000 de points en 3 dimensions. Immaginons maintenant qu'on veuille identifier les doublons en 2 dimension, c'est à dire les points qui ont les mêmes coordonnées X et Y (à la tolérance du système de coordonnées près) avec une requête SQL.</p>
<p>A priori, rien de bien compliqué, il suffit d'utiliser la couche de fonctions SQL fournies par ce <a href="arcgis-cest-genial-shapelib-cest-de-la-merde.html">merveilleux st_shapelib</a>. J'écris donc le code suivant :</p>
<pre><code class="sql">select n1.objectid, sde.st_astext(n1.shape)
from nodes n1
inner join nodes n2 on sde.st_intersects(n1.shape, n2.shape) = 1
where n1.objectid <> n2.objectid;
</code></pre>
<p>Et cela donne une liste de doublons en un temps d'exécution record d'environ... 19h40. Oui, <em>19h40</em>... Non mais j'hallucine... </p>
<p>Je ne peux décemment pas proposer une solution qui dure 19h40 à mon client... Je décide donc d'écrire un autre code, qui n'utilise pas la fonction <em>sde.st_intersects</em>. Voilà ce que ca donne :</p>
<pre><code class="sql">declare
previousShape sde.st_geometry;
tolerance decimal(10, 5);
begin
tolerance := 0.001;
previousShape := null;
for r in (select objectid, shape from nodes order by sde.st_x(shape), sde.st_y(shape))
loop
if (previousShape is not null) then
if (Abs(previousShape.minX - r.shape.minX) < tolerance
and Abs(previousShape.minY - r.shape.minY) < tolerance) then
dbms_output.put_line('POINT Z (' || round(r.shape.MinX, 4) || ' ' || round(r.shape.MinY, 4) || ' ' || round(r.shape.minZ, 4) || ')');
end if;
end if;
previousShape := r.shape;
end loop;
end;
</code></pre>
<p>Contrairement à <em>sde.st_intersects</em>, cette solution ne fonctionne qu'avec des points. Par contre, en triant par X et Y, cela permet de ne comparer que 2 lignes consécutives, ce qui est un gain de performance indéniable. De plus, cette solution permettrait également de comparer les coordonnées Z, ce qui donnerait un test d'intersection en 3 dimensions, chose que ne permet pas <em>sde.st_intersects</em> aujourd'hui. </p>
<p>Mais le plus important est le résultat : Non seulement j'obtiens des résultats en 1min30 (<em>oui, 1min 30 au lieu de 17h40 !!</em>), mais en plus je n'obtiens pas tout à fait les mêmes résultats... Et après vérification, il s'est avéré que les résultats renvoyés par <em>sde.st_intersects</em> étaient incomplets ! </p>
<p>Mais comment quelque-chose comme ça peut arriver ? Si je ne peux pas faire confiance aux fonctions mises à disposition par ArcGis, comment puis-je réaliser une application stable ?</p>
<p><em>st_shapelib me réserve encore beaucoup de mauvaises surprises, j'en ai bien peur...</em></p>Cher Monsieur Lapeyre2016-01-14T10:35:31+01:002016-01-14T10:35:31+01:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2016-01-14:/cher-monsieur-lapeyre.html<p>A la fin de l'année 2010, j'ai fait rénover ma salle de bains. Après quelques hésitations, je me suis tourné vers Lapeyre. J'ai été très satisfait du service Lapeyre, et particulièrement du suivi de chantier. Je n'ai eu à m'occuper de presque rien, et ce fut très agréable. Mais...</p><p>A la fin de l'année 2010, j'ai fait rénover ma salle de bains. Après quelques hésitations, je me suis tourné vers Lapeyre. J'ai été très satisfait du service Lapeyre, et particulièrement du suivi de chantier. Je n'ai eu à m'occuper de presque rien, et ce fut très agréable.</p>
<p>En 2012, j'ai décidé de rénover ma cuisine. Après quelques visites chez vos concurrents, je me suis à nouveau tourné vers Lapeyre. Nous avons encore une fois été satisfaits par les conseils et par le suivi. Le fait d'avoir un catalogue avec des vrais prix, et la mise à disposition d'un logiciel permettant de faire soi-même des essais de configuration a été très agréable.</p>
<p>Depuis mon achat immobilier en 2010, j'ai également été amené à acheter quelques fournitures chez Lapeyre (portes, ...). Si je compte la totalité des achats, mes dépenses dans votre magasin avoisinent les 25 000 € en 5 ans. J'ai également chaudement recommandé votre enseigne à certains collègues qui, comme moi, ont des besoins pour rénover leur habitat.</p>
<p>Alors lorsqu'hier, mercredi 13 janvier 2016, je me suis présenté à l'accueil de votre magasin de Mulhouse, et qu'on m'a gentillement envoyé balader, je me suis senti un peu frustré. Pour ne pas dire carrément énervé.</p>
<p>Mon problème est pourtant tout bête : une pièce de ma colonne de douche est cassée, je souhaiterais la remplacer. Mais le vendeur, qui semblait très occupé vu qu'il n'y avait <em>aucun</em> client dans le magasin à l'heure de ma visite, m'a fait comprendre que sans facture il ne pouvait rien faire.</p>
<div class="chat">
<div class="bubble me">Bonjour monsieur, je souhaiterais remplacer une pièce de ma colonne de douche qui est cassée.</div>
<div class="bubble you">Vous avez la facture ?</div>
<div class="bubble me">Et bien non, pas sur moi, là...</div>
<div class="bubble you">Ah, ben sans facture je ne peux rien faire.</div>
<div class="bubble me">Mais j'ai acheté ma salle de bain chez vous en 2010, vous ne pouvez pas retrouver ça ?</div>
<div class="bubble you">Non, je ne peux pas. Vous comprenez monsieur, nous avons beaucoup de clients, et donc seules les informations concernant les commandes de l'année écoulée sont disponibles dans l'ordinateur. Sinon, ça prendrait trop de place. Alors si vous voulez remplacer vote pièce, il faut d'abord que je sache de quel modèle il s'agit, et pour cela il me faut la facture.</div>
<div class="bubble me">Mais je n'habite pas vraiment à côté, vous ne pouvez pas retrouver cette info ?</div>
<div class="bubble you">Non, désolé.</div>
<div class="bubble me">Bon, et si je retrouve la facture, ce qui n'est pas sûr, est-ce que je peux vous téléphoner ? Cela m'éviterait de me déplacer.</div>
<div class="bubble you">Ah non, parce que s'il y a du monde en magasin, je n'aurai pas le temps de vous répondre. Ce serait mieux que vous reveniez.</div>
</div>
<p>Bon... suite à ce court échange, je me pose trois questions :</p>
<h3>Avez-vous des problèmes avec votre système informatique ?</h3>
<p>Cela tombe bien, je suis moi même dans le métier. Alors lorsqu'un conseiller me dit que les factures des clients ne peuvent pas être conservées plus d'une année en base de données, je suis... comment dire... décontenancé. Donc si vous avez besoin de conseils, je suis tout disposé à vous facturer quelques heures afin que votre personnel puisse ensuite répondre au mieux aux besoins de vos clients.</p>
<h3>Vos vendeurs sont-ils surchargés de travail ?</h3>
<p>Étant donné que le magasin était vide de clients lors de ma visite, et que la personne qui m'a accueilli semblait très occupé par une autre tâche très importante, je pense que vous devriez un peu délester vos vendeurs afin qu'ils disposent de plus de temps pour répondre aux demandes des personnes qui se déplacent dans vos magasins.</p>
<h3>Dois-je continuer à dépenser mon argent chez Lapeyre ?</h3>
<p>Tout ce qu'il me faut, c'est un support de douchette, car le mien est cassé. Cela ne semble pas très compliqué. Je ne vais pas passer 1 heure à retrouver une facture d'il y a 5 ans, puis refaire 30 minutes de trajet pour qu'on me dise si oui ou non cette pièce peut être commandée et remplacée. J'ai donc décidé d'opter pour <a href="http://www.amazon.fr/GROHE-Douchette-Euphoria-27693000-Allemagne/dp/B006WNLF1M/ref=sr_1_19?ie=UTF8&qid=1452765765&sr=8-19&keywords=support+douchette">une pièce disponible sur Amazon au prix compétitif de 27,89€</a>.</p>
<p>Je me demande également si je dois continuer à conseiller les services Lapeyre à mon entourage, sachant que même après avoir dépensé 25 000 € dans votre enseigne, je me fais aujourd'hui <em>remballer à l'accueil d'un magasin</em>.</p>
<p>Qu'en pensez-vous, <a href="https://twitter.com/lapeyreofficiel">cher monsieur Lapeyre</a> ?</p>
<p><hr></hr></p>
<h2>Edit : Quelques jours plus tard...</h2>
<p>Suite à mon message, mon problème a été résolu très rapidement. Je tiens à remercier <em>Rachida</em> qui a répondu à ma question en un temps record, contrairement à la personne que j'ai rencontrée en magasin. J'ai ensuite pu commander ma pièce directement en ligne en 5 minutes chrono. Celle-ci arrivera en magasin sous 2 semaines.</p>
<p>Après il faut relativiser, j'étais exaspéré lorsque j'ai écrit ces quelques lignes, et la personne à laquelle j'ai eu à faire en magasin était peut-être dans un mauvais jour... Ce qui peut arriver à tout le monde. </p>
<p>Bref... <em>Histoire réglée.</em></p>Une île dans un lac sur une île dans un lac sur une île2016-01-11T10:05:11+01:002016-01-11T10:05:11+01:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2016-01-11:/une-ile-dans-un-lac-sur-une-ile-dans-un-lac-sur-une-ile.html<p><a href="http://storymaps.arcgis.com/en/">ArcGis Story Maps</a> est un outil est vraiment très bien fichu pour raconter des histoires, ou faire des courtes présentations avec comme support principal les cartes. Cela faisait un moment que je voulais l'essayer, et l'occasion s'est présentée avec le sujet de cet article !</p><p><a href="http://storymaps.arcgis.com/en/">ArcGis Story Maps</a> est un outil est vraiment très bien fichu pour raconter des histoires, ou faire des courtes présentations avec comme support principal les cartes. Cela faisait un moment que je voulais l'essayer, et l'occasion s'est présentée avec le sujet de cet article !</p>
<p>Alors voilà, ma première Map Story : <a href="http://arcg.is/1N2y8A7"><a href="http://arcg.is/1N2y8A7">http://arcg.is/1N2y8A7</a></a></p>
<p>Je suis convaincu par l'outil, qui est vraiment très bien fait. Il est beau, intuitif, et facile d'utilisation.
Prochaine étape : essayer d'utiliser les Story Maps dans une présentation professionnelle.</p>
<p><img src="images/une-ile-dans-un-lac-sur-une-ile-dans-un-lac-sur-une-ile/taal.jpg" /></p>Il faut savoir oublier, laisser tomber2016-01-07T16:05:59+01:002016-01-07T16:05:59+01:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2016-01-07:/il-faut-savoir-oublier-laisser-tomber.html<p>Cela fait des années que j'essaie de trouver la bonne manière d'organiser mon temps. De gérer mes priorités. D'avancer dans mes projets. Cela fait des années que je cherche <em>LA</em> solution miracle pour enfin arriver à m'organiser correctement.</p><p>Cela fait des années que j'essaie de trouver la bonne manière d'organiser mon temps. De gérer mes priorités. D'avancer dans mes projets. Cela fait des années que je cherche <em>LA</em> solution miracle pour enfin arriver à m'organiser correctement. Et je me demande aujourd'hui si finalement, la meilleure méthode ce ne serait pas simplement de ne plus chercher à m'organiser.</p>
<h2>Retour d'expérience</h2>
<p>J'ai testé différentes méthodes d'organisation (les meilleures étant pour moi <a href="http://gettingthingsdone.com">GTD</a> et <a href="http://pomodorotechnique.com">Pomodoro</a>), différents outils de gestion de todos plus ou moins complets et/ou complexes (de <a href="http://davidseah.com/node/the-emergent-task-planner/">The Emergent Task Planner</a> à <a href="https://www.rememberthemilk.com">Remember The Milk</a> en passant par <a href="http://todotxt.com">todo.txt</a>). J'ai essayé de trier mes tâches grâce à la <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Matrice_d'Eisenhower">Matrice d'Eisenhower</a>. J'ai testé la bonne vieille méthode calepin/papier/stylo, qui n'est de loin pas la plus mauvaise. J'ai essayé de m'organiser avec et sans calendrier, avec et sans dates butoires. J'ai essayé de classer mes tâches par priorité, par urgence, par contexte de lieu, par projet, par niveau de motivation en fonction de l'heure de la journée.
<em>Bref, j'ai essayé.</em></p>
<p>Je suis d'un naturel assez enthousiaste. J'aime la nouveauté, le changement. Je pense être quelqu'un de créatif (en tout cas, j'essaie d'exercer ma créativité régulièrement). La conséquence négative de tout ceci, c'est que je n'aime pas la répétition. Vraiment pas. Alors quand on me parle de règles, d'horaires fixes, de projets à très long terme, cela me fait grincer des dents. Et au final, quand on me parle d'organisation du temps, ça m'emballe pas non plus. </p>
<p>C'est pour cette raison qu'en général, lorsque j'essaie une nouvelle méthode d'organisation, cela dure au mieux quelques mois. Et puis, une fois que j'ai compris la méthode, ce qu'elle a d'intéressant, ce qu'elle a de mois intéressant, je me retrouve face à la routine quotidienne des tâches de gestion, d'organisation, de planification. Ce n'est pas motivant. Alors je me lasse. Et je finis par laisser tomber.</p>
<h2>Un demi-échec</h2>
<p>Au final, je me retrouve aujourd'hui à me poser une question qui en ferait protester plus d'un : <em>Est-ce si important de gérer ses tâches et d'organiser son temps ?</em> Ne vaut-il parfois pas mieux laisser tomber certaines choses à faire, et désencombrer nos listes, et par la même occasion nos vies ? Car après tout, si on les oublie, c'est qu'elles n'étaient peut-être pas si importantes que ça, toutes ces choses...</p>
<p>Ces années d'expériences se soldent aujourd'hui par un demi-échec. Malgré toutes mes tentatives, je n'ai aujourd'hui toujours pas de solution pour gérer convenablement mes tâches. Je n'ai pas la motivation pour tenir un calendrier à jour. Je n'ai pas la rigueur pour maintenir efficacement des listes. Alors, je continue à noter les choses importantes à faire sur un calepin, car au final c'est ce qui me demande le moins de temps. Mais cela me pose problème. A une époque ultra-connectée, avec des outils des gestion par dizaines, la meilleure solution que j'ai est un calepin et un stylo.</p>
<h2>Le côté pervers des listes</h2>
<p>En même temps, c'est aussi une demi-victoire, car je me rends compte du côté pervers de la gestion du temps, et je sais dans quels travers je ne veux pas tomber. Car dans la majorité des cas, peu importe la méthode choisie, on se retrouve avec des listes qui s'allongent au fil du temps. Des listes qui se remplissent de choses inutiles qu'on aurait mieux fait d'oublier. Des listes qui demandent alors à être organisées, classées, priorisées. Des listes qu'il faut maintenir. </p>
<p>Et au final, nos listes nous prennent non seulement une partie non négligeable de notre temps, mais en plus elles plombent notre moral et notre motivation, parce qu'on se rend compte qu'on aura pas le temps de faire la moitié de ce qui est écrit dessus. Et à chaque fois que je regarde ma liste de choses à faire, je vois tout ce travail qui m'attend, et c'est alors une fine couche de stress qui vient s'ajouter à la précédente, et ainsi de suite.</p>
<p>Ce que je retiendrais donc de ces expériences, c'est qu'il ne faut pas faire de listes. Enfin disons plutôt qu'il ne faut pas chercher à en faire, et que si on décide d'en faire une, il faut y mettre un minimum de choses. Parce qu'ensuite, à chaque fois qu'on va la regarder, on va se rendre compte de la quantité de choses qui nous attendent, et que cela va générer stress et démotivation. Permettons-nous d'oublier, de laisser tomber certaines choses, parfois même importantes. </p>
<h2>Mise en pratique</h2>
<p>Les vacances de Noël ne sont pas les plus reposantes qui soient. Et depuis Noël dernier, je me sens stressé. La rentée est difficile. Je suis de mauvaise humeur, et les sources en sont multiples. L'une d'elles est sans aucun doute cette liste des tâches qui n'en fini pas, et qui ajoute une couche de stress à chaque fois que je la regarde. J'ai donc décidé de reprendre à zéro, et d'<em>oublier</em>. </p>
<p>Voici quelques exemples :</p>
<h3>Le bordel du garage</h3>
<p>C'est le bordel dans mon garage. Je dois le ranger. Je me le dis à chaque fois que je prends ma voiture le matin, et à chaque fois que je rentre le soir. C’est également inscrit sur ma liste de choses à faire. Cette liste que je regarde au moins 5 fois par jour. Du coup, au lieu de penser matin et soir à ce travail pas très enthousiasmant qui m'attend, j'y pense matin, soir, et à chaque fois que je consulte ma liste. C'est inutile. Ce n'est pas urgent au point d'y penser 7 fois par jour. Je rangerai mon garage quand j'aurai le temps (ou quand ma femme n'en pourra vraiment plus de ce bordel :-)) En attendant, <em>j'oublie</em>.</p>
<h3>Tailler les plantes</h3>
<p>L'été dernier, j'ai commencé à aménager un coin de mon jardin. Je voudrais remplacer certaines plantes un peu trop envahissantes (<a href="http://www.lesarbres.fr/cornouiller.html">cornouiller</a>, <a href="http://www.lesarbres.fr/thuya.html">thuya</a>) par des plantes plus petites et plus diversifiées. J'ai commencé à tailler tout ça l'été dernier, mai je n'ai pas terminé. Et depuis, c'est sur ma liste de choses à faire. J'y pense donc tous les jours, alors que concrètement, je ne veux rien faire maintenant : c'est l'hiver. Et puis de toute façon, même en l'ayant écrit sur une liste, c'est quelque chose qui demande du temps et du matériel. Ce n'est pas une tâche qui peut s'improviser. Alors à quoi bon laisser cela sur une liste ? Si j'ai du temps libre au printemps prochain, je le ferai. Si j'y repense. Et si je n'y repense pas, c'est que finalement le cornouiller et le thuya ce n'est pas si mal que ça... En attendant, <em>j'oublie</em>.</p>
<h3>L'album photo</h3>
<p>En avril 2015, <a href="thakka-ther-og-bless-island.html">nous sommes partis en Islande</a>. En revenant, j'ai commencé un album photo. Il faudrait que je termine cet album photo. Ça aussi, c'est sur ma liste. Ça aussi, j'y pense tous les jours. Plusieurs fois par jour. Faire un album photo c'est assez agréable. Mais cela demande du temps et de la motivation. Et depuis plusieurs semaines, je n'ai pas trouvé cette motivation pour le continuer. Aujourd'hui, je me pose une question : Si l'envie de continuer n'est pas au rendez-vous, n'est-ce pas justement parce que j'y pense tous les jours ? N'est-ce pas parce que je vois cet album photo comme <em>encore une tâche de plus</em> ? Peut-être que si cela ne figurait pas sur une liste, j'aurais, après quelques semaines de pose, pris plaisir à continuer... Donc pour l'instant, <em>j'oublie</em>.</p>
<h3>Rédiger un blog</h3>
<p>Ce blog a aujourd'hui plus d'un an, et ceci est le 63ème article. Il n'y a aucune liste d'articles à écrire. Je n'y pense pas tous les jours. Cela ne me stresse pas. Si je n'écris rien pendant 2 mois, tant pis, c'était clair dès le départ. Et au final, il ne s'est jamais écoulé 2 mois sans que j'écrive quelque-chose. Parce que quand j'y pense, ce n'est pas une corvée, c'est une envie. L'envie de faire quelque-chose de non contraignant, de non obligatoire. Je pense sincèrement que je suis motivé pour écrire parce que justement je ne me fixe aucune contrainte, aucun objectif. Et je crois que je tiens là un véritable exemple pour lequel l'<em>oubli</em> apporte quelque-chose.</p>
<h2>En conclusion</h2>
<p>Les listes ont un côté pervers, et ne conviennent pas à tout le monde. Je connais plein de personnes qui fonctionnent avec des listes. Je ne sais pas si elles arrivent à bien gérer le stress et la démotivation qui en découle, mais il semble qu'elles trouvent l’énergie et la rigueur suffisante pour travailler correctement avec. Ce n'est pas mon cas. Les listes me desservent plus qu'elles ne m'aident. C'est pour cela que j'ai décidé d'essayer d'oublier. De laisser tomber. De lâcher prise. </p>
<p><em>Et advienne que pourra de toutes ces choses à faire qui m'encombraient l'esprit.</em></p>Créativité et innovation par Luc De Brabandère2015-12-18T14:25:37+01:002015-12-18T14:25:37+01:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2015-12-18:/creativite-et-innovation-par-luc-de-brabandere.html<p>Une réflexion sur la créativité, l'innovation, et notre perception du monde.</p><p>Une réflexion sur la créativité, l'innovation, et notre perception du monde.
Clair. Instructif. Drôle. Épatant. Tout simplement génial ! A voir absolument...</p>
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</div>Tout va bien... ou pas2015-12-17T13:33:06+01:002015-12-17T13:33:06+01:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2015-12-17:/tout-va-bien-ou-pas.html<p>En cette belle journée de décembre 2015, je monte dans ma voiture pour aller au boulot. Il est 7h30 du matin. Le thermomètre de ma voiture indique 11°C. Je rappelle que nous sommes en décembre. Selon les moyennes saisonnières, il devrait faire environ 2°C. <em>Tout va bien.</em></p><p>En cette belle journée de décembre 2015, je monte dans ma voiture pour aller au boulot. Il est 7h30 du matin. Le thermomètre de ma voiture indique 11°C. Je rappelle que nous sommes en décembre. Selon les moyennes saisonnières, il devrait faire environ 2°C. <em>Tout va bien.</em></p>
<p>Je pense alors la la COP21 qui se termine. Et à cet accord signé... enfin cet accord... il faudrait plutôt dire cette déclaration d'intention. Entendons bien par là qu'il n'y aura aucune contrainte, aucune pénalité, et donc en gros aucune obligation des parties. Les différents pays ont simplement dit qu'ils étaient plus ou moins d'accord... avec pas grand-chose... et au moins pendant 3 ans. <em>Tout va bien.</em></p>
<p>Et puis il y a les élections qui se terminent, et le Front National qui utilise aujourd'hui les images horribles d’exécutions de Daesch pour asseoir sa position d’extrême droite. Et dire que dans ma région, 36% des votants ont choisi le Front National. <em>Tout va bien.</em></p>
<p>Arrivé au boulot, je vais faire un tour sur Google Actualités. Que des joyeusetés. Eric Zemmour est condamné à 3 000 euros d'amende pour provocation à la haine envers les musulmans. Salah Abdeslam a réussi à s'echaper de Belgique malgré les forces mises en œuvre pour le retrouver. En Espagne, un adolescent frappe le Premier ministre au visage. A Paris, un réseau d'immigration clandestine est démantelé dans une école de commerce. <em>Tout va bien.</em></p>
<p>Je repense à cette année qui se termine tout doucement. Cette année qui a tout de même été marquée par des événements importants. Cette année qui a commencé par les attentats de Charlie, et qui se termine avec les attentats de Paris. Je me demande où nous allons. Chaque année semble pire que la précédente. Est-ce dû à mon regard sur la société qui évolue année après année ? Ou bien notre monde évolue-il vraiment dans le mauvais sens ?</p>
<p>Enfin... heureusement qu'il y a la sortie de Star Wars épisode VII pour égayer un peu la morosité de cette fin d'année. <em>Tout va bien...</em></p>
<p><img src="images/tout-va-bien-ou-pas/toutvabien.png" /></p>S'exercer au calcul mental avec Paloo-Maths2015-12-10T16:03:52+01:002015-12-10T16:03:52+01:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2015-12-10:/sexercer-au-calcul-mental-avec-paloo-maths.html<p>Dans la vie, certaines expériences nous marquent. Et parfois, certaines expériences nous impactent plus que d'autres et restent gravées <em>à vie</em> dans notre mémoire. Ce qui est fou, c'est que ces expériences n'ont parfois vraiment rien d'extraordinaire, et on ne sait pas trop pourquoi, mais on s'en souvient. A jamais.</p><p>Dans la vie, certaines expériences nous marquent. Et parfois, certaines expériences nous impactent plus que d'autres et restent gravées <em>à vie</em> dans notre mémoire. Ce qui est fou, c'est que ces expériences n'ont parfois vraiment rien d'extraordinaire, et on ne sait pas trop pourquoi, mais on s'en souvient. A jamais.</p>
<p>Il y a de nombreuses années, alors que je n'étais qu'un enfant de primaire, j'ai vécu une expérience tout à fait banale. Ridiculement banale en fait. Mais je m'en souviens encore aujourd'hui, près de 25 ans plus tard. Cette expérience, c'est simplement ma première rencontre avec un ordinateur dans le milieu scolaire. Notre instituteur de l'époque nous avait fait jouer à un jeu pour s'exercer au calcul mental. Se souvenir de cette expérience avec une telle précision est totalement improbable. Et avec le recul, je me demande aujourd'hui si ce jeu n'a pas été le déclencheur de mon envie de faire de l'informatique mon métier.</p>
<p>Et puisque je suis aujourd'hui devenu père, que mes enfants grandissent, et que la plus grande commence à devoir exercer son calcul mental à la maison, j'ai cherché si je trouvais un équivalent actuel de ce jeu qui m'a tant marqué. Mais rien. Rien de satisfaisant en tout cas. Alors, ne pouvant laisser mes enfants vivre sans cette expérience tant profitable, j'ai décidé de recréer le jeu, tel que dans mes souvenirs...</p>
<p>Et <a href="http://maths.paloo.fr">Paloo-Maths</a> est né ! Il rejoint la famille <a href="http://paloo.fr">Paloo</a>, et je dois dire que j'ai trouvé cela assez sympa d'y rejouer :) Le but est ultra-simple : des calculs (additions, soustractions, ...) tombent du haut de l'écran, et il faut entrer le résultat du calcul avant qu'il n'arrive tout en bas. </p>
<p><img src="images/sexercer-au-calcul-mental-avec-paloo-maths/paloo-maths.png" /></p>
<p>Il y a encore quelques bugs a corriger, et j'aimerais avoir le temps de le faire un peu évoluer, mais cette première version marche déjà plutôt bien.</p>
<p>Les sources sont disponibles sur GitHub : <a href="https://github.com/remyguillaume/Paloo-Maths"><a href="https://github.com/remyguillaume/Paloo-Maths">https://github.com/remyguillaume/Paloo-Maths</a></a></p>
<p><em>Allez, sur ce, je vais essayer de battre mon record :-)</em></p>La nostalgie Starwars2015-11-21T23:49:26+01:002015-11-21T23:49:26+01:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2015-11-21:/la-nostalgie-starwars.html<p>Starwars épisode 7, c'est pour bientôt... très bientôt. Il ont d'ailleurs installé un beau rayon plein de produits dérivés à l'entré de Cultura. Mon fils est allé s'y perdre pas plus tard que cette semaine, alors que je cherchais une perforatrice. (Oui, il y a encore des gens qui achètent des perforatrices, et j'en fais partie.)</p><p>Starwars épisode 7, c'est pour bientôt... très bientôt. Il ont d'ailleurs installé un beau rayon plein de produits dérivés à l'entré de Cultura. Mon fils est allé s'y perdre pas plus tard que cette semaine, alors que je cherchais une perforatrice. (Oui, il y a encore des gens qui achètent des perforatrices, et j'en fais partie.) </p>
<p>Deux jours plus tard, je me suis arrêté au Leclerc pour y acheter des cartouches d'encre. Grosse promo pour starwars là-bas aussi, avec distribution de paquets de cartes à collectionner lors du passage en caisse. Mes enfants ont adoré. Surtout mon fils. Je ne comprends d'ailleurs pas trop pourquoi, car il n'a que 4 ans. Il ne connait pas starwars. Il ne sais pas qui sont <em>Luke</em>, <em>Dark Vador</em>, <em>Qui-Gon Jinn</em> ou <em>Boba Fett</em>. Il ne sait ce qu'est un <em>X-Wing</em>, ni un <em>TIE Fighter</em>. Et encore moins le cultissime <em>Faucon Millenium</em>. Il ne sait pas ce qu'est <em>la Force</em>. Tout ce qu'il sait, c'est qu'un sabre laser c'est super cool, et qu'il en aimerait un pour Noël. Ahhh... le pouvoir de la publicité...</p>
<p>Mais heureusement pour lui, il a un père bien au courant de toutes ces choses, et qui va pouvoir lui expliquer, non sans plaisir il faut bien le dire... Enfin quand il sera un peu plus grand, quoi. Parce qu'à 4 ans, je doute qu'il puisse saisir tout l'étendue de l'univers génial qu'a créé George Lucas. Mais bon, il faut bien commencer un jour, alors c'est l'occasion !</p>
<p>Bref, découvrir ces nouvelles cartes à collectionner m'a rammené tout à coup plusieurs années en arrière. D'abord à mes 11-12 ans. Quand j'ai dévouvert les films à la télé. Puis, quelques temps plus tard, à cette soirée en famille, lors de laquelle moi et mes cousins avons regardé les 3 épisodes à la suite. (Bon, pour être honnête, je pense que j'ai bien dormi pendant l'episode 6). Puis au lycée, où l'un de mes meilleurs copains, Seb, était fan de la série. Aux soirées que nous passions ensemble, aux coups de fils tard le soir, aux parties de jeux en réseau.</p>
<p>Puis vint le temps de <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Star_Wars_Customizable_Card_Game">starwars CCG</a>. J'étais à la fac, et nous avons passé des soirées, des nuits, des week-ends à préparer nos decks, et à nous affronter à coup d'<em>ability</em>, d'<em>attrition</em> et de <em>drain</em>. Nous n'étions plus simple spectateurs de la saga, nous étions <em>Han Solo</em>, <em>Yoda</em> ou <em>Palpatine</em>, et nous nous bations pour savoir qui des Rebelles ou de l'Alliance gagnerait la partie. Cela m'avait coûté une véritable fortune. Quand j'y repense aujourd'hui, aller acheter des paquets de 8 cartes à jouer, sans être sûr de ce qu'il y aurait dedans, très régulièrement, et pour un prix somme toute assez élevé pour un étudiant, c'était de la folie. Je pense que j'y ai laissé plusieurs centaines d'euros. Avec le recul, je pense qu'à un moment, c'était même presque de l'addiction. Mais bon, que de bons souvenirs...</p>
<p><em>Nostalgie</em> n'est pas peut-être pas le mot exact. Car après tout, il n'y a que peu de tristesse dans tous ces souvenirs, à part peut-être celui de n'avoir pas su garder contact avec mes compagnons de jeu de l'époque. En fait, il y a surtout de bons souvenirs. Des moments de passion, de camaraderie, de franche rigolade. Starwars est pour moi le symbole de toute une époque, qui même si elle est maintenant révolue, a contribué à ce que je suis devenu aujourd'hui.</p>
<p>Ce soir j'ai retrouvé, bien à l'abris dans ma cave, posé sur une étagère, un classeur qui m'a suivi lors de mes déménagements. Un classeur dont je n'ai jamais eu le courage de me débarasser. Un classeur qui ne pouvait simplement rester dans un carton. Un classeur rempli de trésors et de souvenirs. Ce classeur dans lequel sont scrupuleusement rangées chacune de mes cartes à jouer starwars. Et demain, je vais partager ce moment de ma vie avec mes enfants. </p>
<p><img src="images/la-nostalgie-starwars/yoda_ccg.jpg" /></p>
<p><em>Mais demain seulement, car maintenant, tard il se fait...</em></p>Longitude=X, Latitude=Y... Ou pas.2015-11-06T08:16:03+01:002015-11-06T08:16:03+01:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2015-11-06:/longitude-x-latitude-y-ou-pas.html<p>Parmi les blogs que je lis(ais) régulièrement, il y a celui de Ben Spaulding : <a href="http://www.gisdoctor.com">The GIS Doctor</a>. Souvent intéressant, parfois passionnant, j'y ai appris beaucoup de choses.</p><p>Parmi les blogs que je lis(ais) régulièrement, il y a celui de Ben Spaulding : <a href="http://www.gisdoctor.com">The GIS Doctor</a>. Souvent intéressant, parfois passionnant, j'y ai appris beaucoup de choses.</p>
<p>Sans aucune prétention, je dirais que c'est à mon tour de lui apprendre quelque-chose !</p>
<h2>Longitude=X, Latitude=Y</h2>
<p>Dans un <a href="http://www.gisdoctor.com/site/2015/09/01/long-x-lat-free-illustration-included/">article récent</a> au moment où j'écris ces lignes, il dit la chose suivante :</p>
<div class="cite">
<q>First, let’s review the Cartesian coordinate system. The X axis is the horizontal plane and the Y axis is the vertical plane. Two dimensional. Pretty simple.</q>
</div>
<p>Puis il explique ceci :</p>
<div class="cite">
<q>Latitude measures angular distance from the equator to a point north or south of the equator. While longitude is an angular measure of east/west from the Prime Meridian.</q>
</div>
<p>Il en déduit tout naturellement que X est <em>toujours</em> la longitude, et Y <em>toujours</em> la latitude.</p>
<p>Je ne suis pas d'accord avec ceci. Il y a une erreur dans ce raisonnement. Effectivement, le système de coordonnées cartésien <em>standard</em> est comme il le décrit : X en abscisse, et Y en ordonnée. Et effectivement, si on prend un carte <em>standard</em>, la longitude est en abscisse, et la latitude est en ordonnée.</p>
<p>Mais là où il fait erreur, c'est quand il affirme implicitement que tout système de coordonnées géographiques est basé sur un système de coordonnées cartésien <em>standard</em>. Dans la plupart des cas, c'est effectivement vrai. Mais il y a des exceptions. Exceptions avec lesquelles je travaille d'ailleurs au quotidien !</p>
<h2>Longitude=Y, Latitude=X</h2>
<p>Prenons par exemple le système de coordonnées suisse CH1903 (ou LV03 pour les intimes). La <a href="https://en.wikipedia.org/wiki/Swiss_coordinate_system">page Wikipédia</a> nous explique la chose suivante :</p>
<div class="cite">
<q>Though E coordinate is denoted as y and N coordinate x, E coordinate is the first axis of this Cartesian system, namely a point is denoted as (y, x).</q>
</div>
<p>En gros, les axes X et Y sont inversés par rapport à la convention mathématique d'un système de coordonnées cartésien <em>standard</em>. Et on a donc dans ce cas : Longitude=Y, Latitude=X. </p>
<p>C'est, je dois bien l'avouer, assez perturbant au début. Surtout que dans les outils SIG communs comme par exemple ArcGis, cette particularité n'est pas prise en compte, et on doit alors stocker les valeurs de Y dans X, et inversement. Et quand on commence à vouloir convertir des infos d'un système de coordonnées à l'autre avec Proj4Net, on ne sait alors plus quelle coordonnée il faut mettre à quel endroit dans la formule. Bref, c'est le bordel. Mais c'est comme ça !</p>
<p>A noter cependant qu'avec le changement de cadre de référence (migration de la Suisse du système CH1903 au système CH1903+), si les coordonnées X et Y restent inversées mathématiquement, il a été décidé de ne plus utiliser les dénominations X et Y, car elles vont à l'encontre de la logique mathématique. Il a donc été décidé d'utiliser les notations E (pour Est), et N (pour Nord).
On écrira donc plus <em>(Y=600'000, X=200'000)</em>, mais <em>(E=2'600'000, N=1'200'000)</em></p>
<p>Pour plus d'infos, on peut consulter :</p>
<ul>
<li><a href="https://de.wikipedia.org/wiki/Schweizer_Landeskoordinaten">La page Wikipédia en allemand</a> </li>
<li><a href="http://www.swisstopo.admin.ch/internet/swisstopo/fr/home.html">Le site de l'Office Fédéral de Topographie Swisstopo</a></li>
<li><a href="http://www.swisstopo.admin.ch/internet/swisstopo/fr/home/topics/survey/lv95/lv95_faq.67505.html">La FAQ Swisstopo sur le nouveau cadre de référence</a></li>
</ul>De l'intérêt du travail2015-11-02T14:19:04+01:002015-11-02T14:19:04+01:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2015-11-02:/de-linteret-du-travail.html<p>Le boulot, en tout cas dans le monde du logiciel, c'est une alternance de périodes de nouveautés hyper motivantes, créatives, pendant lesquelles on apprend beaucoup et on s'éclate, et de périodes moins intéressantes de bug fixing, de migration de données, de petites évolutions sans intérêt, pendant lesquelles on se fait parfois vraiment chier.</p><p>Le boulot, en tout cas dans le monde du logiciel, c'est une alternance de périodes de nouveautés hyper motivantes, créatives, pendant lesquelles on apprend beaucoup et on s'éclate, et de périodes moins intéressantes de bug fixing, de migration de données, de petites évolutions sans intérêt, pendant lesquelles on se fait parfois vraiment chier.</p>
<p>Le vrai problème commence lorsque la seconde période se prolonge. Encore et encore... Arrive alors la fin de l'année, le moment de faire un bilan de la période écoulée. Et là on se rend compte qu'on a vraiment passé une année pourrie. Bug fixing. Migration de données. Analyse de problèmes en production. Préparation d'un patch. Nouvelle migration de données. Nouveau patch. Une année pendant laquelle on a rien appris, ou presque. <em>En gros : Une année sans aucun intérêt.</em></p>
<p>Bon, j'exagère, il y a quand même eu 2-3 trucs sympa. Une présentation aux SIG-2015 à Paris. Les prémices d'un éventuel nouveau projet, avec quelques réunions d'analyse. Ah, et puis un ou deux algos intéressants quand même. Allez, je vais être large, et dire que mon travail pour l'année 2015 a été épanouissant pendant 3-4 semaines environ. <em>Et le reste, ben c'était juste de la merde.</em></p>
<p><em>Professionnellement parlant, 2015 a été un beau gâchis.
Et je viens de décider que 2016 ne sera pas comme ça.</em></p>En route vers le passé2015-10-23T12:14:13+02:002015-10-23T12:14:13+02:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2015-10-23:/en-route-vers-le-passe.html<p>Il y a quelques temps, je me suis posé, comme souvent, une question à la con. Cette question en a amené d'autres, et de fil en aiguille, je me suis retrouvé plongé au milieu des décalages horaires sur notre chère planète. J'ai décidé de partager ça ici.</p><p>Il y a quelques temps, je me suis posé, comme souvent, une question à la con. Cette question en a amené d'autres, et de fil en aiguille, je me suis retrouvé plongé au milieu des décalages horaires sur notre chère planète. J'ai décidé de partager ça ici.</p>
<h2>La théorie (facile)</h2>
<p>Une journée est divisée en 24 heures, car la terre fait un tour sur elle-même en 24 heures (à peu près, hein...). C'est pour cela qu'<em>en théorie</em>, la terre est divisée en 24 fuseaux horaires différents. </p>
<p>L'origine de ces fuseaux horaires est le méridien de Greenwich, qui passe en Angleterre. Lorsque le soleil se lève à ce méridien, il fait jour à l'est, et nuit à l'ouest. Les pays à l'est de ce méridien ont donc déjà commencé leur journée, et il sera donc une heure plus avancée dans la journée. Les pays à l'ouest par contre sont encore endormis, et il est donc plus tôt chez eux. Ainsi, moi, en France métropolitaine, je suis à <em>GMT + 1</em>. Nos amis péruviens, à l'ouest, à <em>GMT - 5</em>. Nos autres amis chinois, à l'est, sont à <em>GMT + 8</em>.</p>
<p>Plus on avance vers l'ouest, plus il est tôt. Et plus on va vers l'est, plus il est tard. On va donc avoir un problème à un moment donné : A l'opposé exact du méridien de Greenwich, il sera en même temps minuit le 11 février et minuit le 12 février. Quelque-part au milieu du Pacifique, il y a donc une ligne imaginaire, pour laquelle la date n'est pas identique d'un côté et de l'autre. Il a donc été décidé que celle ligne serait <em>la ligne de changement de date</em>, et que la franchir entraînerait un changement de date. </p>
<p>On peut donc dire qu'il existe sur terre une ligne imaginaire qui sépare hier d'aujourd'hui.</p>
<p><img src="images/en-route-vers-le-passe/changement_date.gif" /></p>
<h2>La réalité (un peu plus complexe)</h2>
<p>Une ligne bien droite à l'opposé de Greenwich c'est bien sympa, mais ça pose plein de questions. Si cette ligne passe pas un pays, que fait-on ? Comment font 2 pays étant proches géographiquement, mais de part et d'autre de cette ligne de changement de date ? En particulier, la semaine de commerce entre ces pays est-elle réduite à 4 jours ? </p>
<p>C'est pour ces raisons que la ligne de changement de date n'est pas vraiment une ligne bien droite, sauf peut-être si on souffre d'un astigmatisme assez sévère.</p>
<p><img src="images/en-route-vers-le-passe/International_Date_Line_mini.png" /></p>
<p>Le petite protubérance située entre Hawaï et la Polynésie française n’existe d’ailleurs pas depuis très longtemps. En effet, les <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%8Eles_de_la_Ligne">îles de la ligne</a> ont choisit de se rapprocher de leur partenaires commerciaux privilégiés en 1994, et ont sauté un jour en passant de <em>GMT - 10</em> à <em>GMT + 14</em>. Le 31 décembre 1994 n'a par conséquent jamais existé sur ces îles.</p>
<p>La dernière modification de la ligne de changement de date a eu lieu en 2011, lorsque les <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Samoa">îles Samoa</a>, désireuses de se calquer sur les horaires de l'Australie et de la Nouvelle-Zélande pour des raisons commerciales, sont <em>passées à l'ouest</em>. Elles sont donc passées directement du 29 décembre au 31 décembre 2011. Le 30 décembre 2011 n'a donc jamais existé sur ces îles.</p>
<p>Du fait des décalages horaires qui peuvent être des demies ou des quarts d'heures, il existe au total 41 fuseaux horaires sur le globe terrestre. Les décalages horaires extrêmes se situent à <em>GMT + 14</em>, pour les <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%8Eles_de_la_Ligne">îles de la Ligne</a>, et à <em>GMT - 12</em> pour les îles <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%8Ele_Howland">Howland</a> et <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%8Ele_Baker">Baker</a>.</p>
<h2>La question (à la con)</h2>
<p>On sait qu'en passant la ligne de changement de date, on peut en quelque sorte retourner 1 jour en arrière. On peut ainsi imaginer fêter 2 fois la nouvelle année. Mais je me suis demandé s'il était possible, compte-tenu des gros écarts d'heures, de revenir 2 jours en arrière. Et ainsi pouvoir fêter 2 fois la nouvelle année, mais avoir le temps de préparer la seconde fête aussi... </p>
<p>Contrainte supplémentaire, il faudrait que ce voyage soit physiquement possible aujourd'hui. Je ne veux pas utiliser la téléportation ou un autre moyen technologique futuriste. Je voudrais me déplacer à pied, en bateau, à la nage, en avion, avec une vitesse de déplacement réaliste.</p>
<h2>La réponse (pas si con)</h2>
<p>... Et bien oui, c'est possible. Si, si. Il faut un peu se dépêcher, mais c'est possible.</p>
<p>Imaginons...
Nous sommes le 1er janvier 2016, et nous venons de fêter la nouvelle année sur les <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Samoa">îles Samoa</a>. </p>
<p><img src="images/en-route-vers-le-passe/samoa.jpg" /></p>
<p>Nous venons de terminer notre coupe de champagne, il est 00h05. Nous sommes dans l’hémisphère sud, et c'est l'été. Nous sommes donc à <em>GMT+14</em>. A Londres, nous sommes la veille, le 31 décembre 2015, et il est 10h05. </p>
<p>Tout près, il y a les <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Samoa_am%C3%A9ricaines">îles Samoa américaines</a>. </p>
<p><img src="images/en-route-vers-le-passe/samoa_us.jpg" /></p>
<p>Les Samoa américaines les îles Samoas ne sont distantes que de 75 km environ. Mais elles sont séparées par la <em>ligne de changement de date</em>. Les Samoa américaines sont donc dans le fuseau horaire GMT-11. Et au moment où je termine ma coupe de champagne, il est là-bas 25 heures plus tôt. Nous sommes le 30 décembre 2015, et il est 23h05.</p>
<p><img src="images/en-route-vers-le-passe/distance_samoa.jpg" /></p>
<p>Je chevauche alors le tout nouveau jetski que je me suis payé pour répondre à cette question : un kawazaki Utlra 310LX, 310 chevaux, avec une vitesse de pointe d'environ 110 km/h :</p>
<p><img src="images/en-route-vers-le-passe/kawazaki_ultra_310lx.jpg" /></p>
<p>Et je file à toute allure vers les Samoa américaines, parcourant ainsi les 75 kilomètres en 45 minutes environ. J'arrive sur les plages de Poloa aux environs de 23h50. Je suis large. J'ai même le temps de me brosser les dents avant d'aller me coucher, pour être en forme pour le nouvel an suivant.</p>
<p><em>CQFD :-)</em></p>Conseils d'un père à ses enfants2015-10-15T09:33:06+02:002015-10-15T09:33:06+02:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2015-10-15:/conseils-dun-pere-a-ses-enfants.html<p>Le temps passe. Je vieillis. Mes enfants grandissent. Ils sont aujourd'hui encore bien jeunes, mais ils sont déjà capables de comprendre de nombreuses choses. Il y a cependant certaines choses qu'on ne comprend qu'une fois qu'on arrive à l'age adulte.</p><p>Le temps passe. Je vieillis. Mes enfants grandissent. Ils sont aujourd'hui encore bien jeunes, mais ils sont déjà capables de comprendre de nombreuses choses. Il y a cependant certaines choses qu'on ne comprend qu'une fois qu'on arrive à l'age adulte. Certaines choses qu'on ne perçoit correctement qu'une fois qu'on est entré dans la société, et qu'on vole de ses propres ailes. Et c'est bien frustrant, car j'aimerais parfois parler à mes enfants comme je parlerais à un adulte. Et j'aimerais qu'ils comprennent le sens profond de ce que je leur dis.</p>
<p>La vie est simple et complexe à la fois. Je souhaiterais leur donner des conseils sur la vie qui les attend. Pas forcément pour qu'ils les suivent, mais pour partager mon expérience d'humain avec eux, et leur donner toutes les cartes afin qu'ils puissent prendre leurs décisions futures en connaissance de cause. J'aimerais partager mon ressenti sur ces années qui pour moi sont déjà passées, afin qu'ils aient été prévenus de ce qui les attend, de ce à quoi ils vont être confrontés. J'aimerais leur dire ce qui a été important pour moi. Les erreurs que j'ai commises. Mes choix de vie, mes remords, mes regrets.</p>
<p>Bien sûr, je parle déjà énormément avec eux, j'essaie de leur expliquer un maximum de choses, de répondre à toutes leurs questions. J'essaie quotidiennement de leur apporter une première base solide pour leur vie future. De leur donner des valeurs. De les aider dans leurs choix. Bien sûr, je sais qu'il doivent faire leurs expériences eux-mêmes, et que c'est cette expérience qui va les aider à se construire, à comprendre la vie, à s'approprier leur vie. Mais j'aimerais parfois être sûr qu'ils saisissent complètement et correctement ce que je leur raconte.</p>
<p>Si je devais donner quelques conseils à mes enfants sur la vie qui les attend, je dirais les choses suivantes :</p>
<ul>
<li>
<p><em>Restez vous-même.</em> Certaines personnes ne vous aimeront peut-être pas. Mais les autres vous apprécieront pour ce que vous êtes vraiment.</p>
</li>
<li>
<p><em>Continuez à vous émerveiller.</em> Ayez soif d'apprendre, et découvrir, de voyager. Ce sont toutes ces découvertes qui vous aideront à vous sentir bien, et à nourrir votre futur avec de nouvelles idées.</p>
</li>
<li>
<p><em>Faites un boulot utile.</em> Parce que même si on gagne bien sa vie, la reconnaissance professionnelle est essentielle si on veut se sentir bien dans son travail.</p>
</li>
<li>
<p><em>Ne courrez pas après l'argent.</em> Bien sûr, c'est mieux si vous gagnez bien votre vie. Mais même s'il contribuera sans aucun doute à votre bonheur, l'argent ne vous rendra pas plus heureux.</p>
</li>
<li>
<p><em>N'ayez pas peur du changement.</em> C'est à travers le changement que vous ouvrirez votre esprit et que vous aurez des idées novatrices.</p>
</li>
<li>
<p><em>Le temps libre passe avant tout.</em> Que ce soit seul, avec des amis, en famille, il faut du temps libre. Sinon la vie n'a aucun sens.</p>
</li>
<li>
<p><em>Vous avez le droit de vous tromper.</em> Autant de fois que vous le voulez. Ce sont vos erreurs qui vous apporteront l'expérience nécessaire pour réussir ce que vous entreprendrez.</p>
</li>
<li>
<p><em>Lancez-vous !</em> Ne vous posez pas des tonnes de questions. Ne faites pas des plannings à rallonge. Ne cherchez pas d'excuses. Lancez-vous juste, et vous verrez bien.</p>
</li>
<li>
<p><em>Ce qui est impossible aujourd'hui ne l'est pas forcément demain.</em> L'impossible est une notion toute relative, qui ne demande qu'à être contredite.</p>
</li>
<li>
<p><em>Le monde dans lequel vous vivez aujourd'hui n'est pas le meilleur des mondes.</em> Il est même plutôt mal en point, que ce soit humainement, économiquement ou écologiquement. Vous ne pourrez le changer seuls. Mais vous pouvez peut-être contribuer à sa réparation.</p>
</li>
<li><em>Soyez heureux !</em> La vie est pleine de contraintes et d'obligations, auxquelles vous ne couperez pas, peu importe le style de vie que vous choisirez. Alors ne perdez pas votre temps à être malheureux, et profitez de la vie !</li>
</ul>Relier Naples, Miami, Melbourne et Saint-Petersburg en moins de 700 km ?2015-09-25T11:21:24+02:002015-09-25T11:21:24+02:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2015-09-25:/relier-naples-miami-melbourne-et-saint-petersburg-en-moins-de-700-km.html<p>Alors voyons voir... Naples -> Miami, à vol d'oiseau, il doit y avoir environ 8 500 km... Ensuite, Miami -> Melbourne, je dirais 15 500 km... Et puis pour finir, Melbourne -> Saint-Petersburg, il doit rester presque 15 000 km...</p><p>Alors voyons voir...
Naples -> Miami, à vol d'oiseau, il doit y avoir environ 8 500 km...</p>
<p><img src="images/relier-naples-miami-melbourne-et-saint-petersburg-en-moins-de-700-km/naples_miami.jpg" /></p>
<p>Ensuite, Miami -> Melbourne, je dirais 15 500 km...</p>
<p><img src="images/relier-naples-miami-melbourne-et-saint-petersburg-en-moins-de-700-km/miami_melbourne.jpg" /></p>
<p>Et puis pour finir, Melbourne -> Saint-Petersburg, il doit rester presque 15 000 km...</p>
<p><img src="images/relier-naples-miami-melbourne-et-saint-petersburg-en-moins-de-700-km/melbourne_stpetersburg.jpg" /></p>
<p>Ce qui nous fait quand même un total de 39 000 km. Et on veut faire ça en moins de 700 km ?
Franchement, je vois pas...
Impossible me direz-vous ?</p>
<p>Pas si on triche un peu, et qu'on observe un peu mieux les alentours de Miami :</p>
<p><img src="images/relier-naples-miami-melbourne-et-saint-petersburg-en-moins-de-700-km/naples_miami_melbourne_stpetersburg.jpg" /></p>
<p><em>Et voilà le travail ! :-)</em></p>SIG-2015 à Versailles, le planning2015-09-18T12:15:44+02:002015-09-18T12:15:44+02:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2015-09-18:/sig-2015-a-versailles-le-planning.html<p>Le planning de la <a href="http://sig2015.esrifrance.fr/Communications.aspx">conférence Esri francophone SIG-2015</a>, qui aura lieu à Versailles les 7 et 8 octobre, est en ligne.</p><p>Le planning de la <a href="http://sig2015.esrifrance.fr/Communications.aspx">conférence Esri francophone SIG-2015</a>, qui aura lieu à Versailles les 7 et 8 octobre, est en ligne.</p>
<p>Une petite capture en souvenir :</p>
<p><img src="images/sig-2015-a-versailles-le-planning/sig2015_planning.png" /></p>
<p>Je suis ultra motivé ! :-)</p>
<p>Par contre, les releases qui tombent dans la période pendant laquelle je suis censé préparer ma présentation, c'est pas la meilleure des choses quand même... J'ai encore du boulot !</p>
<p>Mais ça va le faire... enfin j'espère, quoi :-)</p>La projection de Füller (Dymaxion map)2015-09-14T12:22:17+02:002015-09-14T12:22:17+02:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2015-09-14:/la-projection-de-fuller-dymaxion-map.html<p>La projection de Füller est une projection cartographique qui se propose de rétablir la vérité. Et aussi de remettre tout le monde à égalité. Rien que ça. Il s'agit d'une de mes projections favorites, car elle est créative, et nous permet de sortir des <a href="qui-a-la-plus-grande.html">projections biaisées</a> auxquelles nous sommes habituées (Mercator notamment).</p><p>La projection de Füller est une projection cartographique qui se propose de rétablir la vérité. Et aussi de remettre tout le monde à égalité. Rien que ça. Il s'agit d'une de mes projections favorites, car elle est créative, et nous permet de sortir des <a href="qui-a-la-plus-grande.html">projections biaisées</a> auxquelles nous sommes habituées (Mercator notamment). Et elle nous donne une bonne idée de la vraie taille des continents et des pays.</p>
<h2>Type de projection</h2>
<p>La projection de Füller est une projection de la Terre sur la surface d'un <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Icosa%C3%A8dre">isocaèdre</a> (polyèdre à vingt faces). Cet isocaèdre est ensuite éclaté et mis à plat.</p>
<p><img src="images/la-projection-de-fuller-dymaxion-map/dymaxion_animation.gif" /></p>
<p>Les <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Indicatrice_de_Tissot">indicateurs de Tissot</a> montrent les déformations de ce type de projection. On peut voir qu'elles sont minimes, aussi bien en ce qui concerne la taille des continents que leur forme :</p>
<p><img src="images/la-projection-de-fuller-dymaxion-map/dymaxion_tissot.jpg" /></p>
<h2>Moins de déformations</h2>
<p>Grâce à cette projection, les pays sont beaucoup moins déformés que dans certaines projections plus connues (Mercator notamment), et retrouvent leurs dimensions réelles. Ainsi, le <a href="le-groenland-ce-faux-grand-pays.html">Groenland</a> par exemple ne nous apparait plus comme l'immense territoire qu'il n'est pas.</p>
<p><img src="images/la-projection-de-fuller-dymaxion-map/dymaxion_map.jpg" />
<img src="images/la-projection-de-fuller-dymaxion-map/dymaxion_sat.jpg" /></p>
<h2>Plus de Nord, plus de Sud</h2>
<p>Autre propriété non conventionnelle de cette projection, le Nord et le Sud n'existent plus. Il n'y a plus de véritable orientation. Car après tout, qui a décidé que le Nord était en haut, et le Sud en bas ? C'est simplement un choix culturel qui a été fait par l'homme, et qui est devenu le standard de la représentation de notre planète. Mais en vérité, l'univers réel n'a ni nord, ni sud. Alors pourquoi devrait-il y avoir un nord et un sud sur Terre ?</p>
<p>Inconsciemment, l'homme a toujours considéré le haut comme supérieur au bas. On peut le remarquer dans toutes les pyramides hiérarchiques de nos entreprises, dans tous les diagrammes que nous créons et utilisons quotidiennement. De facto, le nord est toujours inconsciemment considéré comme supérieur au sud. Grâce à la projection de Füller, qui peut être tournée et lue dans n'importe quel sens, le Nord et le Sud n'existent plus. Le biais culturel établissant une hiérarchie implicite entre les continents est cassé. Tous les habitants du monde sont à nouveau à égalité.</p>
<p><img src="images/la-projection-de-fuller-dymaxion-map/dymaxion_n_s.jpg" /></p>
<h2>Une vraie vision du monde</h2>
<blockquote>
<p>Ce planisphère rassemble tous les continents dans un ensemble sans discontinuité comme les astronautes peuvent voir la Terre de leur vaisseaux spatiaux. Il aide les hommes à prendre conscience que la planète est un système interdépendant.</p>
</blockquote>
<p>La projection de Füller nous montre ainsi le monde comme une île unique entourée d'un immense océan. Personnellement, je trouve également qu'elle permet de se faire une idée de ce que le monde était il y a environ 200 millions d'années, avant qu'il ne se disloque : La Pangée, un supercontinent unique regroupant toutes les terres actuelles, et entouré d'eau.</p>
<h2>Oui, mais</h2>
<p>Il y a tout de même une chose qui me chiffonne : cette représentation de la Terre est clairement centrée sur les États-Unis. Il peut y avoir plusieurs raisons à cela. </p>
<ul>
<li>Est-ce simplement parce que <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Richard_Buckminster_Fuller">Richard Buckminster Fuller</a>, son inventeur, était américain ?</li>
<li>Est-ce parce qu'en 1946, lors de la création de cette projection, les États-Unis venaient de remporter la guerre, et ils étaient alors considérés comme la partie du monde la plus importante ?</li>
<li>Est-ce un problème purement géométrique, car la représentation de la Terre sous forme d'un continent unique, dans laquelle les continents ne sont pas coupés, implique un centrage sur les États-Unis ?</li>
</ul>
<p><em>Je n'en ai aucune idée... mais malgré cela, la projection de Füller reste pour moi l'une des meilleures projections cartographiques de notre chère planète...</em></p>Améliorons la lisibilité avec M. le recteur2015-09-08T18:06:12+02:002015-09-08T18:06:12+02:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2015-09-08:/ameliorons-la-lisibilite-avec-m-le-recteur.html<p>En cette rentrée 2015, voici le mail envoyé par le recteur de l'académie de Strasbourg. Je l'ai légérement simplifié histoire de supprimer les noms et d'aller à l'essentiel.</p><p>En cette rentrée 2015, voici le mail envoyé par le recteur de l'académie de Strasbourg. Je l'ai légérement simplifié histoire de supprimer les noms et d'aller à l'essentiel :</p>
<blockquote>
Madame, Monsieur,
En vue d'une plus grande efficacité et <b>lisibilité</b>, j'ai décidé de fusionner les fonctions de <u>DAET</u> et <u>DAFPIC</u>. A la tête de cette nouvelle entité, j'ai nommé M.X, <u>IEN-ET</u>, qui sera également conseiller du Recteur pour les entreprises. J'ai également nommé Mme Y, chef d'établissement, proviseur vie scolaire au rectorat et Mme Z, <u>IA-IPR</u>, déléguée académique à l'innovation (<u>CARDIE</u>).
Bien à vous,
Le Recteur
</blockquote>
<p>Donc si je résume le DAET et le DAFPIC ont fusionné, et un IEN-ET s'en occupe. Et puis une IA-IPR est maintenant au CARDIE. J'apprécie l'effort de lisibilité. Vraiment. Si déjà, il aurait pu utiliser un achronyme pour améliorer la lisibilité de <em>proviseur vie scolaire</em>, et écrire <em>PVS</em>. Petit joueur.</p>
<p>Bref.
Allez, pour la peine, j'ai tout de même cherché la signification de tous ces acronymes.</p>
<ul>
<li>DAET : <a href="http://www.education.gouv.fr/cid1222/delegue-academique-aux-enseignements-techniques-daet.html">Délégué académique aux enseignements techniques</a></li>
<li>DAFPIC : <a href="https://www.ac-paris.fr/portail/jcms/piapp1_12151/delegation-academique-a-la-formation-professionnelle-initiale-et-continue-dafpic">Délégation académique à la formation professionnelle initiale et continue</a></li>
<li>IEN-ET : <a href="http://www.ac-dijon.fr/cid69188/inspecteurs-de-l-education-nationale-ien-et.html">Inspecteurs de l'éducation nationale - Enseignement technique</a></li>
<li>IA-IPR : <a href="http://www.education.gouv.fr/cid49942/inspecteur-d-academie-inspecteur-pedagogique-regional-ia-ipr.html">Inspecteur d'académie - inspecteur pédagogique régional</a></li>
<li>CARDIE : <a href="http://cardie.ac-creteil.fr/">Cellule académique recherche, développement, innovation, expérimentation</a></li>
</ul>
<p>Personnellement, je m'intérroge également sur le rôle exact du <em>conseiller du recteur pour les entreprises</em>. Mais ça, c'est une autre histoire....</p>Et de 50 !2015-08-03T13:26:30+02:002015-08-03T13:26:30+02:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2015-08-03:/et-de-50.html<p>Ceci est le cinquantième article du Paloo-Blog. Jamais je n'aurais pensé en écrire autant. En général, j'ai tendance à perdre assez rapidement l'enthousiasme que j'éprouve au début d'une nouvelle aventure. Je me lasse vite. Mais je crois qu'écrire me plait bien.</p><p>Ceci est le cinquantième article du Paloo-Blog. Jamais je n'aurais pensé en écrire autant. En général, j'ai tendance à perdre assez rapidement l'enthousiasme que j'éprouve au début d'une nouvelle aventure. Je me lasse vite. Mais je crois qu'écrire me plait bien. En plus, j'apprends plein de choses en faisant des recherches sur les sujets qui m'intéressent. Et les mettre par écrit m'aide à m'en souvenir.</p>
<p>C'est sûr, cela me prend un certain temps. Un article a en général besoin de plusieurs jours, voire de plusieurs semaines pour murir, et je fais souvent plusieurs relectures et ajustements avant de changer son statut de <em>brouillon</em> à <em>publié</em>. J'aime quand ce qui est écrit reflète au mieux ma pensée, mon état d'esprit du moment. </p>
<p>C'est d'ailleurs quelque-chose qu'il est important de noter : <em>Un article est fortement lié à mon état d'esprit au moment où il est écrit, et ne devrait pas sortir de ce contexte</em>. Parfois je suis un peu pessimiste et nostalgique. Parfois plus joyeux, plus enclin à la découverte. Parfois c'est mon esprit rebelle qui s'exprime. Et parfois la créativité et l'enthousiasme prennent le dessus. Bref, tout cela dépend de mon humeur.</p>
<p>En général, lorsque je pense à un nouveau sujet sur lequel j'ai envie de réfléchir, je crée un brouillon, avec simplement quelques mots, quelques idées écrites à la va-vite, quelques liens. Puis, le sujet <em>incube</em>, la réflexion avance tranquillement, et je commence alors à écrire les premières lignes. Certains articles sont en <em>brouillon</em> depuis des mois. Je n'ai pas encore décidé de leur sort. Vont-ils finalement voir le jour ? Ou bien vont-ils juste aller à la corbeille ? Je n'en sais encore rien.</p>
<p>Il arrive parfois que ma réflexion ne mène nul part. Peut-être parce que finalement le sujet ne m'intéresse pas tant que ça. Peut-être parce que le sujet est trop compliqué pour être expliqué en quelques lignes, et demanderait plusieurs pages que je n'ai pas envie d'écrire. En tout cas, à chaque fois que je décide de rendre un article public, je suis satisfait de son contenu.</p>
<p>Je ne sais pas combien de temps cette motivation durera encore. Alors comme je l'ai fait jusqu'à présent, je vais essayer de continuer tranquillement ce petit blog sans prétention, sans objectif particulier, sans sujet de prédilection, sans rythme de publication à tenir. Juste en écrivant ce qui me plaît, comme ça me plait, pour le plaisir de réfléchir, pour le plaisir d'apprendre, pour le plaisir d'écrire.</p>
<p><img src="images/et-de-50/ecrire_sans_raison.png" /></p>Territoires disputés, Arunachal Pradesh2015-07-31T08:53:48+02:002015-07-31T08:53:48+02:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2015-07-31:/territoires-disputes-arunachal-pradesh.html<p>Les cartes c'est chouette. Les SIG c'est génial. Mais parfois, publier une carte peut avoir un impact politique considérable selon le pays qui va la consulter. Google l'a bien compris, et propose en plusieurs endroits du monde des cartes légèrement différentes selon qu'on utilisera le moteur dans tel ou tel pays.</p><p>Les cartes c'est chouette. Les SIG c'est génial. Mais parfois, publier une carte peut avoir un impact politique considérable selon le pays qui va la consulter. Google l'a bien compris, et propose en plusieurs endroits du monde des cartes légèrement différentes selon qu'on utilisera le moteur dans tel ou tel pays.</p>
<p>Un exemple serait celui d'<a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Arunachal_Pradesh">Arunachal Pradesh</a>, région coincée entre le Bouthan, la Chine, l'Inde et la Birmanie.</p>
<p><img src="images/territoires-disputes-arunachal-pradesh/Arunachal_Pradesh.jpg" /></p>
<p>Les différentes régions composant la région de l'Arunachal Pradesh sont, au fil des siècles, passées successivement sous le contrôle du Tibet, du Bouthan, et de l'Inde britanique. En 1914, <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Henry_McMahon">Henry McMahon</a>, rédigea un accord dessinant une frontière claire entre le Tibet et l'Inde britanique, faisant passer sous contrôle brinatique la région de l'Arunachal Pradesh. C'est la <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Ligne_McMahon">Ligne McMahon</a>.</p>
<p><img src="images/territoires-disputes-arunachal-pradesh/ligne_mcmahon.jpg" /></p>
<p>Cet accord fut tout d'abord ratifié par les représentants tibétain, brinatique et chinois, et la ligne McMahon fut acceptée comme frontière internationale officielle. Cependant, le gouvernement chinois s'opposa à la décision de son représentant, et rejeta l'accord. L'Inde brinatique et le Tibet ont tout de même décidé d'utiliser la ligne McMahon comme nouvelle frontière officielle. La Chine, quant à elle, a déclaré que le Tibet n'était pas un état indépendant, et en tant que province de Chine ne pouvait signer de traité sans l'accord de la Chine.</p>
<p>Voilà, voilà... Et depuis, c'est le bordel dans l'Arunachal Pradesh ! Alors pour ne fâcher personne, une société internationale comme Google se doit de contenter tout le monde. Et voilà donc les différences de cartes que l'on peut trouver à cette endroit sur Google Maps :</p>
<p>Dans la majorité du monde, sur <a href="https://www.google.com/maps//@27.5951873,90.7481316,6z">google.com</a>, on ne sait pas trop :</p>
<p><img src="images/territoires-disputes-arunachal-pradesh/frontiere_internationale.jpg" /></p>
<p>En Chine, sur <a href="http://www.google.cn/maps//@27.5951873,90.7481316,6z">google.cn</a>, on donne raison à nos amis chinois :</p>
<p><img src="images/territoires-disputes-arunachal-pradesh/frontiere_chine.jpg" /></p>
<p>En Inde, sur <a href="https://www.google.co.in/maps//@27.5951873,90.7481316,6z">google.co.in</a>, ce sont nos autres amis indiens qui ont raison :</p>
<p><img src="images/territoires-disputes-arunachal-pradesh/frontiere_inde.jpg" /></p>
<p>Bref, on ne sait pas trop...
A noter tout de même que pour Wikipédia, la région de l'<a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Arunachal_Pradesh">Arunachal Pradesh</a> est officiellement l'un des 29 états d'Inde.</p>Je suis une vache laitière dans une ferme capitaliste2015-07-09T12:52:29+02:002015-07-09T12:52:29+02:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2015-07-09:/je-suis-une-vache-laitiere-dans-une-ferme-capitaliste.html<p>Je suis une vache. A l'état naturel, j'aime me promener librement dans les prés, me nourrir dans les pâturages, me reposer à l'ombre d'un arbre, nouer des contacts avec mes semblables, et bien sûr élever mes petits.</p><p><em>Note : le parallèle fait ici entre un homme et une vache laitière est un ressenti général sur notre époque. Je ne parle pas de mon cas personnel, pas de ma vie, pas de ma famille, pas de mon entreprise.</em></p>
<h2>Je suis une vache</h2>
<p>Je suis une vache. A l'état naturel, j'aime me promener librement dans les prés, me nourrir dans les pâturages, me reposer à l'ombre d'un arbre, nouer des contacts avec mes semblables, et bien sûr élever mes petits. </p>
<p><img src="images/je-suis-une-vache-laitiere-dans-une-ferme-capitaliste/vache.png" /></p>
<p>Mais nous sommes au XXIème siècle, et aujourd'hui, je suis confinée dans une étable surpeuplée et attachée par une chaine toute la journée. Je ne peux pas vraiment me dégourdir les jambes, et à peine me retourner. Je me nourris de la nourriture hyper-énergétique bourrée de pesticides qu'on veut bien m’apporter, et je souffre de maladies telles que la boiterie, la mammite ou l'épuisement. </p>
<p>Tous les jours, on me fait ingurgiter de grandes quantités de nourriture afin que je puisse produire toujours plus de lait et enrichir les éleveurs et les producteurs. On me traie, jour après jour, sans repos, jusqu'à ce que je n'en puisse plus et qu'on décide de se séparer de moi, et de m'envoyer à l’abattoir. Si par malheur mon comportement ne convient pas, il arrive qu'on me punisse en me donnant une décharge électrique. Peu importe mon bien-être, de toute façon c'est le fermier qui décidera de ce qui est bon pour moi... ou pour son porte-monnaie.</p>
<p>Afin d'assurer la future production de lait, on m'insémine artificiellement une fois par an environ. J'aime mes petits veaux. J'ai envie de les élever, de passer du temps avec eux. Pourtant, on me les arrache dès la naissance pour que je puisse continuer à produire du lait. Lui sera nourrit avec du lait de substitution, et entrera dès sa maturité dans le même cycle de vie infernal que moi.</p>
<p>Si j'ai de la chance, on me laisse parfois aller dans les pâturages l'été. Et même si on continue à me traire, je peux alors profiter un peu de ma liberté perdue. Je me rends alors compte combien le temps libre est important, combien la vie de vache peut être agréable, et combien les relations avec mes semblables sont enrichissantes. </p>
<p><em>Je me dis alors que le fonctionnement de la ferme dans laquelle je vis est vraiment absurde...</em></p>
<h2>Je suis un homme</h2>
<p>Je suis un homme. A l'état naturel, j'aime me promener librement à la ville ou à la campagne, me nourrir de choses diverses et variées, me reposer dans un hamac ou sur une plage, nouer des contacts avec mes semblables, et bien sûr élever mes enfants. </p>
<p><img src="images/je-suis-une-vache-laitiere-dans-une-ferme-capitaliste/hamac.png" /></p>
<p>Mais nous sommes au XXIème siècle, et aujourd'hui, je suis cloitré dans un open-space surpeuplé, assis sur une chaise de bureau inconfortable toute la journée. Je ne peux pas vraiment me dégourdir les jambes, et à peine me lever pour aller prendre un café. Je me nourris de la nourriture hyper-calorique et bourrée de pesticides et de conservateurs que je trouve en super-marché, et je souffre de maladies telles que l'obésité, le mal de dos, ou le burnout.</p>
<p>Tous les jours, on me bombarde de grandes quantités de publicité, afin que je puisse dépenser toujours plus d'argent pour consommer et enrichir les sociétés et leurs dirigeants. On m'use, jour après jour, sans repos ou presque, jusqu'à ce que je n'en puisse plus et qu'on décide de se séparer de moi, et de me licencier. Si par malheur mon comportement ne convient pas, il arrive qu'on me punisse en m'envoyant devant les tribunaux. Et peu importe mon bien-être, de toute façon ce sont les lobbies, à travers notre gouvernement, qui décideront de ce qui est bon pour moi... ou pour leur porte-monnaie.</p>
<p>Afin d'assurer la consommation future, on m'incite à faire des enfants. J'aime mes enfants. J'ai envie de les élever, de passer du temps avec eux. Pourtant, je dois les placer en crèche ou chez une gardienne dès la naissance pour pouvoir continuer à travailler. Lui sera nourrit avec du lait de substitution, ou du lait maternel congelé, et entrera dès sa maturité dans le même cycle de vie infernal que moi.</p>
<p>Si j'ai de la chance, on me laisse parfois partir en vacances l'été. Et même si on continue à me ponctionner, je peux alors profiter un peu de ma liberté perdue. Je me rends compte alors combien le temps libre est important, combien la vie d'homme peut être agréable, et combien les relations avec sa famille et avec les autres sont enrichissantes. </p>
<p><em>Je me dis alors que la société dans laquelle je vis est vraiment absurde, voire même gravement malade...</em></p>Les croyances assassinent la créativité2015-06-30T19:35:43+02:002015-06-30T19:35:43+02:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2015-06-30:/les-croyances-assassinent-la-creativite.html<p>Il y a quelques temps, j'ai lu un livre intitulé <em>"Comment effacer ses croyances"</em>. C'était un des plus mauvais livres qu'il m'ait été donné de lire. Un livre à la limite du foutage de gueule. Bref. Le seul mérite qu'il aura eu, c'est d'avoir un titre accrocheur.</p><p><em>Cet article est le troisième d'une série d'écrits sur le thème "<a href="comment-naissent-les-idees.html">Comment naissent les idées</a>"</em>.</p>
<h2>Qu'est-ce qu'une croyance ?</h2>
<p>Il y a quelques temps, j'ai lu un livre intitulé <em>"Comment effacer ses croyances"</em>. C'était un des plus mauvais livres qu'il m'ait été donné de lire. Un livre à la limite du foutage de gueule. Bref. Le seul mérite qu'il aura eu, c'est d'avoir un titre accrocheur. Car les croyances sont à mon avis bel et bien quelque-chose dont il faudrait essayer de se détacher.</p>
<blockquote>La croyance est le processus mental expérimenté par une personne qui adhère à une thèse ou une hypothèse, de façon qu’elle les considère comme vérité, indépendamment des faits confirmant ou infirmant cette thèse ou cette hypothèse. - <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Croyance">Wikipédia</a></blockquote>
<p>Une croyance est une impression de certitude. Ce n'est pas la vérité, mais la vision, l'interprétation que nous avons de la réalité. La croyance n'est pas forcément mauvaise, mais peut être <em>limitante</em>. Elle nous empêche alors de voir plus loin que le bout de notre nez. Elle nous empêche d'explorer une piste, car nous <em>croyons</em> savoir les choses, nous <em>croyons</em> connaitre le cadre dans lequel nous nous trouvons.</p>
<p>Quelques exemples de croyances :</p>
<ul>
<li>La vie est dure</li>
<li>Je ne suis pas fait pour ce travail</li>
<li>Dans cette situation, je réagirai comme ça</li>
<li>Pour faire ça correctement, il faut...</li>
</ul>
<h2>Origine des croyances</h2>
<p>Les croyances sont omniprésentes. Elles viennent de notre culture, de tous les événements de notre vie qui ont façonné notre personnalité et forgé nos opinions, de toutes ces expériences, bonnes ou mauvaises, qui nous ont marqué, de toutes ces décisions que nous avons prises.</p>
<p>Elles peuvent par exemple être issues de notre éducation. Nos parents nous ont appris, consciemment ou non, ce qu'ils pensaient juste, ce qu'ils pensaient mal. Ils nous ont montré un mode de vie, et qu'on le veuille ou non, cela a influencé notre façon de percevoir le monde qui nous entoure. On peut avoir adoré ses parents, et avoir envie de suivre leur modèle. Dans ce cas, on va se fier à leur croyances, leurs idées, et nous les approprier. On peut au contraire avoir décidé qu'on ne voulait pas de la même vie qu'eux, et tout faire pour s'en éloigner. </p>
<p>Notre cursus scolaire nous aura lui aussi apporté son lot de croyances. On nous apprend à réfléchir d'une certaine manière. On nous pose les problèmes toujours de la même façon. On nous apprend à raisonner toujours dans le même cadre, mais on ne nous apprend pas à en sortir. On nous apprend que ce qui est écrit dans les livres est toujours vrai. De plus, les professeurs nous ont également inculqué, même sans le vouloir, leurs opinions et croyances.</p>
<p>D'une autre manière, nos amis, copains, ou collègues nous transmettent également leurs croyances. Ce sont grâce à eux, en dehors du cadre familial et scolaire, que nous forgeons une bonne partie de notre personnalité. Et pour répondre à un besoin d'appartenance et de reconnaissance, leurs croyances deviennent les nôtres, et nous les partageons à notre tour.</p>
<h2>Reconnaître les croyances limitantes</h2>
<p>Il est parfois difficile de faire la part des choses entre ce qui peut être démontré scientifiquement et ce qui ne peut pas l'être. Il est également difficile de bien situer le cadre dans lequel on se situe pour pouvoir définir si une croyance est une vérité, ou juste notre vision <em>limitante</em> du monde.</p>
<p>Certaines croyances peuvent être scientifiquement démontrées :</p>
<ul>
<li>On peut voir la grande muraille de Chine depuis la Lune : <a href="http://www.liberation.fr/sciences/2013/10/03/fin-d-un-mythe-la-grande-muraille-s-est-perdue-dans-l-espace_936837">Non, on ne peut pas.</a></li>
</ul>
<p>Pour d'autres, il manque des informations, le cadre n'est pas assez clair. Et même si cette croyance nous parait réelle, même si c'est une chose de laquelle on est sûr depuis qu'on est petit, et bien ce n'est pas forcément le cas :</p>
<ul>
<li>Le soleil est jaune : oui, et non. Cela dépend d'où on l'observe (terre, espace), de l'heure de la journée, ...</li>
<li>L'eau bout à 100°C : oui et non. Cela dépend de l'altitude, de la pression atmosphérique, ...</li>
</ul>
<p>On distingue aussi les croyances religieuses. Personnellement je considère que les croyances religieuses peuvent également être <em>limitantes</em>. Je ne souhaite cependant pas les faire entrer dans cette réflexion sur les idées :</p>
<ul>
<li>Dieu existe</li>
<li>Je me réincarnerai en pingouin lors de ma prochaine vie</li>
</ul>
<p>Puis il y a les autres. Le vraies croyances <em>limitantes</em> :</p>
<ul>
<li>Dans la vie, il faut être ponctuel</li>
<li>Je ne suis pas fait pour ça</li>
<li>Je n'ai vraiment pas de chance</li>
<li>Je ne suis pas quelqu'un de créatif</li>
<li>Je n'ai pas le droit à l'erreur</li>
<li>Ce n'est pas possible de faire ça</li>
<li>Je ne sais pas cuisiner</li>
</ul>
<p>Ce sont celles issues de notre éducation. Celles que nous avons acquis avec l'éxpérience. Celles que nous avons lues dans les livres ou sur internet. Ce sont toutes ces croyances auxquelles nous sommes inconsciemment attachés, et que nous ne cherchons à remettre en question à aucun moment.</p>
<p>Ces croyances sont omniprésentes, et influent inconsciemment toutes nos décisions, nos humeurs. Je vais être de mauvaise humeur parce que mon invité a du retard. Je ne vais pas tenter quelque-chose parce que je crois que c'est impossible, ou parce que je pense ne pas avoir le droit à l'erreur. Je vais essayer de résoudre un problème avec la solution apprise à l'école, sans établir au préalable un cadre clair.</p>
<p>Les croyances <em>limitantes</em> commencent en général par <em>"Il faut"</em>, <em>"ce n'est pas possible"</em>, <em>"je dois"</em>. Elles nous brident. Elles nous enferment dans un mode de pensée. Elles nous font croire qu'il n'y a pas de solution à nos problèmes. Elles nous incitent à nous laisser porter par nos <a href="http://www.processcommunication.fr/composantes/drivers.htm">drivers</a>, et à nous enfermer dans nos <a href="http://analysetransactionnelle.fr/events/le-scenario-de-vie/">scénarios</a>.</p>
<h2>Dépasser ses croyances</h2>
<div class="cite">
<q cite="Mark Twain">Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait.</q>
<a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Mark_Twain">Mark Twain</a>
</div>
<p>Pour être créatif, il ne faut pas se laisser brider par nos croyances. Il faut savoir sortir du cadre dans lequel elles nous enferment sans que nous ne nous en rendions compte. Il faut savoir étendre son mode de pensée. Ne pas croire qu'on connait déjà les réponses, même si elles paraissent évidentes. Ne pas croire que quelque-chose est impossible. Ne pas croire qu'on y arrivera pas. Ne pas se baser uniquement sur notre éducation, nos expériences. Ne pas raisonner uniquement comme on l'a appris à l'école ou dans notre métier. Savoir se mettre dans la peau des autres. Savoir parfois reprendre les choses à zéro. S'accorder le droit à l'erreur. Se remettre en question.</p>
<p><em>Et alors la créativité naîtra de ces chemins qui demeuraient cachés dans l'ombre de nos croyances.</em></p>
<p><em>A suivre...</em></p>Le Groenland, ce faux grand pays2015-06-13T12:32:53+02:002015-06-13T12:32:53+02:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2015-06-13:/le-groenland-ce-faux-grand-pays.html<p>Les cartes nous mentent. Quand on regarde les cartes telles qu'on a l'habitude de les voir, il nous semble alors que le Groenland est une immense étendue de neige et de glace, qui pourrait concurrencer l'Afrique de par sa taille.</p><h2>Les cartes nous mentent</h2>
<p>Quand on regarde les cartes telles qu'on a l'habitude de les voir, nous voyons ceci :</p>
<p><img src="images/le-groenland-ce-faux-grand-pays/mercator_map.png" /></p>
<p>Il nous semble alors que le Groenland est une immense étendue de neige et de glace, qui pourrait concurrencer l'Afrique de par sa taille. Que la France est minuscule à côté de lui. Que même les États-Unis ou l'Europe font pâle figure... Et il n'en est rien. On nous ment. Les cartes nous mentent. Et tout ça, c'est de la faute de Mercator. Ou plus exactement de EPSG:3857.</p>
<p>Car en vérité, le Groenland est tout petit. Mais il est tellement proche des pôles qu'il est très, très (très, très) étiré... C'est l'inconvénient des projections planes de la Terre que les gens connaissent le plus. Alors j'ai décidé de rétablir la vérité, car je suis un défenseur de la vérité vraie. Peut-être qu'on me prendra pour un fou. Peut-être qu'on me censurera et qu'on me condamnera comme Galilée. Peut-être même qu'on me pendra. Mais tant pis. Il faut que les gens sachent :-)</p>
<h2>Rétablissons la vérité</h2>
<p>Pour rétablir la vérité, on peut tout d'abord regarder une autre projection de la Terre que celle qu'on a l'habitude de voir. Il s'agit de la projection de Füller, qui est connue entre autres pour conserver assez bien les proportions :</p>
<p><img src="images/le-groenland-ce-faux-grand-pays/fuller_map.png" /></p>
<p>Le Groenland perd tout à coup de sa supériorité... Il parait tout de suite vachement moins imposant.</p>
<p>Ensuite on pourrait organiser un <a href="http://mapfight.appspot.com">Map Fight</a> :</p>
<p>Bon, d'accord, la France reste bien plus petite, même sans déformation :</p>
<p><img src="images/le-groenland-ce-faux-grand-pays/groenland_vs_france.png" /></p>
<p>Mais par contre, comparé au Etats-Unis, on commence à voir la différence de niveau :</p>
<p><img src="images/le-groenland-ce-faux-grand-pays/groenland_vs_us.png" /></p>
<p>Idem comparé à l'Europe :</p>
<p><img src="images/le-groenland-ce-faux-grand-pays/groenland_vs_europe.png" /></p>
<p>Et alors quand on parle de l'Afrique, on comprend à quel point notre vision du monde est faussée par les projections géographiques présentes dans tous nos livres et sur tous nos sites web, ou dessinées sur les planisphères utilisés dans les écoles ou sur les sous-mains que nos enfants ont sur leur bureau. </p>
<p>A gauche, la comparaison de ce que nous voyons sur nos planisphères. A droite, la réalité :</p>
<p><img style="display:inline" src="images/le-groenland-ce-faux-grand-pays/groenland_vs_afrique_deformed.png" />
<img style="display:inline" src="images/le-groenland-ce-faux-grand-pays/groenland_vs_afrique.png" /></p>
<p><em>Les cartes nous mentent, je vous dis...</em></p>Putain, 6 ans !2015-05-27T13:33:39+02:002015-05-27T13:33:39+02:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2015-05-27:/putain-6-ans.html<p>26 mai 2015. Déjà. C'est juste incroyable. Il est difficile de décrire ce que je ressens à ce moment précis. Je ne voudrais pas tomber dans le mièvrerie, en disant à quel point je me sens fier et heureux. Je ne voudrais pas non plus laisser place à la mélancolie, en rabâchant que le temps passe trop vite, et que je n'en profite pas assez, que je suis bientôt vieux.</p><p>26 mai 2015. Déjà. C'est juste incroyable. </p>
<p>Il est difficile de décrire ce que je ressens à ce moment précis. Je ne voudrais pas tomber dans le mièvrerie, en disant à quel point je me sens fier et heureux. Je ne voudrais pas non plus laisser place à la mélancolie, en rabâchant que le temps passe trop vite, et que je n'en profite pas assez, que je suis bientôt vieux. Je voudrais simplement profiter de cet instant. Prendre un peu de recul, et regarder ces 6 années écoulées. Ce que nous avons accompli ensemble, d'abord tous les 2, puis tous les 3, puis tous les 4.</p>
<p>Il y a bien sûr eu des râleries, des menaces, des pleurs, des cris, des punitions. Mais pendant ces 6 années, je crois que j'ai vraiment profité de mes enfants. Et même si j'ai découvert ce qu'étaient vraiment la peur, l'inquiétude, et la définition du mot <em>contrainte</em>, je ne regrette pas un seul instant. Pas un seul.</p>
<p>Bastien a maintenant 4 ans. Et Anaëlle 6. Déjà.</p>
<p><em>Putain, 6 ans !</em></p>Þakka þér og bless Ísland2015-05-08T12:02:16+02:002015-05-08T12:02:16+02:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2015-05-08:/thakka-ther-og-bless-island.html<p>De retour d'une semaine de vacances en Islande. Quelle magnifique aventure ! L'Islande est vraiment un pays à découvrir, et à redécouvrir, car tout voir en 1 semaine parait impossible si on veut en profiter un peu pour flâner et faire quelques activités sympas. Du coup, nous nous sommes concentrés sur le sud de l'île.</p><h2>Einn viku á Íslandi (une semaine en Islande)</h2>
<p>De retour d'une semaine de vacances en Islande. Quelle magnifique aventure ! L'Islande est vraiment un pays à découvrir, et à redécouvrir, car tout voir en 1 semaine parait impossible si on veut en profiter un peu pour flâner et faire quelques activités sympas. Du coup, nous nous sommes concentrés sur le sud de l'île.</p>
<p>Arrivés à Keflavik, après un court passage par Reykjavik, nous avons plus ou moins suivi la route 1 jusqu'à Jökulsárlón, en visitant les principaux points d'intérêts à proximité. </p>
<p><img src="images/thakka-ther-og-bless-island/voyage_islande.png" /></p>
<p>Je ne vais pas faire le guide touristique, certains feront cela bien mieux que moi. En particulier, nous nous sommes pas mal documentés sur le blog <a href="http://www.cecile-ailleurs.fr">Cécile-Ailleurs</a> avant de partir, avec beaucoup d'infos intéressantes :</p>
<ul>
<li><a href="http://www.cecile-ailleurs.fr/category/excursion/">Excursions en Islande</a></li>
<li><a href="http://www.cecile-ailleurs.fr/semaine-islande/">L’Islande en une semaine</a></li>
<li><a href="http://www.cecile-ailleurs.fr/week-end-islande/">L’Islande en deux jours</a></li>
</ul>
<h2>Ísland í hnotskurn (l'Islande en quelques mots)</h2>
<p>Si je devais résumer notre expérience en Islande en quelques mots, je dirais ceci (en vrac) :</p>
<ul>
<li>Environ 300 000 habitants, dont 200 000 dans la capitale Reykjavik. Autant dire que le reste de l'île est ultra peuplé : environ 3 habitants / km². Autant Reykjavik est occidentalisée (centres commerciaux, chaines de fast-food, ...), autant le reste de l'île respire la nature et le dépaysement que nous étions venus chercher pendant cette semaine de vacances.</li>
</ul>
<p><img src="images/thakka-ther-og-bless-island/islande_1560.JPG" />
<img src="images/thakka-ther-og-bless-island/islande_570.JPG" />
<img src="images/thakka-ther-og-bless-island/islande_560.JPG" />
<img src="images/thakka-ther-og-bless-island/islande_1593.JPG" /></p>
<ul>
<li>Des paysages désertiques sculptés par les forces de la nature (lave, eau, vent). Pas de forêt, juste des immenses étendues de mousse et de lichen. Des contrastes époustouflants entre le blanc des glaciers et le noir des résidus volcaniques. Et parfois, le jaune-vert du souffre vient ajouter une petit touche de couleur. C'est vraiment beau.</li>
</ul>
<p><img src="images/thakka-ther-og-bless-island/islande_426.JPG" />
<img src="images/thakka-ther-og-bless-island/islande_432.JPG" />
<img src="images/thakka-ther-og-bless-island/islande_545.JPG" />
<img src="images/thakka-ther-og-bless-island/islande_552.JPG" />
<img src="images/thakka-ther-og-bless-island/islande_941.JPG" /></p>
<ul>
<li>Putain, il fait froid dans ce pays... et c'est quoi ce vent ? Un bain à 42°C en extérieur quand il fait 3°C, c'est assez sympa finalement. En fait, chez nous, les piscines c'est pour se rafraichir en été. Mais ici, les gens utilisent les piscines pour se réchauffer. Ah, et pour info, se baigner au Blue-Lagoon c'est génial, mais attention, ça flingue les cheveux...</li>
</ul>
<p><img src="images/thakka-ther-og-bless-island/islande_1523.JPG" />
<img src="images/thakka-ther-og-bless-island/islande_476.JPG" /></p>
<ul>
<li>Aujourd'hui on roule 90 km avant le prochain village. Avec de la chance on croisera peut-être 1 ou 2 autres voitures. Et ce soir on dort à Skógar, village de 20 habitants qui compte quand même 2 hôtels et 1 musée. D'ailleurs ce musée est ultra-louche... C'est un musée avec un peu de tout, et rien en même temps.</li>
</ul>
<p><img src="images/thakka-ther-og-bless-island/islande_495.JPG" />
<img src="images/thakka-ther-og-bless-island/islande_907.JPG" />
<img src="images/thakka-ther-og-bless-island/islande_882.JPG" />
<img src="images/thakka-ther-og-bless-island/islande_891.JPG" /></p>
<ul>
<li>Skógafoss, Svartifoss, Seljalandsfoss, Gullfoss, Hundafoss, ... Des cascades, des cascades, et encore des cascades. Certaines sont hautes, d'autes sont larges, il y a de tout. Et puis vu qu'on parle d'eau, il y a aussi les geysers, dont le seul encore en activité est Strokkur, et qui nous fait profiter de son spectacle toutes les 5-10 minutes.</li>
</ul>
<p><img src="images/thakka-ther-og-bless-island/islande_687.JPG" />
<img src="images/thakka-ther-og-bless-island/islande_1356.JPG" />
<img src="images/thakka-ther-og-bless-island/islande_1428.JPG" />
<img src="images/thakka-ther-og-bless-island/islande_geyser.JPG" /></p>
<ul>
<li>Située en plein sur la faille qui sépare les plaques tectoniques américaine et eurasienne, l'Islande a une activité volcanique intense (plus de 100 volcans actifs), avec des sols à presque 100°C par endroits. Il faut alors bien rester sur les chemins balisés sous peine de voir fondre la semelle de ses chaussures ! En se promenant, on se retrouve parfois plongés dans des nuages de vapeur soufrée qui sortent du sol, et on peut alors juste changer d'habits dès qu'on rentre à l'hôtel tellement l'odeur est persistante.</li>
</ul>
<p><img src="images/thakka-ther-og-bless-island/islande_620.JPG" />
<img src="images/thakka-ther-og-bless-island/islande_436.JPG" />
<img src="images/thakka-ther-og-bless-island/islande_434.JPG" />
<img src="images/thakka-ther-og-bless-island/islande_516.JPG" />
<img src="images/thakka-ther-og-bless-island/islande_530.JPG" /></p>
<ul>
<li>L’Islande compte de nombreux glaciers, et sur notre chemin, nous avons croisé le Vatnajökull, le Mýrdalsjökull, et le célèbre Eyjafjallajökull (appelé là-bas E15 pour ne pas avoir besoin de prononcer son nom, car apparemment, même les locaux ont dut mal). Les glaciers sont assez impressionnants, et le plus grand (le Vatnajökull), compte une épaisseur de glace de 1km à son maximum. Et puis faire de la moto-neige sur un glacier, c'est super-cool !</li>
</ul>
<p><img src="images/thakka-ther-og-bless-island/islande_1129.JPG" />
<img src="images/thakka-ther-og-bless-island/islande_1135.JPG" />
<img src="images/thakka-ther-og-bless-island/islande_1322.JPG" />
<img src="images/thakka-ther-og-bless-island/islande_807.JPG" /></p>
<ul>
<li>Une des langues du glacier Vatnajökull descend vers un lac proglaciaire : Jökulsárlón. Et petit à petit, de petits icebergs sont libérés par le glacier, et forment un des paysages les plus beaux du pays. C'est d'ailleurs une carte poste provenant de Jökulsárlón qui nous a donné envie de partir en Islande. Je suis même monté sur un iceberg !</li>
</ul>
<p><img src="images/thakka-ther-og-bless-island/islande_1171.JPG" />
<img src="images/thakka-ther-og-bless-island/islande_1201.JPG" />
<img src="images/thakka-ther-og-bless-island/islande_1240.JPG" />
<img src="images/thakka-ther-og-bless-island/islande_1263.JPG" /></p>
<ul>
<li>C'est quoi cette langue... D'abord il manque des lettres (C, Q, W et Z). Et puis c'est quoi ces caractères bizarres þ et ð ? Quant à la prononciation... on comprend encore moins que le suisse-allemand. Bon, de toute façon, même à l'écrit c'est incompréhensible. franchement, ça doit être une des langues les plus difficiles du monde :-)</li>
</ul>
<p><img src="images/thakka-ther-og-bless-island/islande_493.JPG" />
<img src="images/thakka-ther-og-bless-island/islande_1463.JPG" />
<img src="images/thakka-ther-og-bless-island/islande_1424.JPG" /></p>
<ul>
<li>
<p>Et ben, elle est chère la vie dans ce pays... 150€ pour un nuit en chambre d'hôte. Presque 70€ pour 2 plats et une bière au resto... Ça fait mal au porte-feuille ! Et puis on y comprends rien aux couronnes islandaises. On se retrouve avec plein de pièces de 1 ISK et on ne peut rien acheter avec parce que ça ne vaut presque rien (1 ISK = 0.0067 €). Par contre, pour la première fois de ma vie, j'ai pu retirer 20 000 à la banque...</p>
</li>
<li>Bon, c'est vrai, les restos sont chers, mais en même temps, qu'est-ce que c'était bon ! Bon.. je parle principalement des mets de poisson ultra-frais et de leur agneau tout simplement délicieux. Le reste, on oublie. J'ai quand même goûté le poisson séché (dur comme de la pierre, on se demande comment on va avaler ça) et le requin faisandé (ça sent ammoniaque, c'est absolument abominable). Je ne renouvellerai pas l'expérience.</li>
</ul>
<h2>Efnahagsreikningur (bilan)</h2>
<p>Tantôt en maillot de bain pour profiter des hot-pots, tantôt en veste d'hiver avec bonnet, écharpe et gants pour nous promener, nous avons passé une semaine superbe. Pour peu qu'on s'éloigne un peu de la capitale Reykjavik, l'Islande est une merveille de nature et de tranquillité. L'île nous a montré des paysages que nous ne pourrons voir nul part ailleurs, et mériterait vraiment que l'on y passe encore un peu de temps à une autre saison pour découvrir le centre et le nord de l'île.</p>
<p><img src="images/thakka-ther-og-bless-island/islande_1314.JPG" /></p>
<p><em>Þakka þér og bless Ísland,
Sjáumst fljótlega!</em></p>La plénitude du Vagabond-Capitaliste2015-04-24T13:03:07+02:002015-04-24T13:03:07+02:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2015-04-24:/la-plenitude-du-vagabond-capitaliste.html<p>Parfois, j'aurais envie de vivre comme un vagabond, sans toit ni loi. Vivre au jour le jour, aller où bon me semble, et quand j'en ai envie. Vivre d'amour et d'eau fraiche, loin du système conformiste et capitaliste qui nous dirige au quotidien.</p><p>Parfois, j'aurais envie de vivre comme un vagabond, sans toit ni loi. Vivre au jour le jour, aller où bon me semble, et quand j'en ai envie. Vivre d'amour et d'eau fraiche, loin du système conformiste et capitaliste qui nous dirige au quotidien. Vivre en autarcie, loin de cette technologie chronophage et envahissante. Loin de ces problèmes futiles qui nous pourrissent le quotidien. Selon les événements, <em>choisir</em> d'y prendre part où passer mon chemin. Retourner aux sources, aux origines. Profiter de la nature et de la vie. Vivre avec peu, mais prendre le temps, et me reposer.</p>
<p>Et puis après quelques minutes de rêvasseries, je reviens à la réalité. Une réalité stressante, où l'on ne prend jamais le temps. Une réalité hyper-connectée, où il faut être joignable tout le temps. Une réalité ennuyeuse où l'on exécute un travail qui souvent ne nous apporte pas grand-chose. Une réalité étriquée où il faut rembourser ses crédits. Une réalité harassante où l'on passe plus de temps au boulot qu'avec ses proches.</p>
<p>Mais c'est aussi une réalité où l'on peut manger à sa faim, prendre une douche chaude, dormir en sécurité, voyager, apprendre et découvrir, échanger, discuter, rire, surfer sur internet, se tenir en forme, faire du sport et jouer, avoir un chez-soi pour inviter ses amis. Une réalité plutôt sympathique au final...</p>
<p>Il faudrait trouver un juste milieu. L'équilibre entre une réalité agréable mais stressante, et une vie de vagabond libre mais inconfortable. </p>
<p>Si cela peut exister, j'appellerais cet équilibre <em>la plénitude du Vagabond-Capitaliste</em>.</p>La peste ou le choléra2015-04-16T12:46:01+02:002015-04-16T12:46:01+02:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2015-04-16:/la-peste-ou-le-cholera.html<p>Le projet de Loi Renseignement est en ce moment au cœur des débats. D'un point de vue tout à fait personnel, je me positionnerais plutôt contre ce projet de loi, en particulier à cause de l'aspect <em>surveillance de masse d'internet par des boites noires</em>.</p><p>Le projet de Loi Renseignement est en ce moment au cœur des débats. D'un point de vue tout à fait personnel, je me positionnerais plutôt contre ce projet de loi, en particulier à cause de l'aspect <em>surveillance de masse d'internet par des boites noires</em>. Avoir <em>surveillance de masse</em> et <em>boite noire</em> dans la même phrase ferait fuir n'importe quel informaticien :-)
Mais bon, libre à chacun de se faire un avis... Ce n'est pas vraiment l'objet de ce billet d'humeur...</p>
<h2>Signons la pétition... ou pas</h2>
<p>Me sentant concerné par le sujet, j'ai lu beaucoup d'infos, regardé pas mal de vidéos. Et j'avais décidé de signer la pétition <a href="https://www.change.org/p/retirez-le-pjlrenseignement-le-big-brother-fran%C3%A7ais-stoploirenseignement?lang=fr">Retirez le projet de Loi Renseignement : c'est un Big Brother français.</a>. J'ai commencé à entrer mes données personnelles, et au moment de cliquer sur <em>Signer</em>, j'ai lu le texte écrit en petit, sous la case à cocher (que j'ai surligné en jaune) :</p>
<p><img src="images/la-peste-ou-le-cholera/petition-loi-renseignement.png" /></p>
<p>Je suis donc allé voir quelle était la <a href="https://www.change.org/fr/nous-conna%C3%AEtre/confidentialit%C3%A9">politique d'utilisation des données</a> de ce site qui héberge une pétition contre la surveillance de masse. Voici quelques extraits :</p>
<blockquote>
<p>Nous-mêmes, nos prestataires de service et les réseaux publicitaires qui nous aident à vous présenter des pétitions parrainées pertinentes sommes susceptibles d’utiliser des cookies, des pixels invisibles (aussi appelés balises Web ou GIF invisibles) et d’autres technologies similaires pour mesurer et suivre les activités générales des utilisateurs sur Change.org et d’autres sites Internet tiers.</p>
<p>Nous personnalisons nos services en vous présentant des pétitions, des campagnes et des annonces qui seront adaptées pour vous, selon les informations dont nous disposons. Nous pourrions également vous adresser des communications promotionnelles qui seraient susceptibles de vous intéresser. </p>
<p>Nous utilisons les cookies, les pixels invisibles et d’autres technologies de suivi pour améliorer la pertinence de nos campagnes de marketing et de celles de nos annonceurs. Par exemple, si vous signez une pétition concernant la protection des droits des animaux, vous seriez susceptible de recevoir ensuite des campagnes parrainées par des organisations de protection des animaux.</p>
<p>Si nous obtenons votre autorisation, nous partagerons des informations vous concernant avec nos annonceurs, y compris votre adresse e-mail, votre adresse postale et la pétition que vous avez signée. Nous pourrions également communiquer votre numéro de téléphone à condition que vous nous y autorisiez par un consentement spécifique et distinct. L’annonceur pourra alors utiliser ces informations pour communiquer avec vous et vous adresser des messages promotionnels susceptibles de vous intéresser.</p>
<p>Il est possible que nous fassions appel à des sociétés publicitaires extérieures pour diffuser des publicités concernant des biens et des services qui pourraient vous intéresser en fonction de votre utilisation et de vos activités sur notre plateforme.</p>
<p>Si vous utilisez l’une de nos applications mobiles, nos partenaires de réseau publicitaire peuvent utiliser et stocker l’identifiant de votre appareil mobile pour afficher des annonces publicitaires qu’ils estiment pertinentes pour vous sur les divers services mobiles que vous utilisez.</p>
</blockquote>
<p>Bon... Finalement je ne vais pas la signer cette pétition.
Entre la peste (surveillance de masse par le gouvernement) et le choléra (collecte massive d'informations personnelles par des sociétés privées), je préfère ne pas choisir finalement...</p>
<h2>Quelques liens quand même</h2>
<p>Le sujet étant vraiment sérieux, voici tout de même quelques liens que j'ai trouvés intéressants :</p>
<ul>
<li><a href="http://standblog.org/tag/loirenseignement">Une série d'articles de Tristan Nitot sur son blog</a></li>
<li><a href="http://ventscontraires.net/article.cfm/14753_tristan_nitot___avec_la_loi_sur_le_renseignement_on_ne_pourra_surveiller_que_les_gens_qui_n_ont_rien_a_se_reprocher_.html">Tristan Nitot : "Avec la loi sur le renseignement, on ne pourra surveiller que les gens qui n'ont rien à se reprocher"</a></li>
<li><a href="http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2015/04/14/loi-renseignement-on-a-verifie-le-vrai-faux-du-gouvernement_4615597_4355770.html">Loi renseignement : on a vérifié le « vrai/faux » du gouvernement</a></li>
<li><a href="http://www.france5.fr/emissions/c-dans-l-air/videos//notre_securite_cybermenacee_10-04-2015_763659">Notre sécurité cybermenacée - C dans l'air</a></li>
</ul>
<p><img src="images/la-peste-ou-le-cholera/loi-renseignement.png" /></p>Les habitudes tuent la créativité2015-04-10T07:57:53+02:002015-04-10T07:57:53+02:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2015-04-10:/les-habitudes-tuent-la-creativite.html<p>Nous avons tous nos habitudes. Prendre le même trajet pour aller au travail le matin. Avoir des horaires fixes. Prendre sa pause en buvant le même café avec les mêmes collègues, à la même heure. Aller faire du sport entre midi et deux, ou le soir, toutes les semaines, le même jour.</p><p><em>Cet article est le second d'une série d'écrits sur le thème "<a href="comment-naissent-les-idees.html">Comment naissent les idées</a>"</em>.</p>
<h2>Habitudes et sécurité</h2>
<p>Nous avons tous nos habitudes. Prendre le même trajet pour aller au travail le matin. Avoir des horaires fixes. Prendre sa pause en buvant le même café avec les mêmes collègues, à la même heure. Aller faire du sport entre midi et deux, ou le soir, toutes les semaines, le même jour. Être assis à la même place à table pour manger en famille. Regarder les mêmes émissions à la télé.</p>
<p>Dès leur plus jeune âge, nous enseignons des habitudes à nos enfants aussi. S'habiller le matin avant de venir déjeuner. Aller à l'école tous les jours à la même heure. Effectuer les mêmes rituels tous les soirs avant le coucher. Aller rendre visite aux grands-parents tous les dimanches matins. Regarder les mêmes dessins animés.</p>
<p>Ces habitudes, nous en avons besoin. Cela aide tout d'abord à se sentir bien, à se sentir en sécurité. On s'entoure de personnes que l'on connait. On se rend dans des lieux dans lesquels on se sent bien. On fait des choses que l'on aime faire. On limite ainsi la part d'incertitude de notre vie, et cela permet de répondre aux besoins primaires de sécurité et d'appartenance de l'être humain <em>(comme dans la <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Pyramide_des_besoins">pyramide des besoins</a> ci dessous)</em>.</p>
<p><img src="images/les-habitudes-tuent-la-creativite/maslow.png" /></p>
<h2>Habitudes et efficacité</h2>
<p>Les habitudes permettent ensuite d'être diablement efficace. Nous avons tellement de choses à faire, nous sommes tellement débordés dans notre vie de tous les jours, que nous cherchons à tout optimiser. Nos habitudes sont alors des alliées incomparables. </p>
<blockquote>
<p>L’habitude consiste à utiliser de façon inconsciente une connexion neuronale déjà existante. Elle est donc un redoutable facteur d’efficacité puisqu’elle permet de résoudre la plupart des problèmes de façon rapide et sans s’encombrer l’esprit. <a href="http://iphilo.fr/2013/10/16/comment-naissent-les-idees/">iPhilo.fr</a></p>
</blockquote>
<p>Quand on a l’habitude de faire quelque-chose, on ne se pose plus la question de comment le faire, et on gagne alors un temps précieux. Je sais exactement quelle route prendre le matin. Je sais qui s'assoie où à table, et donc comment la dresser rapidement. Je sais préparer certains repas, je n'ai pas besoin de perdre du temps à chercher des recette. Ce sont de courtes, mais précieuses minutes de gagnées, qui cumulées représentent un gain de temps certain. </p>
<h2>Habitudes et créativité</h2>
<p>Pour que le processus créatif fonctionne, le cerveau a besoin de nouvelles informations, d'un <em>maximum</em> de nouvelles données. Les habitudes limitent inconsciemment l'arrivée de ces nouvelles informations au cerveau, car ces sont les mêmes gestes, les mêmes connexions neuronales qui sont utilisées encore et encore.</p>
<div class="cite">
<q cite="Henri-Frédéric Amiel">Je tourne comme un écureuil dans une toute petite cage, la cage de mes habitudes</q>
<a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Henri-Fr%C3%A9d%C3%A9ric_Amiel">Henri-Frédéric Amiel</a>
</div>
<p>Mais si on ne peut pas se passer d'habitudes, il faut savoir parfois les <em>mettre en pause</em>, et prendre le temps de se poser des questions nouvelles. </p>
<ul>
<li>Et si j'essayais un nouveau chemin pour venir travailler ? Cela permettra de voir de nouveaux paysages, de faire travailler mon sens de l'observation.</li>
<li>Et si nous changions de place à table, juste pour voir ? Même s'il s'agit d'un changement d'habitude minime, il est intéressant de voir combien cela peut être perturbant. Et ce mini-changement nous forcera à sortir d'un cadre dans lequel on s'enferme implicitement au quotidien.</li>
<li>Et si je testais une nouvelle recette pour changer ? Ce ne sera pas forcément une réussite, mais cela permettra de voir les choses sous un nouvel angle, de prendre de nouvelles données, de nouveaux paramètres en compte.</li>
<li>Et si je ne prenais ma pause avec quelqu'un d'autre aujourd'hui ? Nouvelles rencontres, autres sujets de discussion, nouvelles idées en perspective.</li>
</ul>
<p>Pour moi, c'est comme cela qu'on travaille sa créativité. Sortir de ses habitudes, s'extraire du cadre implicite défini par nos habitudes, et essayer de nouvelles choses, même minimes.</p>
<p>A suivre ici : <a href="les-croyances-assassinent-la-creativite.html">Les croyances assassinent la créativité</a></p>Les idées : immersion, incubation, illumination, validation2015-04-02T00:02:13+02:002015-04-02T00:02:13+02:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2015-04-02:/les-idees-immersion-incubation-illumination-validation.html<p>J'aimerais commencer cette réflexion sur la naissance des idées par une courte vidéo de <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/C%C3%A9dric_Villani">Cédric Villani</a>, le célèbre mathématicien français qui a obtenu la <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9daille_Fields">médaille Fields</a> en 2010, plus haute récompense que l'on peut recevoir en mathématiques.</p><p><em>Cet article est le premier d'une série d'écrits sur le thème "<a href="comment-naissent-les-idees.html">Comment naissent les idées</a>"</em>.</p>
<h2>Introduction</h2>
<p>J'aimerais commencer cette réflexion sur la naissance des idées par une courte vidéo de <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/C%C3%A9dric_Villani">Cédric Villani</a>, le célèbre mathématicien français qui a obtenu la <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9daille_Fields">médaille Fields</a> en 2010, plus haute récompense que l'on peut recevoir en mathématiques. Non pas que je sois fan des mathémathiques, mais Cédric Villani est quelqu'un dont les conférences sont vraiment très agréables et intéressantes à écouter. Et c'est en tombant, un peu par hasard, sur une interview de lui il y a quelques mois dans une émission télé, que j'ai eu l'envie d'en savoir plus sur <em>comment naissent les idées</em>.</p>
<p>tout est parti d'une conférence qu'il a donnée lors des <a href="http://www.tedxparis.com">TEDx de Paris</a> en 2012 :</p>
<iframe width="800" height="450" src="https://www.youtube-nocookie.com/embed/crM1Z-x-o_Q" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="encrypted-media; picture-in-picture" allowfullscreen></iframe>
<h2>Le processus de création</h2>
<p>Au départ, il y a un événement, un problème, une question, qui nous fait réflechir. Cette première réflexion déclenche alors un <em>processus de création</em>, qui a pour but de trouver une idée pour réagir à l'événement, résoudre le problème, ou répondre à la question posée. Ce <em>processus de création</em> est composé d'une succession de cycles de création. Un cycle de création peut être découpé en 4 étapes majeures : l'<em>immersion</em>, l'<em>incubation</em>, l'<em>illumination</em>, et enfin la <em>validation</em> :</p>
<p><img src="images/les-idees-immersion-incubation-illumination-validation/processus_de_creation_600.png" /></p>
<p>A la fin d'un cycle de création, deux possibilités :</p>
<ul>
<li>L'idée est validée, et devient alors la solution à notre problème initial. C'est la <em>naissance de l'idée</em>.</li>
<li>L'idée n'est pas complète, et va mener sur de nouvelles questions, sur de nouveaux problèmes. Un nouveau cycle de création commence alors.</li>
</ul>
<p>Le processus de création peut être très court, ou très long. Il peut durer de quelques minutes, comme pour les problèmes du quotidien auxquels nous sommes confrontés, à plusieures années. Dans sa vidéo, Cédric Villani nous parle par exemple d'un processus qui pour lui a duré 2 années et demi. Et puis il y a certains processus qui ne se terminent jamais...</p>
<div class="cite">
<q>Des chercheurs qui cherchent, on en trouve.
Mais des chercheurs qui trouvent, on en cherche.</q>
</div>
<h2>Immersion</h2>
<p>L'<em>immersion</em> est un processus conscient. C'est pendant cette étape qu'on se penche sur un problème. On assimile un maximum d'informations. On étudie les différentes possibilités. On cherche et on compare les cas similaires qu'on a déjà rencontrés. On se pose des questions. En gros, on se plonge dans le sujet qui nous intéresse.</p>
<p>Cela peut être, comme pour Cédric Villani, un problème de mathématiques. Pour un informaticien, un algorithme complexe. Pour un designer, un problème plus artistique. Pour un cuisinier, une nouvelle association de saveurs. Pour un carreleur, la façon dont disposer des carreaux de tailles différentes. Pour un prof, la façon de gérer ses élèves. Pour des parents, la façon de canaliser un enfant turbulent. Pour un chef d'équipe, la meilleure façon de répartir les horaires des salariés. Pour un enfant, le moyen de construire un château avec ses legos. Pour un voleur, la façon d'entrer dans un bâtiment... etc.</p>
<p>Tout le monde est confronté à des problèmes, et a besoin de solutions. Et pour trouver ces solutions, on s'immerge dans le problème, et on fait comme les chercheurs : on cherche, on cherche, on cherche. Alors bien sûr, certains problèmes sont bien plus compliqués que d'autres, et le temps de travail en immersion nécessaire sera plus ou moins important. </p>
<p><img src="images/les-idees-immersion-incubation-illumination-validation/immersion_300.png" /></p>
<p>Ce temps d'immersion permet d'assimiler un maximum de données, et notre cerveau pourra ainsi disposer d'elles lors de son travail d'<em>incubation</em>.</p>
<h2>Incubation</h2>
<p>L'<em>incubation</em> est un processus inconscient, qui commence dès que le nombre d’informations connues du cerveau est suffisant. Inconsciemment, pendant que nous faisons tout autre chose, lorsque nous sommes en voiture par exemple, en balade en montagne, aux toilettes, lorsque nous prenons un café, lorsque nous faisons la cuisine, le cerveau continue de travailler. Il crée alors des connexions entre les informations apprises pendant le temps d'<em>immersion</em>, afin de voir si il peut y trouver des solutions.</p>
<p>C'est un peu comme une tâche de fond qui profiterait du temps libre pour continuer de réfléchir, tranquillement, pour étudier diverses possibilités. Le cerveau humain est en fait un bijou de technologie mutli-tâche et asynchrone :-)</p>
<p><img src="images/les-idees-immersion-incubation-illumination-validation/incubation_300.png" /></p>
<p>Puis, tout à tout, quelque-chose se produit. On ne sait pas trop pourquoi, mais c'est l'<em>illumination</em> !</p>
<h2>Illumination</h2>
<p><em>Eurêka ! Eurêka ! J'ai trouvé !</em></p>
<p><em>Eurêka</em> est, selon la légende, le cri qu'aurait poussé <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Archim%C3%A8de">Archimède</a> au moment où il comprit les lois de la célèbre <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Pouss%C3%A9e_d%27Archim%C3%A8de">poussée d'Archimède</a>. Cela a été sans doute l'un des plus célèbres moments d'<em>illumination</em>.</p>
<p>L'illumination, c'est la compréhension soudaine d'un problème sur lequel on se penche depuis un certain temps, à un moment où l'on n'y réfléchi plus vraiment. C'est la fin de la période d'incubation. Notre cerveau a inconsciemment mis en relation toutes les informations assimilées, et a fini par trouver une porte de sortie. Il envoie alors à notre conscient les résultats de son travail de recherche. C'est en général un moment euphorique, où tout soudain nous parait clair. L'idée est là, il ne reste qu'à la <em>valider</em>.</p>
<p>Au quotidien, ces illuminations se produisent régulièrement. Ce sont ces moments où, en revenant de pause, on a la solution à notre problème. Ces moments où l'on a une révélation alors que l'on est en voiture, sur le trajet pour rentrer chez soi. Ces moment où l'inspiration nous vient alors qu'on est juste assis <a href="les-idees-naissent-dans-les-toilettes.html">sur les toilettes</a> :-)</p>
<p><img src="images/les-idees-immersion-incubation-illumination-validation/illumination_300.png" /></p>
<h2>Validation</h2>
<p>L'<em>illumination</em> nous apporte une idée nouvelle, mais ce n'est pas toujours une solution idéale. Il nous manque peut-être encore des informations. Vient alors une phase de <em>validation</em>. Il s'agit à nouveau d'un processus conscient, pendant lequel on va éprouver l'idée qui a emmergé du processus <em>immersion - incubation - illumination</em>. </p>
<p>Si l'idée est validée et complète, alors le processus s'arrête. Nous tenons notre solution.
Dans le cas contraire, l'idée nous donne tout de même de nouvelles informations, de nouvelles pistes de réflexion. Et le processus reprend alors, depuis l'<em>immersion</em>. Nous emmagasinons les nouvelles données. Pour permettre à notre cerveau d'<em>incuber</em>. Pour avoir une nouvelle <em>illumination</em>.</p>
<p><img src="images/les-idees-immersion-incubation-illumination-validation/validation_300.png" /></p>
<h2>Conclusion</h2>
<p>D'un point de vue tout à fait personnel, j'aurais envie de retenir quatre choses majeures de cette réfléxion: </p>
<ul>
<li>
<p>Il faut avant tout un déclencheur. Ce n'est pas en restant dans son canapé devant la télévision qu'on va avoir l'idée du siècle. Il faut des événements auxquels réagir, des problèmes à solutionner, des questions auxquelles répondre.</p>
</li>
<li>
<p>Si le cerveau n'a rien pour se nourrir, il ne pourra rien faire. Il lui faut un maximum d'informations, de la matière à mettre en relation, des données à analyser. Et cela, ce n'est pas non plus dans son canapé qu'on va l'obtenir. Il faut des discussions, des expériences nouvelles, de l'imprévu.</p>
</li>
<li>
<p>Il faut aussi laisser le temps au cerveau d'<em>incuber</em>. Il faut lui laisser du temps libre, du temps pendant lequel il peut <em>immaginer</em>, <em>rêver</em>. Et c'est aussi pendant ces temps que peut se produire l'<em>illumination</em>. Cela, par contre, peut être fait depuis son canapé :-)</p>
</li>
<li>Pour avoir des idées, il ne faut pas renoncer. Chaque cycle de création, s'il n'apporte pas de solution définitive, permet d'améliorer le cycle suivant. Et ce n'est qu'ainsi, petit à petit, qu'on avance vers de nouvelles idées.</li>
</ul>
<p>A suivre ici : <a href="les-habitudes-tuent-la-creativite.html">Les habitudes tuent la créativité</a></p>Comment naissent les idées2015-03-25T19:22:02+01:002015-03-25T19:22:02+01:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2015-03-25:/comment-naissent-les-idees.html<p>Je ne suis souvent demandé comment naissent les idées. Est-ce qu'on se réveille un matin, et on a découvert pendant la nuit comment comment faire voler un avion ? Comment l'écrivain invente-t-il le scénario de son prochain livre ? Une chute dans les toilettes peut-elle vraiment nous aider à construire un convecteur temporel ?</p><p>Je ne suis souvent demandé comment naissent les idées. Est-ce qu'on se réveille un matin, et on a découvert pendant la nuit comment comment faire voler un avion ? Comment l'écrivain invente-t-il le scénario de son prochain livre ? Une chute dans les toilettes peut-elle vraiment nous aider à construire un convecteur temporel ? </p>
<p>Il y a tant de questions qu'on pourrait se poser si on essaie de réfléchir au sujet. Personnellement, ce qui m'intéresse le plus, c'est de savoir s'il existe-t-il des conditions idéales pour faire naitre les idées novatrices. Notamment, est-ce à force de faire de erreurs et d'essayer encore et encore qu'on arrive finalement à créer quelque-chose ? Le plus important est-il la créativité pure ou l'expérience accumulée ? L'éducation et les habitudes brident-elles l'émergence de nouvelles idées ?</p>
<p>C'est une question complexe, et je n'ai pas la prétention d'y répondre en quelques lignes. Je suis toutefois convaincu que pour être créatif, il y a des choses à éviter, des situations à fuir, car elles constituent de véritables obstacles à l'émergence de nouvelles idées. Et il y a aussi des contextes particuliers, des ingrédients qui favorisent cette créativité.</p>
<p>Comme le sujet est un peu long, je vais essayer de diviser ça en plusieurs parties :</p>
<div class="sommaire">
<h3>Le processus créatif</h3>
<ul>
<li><a href="les-idees-immersion-incubation-illumination-validation.html">Les idées : immersion, incubation, illumination et validation</a></li>
</ul>
<h3>Les freins à la créativité</h3>
<ul>
<li><a href="les-habitudes-tuent-la-creativite.html">Les habitudes tuent la créativité</a></li>
<li><a href="les-croyances-assassinent-la-creativite.html">Les croyances assassinent la créativité</a></li>
<li>L’expertise flingue la créativité</li>
<li>La peur empoisonne la créativité</li>
</ul>
<h3>Les ingrédients de la créativité</h3>
<ul>
<li>Prendre le temps</li>
<li>Se poser des questions</li>
<li>Expérimenter</li>
<li>Avoir confiance</li>
</ul>
</div>
<div class="cite">
<q>Il faut avoir une part de délire, c’est la poésie, c’est l’incertitude, c’est l’hésitation, c’est le trouble, et c’est la source de la créativité.</q>
<a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Boris_Cyrulnik">Boris Cyrulnik</a>
</div>
<p><em>Une nouvelle aventure passionnante démarre pour le Paloo-Blog : celle de la créativité.
J'espère que je serai à la hauteur !</em></p>4042015-03-17T07:37:09+01:002015-03-17T07:37:09+01:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2015-03-17:/paloo-404.html<p>C'est la première fois qu'on rencontre l'erreur 404 sur notre propre site web qu'on se dit que ce serait sympa d'avoir une vraie page d'erreur. Un truc joli, et un peu fun. Quelque-chose de mieux qu'un simple <em>Error 404</em>.</p><p>C'est la première fois qu'on rencontre l'erreur 404 sur notre propre site web qu'on se dit que ce serait sympa d'avoir une vraie page d'erreur. Un truc joli, et un peu fun. Quelque-chose de mieux qu'un simple :</p>
<pre><code>Error 404 - Not found</code></pre>
<p>Alors on commence à réfléchir. A se demander ce qu'on pourrait bien mettre ici. On parcourt le net à la recherche d'inspiration. Et mine de rien, il y en a plein ! Trois pages m'ont particulièrement plu :</p>
<h3>Lego</h3>
<p><a href="http://www.lego.com/404notfound"><img src="images/paloo-404/404_lego.png" /></a></p>
<h3>Huwshimi</h3>
<p><a href="http://huwshimi.com/404/"><img src="images/paloo-404/404_huwshimi.png" /></a></p>
<h3>CSS-Tricks</h3>
<p><a href="https://css-tricks.com/thispagedoesntexist"><img src="images/paloo-404/404_csstricks.png" /></a></p>
<p>Bref, j' ai vu des dizaines de pages différentes, pour finalement choisir de faire quelque-chose de plus personnel. Ici : <a href="http://blog.paloo.fr/index.php/404"><a href="http://blog.paloo.fr/index.php/404">http://blog.paloo.fr/index.php/404</a></a></p>Esri Techdays Lausanne - ArcGis 10.32015-03-06T14:50:23+01:002015-03-06T14:50:23+01:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2015-03-06:/esri-techdays-lausanne-arcgis-103.html<p>Dans le train, retour vers Bâle cette fois. <a href="http://www.techday.ch/techday-romandie/">Techday</a> terminé. Quelques infos intéressantes concernant les nouveautés apportées par ArcGis 10.3. Seul vrai regret, il s'agissait plus d'un UserDay que d'un vrai TechDay.</p><p>Dans le train, retour vers Bâle cette fois. <a href="http://www.techday.ch/techday-romandie/">Techday</a> terminé. Quelques infos intéressantes concernant les nouveautés apportées par ArcGis 10.3. Seul vrai regret, il s'agissait plus d'un UserDay que d'un vrai TechDay. Les présentations étaient intéressantes, mais très orientées utilisateur, plutôt que technicien ou développeur. Bon, voyons ce que j'ai retenu d'important :</p>
<h2>ArcGis Online</h2>
<p>Il faut vraiment que je m'y mette. Cela fait longtemps que je le dis, mais il faut que je prenne le temps. Quand je pense que je ne me suis encore jamais connecté à <a href="https://www.arcgis.com/home/">ArcGis Online</a>... Je me déçois beaucoup... En plus, il y a maintenant avec ArcGis 10.3 la possibilité d'installer un portail chez soi directement. En gros, on a ArcGis Online, mais sans avoir besoin de mettre ses données et ses informations dans le cloud. Toutes les fonctionnalités d'ArcGis Online sont accessibles en gardant la maitrise du système et des données.</p>
<p>Quelques outils d'analyse spatiale disponibles directement dans ArcGis Online ont également été présentés. On peut désormais faire des analyses spatiales directement en ligne, puis diffuser le résultat de notre analyse très facilement sous la forme d'une carte, de données brutes (csv, kml, shapelife), ou de flux (GeoJSON, REST/JSON). Bluffant. Et à tout ça, on ajoute encore une visionneuse de scènes 3D. ArcGis Online devient vraiment intéressant.</p>
<p>Bref, je suis en retard (pour ne pas dire <em>grave à la rue</em>), et il faut encore que je découvre ArcGis Online.</p>
<p><img src="images/esri-techdays-lausanne-arcgis-103/ArcGISOnlinecloud.gif" /></p>
<h2>Web AppBuilder</h2>
<p><a href="http://www.esri.com/software/web-appbuilder">Web AppBuilder</a>, c'est tout simplement la possibilité de créer en 15 minutes chrono une application cartographique fonctionnelle. Cela ferait presque passer le développeur que je suis pour un Cro-Magnon de l'informatique ! Les fonctionnalités restent toutefois simples, et se destinent à répondre à des besoins précis et assez basiques. Afficher des données sur une carte. Ajouter des widgets de navigation, de recherche, etc... Le public visé est du coup très large, puisqu'on a plus besoin d'écrire une ligne de code pour créer une petite appli sympathique et qui fait exactement ce dont on a besoin. Cela ne vise clairement pas à remplacer les vrais développements SIG, mais cela semble répondre à une grande partie des besoins cartographiques simples dont peut avoir besoin une entreprise. </p>
<p><img src="images/esri-techdays-lausanne-arcgis-103/ArcGisWebAppBuilder.png" /></p>
<p>Pour aller plus loin, les fonctionnalités par défaut de Web AppBuilder peuvent être étendues avec du code <em>javascript</em> spécifique. Pour créer nos propres widgets, en quelque sorte. Pour moi, Esri compte là clairement sur la création d'une communauté autour de leur outil, qui va contribuer à étendre le nombre de widgets disponibles. Mais honnêtement, je suis sceptique. Certains nouveaux widgets seront très certainement excellents, mais je vois pour le moment 2 points problématiques :</p>
<ul>
<li>
<p>Si le nombre de widgets explose, l'outil deviendra du coup trop ouvert. Un peu comme aujourd’hui, quand on fait une recherche sur un AppStore, et qu'on a des dizaines, voire des centaines de résultats différents pour le même besoin. On ne sait plus quoi choisir. Et on ne saura plus quel widget choisir, quel widget fait quoi exactement. On aura alors perdu tout ce qui fait que le Web AppBuilder est génial : sa simplicité. </p>
</li>
<li>Les gens vont croire qu'ils peuvent tout faire avec l'AppBuilder. C'est faux. L'AppBuilder est destiné à répondre à un besoin précis. Faire évoluer un tel outil devient problématique. Combien de projets se sont déjà cassés les dents car ils se sont basés sur des outils sur lesquels ils n'ont pas la main ? Le moindre ajout de nouvelle fonctionnalité devient alors problématique, car on a pas la maitrise de se qui se passe vraiment. Une modification dans l'API ? Mince, mon appli ne fonctionne plus. Et on retrouve avec une application patchée de tous les côtés, qui n'est ni performante, ni adaptée, ni maintenable.</li>
</ul>
<p>Non... soit on a un besoin simple, commun, et on utilise le Web AppBuilder, soit on veut des fonctionnalités spécifiques et qui peuvent évoluer, et on crée une vraie application, en se basant sur les APIs mises à disposition par Esri. </p>
<h2>ArcGis Pro</h2>
<p>A priori, <a href="http://www.esri.com/software/arcgis-pro">ArcGis Pro</a> représente le futur du trio ArcMap/ArcCatalog/ArcScene. Cela n'a pas été présenté comme ça, mais c'est pour moi bien ce qu'il faut comprendre. Les 3 outils ont été fusionnés dans un nouvel outil Desktop tout beau tout neuf, enfin en 64 bits, et qui semble bien plus convivial.</p>
<p><img src="images/esri-techdays-lausanne-arcgis-103/ArcGIS_Pro_Beta_2.png" /></p>
<p>On peut maintenant créer des projets, dans lesquels on va pouvoir ajouter des cartes, des sources de données, des layouts d'impression, des scènes 3D. On peut ainsi enfin ouvrir plusieurs cartes en même temps, travailler sur elles simultanément. On peut même les synchroniser, afin qu'un zoom/pan dans l'une se répercute automatiquement sur les autres. L'édition des données est elle aussi grandement améliorée. Fini les fastidieux <em>Start Editing => Save Edits => Stop Editing</em>, layer par layer. Il suffit maintenant de faire les modifications que l'on souhaite, peu importe la carte ou le layer, et de cliquer sur <em>Save</em>. Il était temps que ça s'améliore, et c'est chose faite avec ArcGis Pro !</p>
<p>64 bits oblige, l'asynchronisme est au rendez-vous. On peut ainsi demander la publication d'un service, et continuer en parallèle à travailler sur la carte. On peut également lancer plusieurs opérations en arrière plan en parallèle. Un bonheur quand on pense au temps perdu assis à son bureau, à attendre que ArcMap ait terminé la publication d'un service, ou une analyse spatiale...</p>
<p><img src="images/esri-techdays-lausanne-arcgis-103/ArcGIS_Pro_Beta_3.png" /></p>
<p>Non, vraiment, ArcGis Pro s'annonce très très bien. J'espère juste que cette première version (1.0) ne sera pas trop bugguée.</p>
<h2>ArcGis Collector & ArcGis Dashboard</h2>
<p>Une petite mention spéciale pour ces 2 outils qui, couplés, semblent former le couple idéal pour les inspections, les interventions, les relevés d'informations sur le terrain, en mode connecté ou déconnecté. Le démo en tout cas était très bonne, et donne envie de voir ce qu'on peut exactement faire avec ces 2 nouveaux venus dans le monde ArcGis.</p>
<p><a href="http://doc.arcgis.com/fr/collector/">ArcGis Collector</a> permettra, pendant les interventions sur le terrain, de saisir des informations sur son smartphone ou sa tablette, directement sur une carte, même en mode déconnecté. </p>
<p><img src="images/esri-techdays-lausanne-arcgis-103/apps-collector.jpg" /></p>
<p><a href="http://doc.arcgis.com/fr/operations-dashboard/">ArcGis Dashboard</a> quant à lui permettra de suivre les interventions, de consulter directement les informations saisies sur le terrain, et de prendre les bonnes décisions, le tout en temps réel. Vraiment bien.</p>
<p><img src="images/esri-techdays-lausanne-arcgis-103/operations-dashboard-app-lg.jpg" /></p>
<h2>Rapprochement Google - Esri</h2>
<p>Après un période de <em>guerre froide</em>, il semble que Google et Esri aient décidé de trouver un terrain d'entente. Annonce pas si surprenante quand on en connait les raisons. </p>
<p>Début janvier, Google a décidé d'abandonner <a href="https://developers.google.com/maps/-engine/">Google Maps Engine</a>, le système qui permet de bâtir un système SIG basé sur les service de Google (Maps, Earth, ...). Ceci va être un problème pour toutes les entreprises qui on fait confiance à Google et qui ont développé des systèmes et logiciels SIG basés sur Google Map Engine. Un gros problème.</p>
<p>C'est dans ce cadre que Esri, en collaboration avec Google, a préparé des offres spécifiques pour répondre aux besoins des futurs anciens utilisateurs de Google Map Engine. Voilà voilà. Il existe bien entendu d'autres <a href="http://blog.safe.com/2015/01/6-google-maps-engine-alternatives/">alternatives à Google Map Engine</a>, mais Esri se place en très bonne position pour attirer à lui des milliers de nouveaux utilisateurs.</p>
<p><img src="images/esri-techdays-lausanne-arcgis-103/Google_esri_logo.jpg" /></p>
<p>Plus d'info : </p>
<ul>
<li><a href="http://www.zdnet.com/article/google-maps-engine-quietly-coming-to-a-halt-as-sign-up-window-shutters/">Google Maps Engine could be quietly coming to a halt soon</a></li>
<li><a href="http://www.sparpointgroup.com/news/vol13no5-what-is-the-google-esri-partnership">What is the New Google/Esri Relationship ?</a></li>
<li><a href="http://www.esri.com/landing-pages/products/google-lp">Google Earth Enterprise & Google Maps Engine Alternatives from Esri</a></li>
</ul>
<h2>Conclusion</h2>
<p>Une journée dans l'absolu plutôt intéressante et constructive. J'ai appris pas mal de trucs, et je reviens avec quelques nouvelles fonctionnalités ou nouveaux produits à tester. De nombreux autres sujets ont été abordés, notamment sur les nouvelles <a href="http://www.geocom.ch/fr/geonis-solutions-0">solutions GEONIS</a>, ou la modélisation 3D avec <a href="http://www.esri.com/software/cityengine">City Engine</a> mais cela m'a moins marqué. Pour plus d'informations, toutes les présentations sont téléchargeables <a href="http://www.techday.ch/techday-romandie/download/">ici</a>.</p>
<p>Et puis ça fait toujours du bien de sortir de son bureau, de voir de nouvelles têtes, et d'échanger avec de nouvelles personnes. Et rien que pour ça, ça valait le coup !</p>Nostalgie boulangère2015-03-04T13:21:28+01:002015-03-04T13:21:28+01:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2015-03-04:/nostalgie-boulangere.html<p>Toujours dans le train. Il vient de marquer l'arrêt de Delémont. Nous repartons tranquillement en direction de Lausanne. Je repense à ce matin, lorsque je suis allé chercher le pain. Ma boulangerie habituelle étant fermée pour congés annuels, je me suis rendu dans mon ancien village, celui où j'habitais il y a quelques années.</p><p>Toujours dans le train. Il vient de marquer l'arrêt de Delémont. Nous repartons tranquillement en direction de Lausanne. Je repense à ce matin, lorsque je suis allé chercher le pain. Ma boulangerie habituelle étant fermée pour congés annuels, je me suis rendu dans mon ancien village, celui où j'habitais il y a quelques années. Je n'y retourne qu’occasionnellement, pour chercher un colis, ou quand, justement, ma boulangerie habituelle est fermée.</p>
<p>J'y ai croisé celle qui me vendait il y a quelques années mon pain quotidien (amen). Et bien cette charmante dame, au demeurant très sympathique, a soudain pris un énorme coup de vieux. Les rides ont creusé son visage en différents endroits. Ses mains ont pris l'allure de pétales fanés. La fatigue a envahi ses yeux et son sourire. N'allez pas entendre pas là qu'elle est devenue laide, elle a simplement vieillit, c'est indéniable. </p>
<p>Et je dois être d'humeur bien nostalgique aujourd'hui, car cela m'a remmené subitement presque 10 ans en arrière. L'appartement que nous venions d'acheter. La vie sans enfant, sans contrainte, sans inquiétude, mais aussi sans ce bonheur quotidien qu'ils m'apportent. Cette époque où je pensais changer le monde, alors qu'aujourd'hui je pense qu'il faudrait plutôt le réparer, histoire de laisser quelque-chose de pas trop dégueulasse à nos enfants. Cette époque où je me jetais sur toute nouvelle technologie, alors qu'aujourd'hui je cherche surtout les moments hors-connexion.</p>
<p><img class="bordered" src="images/nostalgie-boulangere/mains_jeune_vieux.jpg" /></p>
<p><em>Les mains qui écrivent ces quelques lignes ont pris de l'âge elles aussi, mine de rien. Le temps leur a à elles aussi apporté quelques rides. Et je suppose que mon visage n'y aura pas échappé.</em></p>Un café, un calepin, un stylo2015-03-04T12:12:40+01:002015-03-04T12:12:40+01:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2015-03-04:/un-cafe-un-calepin-un-stylo.html<p>Acheter un café. Attendre, puis entrer dans le train. Trouver une place dans un compartiment, tranquille au calme. Poser son café sur la tablette. Prendre un stylo, un calepin, et commencer à écrire.</p><p>Acheter un café. Attendre, puis entrer dans le train. Trouver une place dans un compartiment, tranquille au calme. Poser son café sur la tablette. Prendre un stylo, un calepin, et commencer à écrire.</p>
<p>J'ai décidé aujourd'hui de faire cette expérience. Je suis en route vers les Techdays Esri à Lausanne, et j'ai 2 heures de train devant moi. J'ai décidé d'en profiter pour prendre un peu de temps loin de la technologie et de notre monde ultra-connecté, pour prendre un peu de recul, et pour simplement coucher mes pensées sur papier. Pas de traitement de texte, pas de correcteur orthographique, pas de distraction numérique possible. Juste un calepin, un stylo, moi et mes pensées (et un café).</p>
<p>C'est un peu comme si je faisais un mini voyage dans le temps, à l'époque où les gens tenaient des journaux intimes ou des carnets de voyage. A l'époque où les inventeurs et les découvreurs faisaient des croquis sur papier. A l'époque où l'on communiquait par courrier. En fait, je n'ai moi-même jamais vraiment connu cette époque. Je ne suis pas né, comme mes enfants, entouré d'objets tactiles et connectés. Mais j'ai malgré tout connu l'informatique assez jeune, je devais avoir 8-10 ans, pas plus.</p>
<p>Et pourtant, même sans avoir vraiment connu le monde d'avant, j'éprouve parfois une sorte de nostalgie par rapport à cette époque. Cette époque où les gens se rencontraient, et discutaient. Cette époque où l'on avait peu d'amis, mais où on profitait d'eux. Cette époque où on n'avait qu'une seule seule vie bien réelle, et pas plusieurs profils virtuels qu'on a même pas le temps de mettre à jour. Les trains étaient alors des lieux de rencontre, on y jouait aux cartes, on discutait. On y prenait le temps de réfléchir, de créer, d'inventer. Maintenant, chacun a les yeux rivés sur son smartphone ou son notebook. Les gens travaillent, tchattent ou jouent, sans se soucier de ce qui se passe autour d'eux. Sans se soucier de cette personne assise en face d'eux. Sans se soucier des paysages qui défilent.</p>
<p>Être simplement assis dans un wagon, au calme, un stylo à la main, est aujourd'hui presque un luxe. Pouvoir profiter des alpages qui défilent, en écoutant le bruit du train sur les rails. Se demander où vont les gens assis dans la même rame. Essayer de le deviner en cherchant des indices. Faire attention aux oiseaux dans le ciel. Trouver des formes dans les nuages. Laisser son esprit vagabonder. Rêver. Écrire.</p>
<p><img class="bordered" src="images/un-cafe-un-calepin-un-stylo/paysage_suisse.jpg" /></p>
<p><em>Dans notre monde ultra-connecté, le calme est devenu un luxe que tout le monde devrait pouvoir s'offrir de temps en temps, dès qu'il en éprouve le besoin.</em></p>ArcGis c'est génial, ShapeLib c'est de la merde2015-02-20T12:10:42+01:002015-02-20T12:10:42+01:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2015-02-20:/arcgis-cest-genial-shapelib-cest-de-la-merde.html<p>Cela fait plus de 6 ans que je travaille activement dans les SIG. Ou plus précisément, dans le développement de logiciels utilisant les SIG. Et cela fait environ 4 ans que je travaille avec ArcGis.</p><p>Cela fait plus de 6 ans que je travaille activement dans les SIG. Ou plus précisément, dans le développement de logiciels utilisant les SIG. Et cela fait environ 4 ans que je travaille avec ArcGis. J'ai commencé avec ArcGis 10.0, et je travaille actuellement avec la version 10.2.2. Si je devais résumer ces 4 années d'expérience en 1 phrase, je dirais la chose suivante : <em>ArcGis c'est génial, ShapeLib c'est de la merde</em>. Bien entendu, j'expose ici ma vue en tant que technicien, développeur et architecte SIG.</p>
<p><em><u>Note</u> : Je parle ici de <a href="http://resources.arcgis.com/fr/help/main/10.2/index.html#//002n00000091000000">ArcGis ShapeLib</a>, et non de <a href="http://shapelib.maptools.org/">MapTools ShapeLib</a></em></p>
<h2>ArcGis c'est génial</h2>
<p>Oui, dans l'ensemble, ArcGis c'est génial. Il y a certes quelques bugs, mais quand on voit la quantité de choses que l'on peut faire, et la facilité avec laquelle elles peuvent être faites, on peut vivre avec ces quelques bugs. La couche serveur est vraiment bien fichue. La création et la publication de services avec ArcMap est facile. Le scripting en python permet de faire à peu près ce qu'on veut. Les APIs sont performantes, intuitives, et rapides à mettre en œuvre. En outre, il y a énormément d'exemples d'utilisation accessibles en ligne. Les outils d'analyse spatiale sont nombreux, et même s'ils sont parfois peut performants, les résultats sont là. La couche Network Analyst fonctionne dans l'ensemble plutôt bien.</p>
<p>Bref, j'ai bien sûr rencontré quelques problèmes, comme par exemple avec le Network Analyst si on change la tolérance par défaut des coordonnées Z d'un système de coordonnées, ou avec l'API silverlight qui ne gère pas correctement les appels aux services raster pour l'identification d'altitude, ou encore un paramètre de configuration qu'il fallait mettre à <em>true</em> pour lui donner la valeur <em>false</em>, et inversement. Mais ce genre de bugs existent dans toutes les applications.</p>
<h2>ShapeLib c'est de la merde</h2>
<p>Par contre, il y a un composant dans ArcGis qui dépasse absolument tout ce que j'ai connu jusqu'à présent en termes de bugs et de non-fiabilité. Il s'agit de l'extension ShapeLib fournie avec ArcGis permettant d'ajouter à une base de données (Oracle dans mon cas) certaines fonctionnalités spatiales plus ou moins avancées. Et de pouvoir ensuite utiliser ces nouvelles fonctionnalités en SQL. Et là, je ne peux qu'être consterné devant tous les problèmes auxquels j'ai déjà été confronté. Je ne les compte même plus. </p>
<h3>Lecture de géométries</h3>
<p>Premier exemple, la simple lecture d'une géométrie au format WKB :
<code>select sde.st_asbinary(shape) from table where id=1;</code></pre>
<p>Unitairement, aucun problème. Par contre, quand on commence à avoir un grand nombre d'opérations spatiales qui se sont succédées dans la même session Oracle, tout à coup cette opération va renvoyer des valeurs incohérentes. Je ne parle même pas ici d'erreur ou de crash, mais des valeurs incohérentes. <strong>Ce qui est bien plus grave</strong>. Cela signifie qu'on va lire des données fausses, qu'on va les utiliser pour calculer d'autres valeurs, et on va ensuite sauvegarder ces valeurs, etc... Cette erreur risque clairement du pourrir totalement et irréversiblement les données présentes dans une base de données.</p>
<p><em>Solution</em> : Il <em>semble</em> que le problème ne soit pas présent avec la lecture des géométries au format WKT. Nous utilisons donc cette fonctionnalité pour l'instant. Et nous avons désactivé le pool des sessions Oracle, histoire que les sessions ne soient pas réutilisées pour des connexions futures.</p>
<h3>Sauvegarde de géométries</h3>
<p>Second cas, la sauvegarde d'une nouvelle géométrie.
<code>insert into table(id, shape) values (1, sde.st_geomfromtext(wkt, SRID));</code></pre>
<p>Là, même unitairement, ça ne passe pas pour toutes les géométries. Bon, là au moins, ça plante. Mais bon... Quelqu'un peut-il m'expliquer comment je fais du coup pour sauver mes données en base si les fonctions d'insertion plantent ? Ce problème a été remonté à Esri Suisse, puis à Esri Allemagne, pour terminer chez Esri USA. Nous avons attendu un patch pendant plusieurs mois. Et pendant ce temps là, nous ne pouvions pas sauvegarder certaines géométries en base... Et en attendant, je fais quoi avec un logiciel qui risque de planter à chaque sauvegarde ?</p>
<p><em>Solution (si on peut appeler cela une solution)</em> : nous avons écrit un code permettant de sauvegarder directement les géométries sous leur forme binaire dans la base Oracle, sans passer par ShapeLib. Cette solution n'est bien entendu pas viable à long terme, mais elle a le mérite de fonctionner en attendant un patch.</p>
<h3>Exploitation des géométries</h3>
<p>Si j'ai réussi à lire et sauvegarder mes données, j'ai envie de pouvoir faire des calculs avec. Shapelib met à disposition des requêtes spatiales permettant de faire des analyses géographiques. Et bien certaines fonctions spatiales renvoient des exceptions Oracle de manière totalement aléatoire.
<code>select id, sde.st_intersects(shape, sde.st_geomfromtext(wkt, SRID))) from table;</code></pre>
<p>Cette simple requête peut renvoyer au choix : ORA-29902, ORA-29903, ORA-28579, ORA 28576. Dans tous les cas, le vrai message d'erreur est le suivant :
<code>ORA-28579: network error during callback from external procedure agent</code></pre>
<p>En gros : <em>Quelque-chose a merdé. J'ai pas plus d'infos. Démerde-toi.</em> Et le plus drôle (ou pas), c'est que si j’exécute la même requête 2 fois consécutives, je reçois une erreur Oracle la première fois, et la seconde fois tout se passe bien. Enfin pas toujours non plus...</p>
<p><em>Solution</em> : Nous avons patché notre code comme suit :
<code>try
{
result = ReadWithShapeLib(cmd);
}
catch (OracleException e)
{
switch (e.Number)
{
case 29903:
case 29902:
case 28579:
case 28576:
// ORA-28579: network error during callback from external procedure agent
// We try to read a second time
result = ReadWithShapeLib(cmd);
break;
default:
throw;
}
}
</code></pre>
<h2>Conclusion</h2>
<p>ArcGis permet de faire tellement de choses complexes, parfois avec une facilité déconcertante. Mais pourquoi les opérations les plus simples telles que l'accès aux géométries sont-elles tellement buguées ? C'est totalement incroyable...</p>
<p>Pour terminer, une simple question :</p>
<ul>
<li>Si je ne sais pas lire mes données de manière 100% fiable</li>
<li>Si je ne sais pas si je vais pouvoir sauvegarder mes données</li>
<li>Si je ne suis pas sûr de pouvoir traiter et exploiter mes données</li>
</ul>
<p>Comment est-ce que je fais pour créer un logiciel fiable ?</p>
<p><em>ArcGis c'est génial, ShapeLib c'est <u>vraiment</u> de la merde</em></p>Là où je t'emmènerai2015-02-10T13:32:35+01:002015-02-10T13:32:35+01:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2015-02-10:/la-ou-je-temmenerai.html<p>Pour préserver la terre de nos enfants, retrouvez <em>Là où je t'emmènerai</em>, avec GDF-Suez, acteur engagé pour l’environnement. Merci GDF-Suez... Merci de vous occuper si bien de notre environnement... Mais attendez voir...</p><p>Pour préserver la terre de nos enfants, retrouvez <em>Là où je t'emmènerai</em>, avec GDF-Suez, acteur engagé pour l’environnement.</p>
<video width="640" controls>
<source src="videos/la-ou-je-t-emmenerai.mp4" type="video/mp4">
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En quelle année êtes-vous donc ? :-)
</video>
<p>Merci GDF-Suez... Merci de vous occuper si bien de notre environnement...</p>
<p>Mais attendez voir... GDF Suez... ce n'est pas le groupe associé à Toshiba qui <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/GDF_Suez#Centrales_nucl.C3.A9aires_AP1000">prévoit de construire 3 réacteurs nucléaires</a> de 3ème génération en Angleterre ? Ce n'est pas le groupe qui <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/GDF_Suez#Gaz_de_schiste">exploite le gaz de schiste</a> aux États-Unis, avec tous les <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Gaz_de_schiste#Aspects_environnementaux">risques environnementaux</a> qui vont avec, et qui <a href="http://www.journaldunet.com/economie/magazine/lobbying-europe.shtml">dépense des millions en lobbying</a> pour que son exploitation soit autorisée en Europe ? Ce n'est pas le groupe qui a gagné le <a href="http://www.novethic.fr/gouvernance-dentreprise/entreprises-controversees/isr-rse/shell-gdf-suez-et-samsung-remportent-les-prix-pinocchio-2014-142907.html">prix Pinocchio 2014</a>, le distinguant comme mauvais élève du développement durable ?</p>
<p>C'est bien joli de faire des vidéos qui nous montrent à quel point la nature peut être magnifique. C'est bien gentil de nous faire la morale, en nous disant combien il est important de préserver notre environnement pour assurer un futur meilleur à nos enfants. C'est bien joli de s'engager dans les énergies renouvelables. Encore faudrait-il que tout cela soit fait pour autre-chose que pour soigner son image publique et pour s'acheter une conscience. Faites ce que je dis, pas ce que je fais...</p>
<p><em>On nous prend vraiment pour des cons...</em></p>Qui a la plus grande...2015-01-16T12:36:10+01:002015-01-16T12:36:10+01:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2015-01-16:/qui-a-la-plus-grande.html<p>Nous avons l'habitude de représenter le globe terrestre en utilisant une projection plane. Cette projection est bien pratique dans la vie de tous les jours, mais fausse grandement l'idée que nous avons de la taille des pays et des continents.</p><p>... superficie ? :-)</p>
<p>Nous avons l'habitude de représenter le globe terrestre en utilisant une projection plane. Cette projection est bien pratique dans la vie de tous les jours, mais fausse grandement l'idée que nous avons de la taille des pays et des continents. Les pays et continents proches des pôles sont ainsi étirés, et paraissent bien plus grands qu'ils ne le sont en réalité (Islande, Russie, Canada). Les pays proches de l'équateur, quant à eux, gardent leur taille "réelle".</p>
<p>Un <a href="documents/true-size-of-africa-kk-v2.pdf">document très bien conçu</a> nous montre d'ailleurs la <em>vraie taille de continent africain</em> :</p>
<p><img src="images/qui-a-la-plus-grande/truesizeofafrica.jpg" /></p>
<p>A cause de cette représentation plane, on commet aussi des erreurs d'échelles. Si on prend par exemple <a href="https://www.google.fr/maps/">Google-Maps</a> (ou <a href="http://maps/.paloo.fr">Paloo-Maps</a> :-) ), on voit une échelle en bas à gauche de la carte. Il est important de comprendre que cette échelle est <em>dépendante de l'endroit sur lequel est centrée la carte</em>.</p>
<p>En gardant la même profondeur de zoom, voici ce qu'on obtient :</p>
<ul>
<li>
<p>Si on centre la carte sur la France :</p>
<img src="images/qui-a-la-plus-grande/echellefrance.jpg" />
</li>
<li>
<p>Si on centre la carte sur le Kenya :</p>
<img src="images/qui-a-la-plus-grande/echellekenya.jpg" />
</li>
<li>Si on centre la carte sur l'Islande (destination de mes prochaines vacances :-) ):
<img src="images/qui-a-la-plus-grande/echelleislande.jpg" /></li>
</ul>
<p>En comparant les échelles, on remarque qu'il y a des différences assez énormes. On ne peut donc pas utiliser une représentation plane de la Terre pour comparer les superficies des pays et continents. Pour cela, il faut soit utiliser un outil comme <a href="https://www.google.fr/maps//@46.7839021,31.5715956,12077509m/data=!3m1!1e3">Google-Earth</a>, qui montre la Terre sous la forme d'un globe, et donc sans déformation (ou presque), soit utiliser un site sympa que je viens de découvrir, <a href="http://mapfight.appspot.com">MapFight</a>, qui permet comparer la taille des pays et des continents.</p>
<p>Cela permet alors de se rendre compte des réelles différences :</p>
<ul>
<li>
<p><a href="http://mapfight.appspot.com/europe-vs-africa/europe-africa-size-comparison">Europe vs Afrique</a></p>
<img src="images/qui-a-la-plus-grande/tailleeuropeafrique.jpg" />
</li>
<li>
<p><a href="http://mapfight.appspot.com/europe-vs-us/europe-united-states-size-comparison">Europe vs Etats Unis</a></p>
<img src="images/qui-a-la-plus-grande/tailleeuropeus.jpg" />
</li>
<li>
<p><a href="http://mapfight.appspot.com/fr-vs-is/france-iceland-size-comparison">France vs Islande</a></p>
<img src="images/qui-a-la-plus-grande/taillefranceislande.jpg" />
</li>
<li><a href="http://mapfight.appspot.com/fr-vs-ke/france-kenya-size-comparison">France vs Kenya</a>
<img src="images/qui-a-la-plus-grande/taillefrancekenya.jpg" /></li>
</ul>
<p><em>Tout est une question de perspective...</em></p>Je suis Charlie !2015-01-08T07:55:25+01:002015-01-08T07:55:25+01:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2015-01-08:/je-suis-charlie.html<p>Article 10 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 : >Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la loi.</p><p>Article 10 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 :</p>
<blockquote>
<p>Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la loi.</p>
</blockquote>
<p>Article 11 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 :</p>
<blockquote>
<p>La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme ; tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi.</p>
</blockquote>
<p>Article 19 de la Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948 :</p>
<blockquote>
<p>Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit.</p>
</blockquote>
<p>Article 10 de la Convention européenne des droits de l'homme de 1950 :</p>
<blockquote>
<p>Toute personne a droit à la liberté d'expression. Ce droit comprend la liberté d'opinion et la liberté de recevoir ou de communiquer des informations ou des idées sans qu'il puisse y avoir ingérence d'autorités publiques et sans considération de frontière.</p>
</blockquote>
<p>Jurisprudence de la Cour européenne des droits de l'homme, 7 décembre 1976 :</p>
<blockquote>
<p>La liberté d'expression vaut non seulement pour les « informations » ou « idées » accueillies avec faveur ou considérées comme inoffensives ou indifférentes, mais aussi pour celles qui heurtent, choquent ou inquiètent : ainsi le veulent le pluralisme, la tolérance et l'esprit d'ouverture sans lesquels, il n'est pas de « société démocratique ».</p>
</blockquote>
<p><img src="images/je-suis-charlie/je-suis-charlie.jpg" /></p>
<p>Voltaire (citation apocryphe) :</p>
<blockquote>
<p>Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites, mais je me battrai pour que vous ayez le droit de le dire.</p>
</blockquote>
<p>André Guillois :</p>
<blockquote>
<p>Dans la plupart des pays, les citoyens possèdent la liberté de parole. Mais dans une démocratie, ils possèdent encore la liberté après avoir parlé.</p>
</blockquote>
<p>Noam Chomsky :</p>
<blockquote>
<p>Si l'on ne croit pas à la liberté d'expression pour les gens qu'on méprise, on n'y croit pas du tout.</p>
</blockquote>
<p><img src="images/je-suis-charlie/je-suis-charlie-2.jpg" /></p>Une nouvelle année2015-01-06T10:23:51+01:002015-01-06T10:23:51+01:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2015-01-06:/une-nouvelle-annee.html<p>Le réveillon est passé, l'année est terminée,<br/>Le temps suivant son cours, 2014 s'est éclipsée,<br/>Laissant la place à une toute nouvelle annuité,<br/>Pour laquelle nous espérons tous bonheur et santé.</p><p>Le réveillon est passé, l'année est terminée,<br>
Le temps suivant son cours, 2014 s'est éclipsée,<br>
Laissant la place à une toute nouvelle annuité,<br>
Pour laquelle nous espérons tous bonheur et santé.</p>
<p>Certains se retournent, et regardent le temps écoulé,<br>
Ce qu'ils ont accompli, et ce qu'ils ont manqué.<br>
D'autres préfèrent contempler le futur et ses promesses,<br>
En espérant qu'il apportera joie, voire allégresse.</p>
<p>Certains tireront des leçons, prendront des résolutions,<br>
Pour par exemple maigrir, faire du sport, ou se coucher tôt.<br>
D'autres ne changeront rien, ne feront aucune concession,<br>
Et poursuivront leurs routes, en suivant le même tempo.</p>
<p>Qu'on soit adepte ou non des résolutions du nouvel an,<br>
Le temps avance, et nous emporte dans son élan.<br>
Et inéxorablement, d'année passée en année nouvelle,<br>
Nous traçons un chemin, et le bordons de ganivelles.</p>
<p>Qu'ils soient peu praticables, et très insécurisés,<br>
Ou bien pavés d'or, et bordés de murs en diamants,<br>
Tous ces chemins nous mènent vers la même destinée,<br>
Dont nous appercevons aujourd'hui déjà les premiers linéaments.</p>Premier contact avec un drône2014-12-17T21:09:34+01:002014-12-17T21:09:34+01:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2014-12-17:/premier-contact-avec-un-drone.html<p>Après 2 jours de gastro fulgurante, me voilà à nouveau sur pieds, de retour au boulot. Après presque 3 heures de train, je participe à une réunion lors de laquelle je peux pour la première fois entrer en contact avec un objet du troisième type : <em>un drône</em>.</p><p>Après 2 jours de gastro fulgurante, me voilà à nouveau sur pieds, de retour au boulot. Après presque 3 heures de train, je participe à une réunion lors de laquelle je peux pour la première fois entrer en contact avec un objet du troisième type : <em>un drône</em>.</p>
<p>On entend beaucoup parler de drônes ces derniers temps. Il y a le côté amateur, comme par exemple les drônes à quelques centaines d'euros pilotés par un iPad, et qui survolent les centrales nucléaires. Et puis il y a les outils professionnels, à plusieurs dizaines de milliers d'euros, étudiés pour aller là ou l'homme ne peut pas aller, et pour faciliter la vie et les métiers de certains.</p>
<p>Nous sommes encore au début de l'ère des drones, mais ça évolue très vite. Aujourd'hui, de plus en plus de sociétés élaborent des prototypes de drônes étudiés pour répondre à un besoin métier particulier. C'est le cas par exemple de <a href="https://www.sensefly.com">SenseFly</a> et <a href="http://www.flyability.com">Flyablity</a>. Certaines sociétés commencent à proposer des services de pilotage, que les entreprises pourront s'offrir sans avoir besoin d'investir dans le matériel et le pilote. <a href="https://www.grammetry.com">Grammetry</a> fait ça par exemple. D'autres entreprises se spécialisent dans le traitement des photos, des nuages de points, et la génération de modèles 3D, comme <a href="http://pix4d.com/">Pix4D</a>.</p>
<p>Un écosystème plus qu'intéressant est entrain de se créer, et j'ai hâte de voir comment tout ceci va évoluer. Ce qu'il manque encore pour l'instant, c'est une vraie connexion avec des applications métiers existantes. Parce qu'un modèle 3D c'est génial à regarder, c'est beau et ça en jette lors d'une démo. Mais si on ne peut pas en tirer <em>facilement</em> des données exploitables pour notre métier, et bien ça ne sert pas à grand chose.</p>
<p>Pour finir, une petite vidéo souvenir du prototype de drône de Flyability. Il a été étudié spécialement pour aller dans des endroits confinés, grâce à une bulle de protection qui lui permet d'aller au contact des objets et des murs sans risque.</p>
<video width="360" controls>
<source src="videos/flyability.mp4" type="video/mp4">
Votre navigateur ne supporte pas les vidéos.
En quelle année êtes-vous donc ? :-)
</video>
<p><em>Voilà, maintenant il me reste à aller me pendre parce que j'ai fait une <a href="http://www.koreus.com/video/vertical-video-syndrome.html">vidéo verticale</a>... :-)</em></p>Réapprendre à utiliser son temps2014-12-11T15:00:39+01:002014-12-11T15:00:39+01:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2014-12-11:/reapprendre-a-utiliser-son-temps.html<p>Apprendre à mieux gérer son temps. Tenir ses calendriers et ses rendez-vous à jour. Partager son calendrier entre tous ses périphériques. Mettre en place un calendrier familial. S'organiser. Faire des listes de tâches. Maintenir ses listes de tâches à jour. Les prioriser.</p><p>Apprendre à mieux gérer son temps. Tenir ses calendriers et ses rendez-vous à jour. Partager son calendrier entre tous ses périphériques. Mettre en place un calendrier familial. S'organiser. Faire des listes de tâches. Maintenir ses listes de tâches à jour. Les prioriser. Les trier par projet. Gérer ses contacts. Mettre à jour les adresses, les numéros de téléphone. Lire ses mails. Les trier. Les archiver. Trier ses photos, ses vidéos. Suivre les blogs intéressants. Suivre son fil Twitter. Retweeter. Changer son statut Facebook. Consulter celui de ses amis. Mettre à jour ses profils Viadeo et LinkedIn. Mettre à jour son site perso. Consulter ses statistiques de visites sur Google Analytics. Gérer ses bookmarks. Les trier. Les synchroniser. Ajouter des infos dans Evernote. Les classer. Écrire des articles sur son blog. Publier des photos sur Instagram.</p>
<p>Je ne parle pas ici de travail, mais bel et bien de vie personnelle. De la façon dont nous perdons notre temps à essayer d'organiser notre vie. De la façon dont nous perdons notre temps à gérer des listes, des plannings, à synchroniser nos informations. De la façon dont nous perdons notre temps à vouloir conserver et trier un maximum d'informations <em>juste au cas où</em>. De la façon dont nous perdons notre temps à être virtuellement social. De la façon dont nous perdons notre temps à essayer d'en gagner.</p>
<p>Plutôt que de mieux gérer mon temps, je crois qu'il faut <em>réapprendre à l'utiliser</em>. Faire des choses moins inutiles. Ne plus faire les choses qui permettront <em>peut-être un jour</em> de gagner du temps. Ne plus essayer d'organiser sa vie à tout prix. Ne plus utiliser ces méthodes de gestion du temps qui ne font qu’alourdir le quotidien. Se demander, avant chaque action, si on a vraiment envie de consacrer du temps à ça.</p>
<p>J'essaie depuis peu de réapprendre le temps, de réapprendre <em>mon</em> temps. De me rendre compte de l'importance que je donne à chaque minute qui passe. Ai-je envie de la passer sur Twitter, ou à préparer le repas ? Ai-je envie de faire le tri dans ma todo-list, ou de changer l'ampoule qui ne fonctionne plus ? Ai-je envie d'analyser les données de la semaine dans Google Analytics, ou d'écrire sur ce blog ? Ai-je envie de jouer sur mon smartphone, ou de lire ? Ai-je envie de mettre à jour mes profils, ou de m'occuper de mon jardin ?</p>
<p>Je ne me rendais pas compte à quel point certaines choses quasi-inutiles sont chronophages. Les supprimer m'a permis de retrouver le temps d'en faire d'autres. Cela m'a permis de reprendre du plaisir dans certaines tâches qui étaient devenues des corvées par manque de temps. Et cela m'a même donné de temps d'entreprendre de nouveaux projets, comme par exemple commencer ce blog.</p>
<p>Je ne dis pas que s'organiser est inutile. Il faut savoir s'organiser, définir des priorités. Mais il ne faut pas tomber dans l'excès. Et il faut parfois savoir juste prendre le temps. </p>
<p><em>La vie est trop courte pour que nous perdions notre temps à essayer de l'organiser.</em></p>Non, nous ne sommes pas traqués sur le net... quoique...2014-12-07T22:34:38+01:002014-12-07T22:34:38+01:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2014-12-07:/non-nous-ne-sommes-pas-traques-sur-le-net-quoique.html<p>Lundi, j'ai installé une extension firefox : Lightbeam. Elle permet de voir, sous forme de graphe : Quels sites nous visitons volontairement, quels sites sont appelés dans notre dos, sans que nous le sachions, quels sont les relations entre ces différents sites, quels sites utilisent des cookies.</p><p>Lundi, j'ai installé une extension firefox : Lightbeam.
Elle permet de voir, sous forme de graphe :</p>
<ul>
<li>Quels sites nous visitons volontairement</li>
<li>Quels sites sont appelés dans notre dos, sans que nous le sachions</li>
<li>Quels sont les relations entre ces différents sites</li>
<li>Quels sites utilisent des cookies.</li>
</ul>
<p>En gros, cela permet d'avoir une idée des traces que l'on laisse sur le net lorsque l'on visite un site quelconque. Voilà le graphe qui a été généré pour moi après seulement 3 jours d'activité :</p>
<p><img src="images/non-nous-ne-sommes-pas-traques-sur-le-net-quoique/lightbeam.png" style="width:600px;" /></p>
<p>Affichés de façon opaque, on retrouve les sites que j'ai visités volontairement. C'est-à-dire pour lesquels j'ai directement saisi l'adresse du site, ou ceux sur lesquels je me suis rendu en suivant un lien. <b>Il y en a 84</b>.</p>
<p>Affichés de façon transparente, les sites visités <em>involontairement</em>. C'est à dire ceux utilisés, référencés par ceux que j'ai visités directement. <b>Il y en a 357</b>. Parmi eux, on retrouve les grands standards comme <em>Google Analytics</em>, <em>Facebook</em>, <em>Twitter</em>. Mais on y trouve surtout énormément de régies publicitaires. Et si on s'attarde un peu plus sur les données, on peut remarquer que certaines de ces régies publicitaires sont omniprésentes.</p>
<p>Si on fait la somme des sites que j'ai visités directement et indirectement, on arrive à 441. Et si on étudie plus particulièrement le régie publicitaire <em>DoubleClick</em> par exemple, on remarque qu'elle est dans mon cas connectée à 134 sites sur les 441 que j'ai visités, soit <b>30% des sites visités</b>.</p>
<p>Il y a donc un même site, <em>DoubleClick</em>, qui peut suivre et tracer 30% de mon activité internet. Concrètement, cela veut dire que <em>DoubleClick</em> connait un tiers de mon activité sur internet. Il pourra en déduire par exemple :</p>
<ul>
<li>mes goûts musicaux</li>
<li>mes lectures</li>
<li>les vidéos que je trouve drôles</li>
<li>mes goûts culinaires, à travers les recettes que je cherche</li>
<li>les vins que je bois</li>
<li>les forums que je consulte</li>
<li>si je suis plutôt sédentaire ou nomade</li>
<li>si je suis un geek</li>
</ul>
<p>Un peu plus intéressant pour lui, il pourra aussi savoir : </p>
<ul>
<li>si j'achète régulièrement sur internet</li>
<li>ce que j'achète</li>
<li>si je prends plutôt du haut de gamme ou du discount</li>
<li>sur quels site j'ai l'habitude d'aller pour mes achats</li>
<li>les heures pendant lesquelles je surfe le plus</li>
<li>les heures pendant lesquelles j'achète le plus</li>
</ul>
<p>Connaissant 30% de mes données personnelles sur ces différents sujets, <em>DoubleClick</em> pourra facilement établir un profil du consommateur que je suis, et me proposer une vraie publicité ciblée, rien que pour moi. Et en plus, il pourra me la proposer sur 30% des sites que je visite.</p>
<p>Plus gênant, si on ajoute à tout cela un algorithme pertinent, qui ne serait à mon avis pas si difficile à écrire, il pourra potentiellement déduire de toutes ces données des informations un peu plus intrusives :</p>
<ul>
<li>ma situation familiale</li>
<li>combien j'ai d'enfants, et leur age</li>
<li>mon orientation sexuelle</li>
<li>si je trompe ma femme</li>
<li>mon bord politique</li>
<li>ma situation financière</li>
<li>quelle est ma banque</li>
<li>quelle est ma mutuelle</li>
<li>mon état de santé, en fonction des maladies sur lesquelles je me renseigne</li>
</ul>
<p>Et là, on ne parle plus de profilage de consommateur, mais bel et bien de profilage tout court. Ce n'est plus simplement le consommateur que je suis que l'on étudie, mais directement <em>ma personnalité</em>.</p>
<p>Alors certes, on pourrait répondre à ça que les données récoltées sont anonymes, que nous ne sommes pour DoubleClick qu'un numéro parmi des millions d'autres. On pourrait dire qu'on n'a rien à cacher, que ce n'est pas si grave.</p>
<p>Mais immaginons deux secondes que DoubleClick appartienne à une entreprise comme Google. Immaginons qu'en fait, le numéro que nous sommes pour DoubleClick puisse être lié à notre véritable identité. A notre boite GMail. A nos contacts. A notre historique de recherche. Aux autres traces que nous laissons, comme dans Google Analytics par exemple. A notre téléphone Android, et donc à notre géolocalisation en quasi-temps réel. On ne parlerait plus alors de 30%. Il est difficile de dire à quel point notre profil pourrait être détaillé, mais je pense qu'on se rapprocherait plutôt des 80%.</p>
<p>Et pour ceux qui n'ont <em>rien à cacher</em>, je leur demanderais simplement :</p>
<ul>
<li>n'avez-vous jamais été sur un site peu convenable ?</li>
<li>n'avez-vous jamais téléchargé quelque-chose illégalement ?</li>
<li>n'avez-vous jamais envoyé un mail dont vous n'êtes pas très fier ?</li>
<li>n'avez-vous jamais recherché sur internet les syptômes dont vous soufriez ?</li>
<li>n'avez-vous jamais râlé sur internet contre votre employeur ?</li>
<li>n'avez-vous jamais cherché sur internet comment réduire vos impôts ?</li>
</ul>
<p>Et si toutes ces informations étaient partagées avec votre banque, avec votre mutuelle santé, avec les impôts ? Avec vos proches ? Vous n'avez peut-être rien à vous reprocher <em>aujourd'hui</em>, mais si vous faisiez quelque-chose dont vous ne serez pas très fier <em>demain</em> ? Nos données sont déjà collectées, croisées. On le voit bien avec la publicité ciblée. Alors peut-être que tout ce profilage n'existe pas, <em>aujourd'hui</em>. Mais peut-être qu'il existera, <em>demain</em>. Alors il sera trop tard.</p>
<p><img style="display:none;" src="https://accounts.google.com/CheckCookie?continue=https%3A%2F%2Fwww.google.com%2Fintl%2Fen%2Fimages%2Flogos%2Faccounts_logo.png&followup=https%3A%2F%2Fwww.google.com%2Fintl%2Fen%2Fimages%2Flogos%2Faccounts_logo.png&chtml=LoginDoneHtml&checkedDomains=youtube&checkConnection=youtube%3A291%3A1" onload="javascript:document.getElementById('conn').innerHTML='en ce moment, vous êtes connecté(e)';" onerror="javascript:document.getElementById('conn').innerHTML='heureusement, vous n\'êtes pas connecté(e) en ce moment';" /></p>
<p>Ah, j'oublie le plus important: <em><a href="http://www.doubleclick.net" target="_blank">DoubleClick</a> appartient bel et bien à Google</em>, et <em><span id="conn"></span>...</em></p>Le Gis-Day 2014, c'est déjà terminé !2014-11-20T15:21:59+01:002014-11-20T15:21:59+01:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2014-11-20:/le-gis-day-2014-c-est-deja-termine.html<p>Et voilà, le Gis-Day 2014 est passé ! Les présentations étaient intéressantes. Certaines plus que d'autres, mais tout dépend bien entendu des centres d'intérêts de chacun. Je ne suis cependant pas convaincu par la formule qui a été choisie : <em>9 présentations de 9 minutes à la suite et sans pause</em>.</p><p>Et voilà, le Gis-Day 2014 est passé !</p>
<p>Les présentations étaient intéressantes. Certaines plus que d'autres, mais tout dépend bien entendu des centres d'intérêts de chacun. Je ne suis cependant pas convaincu par la formule qui a été choisie : <em>9 présentations de 9 minutes à la suite et sans pause</em>. Certes, cela permet d'aller rapidement au cœur de chaque présentation. D'accorder un temps de présentation à un maximum de personnes. Mais le fait qu'elles s'enchainent à un rythme effréné, sans laisser de temps pour assimiler ce que l'on vient d'entendre, pose problème.</p>
<p>Il ne faudrait pas grand-chose pour améliorer cela. Peut-être prévoir un temps de présentation légèrement plus long (10-12 minutes) ? Peut-être prévoir 3-4 minutes de questions à la fin ? Peut-être étaler l’événement sur la journée entière, et séparer les présentations en 2 séries de 5 ? Je ne sais pas trop...</p>
<p>Bref, personnellement je suis assez satisfait de ma présentation sur la Mobilité Douce. J'ai reçu quelques félicitations à la fin. Maintenant va savoir si c'était sincère ou simplement un moyen d'engager la conversation... Je ne le saurai vraisemblablement jamais. Mon seul regret est peut-être d'avoir parlé un peu rapidement sous l'effet du stress, mais j'espère que le public aura tout de même compris mes explications. :-)</p>
<p>Histoire d'avoir un souvenir, j'ai uploadé la présentation d'hier sur SlideShare :</p>
<iframe src="//www.slideshare.net/slideshow/embed_code/41691045" width="800" height="488" frameborder="0" marginwidth="0" marginheight="0" scrolling="no" style="border:1px solid #CCC; border-width:1px; margin-bottom:5px;margin-top : 30px; max-width: 100%;" allowfullscreen> </iframe>
<div style="margin-bottom : 30px;text-align:right;">
<a href="//fr.slideshare.net/remyguillaume/mobilit-douce-prsentation-gisday-2014-nyon" title="Mobilité Douce - Présentation Gis-Day 2014, Nyon" target="_blank">Mobilité Douce - Présentation Gis-Day 2014, Nyon</a> <br/><br/>
par <a href="//www.slideshare.net/remyguillaume" target="_blank">remyguillaume</a>
</div>
<p>Voilà, maintenant je peux reprendre une activité normale...</p>Le Gis-Day 2014, c'est pour demain !2014-11-18T09:27:12+01:002014-11-18T09:27:12+01:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2014-11-18:/le-gis-day-2014-cest-pour-demain.html<p>Esri contacté. Date planifiée. Powerpoint terminé.</p><p>Esri contacté => OK<br>
Date planifiée => OK<br>
Powerpoint terminé => OK<br>
Présentation validée => OK<br>
Documents envoyés => OK<br>
Discours affuté => OK (presque... enfin je crois)<br>
Billet de train réservé => Mince, pas encore !</p>
<p>Bon... Et bien je crois que je suis <em>presque</em> prêt.<br>
Le stress commence à monter un peu, mais l'enthousiasme est là !</p>5 heures du mat j'ai des frissons2014-11-14T06:52:13+01:002014-11-14T06:52:13+01:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2014-11-14:/5-heures-du-mat-jai-des-frissons.html<p>5 heures du mat. C'est l'heure à laquelle je suis arrivé au boulot aujourd'hui. J'étais le premier, pas très étonnant. Sur la route, presque personne. Quelques voitures. Un camion poubelle. Un chat.</p><p>5 heures du mat. C'est l'heure à laquelle je suis arrivé au boulot aujourd'hui. J'étais le premier, pas très étonnant. Sur la route, presque personne. Quelques voitures. Un camion poubelle. Un chat. La torpeur de la nuit, la densité du brouillard et l'absence presque totale d'activité crée une ambiance post-apocalyptique assez sympathique. </p>
<p>J'aime bien ces moments pendant lesquels on a l'impression d'être seul au monde. Je m'imagine en <em>Mad Max</em> au volant de son Interceptor. Les commerces sont fermés. Les maisons sont encore éteintes. Les rues et les trottoirs sont déserts. Le calme et le silence envahissent les lieux publics d'habitude si bruyants. Le capitalisme dort. La civilisation se repose.</p>
<p>Cette tranquillité fait du bien.</p>Le bonheur à portée de main2014-11-11T16:00:14+01:002014-11-11T16:00:14+01:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2014-11-11:/le-bonheur-a-portee-de-main.html<p>Je sais j'ai mille raisons de me sentir bien,<br/>Je n'ai pas peur, je n'ai pas froid, je n'ai pas faim,<br/>J'ai un toit, une femme aimante et des enfants,<br/>Un boulot sympa, un salaire conséquent.</p><p>Je sais j'ai mille raisons de me sentir bien,<br>
Je n'ai pas peur, je n'ai pas froid, je n'ai pas faim,<br>
J'ai un toit, une femme aimante et des enfants,<br>
Un boulot sympa, un salaire conséquent.</p>
<p>Pourtant dans cette vie, quelque-chose cloche,<br>
Le temps défile, et comme des coups de pioche,<br>
Il creuse dans les minutes, les heures qu'il nous reste,<br>
En nous laissant un sentiment indigeste.</p>
<p>Un goût amer de temps perdu, envolé,<br>
Et la senteur des heures passées à se demander,<br>
Si on a fait les bons choix, pris les bonnes décisions,<br>
A contempler notre vie, et son érosion.</p>
<p>Emportés par le quotidien, bercés par nos objectifs,<br>
Nous voulons être efficaces, rapides et productifs,<br>
Mais on oublie que l'essentiel est bien moins loin,<br>
Dans ces petits riens qui sont à portée de main.</p>
<p>Prendre le temps de jouer avec ses enfants,<br>
Se réchauffer près d'un feu crépitant,<br>
Planter un arbre qu'on regardera grandir,<br>
Humer l'odeur d'une tarte entrain de cuire.</p>
<p>Bien plus que toutes ces tâches dénuées de sens,<br>
Qui nous consomment tout entiers, jusqu'à notre substance,<br>
Ce sont bel et bien ces petits moments anodins,<br>
Qui emplissent de bonheur notre quotidien.</p>Regarder les secondes qui défilent2014-11-04T22:37:34+01:002014-11-04T22:37:34+01:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2014-11-04:/regarder-les-secondes-qui-defilent.html<p>Il y a ces soirs où on a pas envie d'aller se coucher. Ces soirées pendant lesquelles on essaie désespérément de s'occuper, de trouver quelque-chose à faire. De trouver un sujet intéressant sur lequel on pourrait écrire.</p><p>Il y a ces soirs où on a pas envie d'aller se coucher. Ces soirées pendant lesquelles on essaie désespérément de s'occuper, de trouver quelque-chose à faire. De trouver un sujet intéressant sur lequel on pourrait écrire. Ces moments où les enfants sont couchés depuis longtemps. Où notre compagne s'est elle aussi endormie. Et où seul le bruit du lave-vaisselle vient perturber la tranquillité de la maison. </p>
<p>Les minutes, voire les heures passent, mais on ne peut se résoudre à aller se coucher. La télévision n'est pas allumée. L'envie de lire n'est pas là non plus. Alors on se colle devant l'ordi. On passe d'une page à l'autre, sans trop savoir ce que l'on cherche. On retourne sur de vieux sites qu'on visitait régulièrement avant. Puis on branche les écouteurs, et on écoute un peu de musique. Et on se demande pourquoi on a pas sommeil. Pourquoi on ne veut pas aller dormir. Et pourquoi on ne trouve rien pour s'occuper. </p>
<p>Minuit. Il y aurait tellement de choses à faire. Tellement de façons d'utiliser ce temps précieux qui s'écoule et qu'on gaspille bêtement. La fatigue commence à venir, mais on reste assis à ne rien faire. Juste à penser, à réfléchir. On se dit qu'on pourrait démarrer tel projet. Qu'on pourrait recontacter telle personne. On pense à la journée du lendemain. Aux tâches qui nous attendent. Qu'on sera fatigué.</p>
<p>En y réfléchissant, je crois qu'il y a des moments où on a juste envie de ne rien faire. De profiter de ces moments de solitude, car ils ne sont plus si nombreux. De retrouver l'ennui qu'on éprouvait si souvent quand on était enfant. S'ennuyer. Je crois que je ne sais même plus à quoi ressemble ce sentiment. On a juste envie de profiter de ce temps d'introspection qui nous est offert. Et de laisser défiler les minutes, sans chercher à tout prix à les optimiser comme la société nous apprend à le faire.</p>
<p><em>Croiser les mains, regarder les secondes qui défilent, et se dire que ça fait du bien de ne rien faire...</em></p>L'informatique, c'est plus c'que c'etait2014-11-04T19:06:22+01:002014-11-04T19:06:22+01:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2014-11-04:/linformatique-cest-plus-cque-cetait.html<p>J'ai reçu mon premier ordinateur en 1991. Ou en 1992, je ne sais plus exactement. C'était un Amstrad CPC 6128+. La classe. Je jouais à Burnin' Rubber, à Rick Dangerous, à Double Dragon. Je programmais en Basic, et j'étais fier de faire clignoter mon écran avec une commande console. J'ai même programmé mon premier jeu : un bombardier.</p><p>J'ai reçu mon premier ordinateur en 1991. Ou en 1992, je ne sais plus exactement. C'était un Amstrad CPC 6128+. La classe. Je jouais à Burnin' Rubber, à Rick Dangerous, à Double Dragon. Je programmais en Basic, et j'étais fier de faire clignoter mon écran avec une commande console. J'ai même programmé mon premier jeu : un bombardier.</p>
<p>Puis j'ai eu mon premier PC : un Pentium 90 de chez HP, que mes parents avaient payé une fortune. J'étais fou. Je jouais à Day Of The Tentacle, à Warcraft 2. J'ai fait mes premières parties en réseau sur Doom et Alerte Rouge grâce à une connexion Null-Modem. J'ai appris à libérer de la mémoire EMS sous DOS en bidouillant le fichier config.sys, à écrire mes premiers scripts, et mes premiers codes en GW-Basic et en Pascal.</p>
<p>Puis est venue l'époque des jeux en réseau. Avec un groupe de copains, on a investi dans des cartes réseau, des câbles BNC, des T et des bouchons pour pouvoir jouer à Duke Nukem et à Warcraft 2. On a ensuite changé tout ça pour des hubs et des connexions ethernet plus fiables, histoire de pouvoir se faire de vraies lan-parties à 8 ou 10 dans une cave. S’éclater à Half-Life, à Starcraft, à Total Annihilation, en mangeant des chips et en buvant du coca. En parallèle de tout ça, j'ai appris la programmation C, mes premières commandes Linux.</p>
<p>Puis il y a eu internet. Je n'ai jamais vraiment connu les connexions en 56k. Ça coutait trop cher, et je n'ai jamais réussi à convaincre mes parents. Par contre, ils ont été d'accord de prendre internet par le câble peu de temps après. L'ADSL n'existait pas encore. Ma première connexion était une 64Ko illimitée. En bidouillant un peu, il était possible d'accéder aux ordinateurs de mes voisins comme on accède aujourd'hui aux machines d'une réseau d'entreprise. Lancer une impression sur une imprimante partagée était une de mes blagues préférées.</p>
<p>Je me suis naturellement orienté vers l'informatique pour mes études. J'aimais ça. J'adorais ça. Je vivais pour ça. On pouvait partir de rien et créer quelque-chose de révolutionnaire. C'était sympa. C'était le début. La découverte.</p>
<p><em>Quelques années plus tard...</em></p>
<p>Maintenant, l'informatique, c'est autre-chose. Pour le particulier c'est la publicité ciblée, le spam, le phishing. C'est les problèmes de droits d'auteur, de téléchargement illégal. C'est le cul à la demande, et ses dérives. C'est l'intrusion dans la vie privée. Le vol des mots de passe, des coordonnées bancaires. Le pseudo-gratuit ou l'utilisateur n'est plus le client, mais le produit. Les réseaux sociaux qui bouffent votre temps. Le partage de photos et de vidéos, dont on ne sait pas trop ce qu'elles deviennent. Les smartphones, qui ont définitivement rompu la barrière de la tranquillité.</p>
<p>Pour le joueur, l’informatique c'est être seul devant son écran. Fini le chips, le coca, les hurlements dans la cave. On ne bouge plus de chez soi, on ne se voit plus. Tout n'est plus que virtuel. Ce sont les MMORPG où on vit une vie virtuelle en sacrifiant sa vie réelle. Les jeux qu'il faut télécharger et qu'on ne peut plus prêter. Les jeux qu'on achète au prix fort, et auxquels on ne peut pas jouer dès qu'on est rentré, car il faut d'abord s'inscrire, et télécharger la dernière mise à jour.</p>
<p>Pour les entreprises, l'informatique aujourd'hui c'est des projets monumentaux à plusieurs millions d'euros, dont on ne voit pas le bout. De l'argent dépensé dans des choses parfois totalement inutiles. Des logiciels qui ne fonctionnent pas comme ils devraient, car les utilisateurs n'ont pas été consultés. Des outils qu'on impose. La sécurité qu'il faut surveiller. Beaucoup, énormément de temps perdu et d'énergie dépensée pour rien.</p>
<p>Et pour nous, les gens du métier, les amoureux des technologies, l’informatique aujourd'hui c'est la migration de données, l’interfaçage avec l'existant. Les problèmes de compatibilité entre navigateurs. Les budgets de plus en plus serrés pour faire des choses sous-évaluées. Les décisions techniques prises par les commerciaux parce que le client voulait ça. Les développements demandés mais qui n'ont aucun sens. L'over-engeneering. Des systèmes où plus personne ne sait trop pourquoi ça marche. En somme, plus aucune créativité, mais simplement un travail à faire, en suivant des spécifications définies par des gens qui décident pour nous.</p>
<p>Alors même si j'ai sans doute moi-même beaucoup changé en 15 ans, <em>l'informatique, c'est quand même plus c'que c'était...</em></p>La semaine des 4 jours et demi (5ème et dernière partie)2014-10-31T12:40:23+01:002014-10-31T12:40:23+01:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2014-10-31:/la-semaine-des-4-jours-et-demi-5.html<p>Il reste 4 questions concernant la semaine des 4 jours et demi, mais qui me semblent moins importantes que les questions évoquées dans les parties précédentes. Et puis je pense avoir fait le tour du sujet et mis mes idées au clair en écrivant tous ces articles. Je vais donc terminer ma réflexion avec ce dernier article.</p><p>Il reste 4 questions concernant la semaine des 4 jours et demi, mais qui me semblent moins importantes que les questions évoquées dans les parties précédentes. Et puis je pense avoir fait le tour du sujet et mis mes idées au clair en écrivant tous ces articles. Je vais donc terminer ma réflexion avec ce dernier article.</p>
<p>A lire avant :</p>
<ul>
<li><a href="la-semaine-des-4-jours-et-demi-1.html">La semaine des 4 jours et demi (1ère partie)</a></li>
<li><a href="la-semaine-des-4-jours-et-demi-2.html">La semaine des 4 jours et demi (2ème partie)</a></li>
<li><a href="la-semaine-des-4-jours-et-demi-3.html">La semaine des 4 jours et demi (3ème partie)</a></li>
<li><a href="la-semaine-des-4-jours-et-demi-4.html">La semaine des 4 jours et demi (4ème partie)</a></li>
</ul>
<h2>Quels rythmes pour la maternelle ?</h2>
<blockquote>
<p>Avec la semaine de seulement 4 jours, les journées de classe étaient trop longues pour les élèves de primaire. Cette longueur de la journée était encore plus pesante pour les tout-petits.</p>
<p>Pour les élèves de maternelle, il est important de se lever tous les jours de la semaine à la même heure et d'avoir des journées allégées. C'est ce que permet la réforme.</p>
<p>Mais les mêmes rythmes, cela ne signifie pas le même aménagement de la journée pour tous les enfants quel que soit leur âge.</p>
<p>Cet aménagement doit également être adapté à leurs besoins physiologiques (sieste, temps calme...). Les équipes éducatives y sont attentives et veillent à ce que les ajustements nécessaires en termes d'organisation soient faits.</p>
</blockquote>
<p>Aujourd'hui, les rythmes de maternelle sont <em>exactement</em> les mêmes que ceux de l'élémentaire. Les équipes éducatives y sont peut-être attentives, mais elles ne font rien. Pourtant, il faudrait bel et bien <a href="le-respect-des-rythmes-de-lenfant.html">alléger le temps de présence quotidien de l’élève à l’école en fonction de son âge</a>. Il faudrait une <em>vraie réforme</em>, quoi...</p>
<h2>Cette réforme crée-t-elle des inégalités ?</h2>
<blockquote>
<p>Avant la réforme, seuls 20% des écoliers avaient accès à des activités sportives, culturelles ou de loisirs le mercredi matin, et les inégalités d'engagement des communes dans les activités périscolaires allaient de 1 à 10.</p>
<p>C'est aux enfants des communes et des territoires les plus pauvres que la semaine de seulement 4 jours était le plus préjudiciable car ils étaient livrés à eux-mêmes, devant leur télévision par exemple. Ainsi, les nouveaux rythmes scolaires révèlent les inégalités existantes et permettent de les corriger.</p>
<p>Avec la réforme, 80% des écoliers participeront à des activités périscolaires auxquelles ils n'auraient sans cela jamais eu accès et qui leur permettront de faire de nombreuses découvertes.</p>
<p>L'État et la CNAF financent la réforme pour toutes les communes, mais sensiblement plus pour les communes défavorisées (144 euros par enfant et par an, contre 94 euros pour les autres).</p>
</blockquote>
<p>Avec la réforme, seuls les enfants résidant dans des communes disposant de moyens suffisants pour financier des activités périscolaires pourront profiter de ces activités. Je prenais mes enfants en exemple dans les parties précédentes. Ils n'ont droit qu'à 1 heure d'activités par semaine, la commune n'ayant pas les moyens de financer plus. Et c'est loin d'être très intéressant. D'ailleurs ma femme et moi venons de décider de ne pas les ré-inscrire pour la période suivante. Donc oui, <em>cette réforme crée des inégalités</em>.</p>
<p>Que les enfants fassent de nouvelles découvertes est un objectif tout à fait louable. Mais dans ce cas, changeons les programmes de l'école, et intégrons ces enseignements à l'école. Utilisons l'argent de la réforme pour payer des intervenants en musique, en sports, en arts plastiques, en géographie, en informatique, en sciences. Et intégrons ces apprentissages à l'école, pour créer une vraie égalité dans les enseignements.</p>
<p>De plus, je trouve que ce n'est pas à l'éducation nationale et aux communes de s'occuper des enfants <em>livrés à eux-mêmes</em>. Responsabilisons un peu les parents. Et s'ils ne s'en sortent pas, aidons-les. Puisque l'exemple de la télévision est cité, montrons leur qu'on peut occuper des enfants sans télévision. Qu'il faut choisir les programmes que les enfants regardent. Que les émissions que les adultes regardent ne sont pas adaptés aux enfants. Et de toute façon, ce n'est pas cette heure d'activités qui va changer quelque-chose pour les enfants livrés à eux-mêmes.</p>
<h2>Quels sont les bénéfices, pour les élèves, des activités après la classe ?</h2>
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<p>Aujourd'hui, 1,3 million d'élèves bénéficient des nouveaux rythmes scolaires.</p>
<p>Pour de nombreuses communes, la réforme est l'occasion de mettre en place de véritables accueils de loisirs périscolaires (là où il n'existait auparavant qu'un système de garderie). Ce nouveau temps périscolaire offert facilite l'accès de tous les enfants aux activités sportives, culturelles, ludiques ou artistiques. Ainsi chaque enfant, quelles que soient son origine sociale ou les ressources de sa famille, peut bénéficier des outils et richesses proposés par cet espace éducatif nouveau pour se former, apprendre et grandir.</p>
</blockquote>
<p><em>Ce n'est tout simplement pas vrai</em>. Que dire de plus ? Regardons vraiment ce qui est mis en place dans les communes, combien d'enfants sont concernés, combien d'enfants ont accès à des vraies nouvelles activités, intéressantes, constructives, épanouissantes, et qui ne ressemblent pas à un simple système de garderie. Je pense qu'on doit pouvoir les compter sur les doigts d'une main, et qu'on doit les trouver dans quelques communes "riches".</p>
<p>Regardons ensuite combien cela coûte, et rappelons-nous qu'<a href="la-semaine-des-4-jours-et-demi-4.html">à partir de 2016, les subventions seront supprimées</a>. Alors, d'ici 2 ans, que restera-t-il vraiment de ces nouvelles activités ?</p>
<h2>Que va-t-il se passer à la rentrée 2014 ?</h2>
<blockquote>
<p>À la rentrée 2014, la réforme se généralisera à l'ensemble des communes. Les services de l'éducation nationale sont à l'écoute et aux côtés des municipalités concernées pour les aider à préparer, dans la concertation, la mise en œuvre de la réforme.</p>
<p>Une phase de dialogue s'organise actuellement sur le terrain entre les différents acteurs de l'École (parents, enseignants, rectorats, associations, élus...). Cette concertation locale doit permettre de bâtir les futures organisations de la semaine dans chaque école, et d'en informer suffisamment tôt l'ensemble des parents.</p>
<p>D'ici là, un Comité national de suivi réunit les expériences de terrain pour aider les communes à s'inspirer des modèles les plus pertinents. Les comités de suivi locaux accompagnent également les acteurs sur le terrain.</p>
</blockquote>
<p>Il ne se passe pas grand-chose au final... Personne n'est vraiment content. Ni les parents, ni les enseignants, ni les communes. Mais on continue comme ça. Les enfants s'adaptent. Les parents aussi.</p>
<p>Personnellement, j'arrive plus tard au boulot 3 jours par semaine (les jours où je dois déposer mes enfants à l'école). Je rentre donc plus tard chez moi 3 jours par semaine. Mes enfants ont testé les activités pendant 1 an. Ce n'est pas enthousiasmant. Au final je paie plus de frais de garde. Les <em>vraies activités</em> auxquelles nous pensions les inscrire le mercredi matin sont maintenant le mercredi après-midi. Mais nous ne les avons pas inscris, car nous pensons qu'ils sont encore petits, et qu'ils ont aussi besoin de temps libre pour jouer. </p>
<p>Le mardi soir, qui était une soirée un peu plus tranquille, est devenu un soir de semaine comme les autres, où il faut se dépêcher de coucher ses enfants. J'ai l'impression qu'ils sont au final plus fatigués en fin de semaine. Les enseignants avec lesquels j'ai discuté sont d'ailleurs unanimes : le vendredi est plus difficile qu'avant. L'attention des élèves n'est plus la même.</p>
<h2>Conclusion</h2>
<p>C'est ici que se termine ma réflexion sur la réforme des 4 jours et demi. Je pense avec ces 5 articles avoir fait le tour de la question. Ma conclusion sera courte, mais correspond vraiment à ce que je pense :</p>
<p>Il faut réformer notre système éducatif. L'idée de base était intéressante, bien qu’insuffisante. Mais <a href="le-respect-des-rythmes-de-lenfant.html">les propositions faites par l'académie de médecine</a> suite à l'étude des rythmes biologiques et comportementaux aux différents stades du développement des enfants n'ont pas été suivies. Le financement, quant à lui, n'a pas été réfléchi assez sérieusement.</p>
<p><em>On se retrouve aujourd'hui avec une réforme qui, en plus d'être très insuffisante, a tout simplement été bâclée.</em></p>Gis-Day 2014 à Nyon, le planning2014-10-29T09:08:55+01:002014-10-29T09:08:55+01:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2014-10-29:/gis-day-2014-a-nyon-le-planning.html<p>Le <a href="http://www.gisday.ch/veranstaltungen/gis-day-en-suisse-romande/">planning du Gis-Day 2014 de Nyon</a> est en ligne.</p><p>Le <a href="http://www.gisday.ch/veranstaltungen/gis-day-en-suisse-romande/">planning du Gis-Day 2014 de Nyon</a> est en ligne.
Alors juste pour avoir un souvenir de cette journée, voici une petite capture :</p>
<p><img style="width:800px;border:solid 1px #ccc;" src="images/gis-day-2014-a-nyon-le-planning/Gis-Day-2014.png" /></p>
<p>Maintenant reste à se préparer correctement pour cette journée !</p>Perdu sur Viadeo2014-10-28T16:00:16+01:002014-10-28T16:00:16+01:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2014-10-28:/perdu-sur-viadeo.html<p>De temps en temps, je reçois des mail de Viadeo pour me signaler qu'untel a modifié son profil, ou qu'untel a changé de boulot. Alors parfois je fais ce que Viadeo attend de moi, et je clique. Je vais sur le site. Je regarde la nouvelle photo, les nouvelles informations de profil.</p><p>De temps en temps, je reçois des mail de Viadeo pour me signaler qu'untel a modifié son profil, ou qu'untel a changé de boulot. Alors parfois je fais ce que Viadeo attend de moi, et je clique. Je vais sur le site. Je regarde la nouvelle photo, les nouvelles informations de profil.</p>
<p>Mais parfois, je me perds. Je commence alors à errer d'un profil à l'autre, passant même parfois par des gens que je ne connais pas. Je regarde ce qu'ils sont devenus. Où ils habitent maintenant. Où ils travaillent. Tiens, Hervé a changé de boite. Bastien a fait un tour de 1 000 km en vélo pendant ces vacances. Et François bosse sur Paris maintenant. Punaise, Philippe a un super poste depuis peu ! Et ça dure 10 minutes, 30 minutes, 1 heure.</p>
<p>Et à force de revivre un peu la vie des autres en accéléré, je sens un petit coup de déprime monter. Je ne sais pas trop pourquoi. Mais après avoir vu tout ce qu'ont accompli mes <em>connaissances</em>, je ne me sens pas trop bien. Est-ce une forme d'envie ou de jalousie ? <em>Moi aussi j'aurais voulu faire ça...</em> Est-ce de la nostalgie, quand je vois les chemins que tous ont pris, et quand je me rappelle l'époque ou je côtoyais ce gens autrement que virtuellement ? Est-ce simplement le fait d'avoir passé 1h à consulter des informations totalement inutiles, et le sentiment d'avoir perdu du temps bêtement ? </p>
<p>C'est peut-être un mélange de tous ces sentiments...</p>La semaine des 4 jours et demi (4ème partie)2014-10-28T09:50:50+01:002014-10-28T09:50:50+01:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2014-10-28:/la-semaine-des-4-jours-et-demi-4.html<p>Je poursuis ma réflexion concernant la semaine des 4 jours et demi. Dans le cadre de la priorité qu'il donne à l'éducation, le Gouvernement participe au financement de cette réforme, qui permet d'améliorer la répartition du temps scolaire et de faire accéder davantage d'écoliers à des activités après la classe.</p><p>Je poursuis ma réflexion concernant la semaine des 4 jours et demi.</p>
<p>A lire avant :</p>
<ul>
<li><a href="la-semaine-des-4-jours-et-demi-1.html">La semaine des 4 jours et demi (1ère partie)</a></li>
<li><a href="la-semaine-des-4-jours-et-demi-2.html">La semaine des 4 jours et demi (2ème partie)</a></li>
<li><a href="la-semaine-des-4-jours-et-demi-3.html">La semaine des 4 jours et demi (3ème partie)</a></li>
</ul>
<h2>Qui va payer ?</h2>
<blockquote>
<p>Dans le cadre de la priorité qu'il donne à l'éducation, le Gouvernement participe au financement de cette réforme, qui permet d'améliorer la répartition du temps scolaire et de faire accéder davantage d'écoliers à des activités après la classe.</p>
<p>Un fonds d'amorçage de 250 millions d'euros, débloqué dès 2013, accompagne les communes dans sa mise en œuvre. Il les aide à redéployer les activités périscolaires déjà existantes (notamment celles organisées actuellement le mercredi matin), et à en proposer de nouvelles.</p>
</blockquote>
<p>La France compte aujourd'hui <a href="http://www.patrickdevedjian.fr/nombre-et-taille-des-communes-en-france/393">36 681 communes</a>, et un fonds de 250 millions d'euros a été débloqué. Cela représente une allocation moyenne de 6 815 € par commune. On imagine bien que les grandes communes, qui ont plus d'enfants scolarisés, vont recevoir une plus grande subvention que les petites communes rurales. Une commune comme la mienne (500 habitants) recevra donc bien moins que ces 6 815 €. </p>
<p>La semaine des 4 jours et demi entraine des frais supplémentaires pour les communes, à savoir : </p>
<ul>
<li>Les frais de transport supplémentaires (pour les RPI, liaisons en bus 1 jour supplémentaire par semaine)</li>
<li>Mise en place des activités périscolaires (4 heures supplémentaires par semaine)</li>
<li>Surveillance éventuelle le matin avant l'école.</li>
</ul>
<p>Je ne connais pas tous les chiffres, mais pour prendre un exemple simple, je sais que la commune dans laquelle travaille ma femme, qui est enseignante, dépense cette année 3 500 euros pour la mise en place d'activités périscolaires pour 32 enfants. L'école compte en vérité 125 enfants. Donc si on voulait prévoir une activité périscolaire pour tout ce petit monde, on dépasserait déjà allègrement les sommes évoquées plus haut. Et cela uniquement pour la mise en place des activités périscolaires, sans compter tous les autres frais engendrés pour les communes.</p>
<blockquote>
<p>L'allocation des aides tient compte des inégalités : chaque commune reçoit 50 euros par an et par enfant scolarisé, et les communes les plus en difficulté (celles situées en zone urbaine sensible ou en zone rurale revitalisée) bénéficient d'un soutien financier supplémentaire portant cette aide à 90 euros par enfant.</p>
<p>La Caisse nationale des allocations familiales s'engage également en créant une nouvelle aide pérenne de 54 euros par an et par enfant pour aider les communes à organiser les activités périscolaires de loisir.</p>
</blockquote>
<p>A la rentrée 2013, la France comptait <a href="http://www.education.gouv.fr/cid58840/les-eleves-du-premier-degre-a-la-rentree-2013-un-effort-pour-la-scolarisation-a-deux-ans-dans-l-education-prioritaire.html">6 760 600 élèves du premier degré</a> (écoles maternelles et élémentaires). En comptant 50€ par enfant, on obtient un budget d'environ 338 millions d'euros, sans tenir compte du soutien financier supplémentaire pour les zones urbaines sensibles et les zones rurales revitalisées. A cela, on va ajouter encore environ 365 millions d'euros du subvention provenant de la CAF (54 euros par enfants).</p>
<p>Donc si je récapitule : <em>338 millions + 365 millions = un budget de 250 millions d'euros</em>. Pas mal. Et après on s'étonne que la France soit en déficit... </p>
<p>Cela me fait me poser une question : Si on compte un <a href="http://www.education.gouv.fr/cid1052/professeur-des-ecoles.html">salaire moyen pour les professeurs des écoles d'environ 3000 € bruts mensuels</a>. A cela, on ajoute les charges patronales. Je ne sais pas exactement comment ça fonctionne dans le secteur public, mais on va faire comme pour le privé, ça ne peut pas être pire. Donc disons 75% supplémentaires. On arrive à un coût moyen mensuel par enseignant de 5250 €, soit 63 000 euros annuels. Donc :</p>
<ul>
<li>Avec un budget de 250 millions d'euros, on pourrait embaucher presque 4 000 professeurs supplémentaires.</li>
<li>Avec un budget de 703 millions d'euros (338 + 365), on pourrait embaucher plus de 11 000 professeurs supplémentaires.</li>
</ul>
<blockquote>
<p>Enfin, pour les communes qui passeront à la semaine de 4,5 jours en 2014, le Premier ministre s'est engagé à prolonger les aides l'année prochaine, avec le même système d'attribution.</p>
</blockquote>
<p>Les communes toucheront donc des aides en 2014 et 2015, et après c'est terminé. Plus rien. Que va-t-il se passer alors ? Les animateurs vont-ils faire du bénévolat à partir de la rentrée 2015 ? Les mairies vont-elles continuer à financer ces nouvelles activités périscolaires ? Y aura-t-il plus de facilités pour trouver un mode de garde convenable à la sortie de l'école ? Nos impôts locaux vont-ils augmenter ?</p>
<h2>Un dernier mot</h2>
<p>Pour terminer, un sujet qui n'est pas du tout abordé : celui des frais supplémentaires des familles. Parce que oui, les communes ont plus de frais. Mais les familles aussi. Pour elles, les 4 jours et demi ce sont :</p>
<ul>
<li>Des frais de garde supplémentaires le matin, si on peut pas décaler nos horaires de travail,</li>
<li>Des frais de garde supplémentaires le soir, parce qu'on ne peut pas être à 15h30 devant l'école.</li>
<li>Des activités périscolaire pour lesquelles une participation financière peut être demandée aux parents.</li>
<li>Des frais de garde supplémentaires le mercredi, parce que bien souvent la garde du mercredi était pensée autrement.</li>
</ul>
<p>Si je prends le cas d'un famille standard, dont les 2 parents travaillent à temps plein et qui ont 2 enfants. Un cas tout à fait optimiste, où les parents n'ont pas besoin de mode de garde le matin, et peuvent s'arranger le mercredi. Cela fait 1h de garde supplémentaire par jour, 4 jours par semaine. Un tarif de 2€80 l'heure. On a quand même déjà un budget mensuel supplémentaire de 90 € par mois, soit environ 8% d'un smic net. <em>Et il s'agit d'un cas optimiste.</em></p>
<p>Alors qu'on arrête un peu de se foutre de notre gueule en nous faisant croire que cette réforme ne coûte rien. Elle a coût non négligeable, pour tout le monde : l'état, les communes, les particuliers. </p>
<p><em>Et tout cela pour une réforme bâclée...</em></p>
<p>A suivre ici : <a href="la-semaine-des-4-jours-et-demi-5.html">La semaine des 4 jours et demi (5ème et dernière partie)</a></p>Vous auriez l'heure ?2014-10-27T07:12:11+01:002014-10-27T07:12:11+01:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2014-10-27:/vous-auriez-lheure.html<p>Ce week-end, j'étais acheter des chaussures à mes enfants. Jusque là, rien de très intéressant. Mais il m'est arrivé quelque-chose qui ne m'étais plus arrivé depuis longtemps. Peut-être même depuis plusieurs années. Quelqu'un s'est arrêté et m'a demandé l'heure.</p><p>Ce week-end, j'étais acheter des chaussures à mes enfants. Jusque là, rien de très intéressant. Mais il m'est arrivé quelque-chose qui ne m'étais plus arrivé depuis longtemps. Peut-être même depuis plusieurs années. Quelqu'un s'est arrêté et m'a demandé l'heure. Machinalement, j'ai regardé mon poignet. Non, je ne porte plus de monte depuis des années. Puis j'ai sorti mon smartphone et je lui ai répondu.</p>
<p><em>Vous auriez l'heure s'il vous plaît ?</em> Cette question, posée par un inconnu à un autre dans la rue, a quasiment disparu des mentalités. Ne portant pas de montre, je la posais moi-même souvent quand j'étais plus jeune. Mais avec l'avènement des téléphones portables, cette question est en passe de disparaître. Voilà encore une raison de moins d'entrer en contact avec les gens que l'on croise dans la rue...</p>Paloo-Blog a 1 mois !2014-10-24T08:20:57+02:002014-10-24T08:20:57+02:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2014-10-24:/paloo-blog-a-1-mois.html<p>1 mois déjà ! Bien sûr, je suis loin du blog de <a href="http://www.fredcavazza.net">Fred Cavazza</a>, qui a ouvert ses portes en juin 2003. Bien sûr, je suis loin du...</p><p>1 mois déjà !
Bien sûr, je suis loin du blog de <a href="http://www.fredcavazza.net">Fred Cavazza</a>, qui a ouvert ses portes en juin 2003,
Bien sûr, je suis loin du <a href="http://standblog.org">Standblog</a>, qui a commencé en juillet 2002,
Bien sûr, je suis loin des carnets de <a href="http://la-grange.net">La Grange</a>, dont le premier article date d'avril 2000.</p>
<p>Mais quand même, je n'ai jamais été aussi loin dans l'écriture d'un blog...
Alors 1 mois, ça se fête !</p>
<p><em>Joyeux Moisiversaire Paloo-Blog !</em></p>La condition du développeur2014-10-23T16:14:02+02:002014-10-23T16:14:02+02:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2014-10-23:/la-condition-du-developpeur.html<p>Je suis développeur informatique depuis bientôt 10 ans. J'ai 34 ans, et je suis aujourd'hui considéré comme un développeur senior. J'ai pas mal d'expérience, et je pense honnêtement être plutôt doué dans mon boulot. En même temps, j'ai toujours aimé la technique, j'ai toujours aimé apprendre, et la bidouille ne me dérange pas plus que ça quand c'est nécessaire...</p><p>Je suis développeur informatique depuis bientôt 10 ans. J'ai 34 ans, et je suis aujourd'hui considéré comme un développeur senior. J'ai pas mal d'expérience, et je pense honnêtement être plutôt doué dans mon boulot. En même temps, j'ai toujours aimé la technique, j'ai toujours aimé apprendre, et la bidouille ne me dérange pas plus que ça quand c'est nécessaire... Pourtant, j'ai parfois l'impression d'être mal jugé parce que je suis encore très orienté technique, et que je n'aspire pas vraiment à autre chose. </p>
<p>Il y a quelques années, lorsque je me suis orienté vers l'informatique, les développeurs étaient considérés. Ils faisaient des propositions. On les consultait pour avoir leur avis. On tenait compte de leurs remarques. Ils étaient au centre des projets parce qu'un avis technique était essentiel. </p>
<p>Aujourd'hui, <a href="http://france3modemploi.canalblog.com/archives/2013/01/12/26124333.html">ingénieur informatique est un des métiers qui attirent le moins</a>. Les développeurs sont en bas de l'échelle dans la plupart des entreprises. Ce sont ceux qui exécutent, pas ceux qui décident. On n'a plus besoin de leur avis. Ils n'ont pas besoin de comprendre les enjeux du projet. Et puis c'est pas bien compliqué comme boulot, tout le travail leur est pré-maché dans de longs documents de spécifications, et ils n'ont plus qu'à <em>pisser du code</em>.</p>
<p>Le problème, c'est que ce qui plaît au développeur, au <em>vrai développeur</em> je veux dire, c'est de comprendre, d'analyser. De trouver la meilleure implémentation possible pour résoudre le problème posé. De <em>créer</em> une solution. Et s'il peut en profiter pour <em>apprendre</em> quelque chose de nouveau, c'est le top. </p>
<p>Et sans tout ça, sans cette phase analytique, sans cette créativité, et bien <em>le développeur se fait bien chier</em>. Alors il commence à avoir envie d'autre chose. Il cherche une nouvelle voie. Il s'interroge. Et au bout d'un moment il finit par trouver mieux à faire que de mettre à disposition son talent sans jamais rien recevoir en retour. Alors il évolue, ou se réoriente. <em>Et il arrête d'être développeur</em>. Pourtant il était bon. Excellent même. Mais la motivation n'était plus là. Et le manque de considération aura eu raison de lui. </p>Les systèmes de coordonnées géographiques2014-10-21T09:59:24+02:002014-10-21T09:59:24+02:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2014-10-21:/les-systemes-de-cordonnees-geographiques.html<p>Il existe 2 types de systèmes de coordonnées : Les systèmes de cordonnées <em>géographiques</em>, basés sur une représentation sphérique ou ellipsoïdale de la terre, et les systèmes de cordonnées <em>projetées</em>, basés sur une représentation plane de la terre.</p><p>Il existe 2 types de systèmes de coordonnées :</p>
<ul>
<li>Les systèmes de cordonnées <em>géographiques</em>, basés sur une représentation sphérique ou ellipsoïdale de la terre.</li>
<li>Les systèmes de cordonnées <em>projetées</em>, basés sur une représentation plane de la terre.</li>
</ul>
<p>Je vais me concentrer dans un premier temps sur les systèmes de coordonnées géographiques. (d'où le titre de l'article en fait...)</p>
<h2>La forme de la Terre</h2>
<p>La Terre n'est pas plate. Ça, à peu près tout le monde le sait. La Terre n'est pas non plus une sphère, elle est aplatie aux pôles. Ça, beaucoup de monde le sait également. Mais la Terre n'a pas une forme régulière, c'est en fait un <em>géoïde</em>. Et ça, beaucoup moins de personnes le savent. (Il faut tout de même noter que sur la figure qui suit les bosses et les creux ont été amplifiés pour bien faire ressortir la forme de geoide... Notre planète se rapproche tout de même beaucoup d'un sphère aplatie aux pôles) :</p>
<p><img width="200" src="images/les-systemes-de-cordonnees-geographiques/geoide.png"/></p>
<p>Mais un géoïde est une forme géométrique trop complexe pour permettre des calculs performants, et donc pour être utilisée comme représentation de la Terre dans un système SIG. On considèrera donc qu'elle a plutôt la forme d'un <em>ellipsoïde</em>, qui se définit par un rayon équatorial (a), et un rayon polaire (b) :</p>
<p><img width="200" src="images/les-systemes-de-cordonnees-geographiques/ellipsoide.gif"/></p>
<p>De nombreuses études se sont penchées sur la forme exacte de la Terre. La Terre, avec toutes ses irrégularités, ne peut être considérée comme un ellipsoïde parfait dans un système SIG. Cela entrainerait de trop grosses approximations. (Par exemple, le pôle sud est dans la réalité plus proche de l'équateur que le pôle nord). On représentera donc la Terre par une combinaison de plusieurs ellipsoïdes, avec des caractéristiques différentes (rayons différents). Cette combinaison permettra de se rapprocher de la forme de géoïde :</p>
<p><img src="images/les-systemes-de-cordonnees-geographiques/geoide_ellipsoides.png"/></p>
<p>Lorsqu’on veut travailler avec une zone particulière du globe (un continent, un pays, ...), on sélectionne alors le meilleur ellipsoïde, c'est-à-dire celui représentant le mieux la courbure de la Terre dans cette zone.
Ainsi, ce sont 2 ellipsoïdes différents qui représenteront la Terre selon que l'on veut modéliser des données aux États-Unis ou en Europe par exemple.</p>
<h2>Le système géodésique (datum)</h2>
<p>Pour définir un système de coordonnées géographiques, un ellipsoïde n'est pas suffisant. Il faut également positionner l'origine de l'ellipsoïde par rapport au centre de la terre, et définir l'orientation des lignes de latitude et de longitude. Le système géodésique, aussi appelé <em>datum</em>, permet de définir ces paramètres.</p>
<p>On distingue 2 types de systèmes géodésiques :</p>
<ul>
<li>Les systèmes géodésiques globaux, ou géocentriques.</li>
<li>Les systèmes géodésiques locaux.</li>
</ul>
<h3>Le système géodésique global</h3>
<p>Lorsqu'on a besoin de cordonnées à l’échelle de la Terre entière, on va devoir choisir un système de coordonnées basé sur un ellipsoïde qui épouse au mieux la forme de la Terre. Comme je l'ai écrit plus haut, la Terre a une géométrie complexe, et ne peut pas être représentée par un ellipsoïde de façon précise à tous les points du globe. Lorsqu'on utilise un tel système, on admet donc une certaine <em>marge d'erreur</em> dans la précision des coordonnées de notre système.</p>
<p>L'origine de cet ellipsoïde sera alors le centre de la Terre. (Il n'y aura pas de décalage permettant faire correspondre au mieux l'ellipsoïde à un endroit particulier du globe.) Les lignes de latitude et de longitude seront alignées avec les méridiens et les parallèles.</p>
<p>Le système géodésique WGS84, par exemple, est basé sur l'ellipsoïde qui, globalement, représente le mieux la forme de la terre. C'est aujourd'hui devenu la référence des systèmes géocentriques, est est utilisé à peu près partout : Applications GPS, Google Maps, Bing Maps, OpenStreetMaps, ... Sa précision est en moyenne de 1 à 2 mètres, ce qui est déjà très bien pour un système géocentrique.</p>
<h3>Le système géodésique local</h3>
<p>Lorsqu'on définit un système géodésique local, on s'arrange pour faire correspondre un point de la surface de l'ellipsoïde à un point de la surface de la terre. Ce point commun à l'ellipsoïde et au globe terrestre est appelé <em>point d'origine du système géodésique</em>. Les coordonnées du point d'origine sont fixes et tous les autres points sont calculés à partir de ce point d'origine. (attention, ne pas confondre l'origine de l'ellipsoïde, qui est le centre de l'ellipsoïde, et l'origine du système géodésique défini ci-dessus)</p>
<p>L'origine de l'ellipsoïde ne se trouve pas au centre de la terre, mais est décalé par rapport à celui-ci. Puisqu'un système géodésique local aligne son ellipsoïde très précisément sur une zone particulière de la surface de la Terre, il n'est pas adapté à une utilisation en dehors de la zone pour laquelle il a été conçu. Par contre, il est beaucoup plus précis qu'une système géocentrique dans la zone pour laquelle il a été défini. Pour certains, on atteint une précision minimale de 5 mm sur tout un pays. (on peut identifier n'importe quel point du pays avec une précision de 5 mm !)</p>
<p>Pour résumer, un beau petit graphique, tiré tout droit du site d'Esri, vaut bien mieux que des lignes de texte supplémentaires :</p>
<p><img src="images/les-systemes-de-cordonnees-geographiques/ellipsoide_geoide.png"/></p>
<h2>Les systèmes de coordonnées géographiques</h2>
<p>Voilà, après tous ces préliminaires, on peut enfin définir ce qu'est un <em>système de coordonnées géographique</em>.</p>
<p>La Terre est assimilée à un ellipsoïde. Cet ellipsoïde est ensuite utilisé dans un système géodésique (datum). Il reste à définir une origine et une unité pour les mesures, et on obtient un système de coordonnées géographiques. L'origine est tout simplement le <em>méridien d'origine</em> qui aura comme latitude 0. La mesure des angles est en général exprimée en degrés décimaux ou en degrés/minutes/secondes. On pourrait par contre tout à fait imaginer un système de coordonnées utilisant des radians comme unité de mesure, mais traditionnellement ça ne se fait pas.</p>
<p>Il existe des centaines de systèmes de coordonnées géographies différents. Pour avoir un ordre d'idée, lorsqu'on installe un serveur Esri 10.2.2, le logiciel connait 672 systèmes différents. La grande majorité d'entre eux ont comme méridien d'origine <em>Greenwich</em>, et comme unité de mesure des <em>degrés</em>.
Voici quelques exemples de systèmes de coordonnées géographiques :</p>
<table>
<tr>
<th>Système</th><th>Datum</th><th>Ellipsoïde</th>
<th>Méridien d'origine</th><th>Unité</th><th>Zone<th>
</tr>
<tr>
<td><a href="http://epsg.io/4326">WGS-84</a></td>
<td><a href="http://epsg.io/6326-datum">WGS-84</a></td><td><a href="http://epsg.io/7030-ellipsoid">WGS-84</a></td>
<td>Greenwich</td><td>degrés</td><td>Monde</td>
</tr>
<tr>
<td><a href="http://epsg.io/4901">ATF (Paris)</a></td>
<td><a href="http://epsg.io/4901">ATF</a></td><td><a href="http://epsg.io/7027-ellipsoid">Plessis 1817</a></td>
<td>Paris RGS</td><td>gradians</td><td>France métropolitaine</td>
</tr>
<tr>
<td><a href="http://epsg.io/2056">CH-1903+</a></td>
<td><a href="http://epsg.io/4150">CH1903+</a></td><td><a href="http://epsg.io/7004-ellipsoid">Bessel 1841</a></td>
<td>Greenwich</td><td>degrés</td><td>Suisse, Liechtenstein</td>
</tr>
<tr>
<td><a href="http://epsg.io/4808">Padang (Jakarta)</a></td>
<td><a href="http://epsg.io/6808-datum">Padang 1884 (Jakarta)</a></td><td><a href="http://epsg.io/7004-ellipsoid">Bessel 1841</a></td>
<td>Jakarta</td><td>degrés</td><td>Indonésie, Sumatra</td>
</tr>
<tr>
<td><a href="http://epsg.io/4272">NZGD-49</a></td>
<td><a href="http://epsg.io/6272-datum">NZGD-49</a></td><td><a href="http://epsg.io/7022-ellipsoid">International 1924</a></td>
<td>Greenwich</td><td>degrés</td><td>Nouvelle-Zellande</td>
</tr>
<tr>
<td><a href="http://epsg.io/4269">NAD-83</a></td>
<td><a href="http://epsg.io/6269-datum">NAD-83</a></td><td><a href="http://epsg.io/7019-ellipsoid">GRS 1980</a></td>
<td>Greenwich</td><td>degrés</td><td>Amérique de nord</td>
</tr>
</table>
<h2>Sources & Informations complémentaires</h2>
<ul>
<li><a href="http://help.arcgis.com/fr/arcgisdesktop/10.0/help/index.html#/na/003r00000006000000/">Que sont les systèmes de coordonnées géographiques ?</a></li>
<li><a href="http://ressources.esrifrance.fr/genl_syst_coord.aspx">Généralités sur les systèmes de coordonnées</a></li>
<li><a href="http://sxbluegps.com/fr/technologie/un-mot-sur-les-datums/">Un mot sur les datums</a></li>
<li><a href="http://www.ipt.univ-paris8.fr/vgodard/enseigne/sig/memosig/mem21sig.htm">Fiche Mémo du cours de SIG, Paris 8</a></li>
<li><a href="http://geodesie.ign.fr/contenu/fichiers/ellipsoide_geodesique.pdf">Fichier : l'ellipsoïde géodésique</a></li>
</ul>
<p>Voilà, c'est tout concernant les systèmes de coordonnées géographiques !</p>
<p><em>A suivre avec les systèmes de coordonnées projetées...</em></p>Regarder pousser les arbres2014-10-18T20:49:02+02:002014-10-18T20:49:02+02:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2014-10-18:/regarder-pousser-les-arbres.html<p>Toutes ces choses inutiles sur lesquelles nous passons tellement de temps. Tous ces problèmes futiles qui nous encombrent l’esprit.</p><p>Toutes ces choses inutiles sur lesquelles nous passons tellement de temps.<br>
Tous ces problèmes futiles qui nous encombrent l’esprit.<br>
Toutes ces tâches ingrates que nous devons faire et qui nous pourrissent la vie.<br>
Toutes ces règles mises en place et qui ne font qu'alourdir notre quotidien.<br>
Tous ces horaires à respecter, alors qu'on voudrait juste vivre à notre rythme.</p>
<p>Parfois, j'aimerais vivre en ermite au milieu de la forêt, et <em>prendre le temps de regarder les arbres pousser</em>.</p>Les systèmes de coordonnées2014-10-15T19:17:25+02:002014-10-15T19:17:25+02:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2014-10-15:/les-systemes-de-coordonnees.html<p>Début de semaine, j'ai eu une discussion au sujet de l'affichage des coordonnées dans notre application. Nous sommes basés sur le système de coordonnées suisse CH-1903 (LV03). Particularité de ce système de coordonnées, les axes X et Y sont inversés. Y indique les coordonnées en abscisse, et X indique les coordonnées en ordonnée.</p><p>Cette semaine, j'ai <em>subi</em> deux discussions quasi-consécutives au sujet des systèmes de coordonnées dans les systèmes SIG. </p>
<h2>Fait numéro 1</h2>
<p>Début de semaine, j'ai eu une discussion au sujet de l'affichage des coordonnées dans notre application. Nous sommes basés sur le système de coordonnées suisse CH-1903 (LV03). Particularité de ce système de coordonnées, les axes X et Y sont inversés. Y indique les coordonnées en abscisse, et X indique les coordonnées en ordonnée.</p>
<p>Or, le client ne comprend pas cet affichage : pour lui, X doit être en abscisse, et Y en ordonnée. Nous avons donc modifié l'affichage, qui indique maintenant <em>quelque-chose de faux</em>, mais de plus <em>intuitif</em>. Je n'étais pas vraiment d'accord pour afficher quelque-chose d'inexact, mais soit. Après tout, le client a toujours raison, et apparemment même quand il a tort.</p>
<p>J'ai aussi l'impression que mes collègues ne m'ont pas compris. Ça ça m'embête un peu plus. Je n'ai sans doute pas su trouver les bons arguments et je n'ai pas été assez clair dans mes explications.</p>
<h2>Fait numéro 2</h2>
<p>Deux jours plus tard, j'ai été appelé pour un problème avec des données géographiques exportées depuis notre application. On est venu me voir, car il se passait quelque-chose de bizarre : les géométries de nos objets semblaient correctes, mais pourtant elles ne se calaient pas correctement sur le fond de carte. Il y avait comme un décalage. Typiquement un problème de sources de données issues de systèmes de cordonnées différents. </p>
<p>J'ai mis un peu de temps à comprendre exactement d'où venait le problème, car il y avait une confusion du client entre le système de coordonnées projetées utilisé (CH-1903) et le système de coordonnées géographiques associé (GCS-CH1903). Je ne comprenais pas non plus pourquoi il fallait donner une formule de conversion, alors que tous les layers étaient dans le même système de coordonnées.</p>
<p>Bref, je me suis moi-même un peu emmêlé les pinceaux. J'ai alors tenté une explication, mais là encore je ne pense pas avoir été compris. Il faut dire que le sujet n'est pas forcément évident.</p>
<h2>Du coup...</h2>
<p>Histoire de me rafraichir la mémoire, de mettre mes idées au clair, et surtout pour savoir comment mieux formuler mes explications la prochaine fois, je vais donc tenter de rédiger une petite explication ici.</p>
<p>Il y aura 3 parties :</p>
<ul>
<li><a href="les-systemes-de-cordonnees-geographiques.html">Les systèmes de cordonnées géographiques</a></li>
<li>Les systèmes de cordonnées projetées</li>
<li>L'exemple de la Suisse</li>
</ul>
<p><em>A suivre, donc...</em></p>Les idées naissent dans les toilettes2014-10-14T18:19:41+02:002014-10-14T18:19:41+02:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2014-10-14:/les-idees-naissent-dans-les-toilettes.html<p>Nous vivons dans un monde ultra-connecté. Du réveil le matin au coucher le soir, nous sommes continuellement connectés au monde. A travers les smartphones, les réseaux sociaux, le blogging, nous restons connectés, et optimisons notre temps au maximum.</p><p>Nous vivons dans un monde ultra-connecté. Du réveil le matin au coucher le soir, nous sommes continuellement connectés au monde. A travers les smartphones, les réseaux sociaux, le blogging, nous restons connectés, et optimisons notre temps au maximum. </p>
<ul>
<li>Le matin au réveil ? Encore dans le lit, je consulte Twitter et Facebook.</li>
<li>En arrivant au boulot ? Il faut absolument que je consulte mes mails.</li>
<li>Une petite pause ? Que se passe-t-il sur Twitter ?</li>
<li>A table ? Le smartphone est toujours sur un coin de table.</li>
<li>Le repas est terminé ? Tiens, quels nouveaux articles ont été publiés depuis hier soir sur mes blogs préférés ?</li>
<li>En salle d'attente chez le médecin ? Juste le temps de faire une partie de Candy-Crush ou de Ruzzle.</li>
<li>Le soir devant la télé ? Tiens, que disent-ils sur Twitter à propos de l’émission que je regarde ?</li>
<li>Une envie pressante ? Jamais sans mon smartphone !</li>
</ul>
<p>Je trouve que nous sommes entrain de perdre quelque-chose d'important : du temps pour manquer aux gens, du temps pour que les gens nous manquent, du temps sans contact extérieur, du temps d'introspection, du temps pour s'ennuyer.</p>
<p>Il y a quelques temps, des amis sont partis faire un tour du monde. Cela a duré 8 mois. Ils ont parcouru les continents et les pays, et fait plein de découvertes. Ils ont alimenté régulièrement un blog avec des photos et un récit détaillé de leurs aventures. Ils ont régulièrement contacté leur famille sur Skype, et répondu aux mails qu'ils recevaient. A leur retour, ils ont dit à peu près la chose suivante : <em>"C'était vraiment génial. On a vu vécu une expérience inoubliable. Par contre, on a pas vraiment coupé avec notre vie ici. Grâce à la technologie, on savait tout ce qui se passait quasiment en temps réel."</em></p>
<p>De notre côté, on savait déjà une grosse partie de ce qu'ils avaient fait. On avait déjà vu les photos. On savait déjà ce qu'ils avaient préféré et ce qu'il n'avaient pas aimé. On était déjà au courant de tout, sans même les avoir revu, sans même leur avoir parlé. </p>
<p>Et bien je trouve cela dommage. Il manque quelque-chose. Il manque d'abord les interrogations. Ou sont-ils en ce moment ? Est-ce que ça leur plait ? J'espère qu'il vont bien. Il manque une place pour notre imagination, une place pour le rêve. Ensuite il manque les retrouvailles. Être enthousiaste de les revoir. Être pressé d'entendre le récit de leurs aventures. Leur poser plein de questions. Découvrir les photos avec eux. Mais de leur côté, il manque aussi la <em>coupure</em>. Celle qui fait du bien. Celle qui laisse le temps de réfléchir. </p>
<p>Bref, je m’écarte un peu du sujet. Tout ça pour dire que nous manquons de plus en plus de ce temps pendant lequel les idées germent, se développent, et finissent par naître. Il y a quelques mois, j'ai décidé de limiter l'impact de la technologie sur ma vie. Plus de Twitter. Plus de mails à la maison, ni sur le téléphone. Plus de jeux dans la salle d'attente. Plus de téléphone devant la télé. Et surtout le plus important : <em>plus de téléphone dans les toilettes</em>.</p>
<p>Sérieusement, si je ne devais donner qu'un conseil, ce serait celui-ci : <em>N'emmenez pas votre smartphone aux toilettes</em>. Il s'agit encore aujourd'hui d'un des rares temps de tranquillité, de solitude, pendant lequel notre cerveau peut vagabonder, pendant lequel notre imagination, notre créativité reprend le dessus.</p>
<p>Je l'affirme haut et fort : <em>Les toilettes sont l'endroit idéal pour l'imagination libre et la créativité.</em></p>Motivation & Frustration2014-10-10T12:28:55+02:002014-10-10T12:28:55+02:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2014-10-10:/motivation-frustration.html<p>Il est parfois difficile de trouver le juste équilibre. D'un côté, il y a le plaisir quotidien que j'ai à venir au boulot. La motivation que je trouve dans mon travail. Ce n'est pas toujours intéressant, mais quand c'est intéressant ça l'est vraiment. Et puis il y a les collègues, l'ambiance. De l'autre côté...</p><p>Il est parfois difficile de trouver le juste équilibre.</p>
<p>D'un côté, il y a le plaisir quotidien que j'ai à venir au boulot. La motivation que je trouve dans mon travail. Ce n'est pas toujours intéressant, mais quand c'est intéressant ça l'est vraiment. Et puis il y a les collègues, l'ambiance.</p>
<p>De l'autre côté, il y a la politique générale de l'entreprise. Les décisions <em>stratégiques</em> qui sont prises, les règles qui sont mises en place. Les contraintes auxquelles on doit se plier, et avec lesquelles on est pas toujours d'accord. Les problèmes de budget.</p>
<p>Cet équilibre est précaire, et il ne faut pas grand-chose pour le faire basculer. Il faut alors savoir trouver la motivation là où on ne l'attendait pas. Il faut savoir prendre du recul, revenir aux choses importantes de sa vie. Se dire que ce n'est qu'un boulot, et que demain sera meilleur.</p>
<p><em>Mais parfois, c'est difficile...</em></p>La semaine des 4 jours et demi (3ème partie)2014-10-09T11:36:11+02:002014-10-09T11:36:11+02:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2014-10-09:/la-semaine-des-4-jours-et-demi-3.html<p>Hier, j'ai reçu un SMS de ma femme, qui disait la chose suivante : Tu n'imagines pas comme c'est agréable un mercredi sans école. Les enfants sont cool, enfin pour l'instant! Je me suis alors dit qu'il était temps d'écrire la suite de ma réflexion sur les 4 jours et demi d'école.</p><p>Hier, j'ai reçu un SMS de ma femme, qui disait la chose suivante :</p>
<blockquote>
<p>Tu n'imagines pas comme c'est agréable un mercredi sans école.</p>
<p>Les enfants sont cool, enfin pour l'instant!</p>
</blockquote>
<p>Je me suis alors dit qu'il était temps d'écrire la suite de ma réflexion sur les 4 jours et demi d'école.</p>
<h2>Y a-t-il des conséquences sur la fatigue ?</h2>
<blockquote>
<p>Avant 2008, la plupart des écoliers de France avait classe 4,5 jours par semaine, sans que cela induise de fatigue spécifique. Ce qui fatigue le plus les enfants, ce sont des journées trop longues et le fait de ne pas se coucher et se lever tous les jours à la même heure.</p>
<p>La rentrée scolaire est toujours un moment fatiguant pour les enfants, puisqu'ils doivent changer de rythme de sommeil par rapport aux vacances. Et c'est autour des vacances de la Toussaint que les enfants sont le plus fatigués c'est d'ailleurs pour cela que 2 jours de vacances ont été ajoutés à la Toussaint.</p>
</blockquote>
<p>J'ai déjà tenté de répondre à ceci dans les articles suivants :</p>
<ul>
<li><a href="la-semaine-des-4-jours-et-demi-1.html">La semaine des 4 jours et demi (1ère partie)</a></li>
<li><a href="la-semaine-des-4-jours-et-demi-2.html">La semaine des 4 jours et demi (2ème partie)</a></li>
<li><a href="le-respect-des-rythmes-de-lenfant.html">Le respect des rythmes de l'enfant</a></li>
</ul>
<p>Il ne servirait pas à grand-chose de me répéter ici.</p>
<h2>Qui encadre les nouvelles activités ?</h2>
<blockquote>
<p>Les règles générales régissant l'encadrement des enfants ne changent pas : ils sont sous la responsabilité des enseignants pendant le temps scolaire et sous la responsabilité des personnels recrutés par les communes pendant le temps périscolaire.</p>
<p>Le tissu associatif français, dense et de qualité, fournit un vivier remarquable pour encadrer les activités périscolaires. De nombreux agents employés par les associations partenaires de l'éducation nationale ou par les collectivités locales interviennent déjà auprès des écoliers et sont prêts à animer des activités de qualité.</p>
<p>Les activités périscolaires peuvent faire appel à une large diversité d'intervenants : agents spécialisés des écoles maternelles, animateurs, éducateurs territoriaux d'activités physiques et sportives ou personnels de droit privé. Les mairies ont également la possibilité d'établir des conventions de partenariat avec des associations ou des clubs sportifs, ou encore de faire appel à des enseignants volontaires dans le cadre de l'aide aux devoirs.</p>
</blockquote>
<p>Et ces nombreux agents qualifiés sont doués d'ubiquité, et peuvent être présents dans toutes les écoles en même temps. Et gratuitement bien sûr...</p>
<p>En réalité voilà comment ça se passe dans notre école : Comme les petites communes n'ont pas les moyens de payer le personnel suffisant, nos enfants ont droit à 1 journée d'activités périscolaires par semaine. Pour nous, c'est le lundi soir. Les autres jours de la semaine, rien n'est proposé à nos enfants, et la gardienne récupère donc nos enfants 1 heure plus tôt. </p>
<p>Les horaires de bus ayant été adaptés aux nouveaux horaires d'école, les enfants qui prennent le bus pour rentrer ne peuvent tout simplement pas profiter des activités. En effet, le bus ne passe qu'aux horaires de fin des cours, pas aux horaires de fin des activités périscolaires.</p>
<p>La qualité des activités proposées, quant à elle, est discutable. Nous avons choisi le lundi soir car il s'agit d'une activité d’éveil au jardinage faite par une passionnée. Les autres jours, nos enfants auraient pu faire des jeux sportifs avec l'employée communale. Employée communale très sympathique au demeurant, mais cependant peu qualifiée pour proposer quelque-chose de vraiment intéressant pour les enfants.</p>
<p>En fait je crois surtout que les communes font comme elles peuvent avec les leurs moyens. Et pour les petits villages qui ont malheureusement peu de moyens, c'est tant pis pour nos enfants. Il y a même un village voisin qui n'a <em>rien</em> mis en place.</p>
<blockquote>
<p>Les personnes qui interviennent dans le cadre d'un accueil de loisirs sont recrutées selon certaines règles. Au moins 50% des personnels d'encadrement requis sont titulaires d'un BAFA ou d'un titre équivalent.</p>
</blockquote>
<p>Au moins 50% ? Encore heureux ! Ca devrait être au moins 75% ! Sérieusement, qui confierait ses enfants à quelqu'un de non qualifié, de non-formé, et sans aucune expérience avec des enfants ? Bien sûr, il peut y avoir des personnels non-qualifiés ou en cours en qualification, mais elles devraient <em>toujours</em> être encadrées par une personne qualifiée et responsable.</p>
<p>Bon... La prochaine question des 10 questions/réponses du gouvernement concernant les nouveaux rythmes, "<a href="http://www.education.gouv.fr/archives/2014/nouveaux-rythmes/qui-va-payer.html">Qui va payer</a>", me laisse déjà dubitatif devant tant de mauvaise foi. Mais bon, je vais laisser ça pour une prochaine fois.</p>
<p>A suivre ici : <a href="la-semaine-des-4-jours-et-demi-4.html">La semaine des 4 jours et demi (4ème partie)</a></p>Pourquoi je n'aime pas (trop) les design patterns2014-10-07T12:25:10+02:002014-10-07T12:25:10+02:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2014-10-07:/pourquoi-je-naime-pas-trop-les-design-patterns.html<p>Bien sûr j'utilise les <em>Design Patterns</em>. Ils simplifient parfois la vie, et apportent des solutions standards et éprouvées à des problèmes logiciels récurrents. Ils ont beaucoup d'avantages, permettent d'éviter certaines erreurs, et <em>standardisent</em> le développement logiciel.</p><p>Bien sûr j'utilise les <em>Design Patterns</em>. Ils simplifient parfois la vie, et apportent des solutions standards et éprouvées à des problèmes logiciels récurrents. Ils ont beaucoup d'avantages, permettent d'éviter certaines erreurs, et <em>standardisent</em> le développement logiciel.</p>
<p>Je pourrais dire que je n'aime pas trop les Design Patterns parce qu'ils peuvent alourdir le code, parce qu'on peut contester l'efficacité de certains, ou encore parce qu'ils contribuent à un <em>over engineering</em> qui m'exaspère en plus en plus... Mais non. Les Design Patterns sont comme une boîte à outils, il fait savoir les utiliser correctement. On enfonce pas un clou avec un niveau à bulles (quoique...), tout comme on utilise pas un singleton pour un objet qui peut avoir plusieurs instances.</p>
<p>En fait, ce que je n'aime pas avec les Design Patterns, c'est la façon dont ils limitent la pensée, la réflexion, la <em>créativité</em>. Sous prétexte que certains ont déjà élaboré des solutions pour des problèmes courants, on ne se pose même plus la question, et on applique bêtement ce qu'on a appris. Les Design Patterns sont tellement reconnus qu'on n'ose pas les remettre en question, et on pense qu'en utilisant un Design Pattern, on ne peut pas vraiment se tromper. Du coup les développeurs ne voient plus les potentielles autres solutions, peut-être moins reconnues, mais pourtant plus adaptées au problème qui se pose.</p>
<p>Une fois qu'on a compris qu'un Design Pattern répondait à un problème, il est rare que l’on revérifie qu’il n’existe pas de meilleure solution si le même problème se représente. Or le contexte peut être différent, les objectifs du projet aussi. Nous avons l'habitude d'utiliser les Design Patterns, et cela nous fait croire qu'on détient <em>LA</em> solution. Les Design Patterns ne sont pas immuables, et ce n'est pas en nous limitant à leur utilisation qu'on pourra les faire évoluer.</p>
<blockquote>
<p>L’habitude consiste à utiliser de façon inconsciente une connexion neuronale déjà existante. Elle est donc un redoutable facteur d’efficacité puisqu’elle permet de résoudre la plupart des problèmes de façon rapide et sans s’encombrer l’esprit. Cette efficacité et le caractère inconscient de l’efficacité en font un obstacle sournois à l’émergence d’idées nouvelles et fécondes. Même si on ne peut pas le faire tout le temps, il faut donc questionner les habitudes. Pourquoi continuer à faire comme ceci ou comme cela ? --- <a href="http://books.google.fr/books?id=wm41D1klMO4C&printsec=frontcover&hl=fr#v=onepage&q&f=false">Une fourmi de 18 mètres, ça n'existe pas</a></p>
</blockquote>
<p>Il faut connaitre les Design Patterns. Il faut les comprendre. Il faut les avoir manipulés. Il faut les maitriser. Mais il ne faut pas chercher à les utiliser. On ne devrait pas se demander <em>"Existe-t-il un pattern qui me permette de résoudre ce problème ?"</em>, mais <em>"Quelles sont les possibilités pour résoudre ce problème ?"</em> Et alors, on envisage toutes les possibilités <em>à égalité</em> : les Design Patterns, les solutions Quick&Dirty, et les plus extravagantes. Et on peut alors choisir la solution la plus simple, la plus adaptée à notre problème.</p>La semaine des 4 jours et demi (2ème partie)2014-10-02T06:15:06+02:002014-10-02T06:15:06+02:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2014-10-02:/la-semaine-des-4-jours-et-demi-2.html<p>Qu'apporte la semaine de 4 jours et demi aux enseignants ? Au-delà de 5 heures d'enseignement dans la même journée, les élèves sont moins concentrés et l'ambiance de la classe s'en ressent. Il fallait donc alléger les journées.</p><p>A lire avant : <a href="la-semaine-des-4-jours-et-demi-1.html">La semaine des 4 jours et demi (1ère partie)</a></p>
<h2>Qu'apporte la semaine de 4 jours et demi aux enseignants ?</h2>
<blockquote>
<p>Au-delà de 5 heures d'enseignement dans la même journée, les élèves sont moins concentrés et l'ambiance de la classe s'en ressent. Il fallait donc alléger les journées.</p>
<p>Quant à la demi-journée supplémentaire, elle permet aux enseignants de mieux répartir les apprentissages fondamentaux aux moments les plus favorables.</p>
</blockquote>
<p>Je suis plutôt d'accord. Cependant, il aurait peut-être fallu pousser la réforme un peu plus loin, et <em>adapter les durées des journées en fonction de l'âge des élèves</em> par exemple. </p>
<p>De plus, tous les professeurs de écoles de mon entourage sont unanimes : A la fin de la semaine, les enfants sont bien plus fatigués qu'avant, et les journées du jeudi et du venderdi sont devenues compliquées à gérer. La vraie coupure du mercredi semble manquer aux élèves, et il aurait peut-être été plus intelligent de suivre les <a href="le-respect-des-rythmes-de-lenfant.html">recommandations concernant les rythmes des enfants</a>, et de passer à une semaine de 4 jours et demi avec le samedi matin travaillé, afin d'<em>éviter la désynchronisation liée à un week-end dont le samedi matin est libre</em>.</p>
<h2>Comment a été prise cette décision ?</h2>
<blockquote>
<p>Depuis 2008, avec la semaine de seulement 4 jours, les écoliers français subissent des journées plus longues et plus chargées que la plupart des autres élèves dans le monde. Il fallait inverser cette tendance pour retrouver de meilleurs résultats scolaires.</p>
<p>De multiples concertations ont eu lieu depuis 2010, et elles ont toutes conclu à la nécessité de revenir à 4 jours et demi. Lorsqu'une concertation aboutit à une réponse unanime, il faut agir sans tarder.</p>
<p>C'est ce qui a été fait, tout en laissant aux communes le temps de s'organiser : elles ont pu choisir d'appliquer la réforme en 2013 ou en 2014, dans les mêmes conditions.</p>
<p>La réforme n'a donc pas été précipitée.</p>
</blockquote>
<p>Réforme non précipitée ? Le 16 mai 2012, Vincent Peillon est nommé ministre de l'Éducation nationale. <em>Dès le lendemain</em> de sa prise de fonction, il annonce la fin de la semaine de quatre jours. En moins de 24 heures, M. Peillon a eu le temps d'évaluer l'avancement du gouvernement précédent sur le sujet, de consulter les études et rapports sur les rythmes scolaires afin de se faire une idée précise, de prendre les avis de chronobiologistes et de spécialistes du sujet, de trouver des moyens de financement, de consulter les syndicats et les communes pour trouver une organisation satisfaisante. Là je dis <em>bravo</em>.</p>
<p>Plus que précipitée, cette réforme a été tout simplement <em>baclée</em>.</p>
<p>A suivre ici : <a href="la-semaine-des-4-jours-et-demi-3.html">La semaine des 4 jours et demi (3ème partie)</a></p>Le respect des rythmes de l'enfant2014-10-01T18:49:51+02:002014-10-01T18:49:51+02:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2014-10-01:/le-respect-des-rythmes-de-lenfant.html<p>Suite à ma première réflexion concernant les rythmes scolaires et <a href="la-semaine-des-4-jours-et-demi-1.html">la semaine des 4 jours et demi</a>, j'ai voulu me pencher sur les chiffres cités par le gouvernement, concernant les rythmes scolaires dans les pays de l'OCDE.</p><p>Suite à ma première réflexion concernant les rythmes scolaires et <a href="la-semaine-des-4-jours-et-demi-1.html">la semaine des 4 jours et demi</a>, j'ai voulu me pencher sur les chiffres cités par le gouvernement, concernant les rythmes scolaires dans les pays de l'OCDE.</p>
<h2>Un document traitant des rythmes scolaires</h2>
<p>J'ai trouvé un document intitulé <a href="http://www.education.gouv.fr/archives/2012/refondonslecole/wp-content/uploads/2012/07/fiche_thematique_depp_n_10_rythmes_scolaires_comparaisons_internationales_20121.pdf">Rythmes scolaires : éléments de comparaisons internationales</a>, publié en juin 2012 par l'éducation nationale.
Celui-ci propose une analyse basée sur 2 sources de données :</p>
<ul>
<li>Les données de l’OCDE présentées dans la publication annuelle de 2010.</li>
<li>Les données du réseau Eurydice, qui décrivent les caractéristiques des systèmes éducatifs de 33 pays pour l'année scolaire 2010-2011.</li>
</ul>
<p>Dans la première partie du document, on nous propose une analyse de toutes ces données, et la conclusion est assez (trop?) simple : </p>
<blockquote>
<p>Alors qu’un nombre croissant de pays tendent à étaler leur calendrier scolaire sur un plus grand nombre de semaines, la France reste encore parmi les pays dont la scolarité est la plus concentrée (...).</p>
<p>En matière de congés estivaux, la France se situe dans la moyenne haute de l’Europe, avec 9 semaines. En revanche, c’est en France que les congés en cours d’années sont les plus longs (...).</p>
<p>(...) le volume horaire annuel est l’un des plus importants des pays de l’OCDE. De ce fait, la journée des écoliers, collégiens et lycéens français est plus dense et plus chargée que celle de la plupart des autres élèves dans le monde. Depuis (...) la semaine de 4 jours à l’école, (...), le nombre d’heures par jour est passé à 6 heures, le plus élevé des pays de l’Union européenne.</p>
</blockquote>
<p>Au vu de cette conclusion, il est plutôt facile de décider que les rythmes français ont besoin d'être modifiés, et que la réforme est simple : passer à 4 jours et demi de classe pour que la scolarité soit moins concentrée, pour alléger les journées des enfants, et pour rentrer dans la moyenne des pays de l'OCDE. </p>
<p>Et tout le monde sera content, c'est sûr. Elle n'est finalement pas si difficile, cette réforme des rythmes scolaires...</p>
<h2>Et les annexes du document</h2>
<p>Honnêtement, je ne suis pas contre les 4 jours et demi. On ne peut pas dire que je sois franchement pour, mais je ne suis pas contre. Mais je trouve que cette réforme a été totalement baclée. Et pourtant, il suffit de prendre le temps de <strong>lire les annexes</strong> du même document pour comprendre que la décision n'était pas aussi simple... Mais je pense que personne ne prend le temps de lire les annexes, peut-être même pas ceux qui rédigent les documents, ça fait juste bien de mettre des annexes, ça veut dire <em>"j'ai travaillé, je me suis documenté"</em>.</p>
<p>Bref, ces annexes sont une publication de l'INRP (Institut National de Recherche Pédagogique), et on y apprend plusieurs choses très intéressantes. Voici la plus importante selon moi :</p>
<p>Suite à l'étude des rythmes biologiques et comportementaux aux différents stades du développement des enfants, l’Académie de médecine adresse diverses recommandations aux décideurs en matière de rythmes scolaires : </p>
<ul>
<li>aménager la journée scolaire en fonction des rythmes de performance et enseigner les matières difficiles aux moments d’efficience scolaire reconnus, en milieu de matinée et en milieu d’après-midi.</li>
<li>retarder l’entrée des enfants en classe en créant une période intermédiaire d’activités calmes en début de matinée</li>
<li>instituer une heure d’étude surveillée en fin d’enseignement.</li>
<li>aménager la semaine sur 4 jours et demi ou 5 jours en évitant la désynchronisation liée à un week-end dont le samedi matin est libre.</li>
<li>respecter le sommeil de l’enfant et le considérer comme un sujet de santé publique au même titre que tabac, alcool et alimentation.</li>
<li>évoluer vers un calendrier de 7-8 semaines de classe et 2 semaines de vacances, ce qui implique un remaniement des 1er et 3ème trimestres.</li>
<li>alléger le temps de présence quotidien de l’élève à l’école en fonction de son âge.</li>
</ul>
<p>Parmi toutes ces propositions, seule 1 a été suivie... et de façon incorrecte. L'un des objectifs principaux du passage de la semaine de 4 jours à celle de 4 jours et demi devait être d'<em>éviter la désynchronisation liée à un week-end dont le samedi matin est libre</em>. Or, pour cela, il fallait que la demi journée supplémentaire soit le samedi matin, et non le mercredi matin... Mais sans doute que cela n'aurait pas plu aux lobbies du tourisme.</p>
<p>D'autres élements tout aussi intéressants sont présentés brièvement dans cette publication de l'INRP, et méritent réflexion. Il faudra que je prenne le temps de clarifier mes idées et de faire un second article. En attendant, je vais fermer mon PC, et ouvrir mon Kindle... </p>
<p><em>A suivre...</em></p>La semaine des 4 jours et demi (1ère partie)2014-09-30T10:38:57+02:002014-09-30T10:38:57+02:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2014-09-30:/la-semaine-des-4-jours-et-demi-1.html<p>Suite à l'annonce de la réforme des rythmes scolaires courant 2013, les communes avaient le choix entre : Appliquer immédiatement la semaine des 4 jours et demi, et ce dès la rentrée 2013, ou se laisser 1 année de répis, histoire de pouvoir s'organiser convenablement.</p><p>Suite à l'annonce de la réforme des rythmes scolaires courant 2013, les communes avaient le choix entre :</p>
<ul>
<li>Appliquer immédiatement la semaine des 4 jours et demi, et ce dès la rentrée 2013.</li>
<li>Se laisser 1 année de répis, histoire de pouvoir s'organiser convenablement, et n'appliquer les nouveaux rythmes qu'à la rentrée 2014.</li>
</ul>
<p>Le maire de mon village a alors décidé d'appliquer les nouveaux rythmes scolaires dès la rentrée 2013. Voilà donc 1 an maintenant que mes enfants vivent avec la semaine des 4 jours et demi. Je vais essayer de faire un petit retour d'expérience sur le sujet. Il y a beaucoup à dire, et donc pour être un minimum organisé, je vais me baser sur <a href="http://www.education.gouv.fr/archives/2014/nouveaux-rythmes/qu-apporte-la-semaine-de-4-jours-et-demi-aux-eleves.html">les 10 questions/réponses du gouvernement concernant les nouveaux rythmes</a>.</p>
<h2>Qu'apporte la semaine de 4 jours et demi aux élèves ?</h2>
<blockquote>
<p>Depuis la mise en place de la semaine de seulement 4 jours en 2008, les écoliers français avaient le nombre de jours d'école le plus faible des 34 pays de l'OCDE : 144 jours sur 365, contre 187 jours en moyenne. Ils subissaient des journées plus longues et plus chargées que la plupart des autres élèves dans le monde.</p>
</blockquote>
<p>Je trouve que ceci n'est pas un argument suffisant... Ce n'est pas parce que les autres font comme ça que c'est la seule et unique solution. On arrête pas de comparer la France avec les autres pays, dans tous les domaines. Il faut bien entendu suivre ce qui se passe autour de nous, mais ce n'est pas un argument suffisant que de dire <em>"Chez eux c'est comme ça, alors on va faire comme ça chez nous aussi"</em>. Il y a trop de différences de culture, de mentalités, et nous n'avons pas le même passé et la même histoire. C'est déjà difficile d'harmoniser les départements en France, et on veut copier/coller le modèle éducatif d'un
autre pays. Ceci n'est pas un argument.</p>
<blockquote>
<p>La semaine de 4 jours et demi, qui était déjà la règle avant 2008, permet de mieux répartir les heures de classe sur la semaine, d'alléger la journée de classe de 45 minutes en moyenne et d'enseigner les savoirs fondamentaux aux heures où les élèves sont le plus concentrés.</p>
<p>Grâce à cette réforme, le nombre de jours d'école passera à 180 par an, ce qui fera 36 matinées de plus pour apprendre.</p>
</blockquote>
<p>Je suis d'accord sur un point : avoir 5 matinées dans la semaine permet à mon avis de mieux apprendre. Les enfants (les miens en tout cas !) sont bien plus attentifs en milieu de matinée que l'après-midi.</p>
<p>Par contre, ce n'est pas en raccourcissant la journée d'école que cela va raccourcir la journée de l'enfant. Après la classe, il continuera sans doute sa journée en collectivité, ce qui peut parfois être encore plus fatiguant que la classe. Certaines communes ont décidé par exemple de ne pas changer les horaires de début et de fin des cours, mais simplement d'allonger la pause méridienne de 45 minutes. Est-ce que ça allège vraiment la journée de l'enfant, ça ?</p>
<p>En outre, les parents ne vont pas déposer leurs enfants plus tard, ou les récupérer plus tôt sous pretexte que les horaires de l'école ont changé. Mes horaires de boulot, eux, n'ont pas changé. Mes enfants se lèvent et se couchent donc à la même heure tous les jours de la semaine, réforme des rythmes scolaires ou pas...</p>
<blockquote>
<p>Aucune heure de temps scolaire n'est enlevée ou ajoutée aux élèves : ils passent toujours 24 heures par semaine en cours, mais avec du meilleur temps.</p>
</blockquote>
<p>Presque... J'ai fait le calcul, et sur le papier les horaires sont les mêmes. Cependant, une chose a changé : les après-midi sont maintenant trop courtes pour pouvoir placer une récréation. Du coup, la pause de l'après-midi a disparu, et mes enfants ont au final 20 minutes de classe en plus par jour.</p>
<p>A suivre ici : <a href="la-semaine-des-4-jours-et-demi-2.html">La semaine des 4 jours et demi (2ème partie)</a></p>Le bon sens2014-09-26T14:00:49+02:002014-09-26T14:00:49+02:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2014-09-26:/le-bon-sens.html<p>Je travaille actuellement sur un projet de gestion des sentiers pédestres. Et je me demande comment un sujet an apparence si simple nous a ammené à ecrire des algorithmes aussi complexes. Sérieusement. Je ne comprends pas. C'est comme si le <em>bon sens</em> quittait petit à petit le monde de l'informatique, pour laisser la place à un <em>over-engineering</em> omniprésent.</p><p>Je travaille actuellement sur un projet de gestion des sentiers pédestres. Et je me demande comment un sujet an apparence si simple nous a ammené à ecrire des algorithmes aussi complexes. Sérieusement. Je ne comprends pas. C'est comme si le <em>bon sens</em> quittait petit à petit le monde de l'informatique, pour laisser la place à un <em>over-engineering</em> omniprésent.</p>
<p>Un exemple tout simple est celui du calcul des temps de trajet. Combien de temps faut-il pour parcourir une distance en tenant compte du dénivelé de la route. La réponse, c'est un polynôme du 15ème degré qui nous la donne. </p>
<p>Il y a un gars, quelque-part, sans doute quelqu'un de très intelligent, qui a réfléchi pendant des jours, et qui finalement est sorti de sa tour d'ivoire pour dévoiler sa formule magique, son polynôme du 15ème degré. D'autres gars l'ont sans doute applaudi, ont trouvé ça génial, et ont décidé que cette formule deviendrait la norme pour le calcul des temps de trajets.</p>
<p>Donc maintenant, il faut que les temps de trajet, dans notre logiciel, soient calculés grâce à cette formule. Après-tout, pourquoi pas, je suis pas contre. Un polynôme, peu importe le degré, reste un polynôme, et ce n'est pas si méchant... Alors nous l'avons fait. Nous avons intégré cette formule dans notre application. Cela nous a tout de même posé quelques problèmes de mémoire, mais nous l'avons fait. </p>
<p>Nous connaissons maintenant le temps qu'il faut pour parcourir à pied une distance... et cela au dix-millième de seconde près. Ah oui, et j'oubliais : sur les panneaux de signalisation, les temps sont indiqués avec un arrondi de 5 minutes. </p>
<p>Le <em>bon sens</em>... </p>Pour la (mise en) forme2014-09-25T14:01:07+02:002014-09-25T14:01:07+02:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2014-09-25:/pour-la-mise-en-forme.html<p>Voilà dejà mon second article. Et je n'ai déjà plus rien à dire... Mais en fait il me faut un second article histoire que je puisse travailler la mise en forme et le style du blog...</p><p>Voilà dejà mon second article. Et je n'ai déjà plus rien à dire...</p>
<p>Mais en fait il me faut un second article histoire que je puisse travailler la mise en forme et le style du blog. Alors voilà.
J'en profite pour dire que <a href="http://anchorcms.com/">Anchor CMS</a> correspond vraiment à ce que je cherchais : simple & joli. Moins de fioritures et de pluggins que WordPress ou DotClear, mais beaucoup plus simple. Pour écrire ça fera largement l'affaire. Et puis je peux travailler les styles css à la main dans un fichier. C'est quand même ce qu'il y a de plus pratique au final.</p>Au commencement...2014-09-24T11:19:07+02:002014-09-24T11:19:07+02:00Guillaume REMYtag:paloo.fr,2014-09-24:/et-voila.html<p>Ca fait un petit moment que j'ai envie de me (re)lancer dans l'écriture d'un blog. Les raisons sont assez simples : Ces derniers temps, j'ai repris goût à la lecture. Et j'ai maintenant parfois envie d'écrire, tout simplement. J'ai envie d'avoir un endroit...</p><p>Ca fait un petit moment que j'ai envie de me (re)lancer dans l'écriture d'un blog. Les raisons sont assez simples :</p>
<ul>
<li>Ces derniers temps, j'ai repris goût à la lecture. Et j'ai maintenant parfois envie d'écrire, tout simplement. </li>
<li>J'ai envie d'avoir un endroit dans lequel noter mes reflexions, histoire de pouvoir m'en souvenir à l'occasion.</li>
<li>J'ai des amis qui ont commencé un blog pendant un de leur voyage, et cela m'a donné envie de faire pareil.</li>
</ul>
<p>Comme j'ai déjà essayé par deux fois de créer un blog, et qu'au final ça n'a jamais duré très longtemps, il se peut que celui-ci subisse le même sort, et s'eteigne après 4 ou 5 articles. La lassitude peut rapidement remplacer la motivation et l'euforie qu'on ressent au commencement de quelque-chose de nouveau. Mais soit, je prends le risque. Le fait est que j'ai envie d'écrire, donc je vais écrire, même si ça ne dure que 3 semaines.</p>
<p>Par contre, contrairement aux deux tentatives précédentes, j'ai décidé cette fois d'écrire avant tout pour moi. Pas pour être visible sur internet. Pas parce que ça fait bien d'avoir un blog. Pas parce que c'est la mode. Pas pour les autres. Je ne veux pas me fixer d'objectifs du genre <em>"Au moins 1 article par semaine"</em>. Je ne veux pas non plus me cantonner à un sujet particulier. J'ai envie d'écrire pour moi, sur ce que je veux. </p>
<p>Voilà, le premier pas est fait. Je déclare donc officiellement ouvert le Paloo-Blog !</p>